La santé
Madagascar, faisant partie de l’organe de la C.O.I. (Commission de l’océan Indien), a connu en 1960 un système de surveillance proposé par la France. Ce système a connu un succès notoire dans le contrôle des épidémies, de la fièvre jaune et l’éradication de la variole par des campagnes de vaccination, contrôle des épidémies infantiles par l’application de Programme Elargi de Vaccination (P.E.V.).Devant ce résultat, le pays a progressivement diminué les ressources consacrées à cette question. La crise financière aidant, les infrastructures mises en place se sont dégradées, amenuisant du même coup la capacité du pays à identifier et à combattre les épidémies. Confronté depuis quelques années à des vagues épidémiques successives (choléra, peste, paludisme, fièvre jaune, fièvre virale hémorragique) et ne disposant pas de personnel familiarisé à la surveillance, à l’alerte et à l’intervention rapide, Madagascar et ses alliés ont fait appel à la communauté internationale. Le projet mis en place par la Coopération Française participe donc aux objectifs fixés par l’O.M.S. (Organisation Mondiale de la Santé) : réduction de 50 % du taux de mortalité et réduction de 25 % du taux de morbidité lié aux phénomènes épidémiques, en développant dans le pays bénéficiaire des actions visant à renforcer la capacité au système d’alerte. Des réunions périodiques étaient au programme, et la première réunion du comité de pilotage a eu lieu en octobre 2000 à Antananarivo. Ce qui a permis de définir un programme d’activités se rapportant aux maladies épidémiques. Rapprochant ce système avec toutes les difficultés auxquelles nous nous sommes heurtée pendant nos enquêtes dans la commune rurale d’Ambatoharanana I, nous témoignons que de sérieux problèmes se posent, surtout à l’heure actuelle au niveau de la santé dans cette commune. Cette localité ne dispose que d’une pharmacie en gestion communautaire, fonctionnant grâce au service d’un dispensaire et d’un C.S.B. II (Centre Sanitaire de Base niveau II). Selon le responsable sanitaire, les principales maladies qui frappent la population de cette zone sont le paludisme, les infections respiratoires, pour ne citer que ces deux-là. Le tableau ci dessous essaie de mettre en lumière le fonctionnement du système sanitaire dans la commune rurale d’Ambatoharanana I. Ce tableau montre que le C.S.B. II de la commune n’a qu’un médecin généraliste et un aide sanitaire comme personnel de la santé. Il n’y a aucun médecin privé. Bref, Ambatoharanana I n’a, pour ses 16 897 habitants, qu’un seul C.S.B. II situé dans un rayon de 1 heure 30 minutes à 4 heures de marche des lieux d’habitation de la population. En général, la santé de la population de la région d’Ambatoharanana I est précaire. Certains paysans conservent la pratique de la médecine traditionnelle, et d’autres ont recours à l’automédication. De plus, le Centre de Santé de Base niveau II est insuffisant pour toute la population dans la commune. L’inexistence de sage-femme réduit le nombre de femmes qui viennent accoucher au C.S.B. II, malgré l’existence de renin-jaza (accoucheuses traditionnelles) qui ont bénéficié d’une formation. En cas de maladie, les paysans ont certaines possibilités de recours pour se faire soigner : l’utilisation de la médicine traditionnelle ; l’approvisionnement en médicaments sans prescription médicale, et/ou le recours au service d’une pharmacie ambulante, ainsi que l’évacuation vers le C.S.B. II d’Anjahambe dans un rayon de 8 à 20 km du village ou à Vavatenina suivant la gravité de la maladie. Les maladies endémiques restent un problème de santé pour la population de cette commune. Il faut donner la possibilité à la population d’accéder à l’eau potable, car la diarrhée est une des maladies les plus connues dans la région.
