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Approches théoriques expliquant la sous-alimentation
Comme nous avons vu dans la deuxième section, la sous-alimentation constitue la conséquence immédiate de la pauvreté rurale. La thèse malthusienne sur la populationpeut expliquer la sous-alimentation, mais avant de l’avancer, examinons d’abord la notion des « avances productives ».
Les avances productives
Pour produire du blé ou du riz, il faut dépenser une certaine de somme appelée par Condorcet « avances primitives ». Cette somme se répartit en « avances primitives », « avances annuelles » et « avances foncières ». Les premièressont constituées par les biens durables tels que les bâtiments d’exploitation ou de stockage, le s matériels agricoles et le cheptel. Ces biens sont des actifs qui peuvent être utilisés plus d’unan et ils contribuent à la production du riz. Ce sont des actifs non courants ou immobilisations en termes de comptabilité ou bien des capitaux fixes selon la notion classique de capital. Les avances annuelles sont constituées par des actifs, des biens non durables ou encore des capitaux circulants, qui ne peuvent être utilisés que lors d’une seule exploitation et ils sont souvent proportionnels à la superficie cultivée. On peut en citer entre autres les semences, les engrais, les insecticides, la nourriture des animaux, la rémunération des mains d’œuvre. Les avances foncières ont servi à un conditionnement initial du sol comme le défrichement et le drainage. Dans une économie marchande, une large part de la production est échangée en monnaie. Pour que la reproduction rizicole augmente, il faut d’abord que ces avances productives produisent des intérêtsupérieurs au taux ordinaire de l’argent (il faut qu’il y ait une efficacité marginale du capital i.e. taux de rendement interne supérieur au taux d’intérêt bancaire). En comptabilité analytique, fautil que le prix de vente des riz soit supérieur au coût de production. Les avances productives (la part moins d’un an des avances primitives et des avances foncières et la part entière des avances annuelles), la rémunération des propriétaires fonciers, la subsistance des cultivateurs et les impôts sont inclus dans le coût de production. La part moins d’un an des avances primitives sert à re mplacer ces avances une fois amorties. La part entière des avances annuelles sert à renouveler les stocks de ces avances. La différence entre le prix de vente et le coût de production constitue le surplus monétaire. Ce profit ainsi réalisé sert à accroîtreles avances annuelles afin d’augmenter la reproduction. En effet, selon Turgot, production est proportionnée à la dépense . Le rendement marginal des terres est pourtant décroissant à un certain niveau des dépenses i.e. oute dépense dépassant un seuil produit moins de blé. En partant de cette théorie, Malthus explique la cause de la sous-alimentation.
La thèse malthusienne sur la cause de la sous-alimentation ou la famine22
Selon Malthus, la production des subsistances peut croître en progression arithmétique (1 2 3 … n) alors que la population croît en progressi on géométrique (1 2 4 … 2 n). En comparant ces deux accroissements (n<2n), on conclut que la population croît plus vite que la masse des subsistances. Cette évolution différente résulteraune situation dramatique comme la sous-alimentation ou bien la famine si rien n’est fait pour limiter la croissance démographique. En effet, les premières terres cultivées sont les meilleures donc les plus productives, ayant un taux de rendement marginal croissant. Mais, sous la pression croissante de la population, les terres cultivées sont moins fertiles et procurent des plusfaibles rendements car on étend la culture sur des terres de moins en moins bonnes que les premières cultivées. La pression démographique tend à épuiser les ressources disponibles. Par conséquent, les cultivateurs n’arrivent plus à s’assurer que la population existante trouve toujours des aliments en quantité suffisante. La population qui n’a pas les moyens suffisants se trouve ainsi en face de la sous-alimentation car le rapport ressources/population diminue éventuellemen au-dessous de la normale (quantité d’aliments rapportant des énergies inférieures à 2133 calories par jour). Selon Malthus, cette augmentation continuelle de la population allait finir par empêcher la société d’assurer sa subsistance et l’humanité serait dès lors condamnéeà vivre dans la misère, dans la famine.De nos jours, la croissance économique a permis de réduiresensiblement la faim chronique et la malnutrition grâce à de nouvelles méthodes de produ ction et à l’invention de nouveaux produits qui ont permis aux agriculteurs de nourrir un plus grand nombre de personnes. Pourtant, la sous-alimentation touche encore la moitié de la population malgache car l’acquisition ainsi que l’introduction de ces progrès techniques dans l’agriculture nécessite de gros investissements que les paysans déjà pauvres ne supportent pas les coûts.
