Le pétrole et le gaz dans l’économie Algérienne

Les hydrocarbures

Le secteur hors hydrocarbure

Introduction générale

En 2014 ; Le PIB hors des hydrocarbures a connu une décélération avec un taux de croissance de 5% contre 7.1% en 2013 annonce l’ONS1 ,ce dernier indique qu’avec une croissance de 2.5% en 2014 par rapport à l’année précédent, le secteur agricole à réaliser « le taux de la croissance le plus bas depuis 2009 » selon ONS, ce constat est confirmé lorsqu’il est observée que le PIB hors agriculture a connu une amélioration, puisque son taux de croissance à nettement augmenté, passant à 3.9% en 2014 contre 2.3% en 2013. Selon la même source la croissance de la production agricole a été« fortement affectée» en 2014 de par la forte baisse de la production céréalière (-30%) après celle2013 (-4%), même le secteur industriel, dont la part au PIB Algérienne reste inférieure à 5% sa croissance s’est vue légèrement reculer à 3.9% en 2014 contre 4.1 en 2013 en raison notamment d’une baisse d’activité dans le secteur ISMME.
Malgré un soutien massif de l’investissement publique .le secteur du BTPH a été le nouveau confronté à une croissance de 69% contre 7.1% en 2013 (8.6% en 2012), « La dépendance de l’Algérie à l’égard de son pétroles ne cesse de s’accentuer ces dernière années, en effet, les exportations hydrocarbures continuent à constituer la part la plus importante des exportations globales ».

Evolution des activités économiques en Algérie

En 2010 ; la croissance économique s’est légèrement accélérée, le produit intérieur Brut progressant de 3,3 %, tiré par celle des secteurs des services et du BTP, dont l’activité reste élevée malgré un ralentissement manifeste, et de celle de l’agriculture, en dépit de la forte baisse de la récolte céréalière, la croissance du produit intérieur brut (PIB) s’est accélérée en 2010, atteignant3,3 % en volume contre 2,4 % au cours de l’année précédente, le PIB hors Hydrocarbures progresse plus rapidement à hauteur de 6 % contre 9,3 % l’année Précédente, en valeur, la hausse du PIB atteint 20,1 %, tous les secteurs d’activités autres que celui des hydrocarbures, dont la valeur Ajoutée baisse de 2,6 %, connaissent une croissance positive, excepté l’industrie .L’office national des statistiques : confirme la mauvaise santé de l’économie Algérienne dans les chiffre rendu publique . 2 Economie Algérienne / la croissance hors des hydrocarbures en baisse 2014 « rédaction in économie-busines 20 août 2015 3 MOUHOUBI A « l’effet de la gestion de la rente sur l’investissement et la production hors hydrocarbures en Algérie «
colloque internationale Algérie : cinquante ans d’expérience développent Etat _ Economie _ société.
Dont la progression est modérée, les autres secteurs ont réalisé des performances élevées, supérieures à 5,8 %, pour tous les secteurs d’activité, cette croissance positive est néanmoins plus faible que celle obtenue en 2009 et le recul est très prononcé pour le secteur industriel et l’agriculture. La structure du produit intérieur brut hors hydrocarbures se caractérise par la progression de la contribution de deux secteurs (services des administrations publiques et BTP) et par la baisse, d’amplitude inégale, de celle de tous les autres contributions des deux premiers secteurs ont respectivement progressé de 2,9 et 0,2 points de pourcentage à 20,6 % et 16,0 %, ils convient de souligner la baisse de 0,7 point de pourcentage de la contribution de l’industrie qui n’est plus que de 7,6 % ainsi que celle des droits de douane et taxes dont la valeur rapportée à celle du PIB hors hydrocarbures a régressé de 0,9 point de pourcentage à 9,4 %. Après la récolte de céréales exceptionnelle de 2009 et la plus forte expansion historique de l’agriculture (20 % en volume), la croissance de ce secteur s’est fortement ralentie, mais demeure néanmoins substantielle avec une hausse de6 % de sa valeur ajoutée en 2010 comme l’année précédente, le secteur des services marchands enregistre la plus forte croissance de tous les secteurs d’activité, sa valeur ajoutée progresse de 6,9 % en 2010, en recul cependant de 1,9 point de pourcentage, les services des administrations publiques continuent à croître à un taux élevé (6 %), mais moins rapidement qu’en 2009 (7 %),de concert avec le secteur des services marchands, le BTP continue à tirer la croissance, avec une expansion de 6,6 %, en léger recul de 2,1 points de pourcentage.
Après deux bonnes années marquées par une croissance appréciable (4,4 % et5 %), le redressement amorcé de l’activité industrielle ne s’est pas confirmé en 2010 ; La hausse de la valeur ajoutée s’est limitée à 0,9 % en volume, en recul de 4,1 points de pourcentage par rapport à l’année précédente. L’agriculture après une année 2009 de croissance exceptionnelle générée par une abondante production de céréales, la croissance de l’agriculture est revenue à des taux plus modestes, qui demeurent néanmoins élevés avec une hausse de 6 % des a valeur ajoutée en 2010, une production stimulée par des prix rémunérateurs(prix plancher garantis pour les céréales), une pluviosité favorable et l’intensification de certaines spéculations (maraîchage sous serre), l’agriculture continue à accroître son offre dans un contexte de forte hausse de la demande du marché domestique.
Selon le ministère de l’agriculture, la production céréalière qui avait culminé à 6,1 millions de tonnes en 2009 a baissé de 1,5 million de tonnes (-24,6 %) à4,6 millions de tonnes, en raison de l’importante chute de production de l’orge et de l’avoine de 37,5 % et de 30,9 %, soit une perte cumulée de 0,9 million de tonnes, excepté la forte contraction de la production oléicole qui a reculé de moins de 0,4 milliard de litres (15 %) sont collectés malgré une forte croissance de cette activité  en2010 (+30,9 %), la production animale (viande blanche et viande rouge) pour suit sa notable progression (30,9 % pour les viandes blanches et 10 % pour les viandes rouges), la production agricole représente désormais 8,4 % du PIB et 12,9 % du PIB hors hydrocarbures, en recul de 0,5 point, et occupe toujours la 4ème place en matière de contribution au flux de richesses. Cet accroissement de l’offre de produits agricoles, notamment celle de légumes frais et de la pomme de terre, a permis de contenir la hausse des prix de gros des fruits et légumes et de tempérer celle des prix de détail des produits alimentaires à un niveau proche de l’inflation moyenne (3,9 %), alors qu’il lui était nettement supérieur auparavant.

