Le minyanka parlé dans le cercle de Bla

Le préfixe de nominalisation Ǹ-

   En minyanka, la dérivation des noms d’action à partir des verbes est marquée par le préfixe Ǹ-. Son adjonction entraîne des changements morphophonologiques sur la consonne initiale du verbe et modifie son schème tonal lexical. Ces changements peuvent être décrits comme suit :
– lorsque le verbe commence par une consonne occlusive non-voisée, celle-ci se transforme en occlusive prénasalisée voisée
– lorsque le verbe commence par une occlusive voisée, celle-ci se nasalise en gardant son lieu d’articulation
– lorsque le verbe commence par une constrictive non-voisée, celle-ci devient voisée en gardant son lieu d’articulation. Il est à souligner qu’aucun verbe ne commence par une constrictive voisée.
– lorsque le verbe commence par une consonne liquide ou une approximante (y, l ou w), celle-ci se nasalise en gardant son lieu d’articulation
– les verbes commençant par une consonne nasale ne subissent pas de changement. Sur le plan tonal, les verbes à schème tonal H deviennent BHB. Ceux à schème tonal BHB deviennent B, sauf quelques emprunts au bambara, lesquels conservent leur schème tonal lexical. Ceux à schème tonal B restent tels quels.

L’alternance consonantique provoquée par le marqueur du futur níN ̀

   En minyanka, lorsque le marqueur du futur níN ̀ est immédiatement suivi d’un verbe (cela arrive uniquement dans les énoncés intransitifs), la consonne initiale du verbe change selon les règles d’alternance consonantique décrites en §2.1.1. Dans la construction transitive où l’objet se place entre le marqueur prédicatif et le verbe, la consonne initiale du verbe ne subit aucun changement (2-6a)-(2-7a)-(2-8a). Ce phénomène est attesté dans toutes les langues sénoufo décrites à ce jour, et la nasale qui s’adjoint à la consonne initiale du verbe dans la construction intransitive est appelée “future prefix” par Carlson (1994 : 128). Cet auteur justifie cette appellation, d’une part, par le fait que cette alternance concerne tous les types de consonnes (sauf les nasales), et d’autre part, par le fait que cette nasale possède son propre ton (B), lequel se propage sur le nom ou pronom utilisé en fonction d’objet direct dans la construction transitive. La même chose se produit en minyanka où le marqueur du futur est suivi d’un ton flottant bas qui se réalise en abaissant le ton haut suivant. Il est, certes, intéressant de remarquer que dans toutes les langues sénoufo, l’alternance consonantique se produit à l’initiale du verbe dans la construction intransitive, mais à partir du moment où la nasale disparaît sans laisser de traces dans la construction transitive, on peut se demander sur la pertinence du terme “préfixe du futur”. Cela étant, nous pensons qu’il est préférable de dire plutôt que le marqueur du futur est suivi d’une nasale sous-jacente qui agit sur la consonne initiale du verbe, lorsque celui-ci lui succède immédiatement. En minyanka, le marqueur du futur níN ̀est souvent omis dans le discours dans les énoncés intransitifs, mais cela n’empêche pas l’alternance consonantique de se produire (2- 6b)-(2-7b)-(2-8b).

L’alternance consonantique à l’initiale de certains verbes

  En minyanka, seuls les verbes commençant par une occlusive non-voisée ou par la constrictive laryngale non-voisée h changent leur consonne initiale respectivement en consonnes voisées prénasalisées et en constrictive laryngale voisée lorsqu’ils succèdent immédiatement à un marqueur prédicatif, sauf ceux du parfait (§7.3.9), du contrefactuel (§7.3.11) et du perfectif (§7.3.13). Cette alternance consonantique est également attestée dans les autres langues sénoufo déjà décrites. Ainsi, pour le supyiré, Carlson (1994 : 127) affirme que tous les verbes commençant par une occlusive non-voisée (le supyiré n’a pas de constrictive laryngale), changent leurs consonnes initiales en occlusives prénasalisées, sauf si le verbe est précédé du marqueur du parfait ou de celui du passé récent, auquel cas l’alternance ne se produit pas.  L’auteur ajoute que cette nasale n’a pas de ton propre, et l’appelle “intransitive prefix”. Mais à partir du moment où cette alternance consonantique concerne uniquement un type particulier de consonnes, et qu’elle ne se produit pas avec certains marqueurs prédicatifs, nous pensons que le terme “préfixe d’intransitivité” est inapproprié ici, et qu’il convient d’expliquer cette alternance consonantique en postulant la présence d’une nasale sous-jacente à la finale des marqueurs prédicatifs avec lesquels l’alternance se produit. En minyanka, ces marqueurs sont : báN ̀ou míN ‘COND’, màN ́ ‘HAB’, ʃíN ‘SBJV’, kàN ̰́~ kàmbáN ‘PROH’ et náN ‘PROG’.

Marqueurs nominaux de classe et classes d’accord

    Les marqueurs nominaux de classe sont suffixés à la base en minyanka et marquent l’opposition du nombre (singulier vs pluriel). Ils se répartissent de la façon suivante : 3 paires de suffixes marquant l’opposition singulier vs. pluriel s’adjoignant à des noms comptables et 2 suffixes s’adjoignant à des noms non-comptables. Avant toute chose, il faudrait souligner que le minyanka fait une distinction entre la forme définie et la forme indéfinie des noms. A la différence des parlers minyanka décrits à ce jour qui ont l’indéfini comme forme de citation des noms, dans celui de Pénesso, les noms sont cités dans leur forme définie. Pour mieux comprendre ce que nous entendons par forme définie et forme indéfinie, on peut se référer aux exemples ci-dessous où le mot pyɔ̀ ‘l’enfant’ est employé à la forme définie en (3-1a) et (3-1c) et à la forme indéfinie en (3-1b) et (3-1d).

Les suffixes nominaux de la classe W

  Les noms qui s’accordent en classe W se terminent par u, o, ou ɔ au défini, et ont généralement (mais pas toujours) -Ø comme suffixe de l’indéfini. Ces trois formes (u, o, ɔ) constituent les allomorphes d’un même morphème. En effet, lorsque le nom se termine par la voyelle i à la forme indéfinie, celle-ci devient u après avoir fusionné avec le suffixe du défini (3-44a). Lorsqu’il se termine par la voyelle e à la forme indéfinie, celle-ci devient o après avoir fusionné avec le suffixe du défini (3-44b). Lorsqu’il se termine par la voyelle ɛ ou a à la forme indéfinie, celle-ci devient ɔ après avoir fusionné avec le suffixe du défini (3-44c). Ce suffixe du défini n’est pas isolable en synchronie, mais en observant le changement qui s’opère sur la dernière voyelle du nom, on peut postuler qu’il s’agit d’une voyelle postérieure arrondie (-U ou -O) qui assimile la dernière voyelle de la base. Ce suffixe du défini n’a pas de ton propre, il prend celui de la base.

Classes tonales des verbes

   En minyanka, le schème tonal que porte le verbe dans sa forme de citation ne coïncide pas toujours avec son ton lexical à cause de la neutralisation provoquée par le marqueur de l’infinitif mà dont le ton bas se propage sur la base verbale lorsque celle-ci lui succède immédiatement. La forme de citation des verbes est mà + wú/kí + V (INF + 3SG + verbe) pour les verbes transitifs; exemple: mà kì hɔ ̰́ ‘couper’ et mà + V (INF + verbe) pour les verbes intransitifs; exemple : mà cè ‘refuser’ (dont le ton lexical est pourtant H). À cause de la propagation du ton B du marqueur de l’infinitif, les tons de tous les verbes intransitifs se trouvent neutralisés à la forme de citation. En effet, à la forme de citation, tous les verbes intransitifs à schème tonal lexical H portent le schème tonal B, B-H, B-B-H, selon qu’ils sont monosyllabiques, dissyllabiques ou trisyllabiques. Quant aux verbes transitifs, comme ils sont séparés du marqueur de l’infinitif par l’objet direct, leurs tons lexicaux ne sont pas affectés; c’est le mot en position d’objet direct qui subit la propagation du ton B de mà. En combinant les verbes avec les différents marqueurs prédicatifs du TAM, il s’avère que seul l’emploi des verbes au futur permet de dégager une constance sur le plan tonal. En effet, l’emploi des verbes au futur dans une construction intransitive à valeur passive permet de trouver 4 schèmes tonals différents sous lesquels se rangent tous les verbes du minyanka. Il s’agit du schème tonal H(-H-H), B(-B-B), BHB et (H-)H-HB. Les verbes à schème tonal H-HB sont majoritairement des emprunts et à la différence des autres verbes, ils ne sont pas nominalisables par le préfixe Ǹ-. Ils constituent une infime minorité ; voici la liste de ceux qui ont pu être enregistrés pour le moment :
jáabî ‘répondre’ (bambara)
kírípê ‘crépir’ (français)
lájɛ̂ ‘observer’, ‘essayer’ (bambara)
ɲúcô ‘commencer’
pɛ̰́
ndírî ‘peindre’ (français)
pírípírî ‘secouer’ (en bambara fírífírí)
sɛ̰́kɛ̰́
sɛ̰́kɛ̂ ‘vérifier’ (bambara)
wópírê ‘opérer (chirurgie)’ (français)
Le tableau ci-dessous donne un aperçu des différents schèmes tonals des verbes. On y voit que les verbes à schème tonal haut sont assortis d’un downstep au futur et au conditionnel. En outre, tous les verbes au futur et certains verbes au conditionnel changent de consonne initiale. Pour éviter des redites, les causes de ces phénomènes seront expliquées aux sections consacrées au futur en §7.3.5 et au conditionnel en §7.3.10. Les analyses ont permis de montrer qu’en cas de nominalisation :
– tous les verbes à ton lexical H(-H-H) deviennent BHB
– tous les verbes à ton lexical B(-B-B) demeurent B(-B-B)
– tous les verbes à ton lexical BHB deviennent B-B, excepté une minorité d’emprunts au bambara qui demeurent BHB (comme le cas de bùrû ‘se baisser’ qui est un emprunt au bambara).
– les verbes à schème tonal H-HB ne sont pas nominalisables

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Table des matières

Table des figures
Liste des tableaux
Liste des gloses
0. Introduction
0.1. Statut du minyanka au Mali
0.2. Minyanka : précisions terminologiques et classification
0.3. Etat de l’art
0.4. Le pays minyanka : géographie, démographie et situation sociolinguistique
0.5. Les données
0.6. Cadre théorique
Chapitre 1. Phonologie
1.1. Les consonnes
1.1.1. Les consonnes occlusives
1.1.2. Les consonnes constrictives
1.1.3. Les consonnes nasales
1.1.4. Les consonnes sonantes
1.1.5. Les consonnes approximantes
1.1.6. Les consonnes prénasalisées
1.1.7. Les consonnes labialisées
1.1.8. Les consonnes palatalisées
1.2. Les voyelles
1.2.1. Les voyelles orales
1.2.2. Les voyelles nasales
1.2.3. Le statut des voyelles longues
1.3. Les tons
1.3.1. Inventaire des classes tonales des mots
1.3.2. La propagation tonale
1.3.3. Le relèvement tonal
1.3.4. Le downstep
1.4. Structure de la syllabe
Chapitre 2. Morphophonologie
2.1. Phénomènes morphophonologiques affectant les consonnes
2.1.1. Le préfixe de nominalisation Ǹ-
2.1.2. Alternance consonantique à la jonction de deux bases dans les noms composés
2.1.3. L’alternance consonantique provoquée par le préfixe wóN-
2.1.4. L’alternance consonantique provoquée par le marqueur du futur níN ̀
2.1.5. L’alternance consonantique à l’initiale de certains verbes
2.1.6. Variation phonétique libre entre ɲ et n à l’initiale de certains noms composés
2.1.7. Alternance nd/r
2.1.8. Cas de fusion
2.2. Phénomènes morphophonologiques affectant les voyelles
2.2.1. Coalescence
2.2.2. Les séquences CV1V2
2.2.3. L’assimilation régressive
2.2.4. L’harmonie vocalique
Chapitre 3. Le système nominal
3.1. Marqueurs nominaux de classe et classes d’accord
3.2. Les mots soumis à l’accord de classe
3.2.1. Les pronoms
3.2.2. Le pronom réfléchi
3.2.3. L’interrogatif
3.2.4. Le pronom d’appartenance (pronom possessif)
3.2.5. Le marqueur d’indéfini référentiel C-à
3.2.6. Le démonstratif
3.2.7. Le pronom ‘l’autre’
3.2.8. Le déterminant ‘autre’
3.2.9. Le relativiseur
3.2.10. Les adjectifs
3.2.11. Le déterminant sa ̰́N-CL
3.2.12. Le marqueur d’identification
3.2.13. Le marqueur du présentatif
3.3. Les différents suffixes nominaux de classe
3.3.1. Les suffixes nominaux de la classe W
3.3.2. Les suffixes nominaux de la classe P
3.3.3. Les suffixes nominaux de la classe K
3.3.4. Les suffixes nominaux de la classe Y
3.3.5. Les suffixes nominaux de la classe L
3.3.6. Les suffixes nominaux de pluriel de la classe T
3.3.7. Les suffixes nominaux -rV et -ri de la classe T
3.3.8. Les suffixes nominaux -mV et -mi
3.4. Appariements et valeurs sémantiques des différentes classes
3.4.1. Appariement W (o, u, ɔ) ─ P (-pi)
3.4.2. Appariement W (o, u, ɔ) ─ Y (-yi/-ɲi)
3.4.3. Appariement K (-ki/-ŋi, -ʕVyi/-ʕṼɲi) ─ Y (-yi/-ɲi)
3.4.4. Appariement L (-li/-ni) ─ Y (-yi/-ɲi)
3.4.5. Appariement L (-li/-ni) ─ T (-ki/-ʕVyi, -ʕṼɲi)
3.4.6. Appariement L (-li/-ni) ─ T (-ri)
3.4.7. Le suffixe -ri
3.4.8. Le suffixe -mi
3.5. Accord sémantique
3.6. Morphologie dérivationnelle
3.6.1. Formation des noms simples
3.6.2. Formation de lexèmes complexes
Chapitre 4. Autres dépendants du nom
4.1. Les numéraux
4.1.1. Les numéraux cardinaux
4.1.2. Emplois syntaxiques des numéraux cardinaux
4.1.3. Les numéraux ordinaux
4.2. L’expression du nombre de fois
4.3. Les quantifieurs
4.3.1. Les totalisateurs bɛ̰́ɛ et bádɔ̂ ‘tous’
4.3.2. La construction distributive
4.3.3. Les pluralisateurs et partitifs
4.4. Le déterminant yɔ̀rɔ̂ ‘même’
4.5. Le déterminant wónɔ ̂ ‘le même N’
4.6. La particule bɛ̰́‘aussi’ 
4.7. Le déterminant yɛ̰́‘seul’ 
4.8. La qualification
4.8.1. Les adjectifs non-autonomes
4.8.2. Les adjectifs formés à partir du préfixe wóN-
4.8.3. Construction qualificative du type N + V + CL
4.8.4. Adjectifs dérivés à partir de noms
4.8.5. L’alternance de classes comme procédé de qualification
4.9. La construction génitivale
Chapitre 5. Autres catégories grammaticales
5.1. Quasi-nominaux locatifs
5.2. Les indicateurs temporels
5.3. Les adverbes
5.3.1 Les adverbes de manière
5.3.2. Les idéophones
5.3.3. Les adverbes temporels
5.4. Les adpositions
5.4.1. Les prépositions
5.4.2. Les postpositions
5.4.3. Postpositions issues de noms
5.4.4. Postpositions composées
Chapitre 6. Les énoncés non verbaux
6.1. Constructions d’identification
6.2. La construction présentative
6.3. Les constructions à copule wá/bé ‘être’
6.3.1. La construction existentielle
6.3.2. La construction locative
6.3.3. La construction équative
6.3.4. La construction similative
Chapitre 7. Les verbes : tons, temps, aspect, modalité et négation
7.1. Classes tonales des verbes
7.2. Les verbes complexes
7.2.1. Les verbes redupliqués
7.2.2. Les locutions verbales
7.3. Temps, aspect, négation
7.3.1. La forme imperfective des verbes
7.3.2. Emploi des marqueurs prédicatifs
7.3.3. La négation
7.3.4. A propos du passé
7.3.5. Le futur
7.3.6 Le futur immédiat
7.3.7. Le futur imminent
7.3.8. Le futur en ná + níN ̀(futur modal)
7.3.9. Le parfait
7.3.10. Le conditionnel
7.3.11. Le contrefactuel
7.3.12. L’habituel
7.3.13. L’aspect perfectif
7.3.14. L’aspect imperfectif
7.3.15. Le progressif
7.3.16. L’impératif simple
7.3.17. L’impératif progressif
7.3.18. Le subjonctif
7.3.19. Le gérondif
7.4. La modalité
7.4.1. Agent-oriented modality ou la modalité centrée sur l’agent
7.4.2. La modalité épistémique
7.4.3. L’évidentialité
Chapitre 8.Transitivité et voix
8.1. Construction transitive prototypique
8.2. Constructions transitives dont le sujet n’est pas un agent
8.3. Constructions transitives étendues
8.3.1. Verbes transitifs dont l’argument oblique est marqué par má
8.3.2. Verbes transitifs dont l’argument oblique est marqué par ná
8.3.3. Alternance bénéficiaire/détrimentaire
8.3.4. Verbes transitifs dont l’argument oblique est marqué par ní …. ní
8.3.5. Verbes transitifs dont l’argument oblique est marqué par fɔ ̰́ní ou ní
8.4. Constructions intransitives
8.4.1. Verbes intransitifs monovalents
8.4.2. Verbes intransitifs bivalents
8.5. Verbes labiles
8.5.1. Les verbes P-labiles
8.5.2. Les verbes A-labiles
8.6. Le causatif
8.7. Pè ‘faire’ utilisé comme verbe auxiliaire causatif
8.8. Constructions passives
8.9. Réfléchi et réciproque
Chapitre 9. Constructions à séries verbales
9.1. Caractéristiques des constructions sérielles
9.2. Composition et sémantisme des constructions sérielles
9.2.1. Constructions sérielles asymétriques
9.2.2. Constructions sérielles symétriques
9.3. Grammaticalisation des verbes dans les séries verbales
9.3.1. Gèlê ‘passer’
9.3.2. Hɔ̰́‘finir’
9.3.3. Hɔ̌ɔrì ‘retourner’
9.3.4. Ka ̰́ʕa ̰́ ‘être fatigué’
9.3.5. Kílé ‘être droit’
9.3.6. Pà ‘venir’
9.3.7. Tàʕà ‘poser’
9.3.8. Tò ‘tomber’
9.3.9. Wɛ̰́rí ‘être chaud’
9.3.10. Yè ‘dépasser’
9.4. Remarques sur les constructions sérielles
Chapitre 10. Topicalisation, focalisation, particules énonciatives
10.1. Topicalisation
10.1.1. Le détachement à gauche
10.1.2. La particule de topicalisation ʃí