A partir de cette analyse de la pauvreté rurale nous allons faire un état des lieux de la filière Riz pour en trouver le goulot d’étranglemen.
Le marché de riz à Madagascar
En économie, le marché de riz est le lieu, éventuellement abstrait, où l’ensemble des offres et des demandes de riz se confrontent, quantités offertes et demandées s’ajustant en fonction du niveau de prix. L’offre et la demande constituent les bases du marché mais pour comprendre l’offre de riz à Madagascar, l’analyse d e la production rizicole nous est nécessaire.
La production rizicole à Madagascar
La production rizicole est le premier acte économique qu’on peut se servir pour situer la situation de la filière Riz à Madagascar. Comme toute production, la production rizicole a sa propre fonction de production notée Y=f(Xi) i=1,2,…,n avec Xi est un facteur de production nécessaire dans la production de riz. Les principaux facteurs de production dans l’exploitation rizicole sont les terres, les mains d’œuvre (les ri ziculteurs) et le capital. Le capital sert à acquérir des matériels agricoles et des intrants agricoles: semences, engrais pour fertiliser les terres et produits phytosanitaires pour protéger la pépinière (insecticides, raticides, fongicides, herbicides…). Le système de production varie d’un r iziculteur à l’autre: le quart de la population rizicole adopte le système de riziculture amélioréou SRA et 9%23 choisissent le système de riziculture intensive ou SRI qui sont des techniques de culture modernes. La majorité des riziculteurs optent encore pour les techniques traditionnelles.
La production de paddy a passé de 3 392 459 tonnes en 2005 à 4 737 965 tonnes en 2010 à Madagascar 24. La production de riz a progressé de 40% en cinq ans soit une augmentation de 6,97% par an. A titre de rappel, la production de paddy était de 1 999 000T en 1981. Ainsi, de 1981 à 2005, son augmentation annuelle est de 2,14% . Cette production de paddy se répartit inégalement sur les vingt-deux régions de Madagascar. En effet, en 2010, sept régions produisent les 56,2% des paddy à savoir les régions Sofia, AlaotraMangoro, Analamanga, Vakinankaratra,Bongolava, MatsiatraAmbony, SAVA. Par contre, les sept régions les moins productrices ne fournissent que les 12% de la production nationale à savoir les régions DIANA, Amoron’iMania,AtsimoAndrefana,Melaky, Anosy, Ihorombe et Androy 0,1%. Voir Annexe 2.
Le graphiqueci-dessous,tracé à partir de l’annexe 3 , montre l’évolution de la production rizicole et l’évolution des terres cultivées de rizà Madagascar de 2005 à 2010.
les différentes étapes de la fixation du prix du riz
Le prix du riz dont nous parlons ici est le prix de vente du riz décortiqué auprès des consommateurs directs. La détermination effective du prix de vente nécessite une analyse du système de production rizicole et une analyse du circuit de distribution du riz de la collecte aux détaillants. La première analyse consiste à déterminer le coût de production du riz au niveau des paysans, la deuxième analyse le coût de revient auprès des détaillants. Ce dernier coût de revient majoré d’une marge bénéficiaire constitue le prixedvente auprès des consommateurs.
Système de production
L’analyse du système de production rizicole nous permet d’identifier les différents éléments du coût de production des paddy. Ce coût ste composé d’une part du coût de travaux de mise en place tels que la préparation du sol, l’entretien et le soin des rizières, la récolte et le conditionnement, d’autre part du coût d’achat des i ntrants tels que les semences, les engrais, les produits phytosanitaires, les insecticides et les fongicides, les sacs, la redevance en eau. Voir Annexe 5. Le coût de production des paddy varie d’une région à l’autre, d’une technique culturale à l’autre. En l’occurrence, nous allons p résenter sous forme de tableau les différentes techniques culturales avec leurs rendements et coûts de production respectifs pour le cas de la région du Lac Alaotra. Voir Tableau 3. Les coûts de production, relevés en 2001, sont actualisés avec un taux de 10% par an, taux d’inflation, soit une multiplication du coût par 3,1429 en douze ans. Les acteurs principaux concernés dans ce système de production sont les producteurs ou bien les riziculteurs. Ces paysans vendent la production des paddy destinés à la vente aux collecteurs à un prix supérieur au coût de production. Ce coût de production majoré du profit tiré par les paysans constitue le prix de vente des paddy au lieu de la production pour les collecteurs.
