Le pétrole brut ou naphte

LES DEUX SORTES DE PETROLE

Le pétrole brut ou naphte 

Il a été connu de toute antiquité, mais son utilisation industrielle ne s’est largement développée que vers le milieu du XIX siècle . C’est en effet, en 1858, que l’américain DRAKE fora le premier puits pétrolifère à Titusville en Pennsylvanie. Les gisements de pétrole les plus importants sont ceux du Moyen Orient, de l’Amérique du nord et du Caucase. Les pétroles peuvent sortir du sol sous forme de fontaines jaillissantes ou en nappes constituant le naphte et dégageant des gaz inflammables ; mais ordinairement c’est au moyen de puits de sondages qu’on les extraits des terrains pétrolifères. Le pétrole brut est un liquide brun verdâtre et fluorescent , un mélange complexe d’hydrocarbures cycliques et acycliques, saturés et non saturés, en proportions variables ; il ne peut être utilisé sans purification préalable . On le distille en fractionnant les produits de volatilité différente ; on obtient ainsi les dérivés pétroliers .

L’huile de pétrole ou huile lampante

C’est un liquide incolore obtenu en traitant par de l’ACIDE SULFURIQUE ( H² S O4) et la SOUDE ( Na OH ), les portions du pétrole brut passées à la distillation entre 130 et 180° ( sans rectification ultérieure ) .Sa densité est voisine de 0,800. Il ne doit pas être inflammable au- dessous de + 35°; à la température ordinaire, elle ne s’enflamme qu’après division dans un corps poreux tel que la mèche d’une lampe . C ‘est ce produit qui est couramment employé pour l’éclairage sous le nom de pétrole, l’huile de pétrole, photogène , Kérosène , oriflamme, lucilène, saxoléine, ect…

TOXICITE DU PETROLE

L’intoxication par le pétrole brut 

L’intoxication par le pétrole brut ressemble à celle que donne chacun de ses dérivés. Des constituants sont inclus dans le pétrole brut ou ajoutés volontairement aux produits de distillation dans une intention précise. Ces constituants confèrent des signes particuliers à chaque dérivé pétrolier ; par exemple : du plomb tétra éthyle , responsable d’encéphalopathies est souvent ajouté à l’essence, ceci pour augmenter le pouvoir antidétonant.

La toxicité du pétrole

Elle est due :
• Aux propriétés lipophiles des hydrocarbures :
– ils sont irritants parce qu’ils dissolvent les lipides des revêtements superficiels,
– ils sont dépresseurs du système nerveux central où ils se concentrent ;
• A leurs caractéristiques physico-chimiques :
La basse tension de surface et la faible viscosité leur confère un fort pouvoir couvrant, responsable des lésions pulmonaires ;
• A la présence d’autres constituants : les atteintes hépatique et rénale, inhabituelles, témoignent de la présence de dérivés halogénés. A noter que les dérivés pétroliers sont des produits faiblement résorbables par voie digestive.

MODE DE PENETRATION

L’intoxication par les hydrocarbures peut survenir après ingestion , inhalation ou absorption percutanée ; la voie parentérale est aussi signalée dans la littérature.

Ingestion

La voie orale est la plus fréquemment rencontrée lors d’intoxication par les hydrocarbures, qu’elle soit accidentelle ou volontaire. Le produit entre par la bouche et suit le tractus digestif. L’aspiration, qui entraîne la substance dans les poumons, complique l’intoxication par ingestion. Elle survient , soit au cours de la déglutition , soit au cours des vomissements. Le risque d’aspiration augmente avec la diminution de la viscosité de la substance ingérée .

Inhalation

Elle concerne les aérosols et/ ou les vapeurs d’hydrocarbure pétrolier . C’est, avec d’autres hydrocarbures aromatiques , une méthode relativement fréquente de prise de drogue parmi les jeunes adolescents. L’inhalation accidentelle des produits liquides s’observent chez ‘’ les cracheurs de feu ‘’ ou aussi à l’occasion du siphonnage de réservoir automobile.

L’absorption percutanée

Elle se fait par contact direct avec la peau, et en général de façon chronique ou répétée. En outre, les vomissements et la diarrhée, riches en solvant, sont responsables d’une irritiation qui peut être sévère si la peau n ‘est pas rapidement décontaminée.

