Le Parc National de la Langue de Barbarie (PNLB)

Le Parc National de la Langue de Barbarie (PNLB) 

Situation géographique du Parc National de la Langue de Barbarie 

Le Parc National de la Langue de Barbarie (PNLB, figure 1) est situé au Nord-Ouest du Sénégal, entre les longitudes 15°55’N-15°917’N et les latitudes 16°30’W-16°5’W, à cheval entre la région de Saint Louis et celle de Louga. Il s’étend approximativement sur 17 km de côte, plus précisément de Ndiol Gandiol (commune de Ndiebène Gandiol) au village de Niayam (commune de Laona). Il a été créé par décret n° 0016 du 9 janvier 1976 et couvre une superficie d’environ 20 km² (DPN, 2010).

Caractéristiques physiques 

Le climat
Le climat de la zone est de type sahélien caractérisé par l’alternance de deux saisons:

o une saison sèche alternant fraicheur et chaleur entre Novembre et Juin;
o une saison humide et chaude de Juillet à Octobre avec une moyenne de 30°C (Ankh, 2015; Tfeila, 2015).

Le climat est sous la dépendance de l’anticyclone des Açores, de l’anticyclone saharien ou Harmattan et de l’anticyclone de Sainte-Hélène (CSE, 2015). La zone est comprise entre les isohyètes 200 et 400mm.
➤ La température
La zone littorale et l’estuaire bénéficient de l’influence océanique et de la fraîcheur des alizés. Ainsi, dans les zones côtières telles que la Langue de Barbarie, l’océan joue un rôle de régulateur du fait de l’influence de l’alizé maritime qui atténue les températures (Ba, 2013).
➤ La pluviométrie
La pluviométrie moyenne annuelle enregistrée à la station de Saint-Louis entre 1892 et 2004 est de 335mm. Depuis les années 70, elle est déficitaire. Un écart à la normale majoritairement négative a affiché un extrême de – 341% en 1992. Pendant cette période, l’écart positif le plus important a été noté en 1975 avec un surplus de 33,23%. Par ailleurs, les années 1994 (+8,55%), 1995 (+17,51%), 1999 (+27,88%), 2000 (+21,8%) et 2003 (+26%), correspondent à la recrudescence des inondations des localités côtières comme Saint-Louis (Sall, 2006).

Activités socio-économiques

L’agriculture et l’élevage 

L’économie gandiolaise repose en grande partie sur l’agriculture plus précisément sur la culture maraichère (PADT_NG, en cours). Elle est pratiquée par plus de 50% de la population Gandiol (Kane, 2010). L’élevage est fortement dominé par le modèle transhumant, notamment dans les villages de Ricotte, et Gouye Reine avec des troupeaux composés en majorité de bovins. Il concentre 1,45% de la population active de la zone littorale et 7,7% de la zone continentale (DPN, 2010).

La pèche
Cette activité joue un rôle prépondérant dans l’économie de la région et occupe une place importante au niveau de la Langue de Barbarie. Seule, la pêche artisanale est actuellement tolérée pour les autochtones, avec des engins réglementaires sur une bonne partie des eaux du parc. Les engins utilisés sont les filets de barrage, les filets éperviers (surtout) et les lignes (poissons pélagiques) (DPN, 2010).

Le tourisme

Au niveau de Saint Louis, le tourisme de découverte est favorisé par, entre autres la proximité des parcs nationaux du Djoudj et de la langue de Barbarie, de la réserve de faune de Gueumbeul, mais aussi de l’embouchure (DPN, 2010).

La végétation
Aucune espèce végétale recensée au PNLB n’est rare. Cependant, la zone était riche en Lawsonia inermis, une espèce qui n’est plus observée probablement à cause de la forte salinité. A l’exception de la végétation exotique composée de filaos (Casuarina equisetifolia) et de prosopis (Prosopis glandulosa), l’étage supérieur de la végétation spontanée est dominé par la mangrove avec deux espèces (Avicenia et Rhizophora) actuellement en expansion progressive dans les vasières grâce au reboisement régulier (DPN, 2010).