Les rôles de l’Etat dans le mécanisme du marché
L’Etat intervient quand le marché n’arrive pas à atténuer la tension de la demande engendrant la hausse spectaculaire du prix du riz. Cette intervention se traduit par diverses politiques telles que la subvention des commerçants , la politique fiscale et l’opération de « varymora ». La première politique consiste à accorder une subvention aux commerçants (grossistes ou importateurs par exemple) afin de diminuer le prix du riz sur le marché. Cette politique est surtout adoptée pendant la deuxième République. La deuxième consiste à détaxer l’importation du riz 39. Elle vise à assurer l’approvisionnement du riz et la stabilité de son prix pendant la période de soudure. Elle est adoptée pendant le dernier régime de la deuxième République. Enfin, la troisième politique consisteà importer une quantité importante de riz afin de le vendre à bon marché. Les produits importés oucollectés localement qui servent à satisfaire cette politique sont stockés pour constituer un filet de sécurité. Cette opération de « varymora » est surtout adoptée pendant ce régime de transitiondepuis 2009.
En partant de l’analyse du marché de riz et celle du mécanisme qui le régit, nous avons tiré comme faiblesses de la filière Riz à Madagascar les phénomènes suivants:
· La faiblesse de la production de riz pour pallier la demande instable sur le marché.
· La hausse conjoncturelle et la hausse structurelle du prix du riz sur le marché qui affecte les ménages malgaches à faible pouvoir d’achat. Ce deuxième phénomène dépend en général du premier.
Il nous faut comprendre alors les contraintes au développement rizicole qui ne permettent de stimuler le niveau de production rizicole.
Les contraintes au développement de laRiziculture
Les contraintes physiques
La riziculture malgache doit faire face à une météorologie défavorable en général. Certaines zones de production ont souffert de la pluie (en sécheresse) alors que d’autres ont souffert de l’inondation. Comme beaucoup de pays tropicaux, Madagascar n’échappe pas aux calamités naturelles; les dépressions ou les cyclones tropicaux ont augmenté les risques d’inondation pour la riziculture des Hauts Plateaux (Régions Betsileo et Merina) . La sécheresse touche surtout les régions Sud, Ouest voire Hautes Terres de Madagascar28. La sécheresse ou l’insuffisance de précipitations entraîne la réduction considérable de la production agricole faute d’irrigation suffisante des rizières.
Outre la météorologie défavorable, l’enclavement esd zones de production constitue une autre contrainte de la riziculture. Le taux d’enclavement s’élève à 63% des communes à Madagascar en 201041. Cet enclavement ne permet pas aux riziculteurs d’écouler leur production sur le marché. Le mauvais état des routes secondaires entraîne la flambée du prix du riz à cause de la hausse du coût de transport engagé par les collecteurs.
La détérioration de l’environnement naturel et labaisse de fertilité des sols ne permet pas également de développer la riziculture.En effet, l’érosion fait ravage par exemple dans la région AlaotraMangoro.42 Elle se manifeste par le tarissement des zones humides, y compris le lac et les plaines. De plus, au mois de Janvier, la pluie n’est pas encore tombée dans cette partie de l’Ile alors qu’elle a besoin un niveau conséquent de précipitations43. Cette région est réputée être le grenier à riz de Madagascar, alors que sa productio n rizicole est menacée par cette dégradation de l’environnement provoquée par une déforestation monstre, 85% de la forêt en dix ans.
Enfin, l’état défaillant des réseaux d’irrigationet de la mauvaise maîtrise de l’eau concourent avec les aléas climatiques. La riziculture est une activité cultivée par irrigation mais de grandes quantités d’eau utilisées à cette fin sont parfois perdues à cause des fuites d’eau dans les systèmes d’irrigation.45 Parfois, la mauvaise maîtrise de l’eau fait inonde r les rizières et pourrait dévaster les plants de riz.
L’accroissement des facteurs de production en riziculture
Les principaux facteurs de production qui agissent directement sur le niveau de la production rizicole sont la superficie cultivée et les intrants agricoles en supposant que les paysans maitrisent ces facteurs.
Elargissement de la superficie cultivable: Réformesagraires et foncières
Sans tenir compte d’aucun progrès technique améliorant la productivité agricole, la production rizicole peut être simplement augmentéegrâce à l’extension des terres cultivées de riz.Rappelons que Madagascar dispose encore d’une énorme surface de terres arables inexploitables puisque 14 ou 15% seulement des terres arables sont exploitées. D’ailleurs, les terres inexploitées sont souvent exposées à l’érosion (dégradation et désertification du sol). La mise en valeur de ces terres s’avère une priorité de l’Etat en incitant les investissements dans l’aménagement initial du sol et en encourageant la riziculture extensive. La riziculture extensive est une grande exploitation rizicole sur une superficie de plus de 4Ha51. L’objectif en est d’augmenter la production et d’exporter le surplus de production. Autrement dit, l’objectif est d’orienter la culture de riz à l’exportation une fo is affranchie l’autosuffisance alimentaire en réalisant une exploitation rizicole à grande échell.
