Le modèle du FEER (Fundamental Equilibrium Exchange Rate) 

Le modèle du FEER (Fundamental Equilibrium Exchange Rate) 

La conduite d‟une bonne politique économique repose sur l‟utilisation d‟un modèle pertinent avec des indicateurs ou variables fiables. Le taux de change qui signifie globalement le prix d‟une monnaie par rapport à une autre, fait parties des variables à ne pas négliger lorsque l‟on cherche à déterminer non seulement un équilibre externe mais aussi pour la recherche d‟un équilibre interne. Le taux de change est un des éléments clefs de diagnostique de politique économique. Les déterminants de son niveau d‟équilibre de moyen terme ne font cependant guère l‟unanimité de sorte qu‟il demeure difficile de conclure à l‟existence d‟un mésalignement et a fortiriori de juger de son importance. La fin du système de Breton Woods et l‟avènement du système de change flottant, ont considérablement renforcé l‟intérêt porté à la définition du « bon » taux de change. Si la Parité des pouvoirs d‟achat développé par Cassel en 1916 reste la théorie de référence, plusieurs approches alternatives se sont développées ces dernières années. En particulier on peut citer celle dite du taux de change d‟équilibre fondamental qui définit la détermination du taux de change en insistant sur les déterminants macroéconomiques, et le NATREX développé par Stein, qui cherche à présenter le taux de change réel naturel comme moyen d‟établir le « bon » taux de change. Ainsi, la problématique principale qui se pose peut donc être formulée de la manière suivante : Quel est le meilleur modèle permettant de déterminer le « BON » taux de change, fiable à la conduite d‟une bonne politique économique ?
L‟objectif global de notre étude est alors d‟analyser ces différents modèles et approches afin d‟en faire ressortir la meilleure méthode pour déterminer le taux de change. La présente étude cherche en particulier à répondre aux trois questions suivantes :
1) Qu‟en est-il de la fiabilité de la Théorie de la parité des pouvoir d‟achat ?
2) Si la théorie de la parité des pouvoirs d‟achat demeure insuffisante, qu‟en estil des autres modèles et méthodes tels que le FEER de Williamson et le NATREX de Stein ?
3) Quel modèle s‟avère être applicable pour le cas de Madagascar, et quel modèle est actuellement utilisé par la Banque Centrale de  pour déterminer son taux de change ?
Tenant compte de l‟approche déductive partant de l‟analyse globale, les objectifs spécifiques de ce travail sont : 1) De voir en détail la théorie de la parité des pouvoirs d‟achats et les théories tournants autour. 2) D‟appréhender et de comprendre ainsi que de faire une comparaison entre les modèles de FEER et du NATREX. 3) De présenter le cas de Madagascar concernant le calcul du taux de change réel, et de le situer par rapport aux modèles étudiés. Pour l‟atteinte de ses objectifs, les hypothèses suivantes ont été retenues : 1) La théorie de la parité du pouvoir d‟achat est l‟outil de référence pour le calcul du taux de change mais demeure insuffisante pour la conduite d‟une bonne politique économique. 2) Le modèle du FEER et du NATREX permettent de surmonter les lacunes de la PPA, mais leurs applications et utilisations. 3) Madagascar utilise un bon outil pour le calcul de bon taux de change, mais nécessite quelques apports en partant des modèles analysés pour obtenir un meilleur indicateur. Ainsi, les résultats attendus de ce mémoire seront :
1) La démonstration que la théorie de la Parité des pouvoirs d‟achats est dépassée et ne permet pas de faire une comparaison analytique tant nationale qu‟internationale.
2) Certes, le modèle du FEER comble une partie des lacunes de la PPA, mais le modèle du NATREX permet de déterminer le bon taux de change réel.
3) Madagascar, pour la conduite de sa politique économique, dispose d‟un outil de calcul assez fiable. Le présent mémoire contient alors trois parties : l‟exposé des matériels et méthodes adoptés, la présentation des principaux résultats et les discussions et recommandations par rapport à ces résultats.

Matériels et Méthodes

Le taux de change étant une des variables non négligeable de la macroéconomie, son appréhension ainsi que son étude et son analyse nécessite des outils et méthodes adéquats pour que sa valeur ne soit pas biaisée ni faussée. Pour s‟y faire, dans cette étude, un étalage des matériels et méthodes utilisés pour l‟élaboration de ce mémoire de fin d‟étude s‟avère être nécessaire.

