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L’illusion monétaire
Les agents économiques peuvent être victimes d’une illusion monétaire et vont ajuster leur comportement en fonction du salaire nominal et non au salaire réel. Keynes affirme que « si une réduction du salaire nominal existant provoque le retrait d’une certaine quantité de travail, il ne s’ensuit pas qu’une réduction du salaire réel existant produirait le même effet si elle résultait d’une hausse du prix des biens de consommation ouvrière. En d’autres termes, il est possible que dans une certaine limite les exigences de la main-d’oeuvre portent sur un minimum de salaire nominal et non sur un minimum de salaire réel»5. La hausse de la masse monétaire en circulation emporte une hausse des encaisses monétaires des individus qui vont se croire plus riches et vont augmenter leurs dépenses. La hausse des dépenses provoque une hausse de la demande encourageant les entreprises à produire davantage en engageant plus de salariés et en augmentant les salaires nominaux. De leur côté, les salariés croyant à une hausse de leurs salaires vont travailler davantage. La production et l’emploi vont augmenter, ainsi la hausse de la masse monétaire aura un effet sur l’économie réel.
La préférence pour la liquidité
La théorie keynésienne intensifie la fonction de réserve de valeur de la monnaie et affirme que la monnaie peut-être préférée pour elle-même. Etant donné que la monnaie est la forme de richesse la plus liquide qui soit, les individus ont une préférence pour la liquidité. La liquidité de la monnaie estime que son détenteur peut l’utiliser au moment de son choix. Ainsi, la monnaie n’est pas désirée uniquement pour des motifs de transactions, mais elle est également désirée pour elle-même. Donc, la monnaie n’est pas neutre.
La monnaie peut être thésaurisée, c’est-à-dire conservée de façon passive. Les agents économiques en thésaurisant retirent une part de la monnaie en circulation du circuit. La baisse de la monnaie en circulation aura un effet sur le niveau de la production entraînant la baisse de la demande. Les entreprises en anticipant la baisse de la demande vont diminuer leur offre et risquent de licencier ce qui a un effet négatif sur le niveau de l’emploi.
Keynes met l’accent à une théorie de la demande de monnaie basée sur l’importance du taux d’intérêt. On appelle cette théorie : « la théorie de la préférence pour la liquidité ».
La préférence pour la liquidité est fonction inverse du taux d’intérêt : quand le taux d’intérêt est faibles, les agents renoncent à une rémunération et préfèrent détenir de la liquidité6. Plus le taux d’intérêt est bas, plus la probabilité qu’il augmente est grande, et donc il vaut mieux garder des encaisses monétaires plutôt que de risquer d’enregistrer des moins-values sur le cours des obligations que l’on achèterait.
Dans un contexte d’incertitude, la liquidité est la meilleure garantie et le taux d’intérêt est une prime de renoncement à la liquidité et non pas à la consommation comme le croient les économistes classiques et néoclassiques.
En revanche quand le taux d’intérêt est élevé, il serait dommage de garder des encaisses oisives, d’autant que le cours des obligations est au plus bas et a donc toute chance de remonter, laissant espérer des plus-values.
La monnaie est active : contrairement à l’affirmation de neutralité des classiques et néoclassiques, la monnaie joue un rôle au niveau de la production et de l’emploi. Keynes remet en question la théorie quantitative de la monnaie : «l’accroissement de la quantité de monnaie ne produit absolument aucun effet sur les prix tant qu’il reste du chômage. »7. Dans une situation de plein-emploi, la théorie quantitative est vérifiée car on ne peut plus augmenter la production. Mais lorsque l’économie se trouve dans une situation de sous-emploi, les autorités monétaires peuvent accroître la quantité de monnaie en circulation. La baisse du taux d’intérêt qui en résultera (soit directement, soit indirectement)aura un double effet. Elle satisfera la préférence pour la liquidité des agents. Et elle abaissera le coût de l’emprunt et rendra rentables des projets d’investissement qui n’auraient pu l’être en l’absence de baisse du taux d’intérêt.