La solidarité
Chacune des ethnies de Madagascar a ses coutumes traditionnelles spécifiques. Par exemple, celles des Antandroy diffèrent de celles des Sakalava. Prenons le cas des Betsimisaraka d’Ambatoharanana I. Réalisant à la lettre leur nom de Betsimisaraka (ceux qui ne se séparent jamais), ils sont toujours ensemble dans la joie et dans la tristesse. Un proverbe illustre bien cela : « Raha faly, miara-paly, raha ory miaraka ory » (Heureux ensemble, tristes ensemble). De même, dans la société, les hommes s’unissent comme une seule grande famille pour former une vraie solidarité. De leur côté, les femmes et les jeunes aussi se rapprochent les uns des autres. « Firaisankina no hery » (L’union fait la force), disaient les ancêtres malagasy. Ainsi, la vie sociale des gens d’Ambatoharanana I se présente comme une vie communautaire et d’union. Cela montre que la solidarité prend une place importante et nous n’avons pas le droit de vivre seul, car nous avons toujours besoin des autres. Le proverbe le plus significatif est, à notre avis, le suivant : « Tondro tokana tsy mahazo hao » (Il est impossible d’attraper un pou avec un seul doigt). A propos de ces deux proverbes, on peut dire qu’il est impossible de réussir seul dans la vie, car on a besoin de l’autre. Un seul doit ne peut pas attraper un pou. De plus, le travail en commun (valin-tanana) et l’entraide marquent la solidarité dans la société betsimisaraka du Nord. Dans cette société, on a le chef du groupe, ou chef du village et le tangalamena qui jouent des rôles très importants. Ils sont responsables de tous les événements qui surviennent. Par exemple, le tangalamena transmet la parole des familles au cours de certaines cérémonies rituelles. Tandis que dans un foyer (tokantrano), le père et la mère sont les chefs de la famille. Ils ont la responsabilité de l’éducation de leurs enfants. L’entraide entre les membres de la population d’Ambatoharanana I se présente surtout sur le plan du travail. Par exemple le tamby rô, étymologiquement, le mot tamby vient du verbe mitamby ou mitambitamby qui veut dire demander. Le rô veut dire bouillon. Dans le travail tamby rô, le tompon’asa (propriétaire du travail) doit fournir le bouillon comme le zébu, le coq…, tandis que les travailleurs apportent le riz cuit correspondant à leurs besoins. Et tout le monde mange ensemble, mais quand le travail est fini et que la nuit survient, le tompon’asa donne de la viande ou le ambiny (morceaux restants) aux travailleurs. Cela tient lieu de salaire. Mais de nos jours, on rencontre rarement un homme ou une famille pratiquer le tamby rô, parce que le plus souvent, le bouillon commun devrait être un zébu ; nous savons qu’actuellement le zébu coûte très cher. De ce fait, les gens préfèrent de loin payer les travailleurs en argent liquide. Dans le tamby rô, on demande la participation de tout le monde, jusqu’aux villages environnants. En plus, il y a aussi ce qu’on appelle le findramana (le fait d’emprunter). Le mot findramana est un mot qui vient du verbe mindrana (emprunter). Cela veut dire demander un coup de mains. Si l’on a un travail à faire, on demande aux gens de donner un coup de mains. Mais après, le propriétaire (tompon’asa) est obligé de donner ce qu’on appelle le valin-tanana (le retour du coup de mains). A ce propos, Claude LéviStrauss écrit : « La réalité sociale apparaît comme un système entre les parties duquel on peut découvrir des connexions, des équivalences et de la solidarité »1 . Il y a aussi ce qu’on appelle chez les Betsimisaraka d’Ambatoharanana, le farimbona (entraide dans un travail collectif) que les Betsimisaraka du Nord appellent fandriaka. Par exemple, un groupe de 10 personnes travaillent ensemble ce jour pour une personne. Le lendemain, les mêmes 10 personnes travaillent ensemble mais pour le compte d’une autre personne du groupe. Et il en est ainsi jusqu’à ce que chacune de ces 10 personnes ait reçu son tour de travail du groupe des dix personnes. Tout cela nous montre que la solidarité prend une place importante chez les Betsimisaraka d’Ambatoharanana I. S’agissant également du lampona, c’est aussi un travail au cours duquel on sert un bouillon commun et du betsabetsa (jus de canne à sucre fermenté). Il est cependant interdit d’apporter la viande ou le riz chez soi à la maison. De ce fait, disons en peu de mots que dans le malheur comme dans la joie (tsaboraha, mariage), le peuple d’Ambatoharanana I s’entraide beaucoup.
