Le mil, Pennisetum glaucum (Leek) R.Br

Le mil, Pennisetum glaucum (Leek) R.Br 

Le mil penicillaire (Pennisetum glaucum (L.) R. Br.) est la sixième céréale cultivée au monde et la troisième en Afrique après le sorgho et le maïs (Bayane et al., 2005). C’est la céréale la plus tolérante à la sécheresse et est la base alimentaire de plusieurs millions de personnes dans le Sahel. Au Sénégal, le mil et le maïs sont les deux principales céréales. Millet occupe parmi les cultures céréalières, l’endroit le plus important à la fois en termes de superficie ensemencée (environ 75%) et de production (60%, MAE, 2001). Base alimentaire de 50 millions de personnes, il reste la seule culture qui correspond aux conditions des habitudes alimentaires traditionnelles et du Sahel (Guèye et al., 2011). Au Sénégal, il est appelé «dougoupe» en wolof, «yillé» en soninké, «gaorè» en peul, «ngafe» en sérère, «béltebe» en diola etc. le mil est une espèce de plantes annuelles de la famille des Poaceae (Graminées). Elle est cultivée comme céréale secondaire, pour ses graines comestibles (figure 1).Originaire du Niger, il y a environ 2000 ans, le mil a été transporté en Afrique Orientale et Centrale, et en Inde où, en raison de son excellente tolérance à la sécheresse, il s’est établie dans les environnements les plus secs (FAO, 1995).

Le mil pénicellaire est une herbe qui possède 2n=2x= 14 chromosomes (ICRISAT, 2007).

Il a la classification suivante:
Famille: Poacées (Graminées)
Sous famille: Panicoidae
Tribu: Paniceae
Section: Pennicillariae
Genre: Pennisetum
Espèce: glaucum Nom botanique: Pennisetum glaucum .

80% des superficies en mil dans le monde se trouvent en Afrique de l’Ouest, dans les zones où la pluviométrie moyenne annuelle varie entre 200 et 800 mm (MAE, 2002). En Asie, la culture du mil se limite presque exclusivement à l’Inde et à la Chine. L’Inde, premier producteur du mil au monde, a une production d’environ 1l millions de tonnes par an, soit presque 40% de la production mondiale (FAO, 1997). En Afrique, la culture du mil est pratiquée dans un grand nombre de pays, notamment au Nigeria, au Niger, au Burkina Faso, au Mali, au Sénégal et au Soudan. Au Sénégal, le mil est cultivé principalement au centre du pays (Bassin Arachidier) et dans la zone de Tambacounda. Traditionnellement cultivé en rotation avec l’arachide, le mil représente en moyenne plus de 60% de la production céréalière au Sénégal (sur un total d’un million de tonnes). La culture du mil est généralement pratiquée dans les zones comprises entre les isohyètes 250 mm et 900 mm qui correspondent aux zones Nord (région de Louga : 250 – 350 mm), Centre-Nord (régions de Diourbel-Thiès : 400 – 500 mm), Centre Sud (régions Kaolack – Fatick : 600 – 700 mm), et la partie septentrionale au Sud et Sud-Est (régions de Casamance – Tamba : 800 – 900 mm).

Importance et utilisation du mil 

Selon NATIONAL ACADEMY OF SCIENCES (1996), 500 millions de personnes dans le monde dépendent du mil pour leur survie. Au Sahel, le mil est cultivé principalement pour la consommation humaine. Il reste en dépit de sa faible productivité, une culture céréalière de grande importance du fait de sa part élevée dans l’alimentation des populations et de la diversité des utilisations auxquelles il est destiné (GUEYE, 2010). On estime que le mil représente environ 40% de la consommation totale de céréales alimentaires au Sénégal et au Mali, un tiers (1/3) au Burkina Faso et en Gambie et plus des 2/3 au Niger (FAO, 1995). D’autres pays d’Afrique où le mil constitue un aliment important sont l’Ethiopie, le Nigeria et l’Ouganda. Le grain est transformé en farine.