Les acteurs de la création monétaire
La création monétaire repose sur trois acteurs distinctifs à savoir les banques commerciales ou de second rang pour la monnaie scripturale, le trésor public et la banque centrale pour la monnaie légale ou monnaie centrale. De nos jours, la plus grande partie de la création monétaire est effectuée par les banques de second rang, seule une faible partie est assurée par les banques centrales et les trésors publics.
Les banques de second rang ou les banques commerciales
Pour ces banques, le crédit est comme instrument de la création monétaire.
Les banques commerciales, en octroyant des crédits à court et moyen terme créent de la monnaie. L’autorisation d’un crédit sous-forme de prêt à un client correspond à une hausse équivalente de la monnaie en disposition de celui-ci. En contrepartie, la banque commerciale crédite le compte du client de la somme. Ainsi, le crédit se traduit par la transformation d’une créance ou reconnaissance de dette en monnaie.
La création monétaire se fait « ex-nihilo », à partir de rien, par un simple jeu d’écriture en fonction d’une demande de crédit. Le crédit octroyé à un client n’a pas été prélevé sur le compte d’un autre client, il correspond à une somme qui n’existait pas auparavant. Cette somme empruntée permet au débiteur de régler un certain nombre d’agents économiques même si le compte de ces derniers se trouve dans une autre banque. La monnaie scripturale va circuler de compte en compte par un simple jeu d’écriture. Le crédit initial a provoqué une multiplication de dépôts dans les autres banques et dans la banque qui a été à l’initiative du crédit. Ce sont les crédits qui font les dépôts. Les banques commerciales accordent des crédits aux agents économiques non-financiers tels que les ménages, les entreprises et l’Etat ainsi que les collectivités pour financer leurs dépenses respectives. A court et moyen terme, ces crédits peuvent être :
-Les crédits commerciaux ou à la consommation: l’opération de crédit consiste à inscrire sur le compte du bénéficiaire le montant de la somme prêtée et lui faire payer un taux d’intérêt calculé sur la période du prêt. Cet intérêt correspond au prix de la monnaie avancée. Pour la banque, le prêt se traduit par une inscription à l’actif qui correspond à la détention d’une créance et une inscription au passif pour matérialiser l’approvisionnement du compte.
-L’escompte d’un effet de commerce: Pour conserver sa clientèle, une entreprise est obligée d’accorder au moment de la livraison des délais de paiement (en général à 90 jours). Ce crédit commercial gratuit est matérialisé par un effet de commerce, c’est à dire par une reconnaissance de dette ou un titre de créance (lettre de change, billets à ordre). Si l’entreprise a besoin de liquidités, elle peut faire escompter l’effet de commerce qu’elle détient auprès de sa banque. Cette dernière achète la reconnaissance de dette et crédite le compte à vue de l’entreprise d’un montant équivalent à la créance moins les intérêts retenus.
– Le découvert bancaire: la banque accorde au client le droit d’avoir un solde débiteur pour un certain montant et pour une certaine période moyennant un taux d’intérêt appelé « agios ».
-Une opération de change ou achats de devises: Le client d’une banque remet à celle-ci une devise étrangère. La banque crédite le compte du client et créée de la monnaie pour une valeur équivalente en monnaie locale. La banque a monétisé une créance (si la devise étrangère est par exemple un dollar elle constitue une créance sur l’économie des Etats-Unis).
Toutefois, tous les crédits ne correspondent pas forcément à de la création de monnaie. En effet, quand la banque accorde un crédit ou achète un titre sur la base des ressources qu’elle possède déjà, il n’y a pas création monétaire, on parle juste de transfert de ressources. Il n’y a pas d’accroissement de la masse monétaire en circulation car la monnaie n’a pas été créée à partir de rien. La création de la monnaie est souvent distinguée des deux opérations de conversion et de transfert de la monnaie.
Ainsi, les définitions qui vont suivre pourront permettre de faire la distinction :
• La création de la monnaie: La création de la monnaie consiste à mettre à la disposition des agents économiques un nouveau pouvoir d’achat. Il s’agit pour les institutions créatrices de la monnaie de transformer des créances en moyens de paiements directement utilisables sur le marché des biens et des services.