Le mariage traditionnel
Actuellement, il y a plusieurs sortes de mariages : le mariage civil et le mariage à l’église qui sont des phénomènes inhérents à la modernité. Le mariage traditionnel, en revanche, semble toujours prépondérant et beaucoup de gens l’apprécient encore. Pour cela, le mariage est l’union légale de l’homme et de la femme. Pour les Betsimisaraka d’Ambatoharanana I, le mariage est la communauté de deux amants pour fonder une famille, pour avoir des enfants, parce que les enfants sont une marque de prestige des parents devant la société. En plus, le mariage est une grande coutume dans la vie de tout individu. C’est aussi un moyen utilisé par les Malagasy pour développer le fihavanana, c’est-à-dire, l’amitié. Le mariage est aussi le rapport d’un homme avec une femme, dans lequel les deux doivent vivre ensemble pour la vie. Un proverbe malagasy dit, en effet : « Lamban’akoho ny fanambadiana, ka faty no isarahana » (traduit librement : les époux doivent vivre ensemble jusqu’à la mort. Voilà donc ce que c’est que le mariage. Dans la région de Vavatenina, les mois de juillet et d’août sont considérés comme propices et réservés à la réalisation du mariage traditionnel. Il faut dire que ces deux mois sont riches en produits agricoles comme le café. De plus, c’est également la saison de la récolte du riz et les greniers sont pleins. Les gens ont de l’argent pour faire face à ces différentes cérémonies rituelles, car leur pouvoir d’achat est momentanément accru. Paradoxalement, le mois d’avril est un mois néfaste pour la célébration du mariage traditionnel du fait que, selon la pensée ancestrale, ce mois est dit « volam-posa » (mois du renard). En d’autres termes, ce mois est le symbole d’un animal féroce à l’instar du renard. Ce dernier prend le sens de difficultés surhumaines. Tous les projets que l’on souhaite mettre en œuvre pendant ce mois sont toujours voués à l’échec. De même, si quelqu’un se blesse au cours du mois d’avril, la plaie ne guérit que le mois suivant. Disons que tous les mois, mis à part le mois d’avril, sont fastes pour la préparation et la célébration du mariage traditionnel, mais cela dépend du jour faste choisi par chacun pour son mariage. Pour les deux amants qui décident de s’unir et pour en savoir davantage, l’oracle peut bien déterminer le jour qui convient au mariage et estimer si leur tonus se relie bien ou non. Dans la région de Vavatenina, le samedi est le jour faste pour le mariage traditionnel, appelé aussi sintaka, alors que le mardi et le jeudi sont des jours néfastes à ce propos. D’après les croyances, ces jours néfastes apportent le- malheur au mariage et au foyer. Par exemple, si l’on travaille la terre pendant ces deux jours, on n’aura aucune production. C’est la raison pour laquelle les gens de Vavatenina prohibent toutes les activités, même les fêtes, le mardi et le jeudi. C’est également la raison pour laquelle le mariage traditionnel ne peut pas être célébré durant ces deux jours. Nous savons tous que la pierre est une masse solide que ni l’eau ni le feu ne détruit. On la compare à la valeur du fondement du mariage qu’on appelle orimbato (littéralement, la fondation en pierre). C’est dans l’orimbato que l’on peut trouver le diafotaka qui est, en quelque sorte la pierre angulaire du mariage et le grappin du foyer. Selon la coutume des Betsimisaraka d’Ambatoharanana I, c’est le mari qui donne le diafotaka ou vodiondry aux parents de la jeune femme. Si l’on analyse bien, ce rite nous semble normal, parce que le jeune homme va s’occuper de la jeune fille et de tout ce qui est nécessaire au nouveau foyer. L’homme est remarquable par sa vigueur, tandis que la femme est considérée comme fanaka malemy (outil vulnérable). Le diafotaka offert par la famille du jeune homme fait honneur à la famille de la jeune conjointe, malgré son aspect quelque peu mercantile. D’habitude dans le diafotaka, le jeune homme qui prend la fille en mariage est toujours averti d’avance sur ce que pouvait être ses engagements et ses devoirs. Par contre, la jeune fille est plutôt ménagée. C’est la raison pour laquelle, la partie de la jeune fille se presse de la livrer en mariage pour avoir un gendre. Par ailleurs, il faut dire que le mariage civil ne tient aucunement compte du diafotaka ou du vodiondry, alors