La faune

Le Parc National de la langue de Barbarie abrite :
❖ Les poissons : Deux inventaires réalisés en saisons froide et chaude, ont permis de répertorier 52 espèces assemblées en 29 familles au sein des trois biotopes du PNLB (océan, fleuve et lagunes) (Diankha, 2018).
❖ Les mammifères : ils sont représentés par le lièvre à oreille de lapin (Lepus crawschayi), l’écureuil fouisseur (Xerus erythsopus), le singe patas (Erythrocebus patas), la mangouste (Herpestes ichneumen), le rat palmiste (Cricetomys gambianus), la zorille commune (Ictonix striatus), la genette commune (Genetta genetta), le chacal commun (Canis aureus), le dauphin (Delphinus delphi) et le phoque moine (Monachus monachus) (DPN, 2010).
❖ Les oiseaux : le parc abrite de nombreux espèces d’oiseaux d’eau, réparties en deux catégories que sont les espèces locales Aigrette dimorphe (Egrette gularis); Cormoran Africain (Phalacrocorax africanus);Vanneau armé (Vanellus spinosus);Mouette à tête grise (Larus cirrocephalus);Œdicnème du Sénégal (Burhinus senegalensis); Aningha roux (Anhinga rufa); Héron garde-bœuf (Bubulcus ibis), etc et les espèces migratrices paléarctiques SterneSterna sandvicensis, Sterne royale (Sterna maxima); Sterne naine (Sterna albifrons); Sterna hirundo; Aigrette garzette (Egretta garzetta); Ardeu purpurea; Héron bihoreau (Nycticorax nycticorax) (DPN, 2010). L’Ilôt aux Oiseaux est le lieu de reproduction traditionnel des aigrettes dimorphes, sternes caspiennes, sternes royales, goélands railleurs et mouettes à tête grise. Dans la période de 1998 à 2001, le nombre de couples reproducteurs (toutes espèces confondues) variait entre 6000 et 7000 (Veen et al., 2004).

Le rapport de stage ou le pfe est un document d’analyse, de synthèse et d’évaluation de votre apprentissage, c’est pour cela chatpfe.com propose le téléchargement des modèles complet de projet de fin d’étude, rapport de stage, mémoire, pfe, thèse, pour connaître la méthodologie à avoir et savoir comment construire les parties d’un projet de fin d’étude.

Table des matières

INTRODUCTION
CHAPITRE I : SYNTHESE BIBLIOGRAPHIQUE
I. Zones d’étude
I.1. Le Parc National de la Langue de Barbarie (PNLB)
I.1.1. Situation géographique du Parc National de la Langue de Barbarie
I.1.2 Caractéristiques physiques
I.1.3 Activités socio-économiques
I.1.3.1 L’agriculture et l’élevage
I.1.3.2 La pèche
I.1.3.3 Le tourisme
I.1.4 La végétation
I.1.5 La faune
I.2. Le Parc National du Delta du Saloum
I.2.1. Situation géographique du Parc National du Delta du Saloum (PNDS)
I.2.2. Caractéristiques physiques
I.2.3. Activités socio-économiques
I.2.4.1. L’agriculture et l’élevage
I.2.3.2. La pèche
I.2.3.3. Le tourisme
I.2.4 La végétation
I.2.5 La faune
I.3. L’Archipel des Bijagós
I.3.1. Situation géographique de l’Archipel de Bijagós
I.3.2. Les caractéristiques physique de la zone
I.3.3 Les activités socio-économiques
I.3.3.1 L’agriculture et l’élevage
I.3.3.2. La pèche
I.3.3.3. Le tourisme
I.3.4. La végétation
II. Espèces étudiées
II.1. La sterne royale
II.1.1. Position systématique
II.1.2 Description
II.2. La sterne caspienne
II.2.1. Position systématique
II.2.2. Description
III. Biologie des espèces étudiées
III.1. La sterne royale
III.1.1. Habitats et distribution
III.1.2 Alimentation
III.1.3 Reproduction
III.2 La sterne caspienne
III.2.1 Habitats et distribution
III.2.2 Alimentation
III.2.3. Reproduction
CHAPITRE II : MATERIELS ET METHODES
I. Matériels
I.1. Matériel biologique
I.2 Matériels de laboratoire
II. Méthodologie
II.1. Echantillonnage
II.2. Localisation des sites d’études
II.3. Analyses des échantillons
II.3.1. Préparation des échantillons, digestion et minéralisation
II.3.2. Lecture des métaux lourds sur le Spectromètre d’Absorption Atomique
Chapitre III : RESULTATS ET DISCUSSION
I. Résultats
I.1. Concentrations des métaux lourds dans les coquilles
I.1.1. Le cadmium
I.1.2. Le chrome
I.1.3. Le plomb
I.1.4 Le mercure
II. Discussion
CONCLUSION ET RECOMMANDATIONS
BIBLIOGRAPHIE
ANNEXES

Lire le rapport complet

Télécharger aussi :

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *