Le paysage des jardins urbains, entre ville à vivre et ville vivrière

Les mutations de la ville contemporaine

Nous allons notamment questionner ici le processus de requalification que connaît la ville postindustrielle, et plus précisément les formes que prend le développement urbain et ses conséquences en termes de gentrification. Dans une dimension plus politique, c’est aussi les enjeux en termes de lien social, les questions de l’habiter et du droit à la ville et la constitution d’une démocratie participative qui seront abordées ici.

Requalification de la ville

La ville se trouve dans un mouvement de transformation permanente, transformation qu’ellevit au gré de son développement : réhabilitation des centres anciens et de l’habitat insalubre, construction des grands ensembles en périphérie hier, reconversion des anciennes friches industrielles, démolition d’anciens quartiers ouvriers, rénovation des grands ensembles et création d’éco-quartiers aujourd’hui… les exemples sont nombreux et ils témoignent du caractère constamment inachevé de la ville.
Ces dernières décennies, les villes européennes ont connu de profondes mutations. La désindustrialisation qui s’opère dans les années 70-80 va profondément modifier la morphologie des villes. Les usines se vident de leurs salariés et de leurs activités, laissant derrière elles de nombreuses friches dans les quartiers péricentraux.
À l’époque, ces anciens quartiers industriels ne vont pas intéresser les pouvoirs publics. Ces friches vont ainsi pouvoir abriter d’autres usages, expériences alternatives et/ou artistiques en accueillant graffeurs, squats d’activités ou d’artistes. Au tournant des années 90-2000, il en sera tout autre : les villes, en recherche de foncier, vont souhaiter reconquérir les territoires qu’elles avaient auparavant abandonnés. Elles mettent donc en œuvre des politiques urbaines visant la requalification de ces friches. Selon Charles Ambrosino et Lauren Andres, « Face aux pressions foncières qui s’exercent aujourd’hui sur les territoires urbains, tout espace jugé libre est dévolu à la reconstruction de la ville elle-même. Dans ce contexte, la réinsertion des espaces en friche participe des dynamiques de la ville ». De cette manière, est jugé libre tout espace qui n’est pas dévolu aux activités légitimées par les pouvoirs politiques et économiques ; activités qui ne s’inscrivent pas dans le modèle de développement urbain actuel.
Pour apporter une illustration locale, on peut s’intéresser au quartier Berriat de Grenoble, où se trouve l’un de nos terrains. À ce propos, je renverrai aux travaux de Julien Joanny . Le quartier Berriat abritait autrefois les usines Cémoi, Lustucru, Bouchayer et Viallet et bien d’autres encore. Ses usines devenues friches, il a connu de nombreuses expériences alternatives, jusqu’au début des années 2000. Or, dans la même période, le quartier va progressivement changer : démolition du quartier de la Frise, derrière la gare, pour bâtir le quartier d’affaires Europole, expulsions et démolitions d’anciennes usines devenues squats comme celle de Lustucru à la fin des années 90, pour y construire des résidences de logements, transformations des usines Cémoi en bureaux pour associations et entreprises. Ce processus est toujours en cours : la requalification de Bouchayer et Viallet, qui a connu son lot d’expulsions de squats et de démolitions, est en passe de se terminer alors que se poursuivent les démolitions à proximité de la presqu’île scientifique, en voie d’ « annexion » au quartier Berriat.
Comme nous venons de le voir, la ville postindustrielle se met en dynamique autour de sa requalification. Après la rénovation et la réhabilitation des centres anciens, les décennies précédentes, ce sont donc ces anciennes zones industrielles laissées en friches qu’il va s’agir de « reconquérir ». Plus récemment, c’est le même processus qui a été mis à l’œuvre dans le renouvellement des quartiers dits prioritaires.