que le mariage traditionnel apprécie bien cette formalité. Le diafotaka renforçait la richesse des anciens, soit en zébus, soit en argent, soit en champ de cultures. Il prenait alors un peu le sens d’un échange ou mieux, d’un contrat. Si par exemple, la jeune femme arrive à rester chez son mari pendant une année entière, on ne rend plus le diafotaka. En cas de divorce, souvent la jeune fille est toujours responsable ou victime de ce qui se passe au foyer. Le cas de la femme stérile par exemple. C’est un problème crucial pour les Malagasy et en particulier pour les Betsimisaraka d’Ambatoharanana II, qui valorisent les coutumes ancestrales. La séparation est inévitable dans ce cas, parce que les familles ou les habitants du village pourront bien mépriser la jeune victime. Si le mariage a été validé par l’Etat, c’est ce dernier qui résout la validation de la séparation. En dehors de cela, la séparation est illégale et peut être pénalisée. C’est sans doute la raison pour laquelle un proverbe betsimisaraka affirme : « Ny anambadian-kiterahana » (On se marie pour avoir des enfants).
Les discussions familiales à propos de cette cérémonie
Comme aucun mortel n’est parfait, on oublie souvent que le moment de donner au défunt sa part de biens qu’il a laissés est arrivé. Mais c’est après avoir passé des moments pénibles (maladies graves, mort ou toutes sortes d’échecs) que le sojabe (le doyen du lignage) est conscient que quelque chose ne va pas bien. Parfois, les ancêtres lui parlent par l’intermédiaire d’un rêve pendant la nuit. De ce fait, le plus âgé du lignage va consulter le mpanandro pour lui demander ce qu’on doit faire, « puisque le devin est quelquefois astrologue en même temps, il est capable de lui conseiller ce qu’il doit faire, car ce sont « les vintana qui déterminent les moments favorables à toute entreprise ». Pendant la séance de consultation, le mpanandro interpelle les ancêtres par le sikidy pour demander leur opinion face à la misère qui frappe leurs descendants. Les ancêtres lui expliquent alors tout ce qu’ils doivent faire. Après avoir connu la cause de tout ce qui s’est passé dans la famille, et puisque les Betsimisaraka d’Ambatoharanana I mettent en tête le fihavanana et le firaisan-kina, tous les membres du lignage se réunissent pour pouvoir bien discuter tout ce qui concerne cette fête, notamment la date et les dépenses. Toute cérémonie betsimisaraka est précédée d’une discussion, pour préciser la date, le jour et le mois. Cette discussion peut être longue, car tout individu présent a droit à la parole et doit donner son assentiment. Cette discussion demande alors beaucoup de temps, puisque chacun développe et défend son point de vue. Voici justement ce que dit Mangalaza à ce propos : « Les sojabe (les anciens du groupe) se concertent pour convenir d’une date. Parfois, il y a friction, parce que celui-ci estime que les charges sont mal réparties. Celui-là pense plutôt qu’on n’a pas à inviter telle famille. Mais on finit toujours par s’entendre. Un des sojabe résume alors tout le débat et annonce la décision finale »1 . Quand cette discussion est terminée par la décision finale du chef de groupe, le jour, la date et le mois sont précisés, on distribue les charges : le riz, l’argent et les boissons. Parfois, cette division des charges est égale, mais le niveau de vie de chaque famille est toujours différent. Dans ce cas, ces charges ne sont pas lourdes, parce qu’il y a une interdépendance entre les famille. Tout cela pour manifester la solidarité. En ce sens, chaque individu est libre de donner son opinion. Cela veut qu’il n’y a plus de distinction, ni de discrimination chez les Betsimisaraka au moment de l’organisation de la cérémonie. Toutefois, il faut souligner que parfois, certaines idées font l’objet de discussion. Mais toujours est-il que le dernier mot revient à la majorité. Lorsque tout le monde a participé à cette conversation familiale, et que la décision n’est pas encore prise, on attribue la parole au zokiolona (chef de lignage) pour l’honorer, et on est sûr qu’il va prendre la bonne décision en analysant toutes les idées émises. Face à l’honneur qu’on lui a donné, il ne va pas pratiquer la dictature, mais il va essayer de trouver des solutions pour éviter les murmures, les mécontentements.