Evolution du secteur de bâtiment et travaux publics en Algérie :

La croissance du secteur du BTP, encore élevée, a de nouveau fléchi pour la seconde année consécutive, perdant 2,1 points de pourcentage à 6,6 % en 2010, mais continue à surpasser l’expansion moyenne hors hydrocarbures (6,0 %), la contribution du BTP à la valeur ajoutée a légèrement régressé de 0,5 point de pourcentage (10,4 % contre10,9 % en 2009), mais sa part augmente notablement de 0,2 point de pourcentage atteignant 16,0 % dans le PIB hors hydrocarbures. Le tassement des dépenses d’équipement de l’État (1 829 milliards de dinars, en baisse de 6,0 % par rapport à 2009) ainsi que l’achèvement de grands chantiers d’infrastructures et de logements expliquent la décélération de la croissance du secteur, très dépendante des investissements publics, le secteur du BTP demeure néanmoins au 3ème rang en matière de contribution à la richesse nationale, les indicateurs d’activité confirment la décélération de la croissance du BTP.
Selon le ministère de l’habitat, les livraisons de logements neufs en 2010 ont diminué de 12,4 % à hauteur de 190 900 contre 217 800 l’année précédente, en moyenne annuelle au cours des cinq dernières années, elles ont progressé de 7,6 % ; les livraisons cumulées au cours de la période 2006 à 2010 étant estimées à 1 119 000. La quasi-totalité des logements achevés (91,6 %) ont bénéficié d’un financement total ou partiel de l’État. En effet, 32,2 % des logements livrés (logement social) sont intégralement financés et 59,4 % ont bénéficié d’une aide financière de l’État.

