Le milieu rural et ses problemes

LE MILIEU RURAL ET SES PROBLEMES

LE MONDE RURAL

La population rurale 

On parlera des effectifs des ressources humaines, ceux des animaux, des surfaces exploitées et des types de culture dans le milieu.

Ressources humaines :
D’après les statistiques, on compte actuellement 13 950 000 habitants ruraux, issus de 2 716 000 ménages. Au cours des vingt dernières années, son taux de croissance est estimé à 2,4% par an. 95,5% d’entre eux sont agriculteurs, le reste exerce des activités autres que l’agriculture.

Parmi les 13 316 000 agriculteurs, 51,8% sont de sexe féminin, contre 48,6% de sexe masculin ; 48,6% sont des jeunes de moins de 15 ans, et 47,2% sont entre 15 et 59 ans.

En ce qui concerne le niveau d’instruction, plus de quatre individus sur cinq ont un niveau inférieur ou égal au niveau primaire, et parmi eux 28% n’ont jamais fréquenté l’école. Quant au taux de chômage, parmi les 8 000 000 d’individus âgés de 12 ans et plus, 5% sont des chômeurs, 18% sont inactifs et les 77% restants ont une occupation.
NB : inactifs rassemblent les vieillards, les femmes au foyer, étudiants et écoliers, enfants ne participant pas au travail agricole.

Dans toutes les régions, la majorité des ruraux pratiquent l’agriculture comme activité principale (96%), suivi par l’élevage (28%), commerce (2%) et l’artisanat (1,7%). Quant à la pêche, 120 000 personnes l’exercent, surtout dans les régions côtières.

Ressources naturelles 

Riz : pour les semences traditionnelles, on a recensé une superficie de 967 496 ha, contre 12 306 ha pour les semences améliorées ; ces chiffres reflètent la faiblesse de l’application des nouvelles techniques de production pour la culture du riz à Madagascar.

Quant au mode de fertilisation, l’utilisation des engrais minéraux reste faible (1,77% de la superficie cultivée) surtout dans les régions sud, suivi par l’emploi mixte d’engrais minéral et organique avec 2,26%, puis de l’engrais organique avec 13 ,77 % ; et la grande majorité n’utilise aucun mode de fertilisation : 82,17%.

Pour les produits autres que le riz : pour Madagascar, la culture du manioc suit celle riz avec 388 779 ha, puis celui du maïs, 252 838 ha, après, les cultures à des fins d’exportation, comme le café (115 020 ha) ; la vanille n’occupe que 63 764 ha car seuls quelques districts ont la possibilité de la cultiver.

Les effectifs d’exploitation agricole pratiquant l’élevage : au niveau national, le nombre d’exploitation agricole élevant de la volaille, 1 889 085, dépasse celui des bovins, 1 188 332 ; l’élevage porcin ne représente que 527 021 exploitations, presque la moitié de la volaille. Les effectifs des autres types d’exploitations agricoles sont plus modestes : poissons 134 417, ovins 84 166, abeilles 90 734.

Ressources techniques 

Magasins : ils sont au nombre de 13 477, dans tout Madagascar ; la plupart se trouvent dans la région d’Analamanga.

Greniers : 457 037, situés surtout dans les régions de Haute Matsiatra et Vatovavy Fitovinany.

Aire de séchage pour la vanille et le café : 2 810 ha

Petits matériels de labour : angady 5 371 350, pelles 1 760 097, herses à bœuf 592 008, charrettes 172 742.

Autres matériels : 550 tracteurs, 698 motoculteurs .

Les facteurs de variation de l’ agriculture 

Pour l’agriculture à Madagascar, la variabilité climatologique détermine les cycles et les saisons de culture. Les facteurs sols et reliefs apportent également leurs influences. Les précipitations annuelles à Madagascar varient d’un minimum de 275 mm, à Tuléar, à un maximum de 3 676 mm à Maroantsetra. La variation dépend, en général, du régime d’alizé et de l’altitude de chaque région. L’influence de la chaleur et de l’humidité des régimes de mousson en saison chaude et du vent du sud est qui rafraîchit en saison froide, combinée, à la diminution de la température, en relation avec l’augmentation de l’altitude, affectent aussi l’agriculture. L’exemple de la culture de riz est significatif. Cette culture est pratiquée dans les basses terres, aussi bien sur la côte est que sur la côte ouest.