Quantitativement, cette opération se manifeste par l’augmentation de la masse monétaire.
• La conversion de la monnaie: La conversion de la monnaie est l’opération qui consiste pour un intermédiaire financier, à transformer la monnaie entre différentes catégories comme par exemple, la transformation de la monnaie fiduciaire en monnaie scripturale suite à une opération de versement en espèces.
•Le transfert de la monnaie : C’est la circulation de la monnaie entre différents circuits (ou compartiments). En effet, le système financier peut être distingué en plusieurs circuits comme par exemple le circuit du Trésor.
Les différentes banques peuvent être considérées comme représentant différents compartiments. La monnaie de chacune de ces institutions circule librement entre les différentes agences ou les différents comptes de la même banque. Il n’y a aucun besoin de la convertir sous différentes formes. Un établissement qui transfère la monnaie à un autre est obligé de convertir sa propre monnaie en monnaie banque centrale.
L’augmentation de ce terme conduit à une hausse du rendement anticipé des actifs réel, et entraine une baisse de la demande d’encaisse, donc de la demande de monnaie.
Hausse de la demande intérieure
La banque centrale en augmentant la monnaie en circulation dans l’économie peut avoir pour but d’augmenter la demande intérieure. Une diminution du taux d’intérêt directeur de la banque centrale s’accompagne d’une diminution des taux d’intérêts des banques commerciales augmentant ainsi la demande de crédit de la part des agents économiques non-financiers. Par la suite, les ménages et les entreprises utilisent ces crédits pour financer leurs dépenses de consommation et leurs dépenses d’investissement. Par conséquent la demande de produits sur le marché va augmenter, ce qui encourage les entreprises à produire mieux et à embaucher d’autres salariés.
En situation de sous-emploi des facteurs de production, la pénétration de monnaie supplémentaire peut relancer l’économie. Chaque pays possède une grande richesse mais le problème réside dans sa mobilisation. Ainsi, la monnaie apparaît comme un facteur dynamique permettant la mobilisation des moyens de production d’un pays, sans que celui-ci n’ait besoin d’épargne au préalable. Aujourd’hui, l’économie mondiale est en situation de sous-emploi. La croissance mondiale ralentit alors que tous les moyens de production ne sont pas absolument utilisés. La relance de la demande intérieure à travers la création monétaire parait avantageuse. En effet, on note une hausse du taux de chômage, la faiblesse de l’inflation et la mise en place d’une politique budgétaire restrictive. Conformément à ce que Keynes affirme, tant qu’il reste du chômage, l’augmentation de la quantité de monnaie ne provoque pas d’effet sur les prix12. De plus, dans beaucoup de pays, notamment dans la zone euro et au Japon, le risque n’est plus celui de l’inflation mais celui de la déflation. Les politiques monétaires doivent être expansionnistes, une accélération de la création monétaire est donc une nécessité et non plus un risque.
Effets sur le système monétaire
L’injection abusive de liquidité dans l’économie risque d’aboutir à une nouvelle crise. En effet, il se peut que l’excès de liquidité soit utilisé à des fins de spéculation ou pour distribuer de nouveaux crédits, donc à des fins non-productives au lieu de servir dans les échanges. Ainsi, au lieu d’affecter l’activité économique, les monnaies vont servir à spéculer entraînant une hausse des actifs ou une bulle.
1- 1-La baisse de la valeur de la monnaie.
La création monétaire permet de faire baisser la valeur de la monnaie nationale par rapport aux monnaies étrangères. La valeur de la monnaie est déterminée sur le marché des changes où se fixe le taux de change, qui est le taux de conversion d’une monnaie en une autre. Les taux de change sont les prix relatifs des monnaies nationales, et dans un système de change flottant, ils peuvent naturellement être considérés comme déterminés par l’interaction de l’offre et de la demande sur les marchés de change étrangers.