Approche politique de la ville

Nous allons nous intéresser maintenant à la ville en tant qu’espace politique. Nous discuterons des différentes dimensions de l’habiter et des apports du droit à la ville. Ce sera également l’occasion d’aborder la place des habitants dans la fabrique de la ville, au regard de la participation.
Il y a plus d’un siècle, le sociologue Georg Simmel, dans son analyse des grandes villes, a pu mettre en avant un double constat. D’un côté, la grande ville c’est l’espace d’un individu « rendu » à lui-même, libéré de certaines contraintes, mais devant s’affirmer et se différencier sans cesse. D’un autre côté, la grande ville c’est la tension du proche et du lointain, où l’étranger prend les traits du voisin et inversement . Cette perspective, au regard des mutations de la ville contemporaine, peut nous amener à questionner la manière dont l’habitant peut avoir prise sur sa ville et sa vie urbaine. Cela peut également nous permettre d’interroger le lien social local.
Le lien social se tisse au fil de la socialisation des individus. Il s’agit d’un processus de constitution permanente d’un « espace commun » – ou du moins un espace de compréhension mutuelle – qui s’appuie sur ce que Simmel appelle les « actions réciproques ». Il s’avère que dans la ville contemporaine, les conditions économiques et sociales apparaissent comme un frein à ce processus. En effet, dans un contexte de précarisation croissante, le lien social se délite. Concrètement, la précarité augmente, les conditions de vie se détériorent, notamment dans les quartiers les plus populaires. Ainsi, le sentiment d’étrangeté, tel qu’évoqué par Simmel, prend de l’importance et apparaît aujourd’hui sous le prisme de la menace. On peut alors se demander comment remédier à cela. C’est peut-être Lefebvre qui offre une pisteintéressante, en posant un regard politique sur la ville.
Nous allons voir qu’à travers la problématique du droit à la ville s’affirme une définition politique de l’habiter autour d’un droit à l’appropriation et d’un droit à la participation. En effet, pour Lefebvre « Le droit à la ville se manifeste comme forme supérieure des droits : droit à la liberté, à l’individualisation dans la socialisation, à l’habitat et à l’habiter. Le droit à l’œuvre (à l’activité participante) et le droit à l’appropriation (bien distinct du droit à la propriété) s’impliquent dans le droit à la ville ».

Initiatives habitantes

À la manière de Lélia Reynaud-Desmet, nous pouvons dire que « ce que l’on nomme aujourd‘hui « communément » la « prise de conscience environnementale » n’a cessé de prendre de l’ampleur au cours de la seconde moitié du XX ème siècle, jusqu’à devenir omniprésente et incontournable dans l’espace politique et médiatique ». Cette prise de conscience des problématiques liées à l’eau, l’air ou l’alimentation, est partagée au sein de la population.
En parallèle à une institutionnalisation des préoccupations écologistes à la faveur du développement durable, des mouvements plus radicaux, d’activistes écologistes tels que les eco-warriors, ont vu le jour . Ces mouvements écologistes militent notamment pour « une prise en compte de la « nature » et […] sa préservation en milieu urbain ». Autour d’une dynamique participative, dans la lignée d’un droit à la ville à vivre, ces mouvements proposent aux habitants d’ « investir davantage leur espace de vie et à agir plus directement sur celui-ci ». Des initiatives habitantes peuvent émerger, sur la base de ces mobilisations. Nous verrons plus loin que ces initiatives peuvent se traduire par la création spontanée de jardins partagés, mais d’autres formes peuvent exister.

Des dynamiques des jardins partagés

Nous avons pu retracer, dans la première partie, l’historique des jardins collectifs en ville ainsi que les enjeux concernant le développement urbain et la fabrique de la ville. Maintenant, cette deuxième partie va nous permettre de porter le regard sur les pratiques jardinières urbaines, telles qu’elles se donnent à voir aujourd’hui. Ce que l’on peut déjà dire, c’est que ces expériences sont multiples. Dans un premier temps, nous nous intéresserons au paysage de ces pratiques d’agriculture urbaine, de l’échelle internationale jusqu’au niveau local, en essayant de les typifier . Cela nous permettra de déterminer, au travers d’une approche globale, quelles formes peuvent prendre ces pratiques. Dans un deuxième temps, il s’agira de se familiariser avec l’histoire et la genèse des six expériences de jardins observées (le jardin de La Poya et les jardins de Maurice, situés sur la commune de Fontaine ; le jardin de l’Arlequin, le jardin de la Piste, Terre Cyclée et le jardin de Marliave, situés à Grenoble). Nous examinerons notamment les modalités qui les ont vus naître, initiatives habitantes ou projets politiques. Enfin, dans un troisième temps, nous nous intéresserons davantage aux manières de faire et aux pratiques à l’œuvre au sein des expériences étudiées.