Les structures de stockage des grains de mil

Les structures de stockage constituent le milieu dont la céréale séjourne après sa récolte et avant son utilisation. Ainsi, elles doivent répondre à certaines conditions, ayant pour fin d’assurer une bonne conservation de la denrée, en la protégeant contre les diverses causes d’altération (physique, mécaniques et chimiques) (Nstam, 1989). Or, c’est la conception des structures de stockage et la nature des techniques à entreprendre qui détermine la réussite ou l’échec d’une telle opération de stockage.

Les structures de stockage, en milieu rural sénégalaise, sont variées et dépendent de la forme de stockage et de la région. Le stockage du mil, par exemple, peut s’effectuer dans des greniers cylindriques construits en banco. Ces greniers sont isolés de l’humidité du sol par un sous-bassement constitué de grosses boules de banco séchées ou de cailloux. Leur toiture en paille est amovible. Dans certaines régions, le stockage se fait dans des greniers en vannerie, coiffés d’un toit conique de paille amovible et reposant sur une plate-forme montée sur de nombreux pilotis de bois.

D’autres structures de stockage sont utilisées pour d’autres types de denrées. Ainsi, pour la conservation du riz, on recourt, dans les régions du Nord et du Centre, à une conservation sous forme de gerbes rangées dans des greniers en bois. Ces greniers sont situés en dehors ou à l’intérieur de la cuisine. Le stockage du sorgho en grain ou en panicules se fait, généralement, dans le grenier traditionnel en vannerie. Au niveau de ces mêmes régions, on utilise aussi des sacs placés dans des magasins pour stocker ces différentes denrées. Toutes ces structures servent, également, au stockage de certaines légumineuses telles que l’arachide en coques et le niébé.

Tout cela montre que le stockage en milieu rural reste encore, dans beaucoup de cas, au stade traditionnel. Certaines de ces structures peuvent servir au stockage de plusieurs denrées alimentaires, en alternance (ATCHIKITI, 1986; RATNADASS, 1987) ou en concomitance. Quelle que soit la structure utilisée, le type de stockage présente des risques spécifiques. Le stockage en vrac, à l’extérieur des structures ou à même le sol, reste le plus exposés aux impacts abiotiques et biotiques (DE LUCA, 1975).

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Table des matières

INTRODUCTION
CHAPITRE I : SYNTHESE BIBLIOGRAPHIQUE
I.1. Présentation des sites d’études
I.2. Le mil, Pennisetum glaucum (Leek) R.Br
I.2.1. Importance et utilisation du mil
I.2.2. Les structures de stockage des grains de mil
I.3. Présentation de l’espèce Tribolium castaneum
I.3.1. Position systématique et répartition géographique
I.3.1.1. Position systématique
I.3.1.2. Répartition géographique
I.3.2. Biologie de développement: description des différents stades de développement de Tribolium castaneum
I.3.3. Les pertes post-récoltes causées par T. castaneum dans les milieux de stock
I.4. Les méthodes de lutte contre les insectes
I.4.1. Lutte traditionnelle
I.4.2. Lutte chimique
I.4.3. Méthodes physiques
I.4.4. Lutte biologique
CHAPITRE II : MATERIEL ET METHODES
II.1. Echantillonnage
II.2. Extraction d’ADN
II.3. PCR (réaction de polymérase en chaine)
II.4. Séquençage
II.5. Analyse génétique
CHAPITRE III : RESULTATS ET DISCUSSION
III.1. RESULTATS
III.1.1. La diversité génétique
III.1.2. Les distances génétiques
III.1.3. Les arbres phylogénétiques
III.1.4. Le réseau d’haplotype
III.2. DISCUSSION
CONCLUSION
REFERENCES BIBLIOGRAPHIQUES
ANNEXES

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