Evolution du secteur des services marchands

Le ralentissement de l’activité s’est aussi manifesté dans le secteur des services marchands qui, tout en réalisant une performance somme toute appréciable, perd 1,9 point de pourcentage de la croissance à 6,9 % en 2010, croissance qui reste néanmoins plus forte que celle du PIB hors hydrocarbures, avec 21,9 % de la valeur ajoutée totale et 33,5 % de la valeur ajoutée hors  hydrocarbures, ce secteur continue à tirer la croissance et reste le second plus important contributeur à la création de richesses et le premier pour la production hors hydrocarbures. La distribution de marchandises et plus généralement le commerce de gros et de détail ainsi que l’activité de transport ont maintenu leur haut niveau d’activité, en raison de la hausse de la production agricole et des importations de marchandises qui ont progressé de 4 % à hauteur de 38,89 milliards de dollars(fob) en 2010. En outre, 51,9 % des 8 529 entreprises créées en 2010 relèvent du secteur des services marchands (commerce, hôtellerie, transport et communications) et celles du commerce et de la distribution en constituent la majorité (44,1 %), par ailleurs, les services bancaires ont poursuivi leur forte croissance4 .

Evolution du secteur de l’agriculture en Algérie:

« L’Agriculture jouer un rôle crucial dans le démarrage économique des nations ; son développement harmonieux est de surcroit, indispensable à l’équilibre écologique de notre monde » 5 . Bien avant l’indépendance du pays les meilleures terres étaient accaparées par les colons. Pour les céréales dont nous avons fait notre paramètre de discussion, les superficies vouées à cette culture étaient d’environ 3 millions d’hectares. Source : Badreddine Benyoucef / Revue agriculture, numéro spéciale 1(2016) 17-31 Ces surfaces ont bien sûr évolué depuis la colonisation passant de 500.000 hectares en 1870 à plus de 3 millions d’hectares à l’indépendance du pays, réparties d’une façon très inégale entre les colons et les paysans algériens, d’abord pour une raison qualitative car les terres des premiers se situaient très souvent dans les plaines céréalières bien pourvues en pluviométrie et que surtout les derniers n’avaient 4 Rapport 2010 « Evolution économique et monétaire en Algérie » juillet 2011 par la banque d’Algérie ; pages 16 et 17. 5 P Bairoch « l’agriculture des pays développés 1980 à nous jours – production. Productivité. Rendements ».
accès à aucun crédit ou autre appui pour l’exemple ; Ils étaient résignés à cultiver les céréales uniquement dans un but de subsistance minimale. L’accaparement des terres détenues par les algériens a exaspéré les paysans autochtones et la révolte a alors commencé à poindre du nez dans les campagnes algériennes et il a fallu attendre 1863 pour que Napoléon III, pour éteindre le feu naissant, déclare : «Les indigènes ont comme les colons un droit égal à ma protection» et le sénatus-consulte du 22 avril 1863 qui reconnut «tribus d’Algérie propriétaires des terres dont elles avaient la jouissance permanente et traditionnelle» Cette loi précédée par la loi Warnier du 26 juillet 1973 a fini par soumettre toutes les terres algériennes sous l’égide du droit français. Enfin, la loi du 28 avril 1887, le petit Sénatus Consul pour certains, est venue parachever la spoliation des terres algériennes en délimitant les tribus, a contribué à la formation des douars et au classement des terres selon la nature de la propriété. Dans ces conditions défavorables à la population autochtone, il est évident que la population rurale s’est vue cantonnée dans terres ingrates, quelque même impropres à l’agriculture et qu’il a fallu toute la ténacité et surtout du réflexe de survie des paysans algériens pour e tirer une maigre subsistance. C’est ainsi qu’au lendemain de l’indépendance les terres algériennes du secteur privé se répartissaient ainsi : L’agriculture était donc profondément désorganisée, les ouvriers agricoles algériens, la plupart sans formation, assurent avec de nombreuses difficultés les récoltes de l’été et de l’automne 1962 en autogérant les domaines ex-coloniaux. L’industrie était peu développée à part quelques balbutiements de quelques initiatives liées à l’exploitation minière, de la construction BTP ou d’une industrie agroalimentaire tatillonne (cuvage de vins, fabrication d’alcool, conserverie de fruits et de légumes, conserverie de poissons entre autre). Observons comment l’agriculture algérienne a évolué depuis l’indépendance du pays en nous référant aux paramètres économiques fiables qui nous dévoilent la part du secteur agricole dans le développement économique6 .
En 2014 ; la croissance de la production agricole est fortement affectée par la forte baisse de la production céréalière (-30%) après celle de 2013 (-4%). Cependant il est à relever que l’agriculture 6 Thèse doctorat sur « les politiques de développement agricoles le cas de l’Algérie; impact du PNDA/PNDAR Sur le développement économique » par DR BOURI CHAOUKI en 2010/2011 Pages : 388 et 389 . enregistré tout de même une croissance positive du fait des performances appréciable de la production végétale hors céréales et également de la production animale.