Le paysage des jardins urbains, entre ville à vivre et ville vivrière

Nous allons cheminer ici à travers le « paysage » des jardins urbains et tenter d’en déterminer les principales caractéristiques. Pour ce faire, nous nous appuierons sur différentes expériences d’agriculture et de pratiques jardinières urbaines. Nous porterons essentiellement notre attention sur les pratiques à l’œuvre dans les pays occidentaux, avec des expériences que l’on rencontre en Amérique du Nord et en Europe. Ensuite, c’est aux niveaux national et local que nous porterons notre regard, en recensant les dynamiques à l’œuvre en France, en région Rhône-Alpes et dans l’agglomération grenobloise.

Les dynamiques locales et nationales

Comme nous avons pu le voir en première partie, les jardins connaissent un regain d’intérêt en France depuis la fin des années 90. Suite à l’installation du premier jardin communautaire à Lille en 1997, les projets de jardins vont essaimer. Si, selon Kaduna-Eve Demailly, « Lille, Lyon et Nantes font figure de villes pionnières en accompagnant le développement des jardins collectifs », la demande de jardins urbains est présente dans tout le pays. Les projets vont se multiplier ces quinze dernières années. Cependant, il est difficile de fournir des chiffres en raison du caractère émergent de certaines pratiques habitantes. Elles sont difficilement quantifiables. Il n’y a pas par exemple de bureau centralisé, comme dans le cas d’une fédération, qui tiendrait à jour un fichier des jardins. Une limite réside dans les chiffres disponibles : les initiatives illégales, parce que sauvages, ne sont que rarement comptabiliséescomme jardins partagés.
Des mille et une expériences de jardins que l’on peut rencontrer sur l’ensemble du territoire, on peut s’attarder un instant sur les jardins parisiens. Les jardins partagés commencent à fleurir dans l’est de Paris – l’appropriation de friches et terrains vagues permettant à de nombreux jardins de voir le jour – au début des années 2000. Ces jardins sont « soit le produit d’opérations planifiées […] soit initiés par des riverains et des associations en collaboration avec les acteurs politiques municipaux ». En 2003, la Ville de Paris met en œuvre la charte « Main verte », programme municipal, pour permettre le développement de jardins sur son territoire et encadrer la pratique. Cette charte permet « de cré[er] les conditions d’un dialogue apaisé entre institution et société civile ». Tout en garantissant la légalité et la gratuité des parcelles, la Ville installe un fonctionnement: tout jardin est géré par une association, qui signe une convention d’occupation avec la municipalité.De plus, le jardinage doit respecter les règles écologiques – l’usage d’engrais et de pesticides chimiques est proscrit – et les jardins doivent être ouverts au public régulièrement. Cette mesure vise à éviter la privatisation d’un espace public au profit de certains habitants seulement.
À ce jour, on recense une centaine de jardins partagés, existants ou en cours de création sur la commune de Paris. Là encore, ces chiffres ne tiennent pas forcément compte de tous les types de pratiques jardinières, notamment celles relevant de la guérilla jardinière et des Incroyables Comestibles.

Expériences de jardins partagés

Nous allons maintenant présenter les six expériences de jardins que nous avons choisi d’observer dans le cadre de ce travail : les éco-jardins fontainois – dits jardin de la Poya – etles jardins de Maurice, à Fontaine, le jardin de l’Arlequin, le jardin de la piste, Terre cyclée etle jardin de Marliave, à Grenoble. Ici, il sera essentiellement question de présenter lesinitiatives qui ont permis à ces projets de voir le jour et leur genèse. Leur fonctionnement et les pratiques qui y sont à l’œuvre seront étudiés par la suite.

