Soutenance mémoire
A l’occasion de l’Année internationale de l’enfant en 1979, l’UNESCO a, comme il était naturel, accordé une attention particulière à ceux de ses objectifs qui concernaient spécialement les enfants. Les textes réunis, qui sont consacrés aux rapports entre la famille et le développement de l’enfant, constituent une contribution au programme de l’UNESCO visant à améliorer la qualité de l’éducation en matière d’économie familiale en vue d’élever le niveau de vie dans les foyers . La famille est le premier système social par lequel le jeune enfant acquiert et développe des compétences cognitives et sociales . Elle joue la fonction de groupe de médiation entre individu et la société. Elle a un rôle important que devrait toujours être celui d’élever, d’éduquer et servir d’exemple.
L’éducation des enfants incombe toujours à leurs parents. Elle se trouve au centre de toutes ses préoccupations. Il revient également à la famille de donner tous les moyens à ses enfants pour obtenir une bonne performance scolaire et mieux réussir dans la vie. La réussite des enfants est, en effet, un souci majeur pour ces derniers, voire une obsession. L’école étant le lieu où l’on prépare les enfants à la gestion future de la cité à travers l’éducation, instruction et toutes les autres formations, les parents s’invitent souvent dans cet univers des savoirs, en apportant leur contribution à la réussite scolaire de leurs enfants. Ainsi, la relation école famille, une relation de « coéducation », se décline conséquemment de différentes manières dans sa forme, sa qualité et ses enjeux. Une étroite collaboration entre la famille et l’entité scolaire s’avère complètement utile. Par rapport à un élève, la durée de vie de la relation école-famille est de nombreuses années.
La famille est importante comme milieu d’apprentissage au cours de l’année de la vie de l’enfant. Son empreinte influence si profondément la suite de son développement. Et cela comprend notre choix d’études. Par son importance que qualifie une réflexion plus profonde au sein de notre société, nous pensons qu’il est nécessaire de l’analyser parce que beaucoup de familles vivent dans des conditions socio-économiques déplorables et/ou les parents ne possèdent pas de connaissances intellectuelles permettant un accompagnement scolaire appropriés dont ont besoin leurs enfants.
La famille
La famille peut se définir comme une grande entité sociale qui assure tous les besoins fondamentaux d’un enfant. Différents auteurs affirment qu’elle constitue un élément primordial tout au long de la vie d’une personne, Thin Daniel affirme que « (…) la famille est une instance centrale de socialisation et que les pratiques éducatives familiales contribuent de façon décisive à la socialisation des individus.» .
Sur le plan littéraire, le dictionnaire Le Larousse définit la famille comme l’ensemble formé par le père, la mère (ou par l’un des deux) et les enfants.
Nous nous appuierons sur la définition de la famille d’un élève, donnée par Philippe PERRENOUD.
« La famille d’un élève est le groupe dans lequel il vit et au sein duquel se trouve au moins un adulte réputé responsable de son éducation et de sa scolarité. Même lorsque la famille compte père et mère, ce ne sont pas toujours eux qui assument les plus fortes responsabilités, mais une grand-mère, un aîné, voire l’enfant scolarisé lui-même, s’il est le plus valide, le mieux informé ou intégré. (…) En un mot, il existe des familles, diverses par leur composition et leur structure, et plus encore par leurs conditions de vie, leurs valeurs, leur mode de fonctionnement ; à ces familles différentes, l’école ne saurait faire la même chose .» .
L’encadrement familial
Un enfant peut jouir tous types d’activités de contrôle, de direction et de surveillance dans sa vie. Les parents ont sa manière de le faire.
Par définition, c’est donc l’ensemble des décisions et des attitudes adoptées par la famille pour stimuler la réussite scolaire de l’enfant.
La réussite scolaire
Elle se définit par l’atteinte de l’objectif visé par l’enseignant, Cela se caractérise par l’obtention des notes en classe et la compréhension de la leçon de la part des élèves c’est-à-dire ils n’ont aucune difficulté à répondre aux questions des enseignants.
Selon le Petit LAROUSSE, la réussite c’est « l’ensemble des résultats obtenus dans un test ». Dans le cadre de notre étude, ce sont les notes ou la moyenne obtenues lors d’un test à l’école. Dans le dictionnaire de l’évaluation et de recherche en éducation, de Landsheere présente la réussite scolaire comme : « une situation où un objectif éducatif a été atteint ».
Bouchard et St Aman, résument la notion de réussite sociale comme suit : « (…) réussit celui ou celle qui acquiert certains savoirs définis, ainsi que certaines valeurs et attitudes qui vont lui permettre de s’insérer socialement et de participer pleinement aux transformations sociales . » .
Pourtant, ça peut être aussi un échec.
Le décrochage scolaire
Le décrochage scolaire est un phénomène complexe lié à une multiplicité de facteurs, organisés selon des effets en cascade.
Pour Benoît GALAND, « le décrochage scolaire est influencé en amont par des facteurs liés à la santé (dépression, consommation de psychotrope, etc.) et à la trajectoire scolaire : sanctions déjà reçues, exclusions, aspirations parentales, etc. ».
La motivation scolaire
Etre motivé, c’est avoir l’envie de faire quelque chose. Dans le contexte scolaire, la motivation scolaire est l’ensemble des déterminants internes et externes qui poussent l’élève à s’engager activement dans le processus d’apprentissage, à adopter des attitudes et des comportements susceptibles de conduire à la réalisation des objectifs d’apprentissage qu’il poursuit et à persévérer devant les difficultés.
Ainsi, pour Tardif, c’est l’engagement, la participation et la persistance de l’élève dans une tâche . La motivation scolaire influence non seulement le choix des activités par l’élève, mais également l’intensité et la persistance avec lesquelles il les réalise. Elle se trouve donc toutes les étapes de la réalisation d’une tâche.
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Table des matières
INTRODUCTION GENERALE
CHAPITRE 1: LOCALISATION DE LA ZONE D’ETUDE ET ETUDE THEORIQUE
I. Description générale de la zone cible
A. Localisation géographique de l’établissement cible
B. Etats des lieux lycée Tsararivotra Andriamanelo Saint Christophoros Alasora
1. Description de l’établissement
2. Etat des lieux de l’établissement
II. CADRE CONCEPTUEL
A. Les concepts clés
1. La famille
2. L’encadrement familial
3. La réussite scolaire
4. Le décrochage scolaire
5. La motivation scolaire
B. Théories explicatives de la relation milieu familial et réussite scolaire
1. Théorie d’EPSTEIN
2. Théorie de RYAN et ADAMS : Modèle de relation famille – Ecole
CHAPITRE 2: L’INFLUENCE DU MICROSYSTEME FAMILIAL SUR LA REUSSITE SCOLAIRE
I. Caractéristiques des milieux familiaux et leurs effets sur l’enseignement
A. La structure familiale
B. Les parents et leur niveau d’instruction
C. Les revenus et les ressources familiales
1. Les revenus familiaux
2. Les ressources familiales
D. Le capital culturel issu de la famille
1. Savoir et savoir-faire transmis dans la famille
2. Pratiques culturelles familiales
II. De l’environnement social à la réussite scolaire
A. Différence selon l’origine sociale
1. La société : un déterminant de la performance scolaire
2. L’appartenance sociale et le succès scolaire
B. Différence selon le genre
1. Le sexe et la performance scolaire
2. Le sexe et l’orientation scolaire
CONCLUSION GENERALE