Toutefois, la réalisation de cette riziculture doit aller de pair avec une réforme agraire et une réforme foncière. La réforme agraire consiste àconfisquer les terres inexploitées des grands propriétaires et les remettre à ceux qui les cultivent. Elle doit aussi se traduire par l’octroi des terres arables inexploitées présumées propriétés l’Etatde à défaut d’immatriculation à ceux qui veulent les mettre en valeur et les cultiver. En même temps, une réforme foncière doit s’opérer afin de sécuriser la propriété de ces terres. Pourtant, seuls les riziculteurs qui mettent en valeur effectivement les terres de l’Etat ou des grands propriétaires ont droit à la protection de la loi.52 L’existence d’une politique foncière visant à sécuriser la propriété foncière rassure d’un côté les paysans de tout litige foncier qui ne leur permettrait pas de travailler sereinement, d’autre côté les investisseurs à travailler librement. Ce s ont des facteurs institutionnels de la croissance économique.L’Etat tient donc un rôle important dans ces réformes.
Utilisation des meilleurs intrants agricoles: Progrès techniques
Sans élargissement de la surface des terres cultivées de riz, Madagascar peut accroître sa production par l’utilisation des meilleurs intrants agricolesessentiellement les semences et les engrais, et par la mécanisation de la riziculture. On procède donc à l’intensification de la culture de riz grâce au progrès technique découvert.
L’objectif de l’utilisation des meilleurs intrants agricoles est ici de rechercher des rendements plus élevés par l’emploi des semences mieux adaptées aux conditions naturelles ou des semences de cycle végétatif plus rapide ou dessemences qui résistent aux maladies. A titre d’illustration, le riz hybride IR 28 mis au point par l’Institut international du riz de Los Banos aux Philippines peut donner trois récoltes par an . Les centres de recherche tels que les FOFIFA et FIFAMANOR ainsi que les autres chercheurs en riziculture doivent chercher continuellement ces types de semences de qualité ou « semences améliorées » en vue de les multiplier et de généraliser leurs utilisations. Ce rendement élevépeut être aussi obtenu en employant des fertilisants appropriés. Par exemple, d’après la recherche d’une agronome 54, la fertilisation des sols avec les engrais Guanotsar à raison de 0,6T d’ engrais/Ha permet d’obtenir 9,92 tonnes de paddy/Ha en adoptant le système de riziculture intensif. Avec ce même système, le rendement de la production rizicole est de 9,28T/Ha en utilisant des engrais Guanomad à raison de 0,7T/Ha. Il n’en est de même pour les engrais, la recherche continuelle d’engrais appropriés aux sols, aux systèmes de riziculture et à la portée des paysans doit être une priorité de l’Etat, des entreprises agricoles et des chercheurs agricoles afin de vulgariser leur utilisation de manière rationnelle.
L’objectif de la mécanisation de la riziculture est de réduire à la fois le coût de production des paddy et le nombre de paysans impliqués dans une campagne. La mécanisation accroît la productivité du travail et diminue la peine des paysans, ce qui mène à l’a mélioration du niveau de vie des paysans. Actuellement, la coopération du Ministère de l’Agriculture et le gouvernement japonais vise à appuyer les paysans da ns la mécanisation agricole. Des matériels tels que les sarcleuses, les moissonneuses-batteuses, la charrue, les semoirs, les pulvérisateurs et les herses rotatives seront mis à la disposition de s paysans en vue de mécaniser la riziculture depuis la préparation du sol jusqu’à la récolte.
Adoption d’un système de riziculture moderne et adapté
Le grand atout riz est de pouvoir se cultiver presque partout. Ainsi, il existe de nombreux systèmes de production rizicole dont les principaux sont le riz aquatique et le riz pluvial56 mis à part la culture sur brûlis.
La recherche de systèmes de riziculture adaptatifs
Le riz aquatique.