Le marché des changes comme tous les autres marchés est régi par la loi de l’offre et de la demande de devises. Les offres et les demandes se forment à travers les échanges internationaux et les mouvements internationaux d’actifs financiers. Les offres émanent des exportateurs et des créanciers sur l’étranger qui cèdent des avoirs en devises, tandis que les demandes proviennent des importateurs et des débiteurs de l’étranger qui souhaitent acquérir des avoirs en devises tandis que les demandes proviennent des importateurs et des débiteurs de l’étranger qui souhaitent acquérir des avoirs en devises14.
Les offres et les demandes se rencontrent au niveau des banques commerciales. Un importateur local (malgache par exemple), pour acquérir des marchandises venant d’un exportateur étranger (français) doit passer par une banque commerciale. En effet, il se pourrait que l’exportateur français ne souhaite être payé qu’en euro uniquement, ainsi, l’importateur malgache devra acheter des euros avec les Ariary qu’il a en possession auprès d’une banque. On a alors une offre d’Ariary et une demande d’euros. Et inversement, un exportateur malgache qui a reçu une devise étrangère (euro), souhaitera l’échanger contre une monnaie nationale (Ariary) auprès d’une banque commerciale. Il se produit une offre d’euros et une offre d’Ariary.
La confrontation entre l’offre et la demande de devises détermine ainsi le taux de change. Plus une monnaie est demandée par rapport à une autre, plus sa valeur augmentera. La création monétaire diminue la valeur de la monnaie dans la mesure où elle augmente l’offre de monnaie nationale.
Effets très rapide sur le taux de change
Certaines banques centrales créent de la monnaie en injectant lourdement des liquidités sur le marché. C’est le cas aux Etats-Unis où la Fed pratique le « Quantitative Easing », qui n’est autre qu’une appellation officielle de la « planche à billets ». C’est un ensemble de mesures non conventionnelles où on trouve d’une part, des politiques tournées vers le passif (augmentation de la taille du passif de la banque centrale ou de la base monétaire), et d’autre part, des politiques tournées vers l’actif (modification de la maturité des actifs de la banque centrale ou de la nature de ceux-ci). Le Quantitative Easing pur correspond à la création de base monétaire par achat de titres publics.
En rachetant, des bons du trésor américain aux banques, la Fed met en disposition de ces banques une liquidité supplémentaire. Ces liquidités vont servir à financer les dépenses de consommation et d’investissement, mais une partie va augmenter l’offre de dollars sur le marché des devises. Ainsi, il y aura un excès de l’offre de dollars par rapport à la demande sur le marché des devises entraînant une perte de valeur de celui-ci. Cette baisse de valeur du dollar provoque en contrepartie une appréciation des autres monnaies (euro, yen, livre…).
L’annonce d’une seconde phase de Quantitative Easing aux Etats-unis durant l’été 2010 a conduit à une dépréciation rapide du dollar par rapport à l’euro, au yen, mais aussi par rapport aux devises des pays étrangers.
L’inflation par la demande
Dans la théorie keynésienne, l’inflation est due à un déséquilibre entre la demande globale et l’offre globale. Plus précisément, l’excès de demande n’est porteur d’inflation que lorsqu’il s’appuie sur une création monétaire supplémentaire.
Une hausse de la masse monétaire à court terme va stimuler les dépenses des agents économiques. La hausse des dépenses entraîne une hausse de la demande que l’offre ne puisse pas satisfaire dans l’immédiat. L’inflation par la demande explique la hausse de prix suite à un excès de la demande de biens et services par rapport à l’offre sur le marché. L’apparition d’un tel désajustement conduit à une hausse du niveau général des prix16.
Les échanges sont caractérisés par l’égalité entre la valeur des ventes et la valeur des achats. Pour une quantité de biens et une dépense globale données, seuls les prix vont s’ajuster pour assurer l’égalité entre l’offre et la demande. Les prix vont nécessairement augmenter.