Matériels
Dans ce livre de mémoire qui se porte principalement sur « l‟analyse du taux de change et du choix d‟un moyen pertinent pour son calcul, le cas de Madagascar », pour les calculs et l‟analyse, on a travaillé sur les données allant de 1986 à 2008. Ainsi pour l‟établissement de ce document, pour le domaine des supports et outils de collecte de données, on a procéder de la manière suivante : – Par la recherche et l‟acquisition des ouvrages auprès des différentes bibliothèques, des certaines organismes publics, ainsi qu‟auprès de diverses Centre de Recherche ; – Par l‟usage des moteurs de recherche sur internet ; – Par l‟utilisation des cours dispensés pendant les années d‟études au sein du Département Economie de l‟Université d‟Antananarivo ; – Par l‟utilisation d‟un ordinateur afin de faciliter la saisie et le traitement de données. Les ouvrages bibliographiques recueillis auprès des différentes bibliothèques, et des Centres de Recherche ainsi que des différentes organismes, se justifie par non seulement la richesse offerte par leurs contenus mais aussi parce que les livres recouvrent de nombreuses théories à la fois ancienne et nouvelle. Quant à l‟utilisation du moteur de recherche sur internet, elle se justifie par l‟indisponibilité de la totalité des ouvrages sur le territoire nationale. Cette méthode a été surtout utilisé afin d‟avoir une actualisation des théories et des discussions tournant autour de cette dernière. Ceci par l‟intermédiaire des différentes publications des économistes et organismes d‟envergures national et international de l‟étranger. D‟un  autre coté, l‟utilisation des cours dispensés au sein du Département Economie de l‟Université d‟Antananarivo, a été adopté afin de mettre en exergue les cours et idées développées par les différents professeurs, qui sont pour nous étudiant le pilier de nos connaissances durant les années d‟études. Et quant à la consultation et aux différents entretient efféctués auprès de la Banque Centrale de Madagascar, cela nous a permis de récoltés des données permettant d‟aborder le cas de Madagascar, tant au niveau de l‟analyse qu‟au niveau des techniques utilisés. Toujours dans cette partie Matériels, les différentes données qu‟on a pu recueillir par ces différentes méthodes, sont les suivantes : – Données primaires, qui signifient des données collectées directement auprès des sources d‟information  Données secondaires, ou plus précisément des données qui proviennent des documentations ou des données qui proviennent d‟une tierce source différente de la source d‟origine de l‟information. Quant à la technique d‟observation, on a opté pour une analyse déductive des observations qu‟on a pu recueillir lors de la collecte d‟information. Ceci nous amène à déduire, pour le cas de notre modèle, à présenter et analyser les différentes modèles de taux de change, et de déduire le modèle idéal pour obtenir un indicateur fiable, et ceci avec un aperçu du cas de Madagascar. Pour les techniques de traitement de données, on a procédé de la manière suivante pour les différents types de données : – Pour les données secondaires tels les livres et documentations recueillis,
pour pouvoir les analyser, on a, à priori, procédé à une lecture de chaque ouvrage, et par la suite avons fait un résumé de chacune d‟elles afin d‟en tirer les idées pertinentes. Et c‟est de là que l‟on a déduit les différentes.
conclusions aboutissant à l‟élaboration de ce livre de mémoire. – Pour les données primaires, récoltées auprès de la auprès de la direction chargée des relations internationales de la Banque Centrale de Madagascar, elles nous ont été d‟une aide fondamentale pour en tirer des

conclusions sur le cas de Madagascar

Ainsi dans ce livre de mémoire, pour le traitement des données, quant aux données primaires recueillis auprès de la Banque Centrale, et les outils d‟estimations  résultant des recherches effectuées, celles-ci ont nécessité l‟utilisation de logiciel
informatiques, ainsi que des méthodes d‟estimation économétriques tels l‟étude économétrique multidimensionnelle, ainsi que l‟analyse des données multidimensionnels et unidimensionnelles.
L‟estimation économétrique du taux de change effectif réel nous a amené a utilisé le test de cointégration et de stationnarité. Cette méthode d‟estimation exige que toutes les variables soient non stationnaires en niveau, mais stationnaire en différence première et que les résidus de l‟estimation soient stationnaires. La notion de cointégration Les séries stationnaires Une série Xt, tel que t appartenant à T est stationnaire (faiblement) si les trois propriétés suivantes sont vérifiées :
La covariance est une constante quel que soit le décalage temporel. La modélisation des variables non stationnaires peut conduire à une régression mettant en relation des variables non reliées, mais ayant un R2 proche de 1 et un DW (Durbin Watson) avoisinant 0. L‟interprétation des statistiques t comme indicateurs de significativité des coefficients est biaisée. Dans la pratique, il s‟est avéré que la plupart des variables macroéconomiques ne sont pas stationnaires en niveau. Pour contourner ce problème de non stationnarité, une des méthodes proposées a été celle « en deux étapes de Engle et Granger »(1987), en utilisant la notion de cointégration. Pour Engle et Granger, une combinaison linéaire de deux ou de plusieurs variables peut être stationnaire. Si une telle combinaison existe, alors les variables non stationnaires sont dites « cointégrées ». La combinaison linéaire stationnaire est appelée « équation de long terme ».

La méthode en deux étapes d‟Engel et Granger                 

1ère étape : Après avoir vérifié que les variables du modèle spécifié sont intégrées d‟un même ordre (ordre supérieur à zéro), cette étape consiste à effectuer une régression statique entre ces variables. Ensuite il est créé une nouvelle variable dont les valeurs sont celles du résidu de la régression statique.
2ème étape : Il s‟agit dans cette étape de vérifier si les résidus de la relation statique sont stationnaires. Au cas où ils le sont, les variables de la relation statique sont cointégrées. Pratiquement, la notion de cointégration signifie que deux ou plusieurs séries évoluent ensemble avec le temps et génèrent un équilibre de long terme. A court terme, ces variables peuvent évoluer de façon divergente. Mais, si elles continuent d‟évoluer l‟une (les unes) loin de l‟autre (des autres), à long terme, des forces économiques telles qu‟un mécanisme de marché ou une intervention publique commencera à les ramener l‟une (les unes) proche de l‟autre (des autres).
Cette approche d‟Engle et Granger est utilisée dans l‟estimation de long terme reliant le Taux de Change Effectif Réel et les fondamentaux (déterminants) macroéconomiques.
I-2) Méthodes
Dans cette partie nous allons présenter les différentes méthodes utilisés pour l‟élaboration de ce livre de mémoire :
I-2-1) Méthodes de collectes de données
Pour la collecte des données, les méthodes utilisées sont les suivantes : – L‟entretien : qui a permis d‟obtenir les données primaires recueillis auprès de la banque centrale de Madagascar ;
– L‟acquisition d‟ouvrage et revues pour les données secondaires tels que les publications des différentes organismes tant nationales qu‟internationales ouvrages théoriques ; ainsi que les ouvrages qui nous ont permis d‟obtenir une meilleure aperçue et explications des différentes théories tournant autour du taux de change.

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Table des matières

REMERCIEMENTS.                                                                                                               AVANT PROPOS
TABLE DES MATIÈRES
Liste des abréviations
INTRODUCTION                                                                                                                      
Matériels et Méthodes
Matériels
Méthodes
Méthodes de collectes de données
Méthode d’exploitation des données
Résultats
Introduction sur le taux de change et le système monétaire international, ainsi que sur les différentes théories tournant autour.                                                                                      taux de change et le système monétaire international
Les différentes théories tournant autour du taux de change réel
Le taux de change réel d’équilibre
Concept et mesure du taux de change réel(TCR)
Les déterminants du taux de change réel d’équilibre de long terme.
II-2-3) Le modèle du FEER (Fundamental Equilibrium Exchange Rate) 
II-3 : Les résultats autour du taux de change réel et du taux de change d’équilibre Madagascar
Le taux de change réel
Le taux de change d’équilibre de l’Ariary à partir des fondamentaux macroéconomiques
Discussions
Discussions sur les conclusions théoriques
Les insuffisances des approches en terme de PPA
Le modèle NATREX pour de grandes économies afin de répondre à
l’insuffisance des autres modèles précédents
Discussions sur le cas de Madagascar
Conclusion
Références Bibliographiques
GLOSSAIRE
Annexe.

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