Les éco-jardins fontainois et les jardins de Maurice

Ces deux jardins se trouvent sur la commune de Fontaine (22 000 habitants). Ville populaire et multiculturelle, elle se situe à l’ouest de Grenoble, de l’autre côté du Drac. Au vu de leur genèse commune, nous avons choisi de présenter ces deux jardins ensemble.
La Ville de Fontaine est impliquée dans une démarche de développement durable depuis 2002.
Dans le cadre d’une concertation avec les habitants mise en œuvre entre 2004 et 2006, va être exprimé le besoin de retrouver plus de jardins dans la ville. En 2007, l’Agenda 21 fontainois est adopté : la création de jardins partagés favorisant le collectif et respectant des règles écologiques en devient un des objectifs.
À l’automne 2007, un groupe de travail réunissant les habitants et la mairie est créé : un appel à participer est diffusé dans le journal communal et la presse locale. Le groupe qui se forme se compose d’une quinzaine d’habitants aux attentes différentes : des personnes qui souhaitent avoir une parcelle, des personnes qui ont déjà un jardin, mais qui veulent apporter leur expérience au projet et des membres des instances de participation. Rapidement, pour permettre de mieux définir le projet et de se faire une idée, une visite des jardins de l’agglomération grenobloise est organisée.
La première étape de travail va consister à trouver un espace. La Ville propose différents terrains qu’elle possède. Les habitants font le choix de s’installer dans une partie du Parc de La Poya. Cependant, ce choix ne sera pas validé par les élus qui préfèrent ne pas toucher au parc et proposent de se renseigner sur les terrains agricoles qui se trouvent à proximité. La Ville de Fontaine va ainsi se rapprocher des propriétaires pour conclure l’achat de ces terres.
Il est décidé qu’après l’aménagement du terrain par la Ville de Fontaine, la gestion des jardins serait assurée par une association d’habitants issue du groupe de travail. L’association des éco-jardiniers fontainois est créée fin 2008 et va participer à l’élaboration des jardins avec lamairie.
En 2009, l’association procède au recrutement des jardiniers. Pour s’assurer que tous les fontainois sont au courant, la mairie organise une réunion publique qui réunit 250 personnes en mars 2009 : l’information circule grâce à des flyers distribués dans toutes les boites à lettres de la commune et grâce à des articles dans le journal municipal et la pre sse locale. À l’issue de la réunion, 100 personnes sont intéressées par la possibilité d’avoir une parcelle.
Des entretiens sont organisés en juin 2009. À l’issue de ces entretiens, l’association procède au redécoupage des parcelles et à leur attribution par tirage au sort. Il est proposé aux quelques personnes placées en liste d’attente de débuter sur la parcelle collective de 100 m.
Cette parcelle ne fait plus que 25 m2 aujourd’hui, son entretien rendu difficile et les demandes nombreuses de parcelles ont conduit à sa redistribution en parcelles individuelles.
Les jardins seront livrés en mars 2010. Les parcelles sont délimitées de manière symbolique, sans grillage. Il existe six parcelles aménagées pour les personnes à mobilité réduite et âgées sous forme de bacs en hauteur. En juin 2011, est livré un bâtiment de 80 m². Appelé le « cabanon », il est divisé en trois espaces qui permettent d’accueillir les toilettes sèches, le matériel de base mis à disposition des jardiniers et les casiers de rangement que se partagent les jardiniers. Il y a plusieurs composteurs sur le site, un rucher, des bacs pour récupérer l’eau de pluie, trois points d’eau et des pompes à eau sur la nappe phréatique.
Après l’expérience de La Poya, la mairie souhaitait aménager un autre jardin partagé, sur un des terrains proposés aux éco-jardiniers fontainois. L’emplacement proposé se situe avenue Lénine, à côté d’un stade de foot, au cœur du quartier des Balmes. Les Jardins de Maurice ont la forme d’une équerre. Quand nous sommes dans la rue, nous voyons que, sur notre gauche, c’est-à-dire devant le stade, se trouvent les premières parcelles. De l’autre côté du chemin d’accès au stade, de manière perpendiculaire aux premières, on trouve l’essentiel des parcelles ainsi que la cabane.
Suite à un appel dans le journal communal et à un courrier adressé aux habitants du quartier, un groupe de travail se constitue autour d’une douzaine de personnes intéressées pour avoir des parcelles. Comme pour les éco-jardins, la gestion des jardins sera assurée par une association « Les jardins de Maurice », qui procède au recrutement des jardiniers et à la distribution des parcelles.
Le groupe de travail se réunit pour la première fois en février 2012. La présidente de l’association participe à toutes les réunions de chantier, l’association travaille sur la création du jardin avec la mairie. Le jardin a été livré en mars 2014. Son fonctionnement est proche de celui des éco-jardins : des règles écologiques, une dynamique collective, un point d’eau et une pompe sur la nappe, une cabane avec des outils et des casiers, deux parcelles aménagées en hauteur. Les jardiniers participent actuellement à la construction des toilettes sèches et se s ont impliqués dans la plantation des haies et des arbres. Il y a un verger collectif et des petits fruitiers sur la haie limitrophe avec la rue. La clôture est légère, faite de petits piquets de châtaigniers De nombreux espaces sont en prairie fleurie et une mare a dû être aménagée, car le terrain est assez humide, il n’est d’ailleurs pas rare d’y croiser des canards.