10.1.3. Le marqueur de topicalisation kɔ ̀nì
10.2. La particule dè
10.2.1. La focalisation
10.2.2. Dè comme marqueur d’ordre
10.2.3. Dè dans certains énoncés interrogatifs
10.3. Particules énonciatives
10.3.1. Bànì
10.3.2. Kɛ̀
10.3.3. Kóyí
10.3.4. Wálá
10.3.5. Dɛ́
10.3.6. Dɛ́rɛ́
10.3.7. Wó comme équivalent de dɛ̰́ rɛ̰́
10.3.8. Fyéwú
10.3.9. Wò comme marque de politesse
10.3.10. Wò comme particule vocative
10.3.11. Sá
10.3.12. Sáa comme marque de supplication
10.3.13. Dó ‘et N ?’
10.3.14. Dó
Chapitre 11. L’énoncé interrogatif
11.1. Les questions totales
11.1.1. Les questions totales affirmatives
11.1.2. Les questions totales négatives
11.2 Les questions alternatives
11.3. Les questions partielles
11.3.1. Jɔ̰́ ‘qui’
11.3.2. Ɲa ̀ʕa ̀ ‘quoi’
11.3.3. Kɛ̀ ‘quel(les)’
11.3.4. Ɲà ʕà ná ‘pourquoi’
11.3.5. L’expression du temps
11.3.6. Dì ‘comment’
11.3.7. Jòlì ‘combien’
11.3.8. Mí ‘où’
Chapitre 12. Le quotatif ná et la complémentation
12.1. Le quotatif ná dans le discours rapporté
12.2. Ná et l’expression de la dénomination
12.3. Ná et le subjonctif
12.4. Classes sémantiques des prédicats qui régissent une subordonnée complétive
12.4.1. Complémentation des verbes d’énonciation
12.4.2. Complémentation des verbes commentatifs (verbes factifs)
12.4.3. Complémentation des verbes de cognition (verbes semifactifs)
12.4.4. Complémentation des verbes manipulatifs
12.4.5. Complémentation des verbes modaux
12.5. Propositions interrogatives indirectes utilisées comme complétives
12.5.1. Propositions interrogatives indirectes totales
12.5.2. Propositions interrogatives indirectes partielles
Chapitre 13. La relativisation
13.1. Relatives détachées à gauche
13.1.1. La relativisation du sujet
13.1.2. La relativisation de l’objet
13.1.3. La relativisation de l’argument en position d’oblique
13.1.4. La relativisation du génitif
13.1.5. La relativisation des compléments de lieu, de temps et de manière
13.2. Relatives détachées à droite
13.3. Relatives généralisantes
13.3.1. Cumul des marques de relativisation et subordination conditionnelle
13.3.2. Relatives généralisantes introduites par le marqueur du distributif
Chapitre 14. La subordination circonstancielle
14.1. Subordonnées temporelles
14.1.1. Kùmà mî ná et wáʕáté mì ná ‘au moment où’
14.1.2. Ŋgé ‘lorsque’
14.1.3. Kàbí ‘depuis que’
14.1.4. Fɔ̰́ ‘jusqu’à’
14.1.5. Yánì ‘avant que’
14.1.6. Fa ̀a ‘dès que’
14.1.7. Le gérondif et l’expression de la simultanéité
14.1.8. L’expression de l’antériorité
14.1.9. Mà tà ‘alors que’, ‘avant que’
14.1.10. Construction distributive ayant la valeur de ‘chaque fois que’
14.2. Subordonnées conditionnelles
14.3. Subordonnées concessives
14.4. Subordonnées exprimant le but
14.4.1. Le but exprimé par le marqueur du futur, de l’infinitif ou par celui du subjonctif
14.4.2. Wálásá et jɔ ̀ŋgò ‘afin que’
14.5. Subordonnées de conséquence
14.6. Subordonnées similatives
14.7. Yánì et sánì ‘au lieu de’
14.8. Subordonnées causales
14.8.1. Mà lì ɲu ̀ŋì pè ‘parce que’
14.8.2. Ná ‘sous prétexte que’, ‘en disant que’
Chapitre 15. La coordination
15.1. La coordination cumulative
15.1.1. Ní ‘et’
15.1.2. Lénì ‘et aussi’, ‘et en plus’
15.1.3. Wò comme marque de coordination
15.2. Coordination disjonctive
15.2.1. Kélé ‘ou bien’
15.2.2. Wálìmà ‘ou’
15.3. La coordination adversative
15.4. L’enchaînement des propositions dans les énoncés narratifs
Conclusion
Références bibliographiques
Annexe. Lexique minyanka
Index

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