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Table des matières

Introduction générale 
Chapitre I : L’économie rentière en Algérie
Section 1 : les hydrocarbures en Algérie
1-1-les hydrocarbures, source importante de revenu
1-2-Historique : apparition du pétrole en Algérie
1-3- le rôle des hydrocarbures dans l’économie Algérienne
1-4- les périodes du choc des prix du pétrole brut en Algérie
1-4-1- Le premier choc pétrolier 1973
1-4-2- La deuxième choc pétrolier en Algérie 1970
1-4-3- Le troisième choc pétrolier en Algérie 2008
1-5-Les contre-chocs pétroliers
A- Le contre-choc pétrolier de 1986
B- Le contre-choc pétrolier de 1997-1998
C- Le contre-choc pétrolier de 2009
D- Le contre-choc pétrolier actuel
Section 02 le pétrole et le gaz dans l’économie Algérienne
2-1- Définition de pétrole brut
2-2- Origine du Pétrole
2-3-Evolutions des prix du pétrole et les exportations du pétrole en
2-4- Les fondamentaux du marché (offre et demande)
2-4-1 L’Offre de pétrole
2-4-2 La demande de pétrole
2-5- le gaz naturel en Algérie
2-5-1 Gaz naturel
a- Description
b- Propriétés physiques et chimiques
I- Propriétés chimiquesII-Propriétés physiques
c- Le gaz naturel est essentiellement utilisé pour produire de l’énergie thermique
d- Origine
e- Extraction et traitement
f- Transport et stockage
g- Utilisation
2-5-2 Gaz naturel liquéfiesa- Historique
b- Usine de liquéfaction
c- stockage du GNL
d- Composition du GNL
e- Propriétés physique du GNL
f- Principaux dangers liés au GNL
g- Principaux avantages
Conclusion
Chapitre II Le secteur hors hydrocarbures en Algérie
Introduction générale
Section 01: L’évolution des d’activités économique en Algérie  
1-1- Evolution du secteur de bâtiment et travaux publics en Algérie
1-2- Evolution du secteur des services marchands
1-3- Evolution du secteur de l’agriculture en Algérie
1-4- Evolution du secteur industriel en Algérie
A- Une économie qui demeure rentière et une industrie en déclin
B- Un secteur industriel en déclin
1-4-1 Evolution globale de secteur Industrielle en Algérie
1-4-2 Evolution par secteur
1-4-2-1Energie
1-4-2-2Mines et Carrière
1-4-2-3(ISMMEE)
1-4-2-4Chimie. Caoutchoucs. Plastiques
Section 02: Les exportations hors des hydrocarbures en Algérie  
2-1-Dispositif d’aide et facilitation de (EHH)
2-2-La structure des EHH
2-3-Evolution de la croissance hors hydrocarbures
2-4-Les cause de l’échec de la diversification
2-4-1-La baisse des entreprises exportatrices en Algérie
2-4-2-Le climat de Investissement Direct à l’Etranger (IDE)
2-5-Les autres raisons et Les solutions envisageables
a- Les raisons de l’échec de la diversification
b- Les solutions envisageables
2-6-Les réformes économiques
2-6-1-La réforme de 1988-91
2-6-2-L’élaboration de la réforme
2-6-3-La mise en œuvre de la réforme
Conclusion 
Chapitre III : Etude empirique de la relation entre la rente des hydrocarbures et les variables
macro-économiques
Section 1 : méthodologie de la recherche 
Définition d’une série temporelle
Etude de la stationnarité des séries
Le test de racine unitaire
Détermination du nombre de retard
Estimation du modèle VAR
La causalité
Décomposition de la variance
Analyse des chocs
Section 2 : Présentations, application et interprétations des résultats
Choix des variables
Analyse graphique des variables
Propriété stochastique des variables
Détermination du nombre de retards pour chaque variable
Test de Dicky-Fuller augmenté
La modélisation VAR
Choix du nombre de retards
Estimation du modèle VAR(1)
Test de causalité au sens de Granger
Décomposition de la variance
Conclusion 
Conclusion générale 
Bibliographie
Annexes
Table des illustrations
Table des matières

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