Le jardin de l’Arlequin et le jardin de la Piste

Ces deux jardins se trouvent dans le quartier de la Villeneuve – plus précisément à l’Arlequin – à Grenoble. S’ils sont regroupés ici c’est parce que leurs histoires, quoique différentes, sont liées. Le quartier de la Villeneuve, au sud de Grenoble, a été conçu dans les années 70, comme le laboratoire d’une nouvelle urbanité, autour de l’idée de mixité sociale. Composé majoritairement de logements sociaux, ce quartier est inscrit dans tous les programmes de politique de la ville depuis la fin des années 80.
Le jardin de l’Arlequin est né d’une initiative d’habitants qui voulaient créer un jardin pour partager un lieu convivial sur le quartier et proposer des activités ludiques aux enfants, le samedi. Ils sont environ une trentaine à demander à la Mairie la création de jardins partagés dans le quartier de l’Arlequin. Enrick, habitant mobilisé, paysagiste de métier, repère les anciennes jardinières situées sur le toit du silo n°3 (parking sur plusieurs niveaux) qui ne sont plus entretenues. Rapidement, va émerger l’idée de faire un jardin en ces lieux.
Les futurs jardiniers ne reçoivent aucune réponse au courrier envoyé à la Mairie dans lequel ils demandent l’autorisation de créer des jardins dans le quartier. Dès lors, ils décident de faire les choses par eux-mêmes et commencent par désherber puis aménagent les premières parcelles de ce jardin pirate en mars 2012. Par la suite, le groupe de jardiniers s’inscrit aux concours des maisons et balcons fleuris , qui a lieu chaque année, au mois de mai. À ce moment-là, la mairie prend contact avec eux et leur explique le caractère illégal du jardin , car situé dans le domaine public.
Les négociations se poursuivent. Le silo étant voué à la destruction, dans le cadre d’une opération de renouvellement urbain, la mairie tolère l’appropriation de l’espace par les jardiniers et procède à quelques aménagements, dont l’installation d’un robinet.
La Mairie a par ailleurs suivi la demande exprimée par les habitants et vote en juin 2012 l’aménagement de jardins partagés à l’Arlequin. Ainsi, un autre jardin « légal » verra le jour à l’Arlequin.

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Table des matières
Sommaire 
Introduction 
Partie 1 – Les jardins en ville : une histoire, des enjeux 
1. Approche historique
2. Les mutations de la ville contemporaine
3. Émergence d’une nouvelle manière de concevoir la ville
Partie 2 – Des dynamiques des jardins partagés
1. Le paysage des jardins urbains, entre ville à vivre et ville vivrière
2. Expériences de jardins partagés
3. L’expérience des jardins partagés : quelles pratiques ?
Partie 3 – Jardins partagés : une question politique 
1. Les jardins partagés au regard de l’appropriation du territoire
2. Les jardins partagés : espaces en commun ou espaces du commun ?
3. Le jardin au sein de l’action publique
Conclusion 
Bibliographie 
Table des matières 
Table des annexes

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