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Table des matières
DEDICACE
REMERCIEMENTS
LISTE DES INFORMATEURS
INTRODUCTION
PREMIERE PARTIE : PRESENTATION DU TERRAIN D’ETUDE
CHAPITRE I : LES DONNEES GEOGRAPHIQUES ET HISTORIQUES
I.- Les données géographiques
1.- La situation géographique
2.- Situation climatique
3- Le relief du sol
II.- Les données historiques
1.- L’origine du mot betsimisaraka
2.- Histoire du district de Vavatenina et de la commune rurale d’Ambatoharanana
CHAPITRE II : LA POPULATION D’AMBATOHARANANA I ET SA STRUCTURE ADMINISTRATIVE
I.- La population
II.- La structure administrative
1.- L’éducation
2.- La santé
III.- L’agriculture
IV.- L’élevage
CHAPITRE III : LE CONTEXTE SOCIO-CULTUREL
I.- Sur le plan social
1.- Le fihavanana
2.- La solidarité
II.- Sur le plan culturel
1.- Le mariage traditionnel
2.- L’inceste
III.- Le fahan-jaza (le fait de mettre de la nourriture dans la bouche de ses enfants)
DEUXIEME PARTIE : DESCRIPTION DETAILLEE ET PRECISE DE LA CEREMONIE
CHAPITRE I : LES CAUSES DU PARTAGE DES BIENS
I.- Définition du rasahariaña
II.- La croyance aux forces des ancêtres
III.- La colère des ancêtres
CHAPITRE II : LES ETAPES PREPARATOIRES AVANT LA CEREMONIE DU PARTAGE DES BIENS
I.- Les discussions familiales à propos de cette cérémonie
II.- Les invitations et la répartition des tâches
III.- La cérémonie proprement dite
1.- Le tsimandrimandry (la veillée)
2.- La marche vers le campement
3.- L’allumage du feu et l’élection des tangalamena officiants pendant la séance rituelle
4.- Le défrichement du toby ou zava-toby
5.- Le ava vato (débrouissaillage des pierres levées)
6.- Le vono aomby (sacrifice du zébu)
7.- L’offrande du cru (joro manta)
8.- Le transfert du zébu
9.- Le sorontsoroña : offrande du cuit
10.- L’offrande du cuit (joro masaka
11.- Le fihinanana ou le repas commun
12.- Le fafa lapa
13.- Le vono afo (l’extinction du feu)
14.- Le retour au village avec le tompon-tsaboraha
TROISIEME PARTIE : REFLEXIONS PHILOSOPHIQUES SUR LE PARTAGE DES BIENS
CHAPITRE I : LES AVANTAGES
I.- Sur le plan social
II.- Sur le plan philosophique
III.- Sur le plan humanitaire
CHAPITRE II : LES INCONVENIENTS
I.- Sur le plan économique
II.- Sur le plan religieux
III.- Sur le plan moral
CHAPITRE III : SITUATION ACTUELLE DU PARTAGE DES BIENS
I.- Evolution
II.- Civilisation
III.- Nouvelle valeur du partage des biens
CHAPITRE IV : QUELQUES SIGNES OU SYMBOLES EMPLOYES DANS LE PARTAGE DES BIENS
I.- L’eau
II.- L’argent
III.- Le kopy fotsy ou assiette blanche
IV.- Le nombre six
V.- La feuille de lingôsa et la feuille de hasina
VI.- Le bœuf
VII.- Le sens du joro chez les Betsimisaraka
VIII.- La valeur du joro chez les Betsimisaraka
CONCLUSION
BIBLIOGRAPHIE
I. OUVRAGES EN MALGACHE
II. OUVRAGES EN FRANÇAIS
III. DICTIONNAIRES
INDEX-GLOSSAIRE
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