Le riz aquatique correspond aussi au riz irrigué si la gestion de l’eau est parfaitement maîtrisée (diguettes, canaux, drains…). Si la maîtr ise de l’eau n’est pas assurée, il devient « riz inondé ». Il existe différents types de sous-systèmes de riz irrigué: semis direct, repiquage en foule, repiquage en ligne ou SRA et SRI.Quel que soit le sous-système du riz irrigué, la présence permanente du système d’irrigation et sa maîtrise sont nécessaires. Le riz irrigué est le type de riziculture le plus performant avec des rendements de 6 à 8T/Ha 57, mais il exige des aménagements coûteux pour avoir la maîtrise de l’eau.En riz irrigué, plus une technique (semis direct, SRA, SRI…) exige beaucoup de préparation de sol, de maitrise de l’eau, d’entretien et soin de la rizière, plus elle procure un rendement élevé. A titre d’exemple, le semis direct, qui ne demande pas beaucoup d’investissement, ni de préparation très poussée du sol, ni de repiquage, ni de fertilisation, ni d’entretiens intensifs ne permet d’obtenir que 1,8T/Ha. Cf. Tableau 3. Par contre, le repiquage en ligne ou « jeunes plants », qui demandent un investissement plus coûteux, des repiquages, du labour avant saison, de forte fertilisation, d’un entretien plus important des cultures permettent d’obtenir un rendement élevé, 5T/Ha. Le riz irrigué peut être pratiqué dans toutes les régions de Madagascar, dans les régionsoù l’on peut mettre en place des systèmes d’irrigation. C’est l’avantage de ce système malgré son coût.
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Table des matières
INTRODUCTION
PARTIE I : LE LIEN ENTRE LA PAUVRETE RURALE ET L’ETAT DE LIEUX DE LA FILIERE RIZ A MADAGASCAR
CHAPITRE I : PAUVRETE RURALE A MADAGASCAR
Section 1: Les concepts de pauvreté et de sous-développement
1) Le concept de Pauvreté
2) Le concept de sous-développement
Section 2 : La pauvreté rurale et ses caractéristiques
1) Les causes de la pauvreté rurale
2) Les conséquences de la pauvreté rurale
Section 3 : Les approches théoriques sur les caractéristiques de la pauvreté rurale
1) Approches théoriques expliquant la médiocrité de l’agriculture
2) Approches théoriques expliquant la sous-alimentation
CHAPITRE II: ETAT DES LIEUX DE LA FILIERE RIZ A MADAGASCAR
Section 1 : Le marché de riz à Madagascar
1) La production rizicole à Madagascar
2) L’offre, la demande et l’importation
Section 2: Le mécanisme du marché de riz et les divers intervenants dans la filière Riz
1) Les différentes étapes de la fixation du prix du riz
2) La détermination du prix du Riz
Section 3 : Les contraintes au développement de la Riziculture
1) Les contraintes physiques
2) Les contraintes techniques
3) Les contraintes économiques
PARTIE II : LA PROMOTION DE LA FILIERE RIZ POUR SURMONTER LA PAUVRETE RURALE
CHAPITRE I : TECHNIQUES ET RECOMMANDATIONS POUR PROMOUVOIR LA FILIERE RIZ
Section 1: Les techniques pour augmenter la production
1) L’accroissement des facteurs de production en riziculture
2) Adoption d’un système de riziculture moderne et adapté
Section 2 : Les moyens pour faciliterla commercialisation du riz
1) Désenclavement des zones productrices
2) Intensification de la commercialisation du riz
Section 3 : Les stratégies déployées pour promouvoir la filière Riz
1) Subdivision du financement dumonde agricole entre plusieurs acteurs
2) Regroupement en « coopérative », droits et obligations des membres
CHAPITRE II : ANALYSE DES ENJEUX DE LA PROMOTION DE LA FILIERE RIZ DANS LE DEVELOPPEMENT
Section 1 : Impacts de la promotion de la filière riz dans la lutte contre l’insécurité alimentaire
1) Impacts directs de la promotion de la filière riz sur la sécurité alimentaire
2) Effets induits par la promotion de la filière Riz sur la sécurité alimentaire
Section 2 : Impacts de la promotion de la filière riz dans la lutte contre la pauvreté rurale
1) Réductionde la pauvreté humaine
2) Atténuation de la vulnérabilité des ménages ruraux
Section 3 : Enjeux de la promotion de la filière riz sur l’économie générale
1) Les gagnants et les perdants dans chaque axe de la promotion de la filière Riz
2) Apports de la promotion de la filière Riz dans l’économie malgache
CONCLUSION
GLOSSAIRE
BIBLIOGRAPHIE
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