Du fait de la combinaison des facteurs climatiques mentionnés plus haut, le territoire national peut être découpé en dix zones agroécologiques, à potentialités agricoles différentes :

1- zones agroécologiques Nord : sous-préfectures d’Antsiranana I et II, Ambilobe, Nosy-Be, Ambanja, Vohémar, Sambava, Antalaha, Maroantsetra.

2- zones agroécologiques Nord-Est : sous-préfectures de Mananara, Soanierana-Ivongo, Fénérive-Est, Sainte-Marie, Vavatenina, Toamasina I et II, Brickaville, Vatomandry, Mahanoro, Marolambo, Antanambao Manampotsy.

3- zones agroécologiques Moyen-Est : sous-préfectures d’Andilamena, Ambatondrazaka, Moramanga, Amparafaravola, Anosibe an’Ala.

4- zones agroécologiques Sud-Est : sous-préfectures de Nosy-Varika, Mananjary, Ifanadiana, Fort-Carnot, Manakara, Vohipeno, Farafangana, Vondrozo, Vangaindrano, Midongy du Sud, Fort-Dauphin, Befotaka, Iakora.

5- zones agroécologiques Hauts Plateaux Nord : sous-préfectures d’Andapa, Bealanana, Befandriana et Mandritsara .

6- zones agroécologiques Hauts Plateaux Sud : sous-préfectures d’Antananarivo Atsimondrano, Antananarivo Avaradrano, Antananarivo Renivohitra, Anjozorobe, Ambohidratrimo, Manjakandriana, Arivonimamo, Andramasina, Ambatolampy, Faratsiho, Antanifotsy, Antsirabe I et II, Fandriana, Ambositra, Ambohimahasoa, Fianarantsoa I et II, Ambalavao,.

7- zones agroécologiques Nord-Ouest : sous-préfectures d’Analalava, Antsohihy, Port-Bergé, Mampikony, Marovoay, Ambato-Boéni, Mahajanga I et II, Mitsinjo, Soalala, Besalampy, Morafenobe, Antsalova, Ambatomainty, Maintirano.

8- zones agroécologiques Moyen-Ouest : sous-préfectures de Tsaratanana, Maevatanana, Ankazobe, Tsiroanomandidy, Miarinarivo, Soavianandriana, Betafo, Ambatofinandrahana, Ikalamavony, Ihosy, Ivohibe, Betroka, Fenoarivobe, Kandreho.

9- zones agroécologiques Centre-Ouest : sous-préfectures de Belo sur Tsiribihina, Mahabo, Manja Miandrivazo, Morondava,.

10- zones agroécologiques Sud et Sud-Ouest : sous-préfectures de Morombe, Beroroha, Ankazoabo, Sakaraha, Toliara I et II, Beloha, Tsihombe, Benenitra, Betioky, Bekily, Ampanihy, Ambovombe, Amboasary.

Vu ces nombres, on s’aperçoit que le problème du monde rural se situe surtout au niveau matériel et infrastructure. Il serait donc judicieux d’examiner les actes de l’administration malgache face aux problèmes du milieu, pilier du développement.

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Table des matières

INTRODUCTION
PARTIE I : LE MILIEU RURAL ET SES PROBLEMES
CHAPITRE I : Le monde rural
Section I : La population rurale malgache
Section II : Les politiques étatiques relatives au développement rural
CHAPITRE II : LES PROBLEMES DU MILIEU RURAL
Section I : Problème économique
Section II : Problèmes organisationnels
Section III : Les problèmes politiques
Section IV : Difficultés sociales
PARTIE II : LES SOLUTIONS ET LES FINANCEMENTS
CHAPITRE I : Les solutions
Section I : Solutions économiques
Section II : Solutions matérielles
Section III : Issues politiques
Section IV : Issues sociales
CHAPITRE II : Financement pour le développement
Section I : Projets et programmes relatifs au développement rural
Section II : Appuis financiers des organismes internationaux et des pays partenaires
Section III : Financement des organismes de crédit
CONCLUSION

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