Conséquences de l’inflation
Une inflation peut conduire lorsqu’elle est forte, à un ralentissement de la croissance économique, du produit global, et à un détriment de l’emploi. L’inflation chronique entraîne de nombreux effets néfastes :
– elle perturbe la répartition macroéconomique des revenus. Tous les agents économiques ne peuvent pas faire évoluer leurs revenus à la même vitesse que l’inflation. Celle-ci est favorable aux emprunteurs et aux titulaires de revenus flexibles, mais elle pénalise les épargnants, les créanciers et les titulaires de revenus index ables.
– elle contribue à rendre l’avenir plus incertain. En rendant incertaine l’évolution des valeurs nominales des revenus et des prix, l’inflation complique les prévisions économiques et rend la croissance économique plus chaotique.
– une inflation nationale plus forte qu’à l’étranger, réduit la compétitivité de l’économie et conduit à procéder à procéder à des réajustements monétaires.
– l’inflation rend la croissance économique déséquilibrée et provoque la stagflation, situation où coexistent à la fois l’inflation et le chômage.
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Table des matières
PARTIE I : APPROCHE THEORIQUE DE LA CREATION MONETAIRE
CHAPITRE I : THEORIES LIEES A LA MONNAIE
SECTION 1 : LA THEORIE QUANTITATIVE DE LA MONNAIE
1-1 FORMULATION DE FISHER
1-2 : LA FORMULATION DE PIGOU
SECTION 2 : LES THEORIES KEYNESIENNES DE LA MONNAIE
2-1 :L’ILLUSION MONETAIRE
2-2- LA PREFERENCE POUR LA LIQUIDITE :
SECTION 3 : LES ANALYSES DE MILTON FRIEDMAN
SECTION 4 : MECANISME DE LA CREATION MONETAIRE
4-1 : PRINCIPES DE LA CREATION MONETAIRE
4-2. LES ACTEURS DE LA CREATION MONETAIRE
CHAPITRE II : CAUSES DE LA CREATION MONETAIRE
SECTION 1:LA STABILITE DES PRIX
SECTION 2- LA LUTTE CONTRE L’INFLATION
SECTION 3 -LE SOUTIEN A LA CROISSANCE
SECTION 4 : HAUSSE DE LA DEMANDE INTERIEURE
CHAPITRE III : EFFETS DE LA CREATION MONETAIRE
SECTION 1 : EFFETS SUR LE SYSTEME MONETAIRE
SECTION 2 : LES RISQUES D’INFLATION
PARTIE II : APPROCHE EMPIRIAQUE-CAS DE MADAGASCAR
CHAPITRE I : HISTORIQUE DE LA MONNAIE A MADAGASCAR
SECTION 1 : LES FORMES DE MONNAIE A MADAGASCAR
1-1 AVANT LA COLONISATION
1-2-DURANT LA PERIODE COLONIALE (1895-1960)
SECTION 2 LE MOYEN DE PAIEMENT EN MONNAIE LOCALE
SECTION3 LA POLITIQUE MONETAIRE MALGACHE AVANT 2017
CHAPITRE II : EVOLUTION DE LA BTA A MADAGASCAR
SECTION1 : GENERALITES SUR LA BTA
SECTION2 : CARACTERISTIQUES
2-1 : LES BONS DU TRESOR PAR VOIE D’ADJUDICATION SELON LE « NOUVEAU SYSTEME »
SECTION3 : EVOLUTION GLOBALE DE LA BTA
CHAPITRE III : EVOLUTION DE LA MASSE MONETAIRE A MADAGASCAR
SECTION 1 : GENERALITES SUR LA MASSE MONETAIRE
1-1- DEFINITION
1-2 –STRUCTURE
SECTION 2 : LES CONTREPARTIES DE LA MASSE MONETAIRE
SECTION 3 : VARIATION DE LA MASSE MONETAIRE A MADAGASCAR
3-1 : VARIATION DE LA MASSE MONETAIRE ET SES COMPOSANTES
3-2 : LIEN ENTRE LA MASSE MONETAIRE ET LA BASE MONETAIRE
CONCLUSION GENERALE
REFERENCES BIBLIOGRAPHIQUES
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