La voie parentérale 

Elle se pratique:
– soit par injection sous –cutanée
– soit par injection intraveineuse .

On rapporte le cas d’intoxication par injection sous-cutanée et intraveineuse de distillat de pétrole . A noter que l’absorption percutanée et la voie parentérale sont rarement rencontrées lors de l’intoxication par les hydrocarbures pétroliers .

LES ORGANES CONCERNES OU ORGANES CIBLES

Certains organes sont particulièrement vulnérables et atteints au cours de l’intoxication par le pétrole et ses dérivés : on les appelle organes cibles. Par gravité décroissante des manifestations rencontrées au niveau de ces organes, on peut citer :
1- Les poumons.
2- Le système nerveux central
3- Système cardio-vasculaire ( ou le cœur et vaisseaux sanguins )
4- Le tractus digestif .
5- La peau .
6- Le foie et les reins .

Le rapport de stage ou le pfe est un document d’analyse, de synthèse et d’évaluation de votre apprentissage, c’est pour cela chatpfe.com propose le téléchargement des modèles complet de projet de fin d’étude, rapport de stage, mémoire, pfe, thèse, pour connaître la méthodologie à avoir et savoir comment construire les parties d’un projet de fin d’étude.

Table des matières

INTRODUCTION
PREMIERE PARTIE : REVUE DE LA LITTERATURE
I- GENERALITES SUR LE PETROLE
1- LES DEUX SORTES DE PETROLE
1 – 1- Le pétrole brut ou naphte
1 – 2- L’huile de pétrole ou huile lampante
2 – TOXICITE DU PETROLE
2 – 1- L’intoxication par le pétrole brut
2 -2- La toxicité du pétrole
3- MODE DE PENETRATION
3-1- Ingestion
3-2- Inhalation
3-3- L’absorption percutanée
3-4- La voie parentérale
4 – LES ORGANES CONCERNES OU ORGANES CIBLES
4 –1- Les poumons
4–2- Le tractus digestif
4 –3- Le système nerveux central
4 –4- Le cœur et vaisseaux
4 –5- La peau
4 –6- Foie et Reins
5 – CONTEXTE CLINIQUE DE L’INTOXICATION PAR LE PETROLE
5-1- Les manifestations en rapport avec une irritation cutanée et muqueuse
5-2- Les manifestations en rapport avec l’absorption du produit et à sa pénétration tissulaire
5-3- Les manifestations pulmonaires
6 – LES EXAMENS PARACLINIQUES
6-1- La radiographie
6-2- Les analyses sanguines
6-3- L’analyse urinaire
7- TRAITEMENT ET EVOLUTION
7-1- Traitement
7-1-1- Dans le cas simple
7-1-2- Dans l’atteinte pulmonaire grave
7-2- Evolution
DEUXIEME PARTIE : NOTRE ETUDE
II – METHODE D’ANALYSE DESCRIPTIVE
1- Recrutement des patients
2- Sélection des patients recrutés
2-1- Critères d’inclusion
2-2- Critères d’exclusion
2-3- Paramètres évalués
2-3-1- Paramètres épidémiologiques
2-3-2- Paramètres cliniques
2-3-3- Paramètres para-cliniques
2-3-4- Paramètres thérapeutiques
2-3-5- Paramètres évolutifs
III – NOS OBSERVATIONS
IV – SYNTHESE DES RESULTATS DE L’ETUDE
TROISIEME PARTIE : COMMENTAIRES-DISCUSSIONS-SUGGESTIONS
V – COMMENTAIRES ET DISCUSSIONS
1 – Epidémiologie
1-1- La fréquence
1-2-L’âge
1-3-Le sexe
1-5-La circonstance de survenue
1-6-La cause favorisante
1-6-La quantité du produit toxique
2 – Clinique
2-1- Les manifestations cutanées et muqueuses
2-2- Les manifestations en rapport avec l’absorption du produit et à sa pénétration tissulaire
2-3- Les manifestations respiratoires
3 – Aspects thérapeutiques
4 – Aspects évolutifs
4-1- Atteinte cutanéo-muqueuse
4-1-1- Lésions muqueuses
4-1-2- Atteinte cutanée
4-2 – Manifestations générales
4-3 – Manifestations respiratoires
VI – SUGGESTIONS
CONCLUSION
BIBLIOGRAPHIE

Lire le rapport complet

Télécharger aussi :

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *