Le marketing touristique levier du developpement local

Le tourisme est classifié dans le secteur quaternaire, économiquement créateur de devise, d’emploi et de revenu, il contribue aussi à la réduction de la pauvreté et à la protection de l’environnement. C’est une préoccupation majeure non seulement pour la communauté internationale qui a pour but de réduire la moitié de pauvre avant 2015, mais aussi pour les pays en de développement qui sont les plus concernés. Le tourisme tient un rôle significatif dans le développement socio-économique d’un pays ou d’un quelconque secteur géographique.

Le secteur tourisme est parmi les leaders pourvoyeurs de devises étrangères pour l’économie Malgache. Notre île est dotée d’un énorme capital touristique. Ces réalités ont mené les gouvernements qui se sont succédé, soucieux du développement du pays, à opter pour la promotion du secteur touristique. Cela peut se prouver par la publication de la loi en 1995, portant le code du tourisme, l’élaboration du Plan Directeur Touristique en 2003, ensuite la rédaction du document stratégique de développement touristique en 2004 et en 2007 le Madagascar Action Plan est publié, retracant le plan quinquennal de développement du secteur touristique Malgache, mini indicateur des mesures de performance. Alors, on peut signaler que l’Etat considère le tourisme étant comme un des principaux leviers potentiels du développement de Madagascar.

Le capital touristique Malgache est disséminé dans toute île, et évidement dans notre lieu d’étude, « la région DIANA, cas du District d’Ambanja » qui dispose de patrimoines touristiques intéressants ce secteur. Par la présence de Nosy-Be, la région est classifiée deuxième rang de destination touristique après Tuléar. Ainsi le tourisme de la région DIANAAmbanja mérite d’être étudié pour favoriser la concurrence mutuelle et bien sûr nécessite une politique de développement de lancement-relance pour pouvoir devenir un outil de développement.

PRESENTATION DE LA RÉGION DIANA

Généralités sur la région 

Localisation

La région DIANA se situe au nord de Madagascar, dans l’ancienne province autonome d’Antsiranana (avant la répartition en 22 régions), s’étendant entre 11° et 15° de latitude sud et 47° et 50° de longitude. C’est un v aste territoire couvrant 20.942 km2 soit 3,6 % de l’ensemble de la grande île .

Elle est limitrophe de la région SAVA dans sa partie orientale et de celle de la SOFIA dans sa partie méridionale. La région DIANA se subdivise en cinq districts, à savoir Diégo I, Diégo II, Ambilobe, Ambanja, et Nosy-Be. Pour le district d’Ambanja, la superficie totale est de 5.433 km2 (troisième rang après Ambilobe et Diégo II), soit 25,9 % de l’ensemble de la région DIANA.

Trois districts occupent presque la totalité de la région, les superficies de Diégo I, de Diégo II, d’Ambilobe, d’Ambanja et de Nosy-Be représentent respectivement 0,2 %, 33,5 %, 38,9 %, 25,9 %, et 1,5 % de celle l’ensemble du territoire. La région est en grande partie tournée vers la mer. Quatre de ses cinq districts se trouvent sur la côte occidentale, sur le canal de Mozambique, où les mouvements de la mer sont moindres permettant la pratique de diverses activités telles que le transport maritime, la pêche, et le tourisme qui se développe progressivement. Le district de Diégo I, quant à lui jouit de toutes les conditions favorables des eaux chaudes de l’océan Indien. La région est fortement marquée par l’existence de l’île de Nosy-Be, l’un des grands pôles touristiques du pays. Pour se déplacer de Nosy-Be à la Grande Ile, on peut emprunter soit la voie maritime, soit la voie aérienne. La ville de Nosy-Be est à environ à 950 km à vol d’oiseau d’Antananarivo, à deux heures du bac ou 45mn de vedette rapide d’Ambanja, celle-ci étant distante de 237 km de Diégo-Suarez et de 100 km d’Ambilobe. Pour aller de la capitale à la région DIANA ou à Antsiranana, il faut compter 18 à 24 heures avec 1.200 km de routes dont environ 175 km sont presque détruits. Il s’agit l’axe Ambilobe- Diégo II et Port-Bergé – Mampikony route non goudronnée. Les trajets les plus aléatoires exigent parfois un transbordement pendant la saison des pluies.

Typologie sous-régionale
On distingue quatre sous ensembles régionaux : la partie septentrionale montagneuse, le triangle volcanique Nosy-Be – Sambirano – Ambilobe, la zone du socle et du massif de l’Ankarana et la partie littorale.

La partie septentrionale
Située à l’extrême nord de Madagascar, la ville de Diégo-Suarez constitue à elle seule un premier ensemble avec le massif d’Ambre et la Bobaomby. La presqu’île de Bobaomby est formée essentiellement de sols ferrugineux sur basaltes pliocènes portant une épaisse savane favorable à l’élevage bovin. Seuls deux villages, Anjiabe et Andranovondronina, concentrent l’essentiel de la population dont l’activité est l’élevage bovin. La riziculture est une activité secondaire. Le réseau de communication se résume à des sentiers et pistes praticables en saison sèche. Dans la montagne d’Ambre, les sols ferralitiques sur vieux basaltes sont épais et ce sont essentiellement des sols bruns rouges à bruns jaunes constituant de bons terrains de culture. Les sols minéraux bruts qu’on rencontre sur les sédimentaires et les terrains volcaniques sont inaptes à la culture. Les deux versants du massif de l’Ambre sont très opposés : A l’ouest, la principale activité est la riziculture associée à l’élevage bovin. Les routes sont quasi inexistantes à part l’axe Diégo ville / Andranofanjava (praticable 5 mois sur 12). A l’est, l’activité traditionnelle repose sur la riziculture et l’élevage, mais la proximité du marché urbain a permis le développement des cultures maraîchères, ce qui lui confère une forte originalité. Le réseau routier et l’existence de Diégo ville expliquent la relative importance des échanges et du peuplement (Communes d’Anivorano : 42 hab/km², de Mahavanonna: 39,5 hab/km², alors qu’à Andranofanjava : 1,5 hab/km²).

Le triangle Nosy Be – Sambirano – Ambilobe
Les terres y sont particulièrement riches : sols de deltas et sols noirs de décomposition de cendres volcaniques. Tout cet ensemble a une vocation agricole ; les cultures commerciales s’y prêtent bien avec l’installation de la SIRAMA. La zone bénéficie d’un réseau de voies de communication dense et une circulation bien supérieure à l’ensemble de l’île.

La zone sous-peuplée du socle et du massif de l’Ankarana
Limitée au sud par le massif de Tsaratanana, elle englobe le massif de l’Ankarana et d’Analamerana. Les quelques villages qui y existent vivent pratiquement en autarcie. Les bonnes terres de culture sont très rares et la riziculture se pratique en saison des pluies dans les bas-fonds ou sur certaines pentes. Du fait d’un relief tourmenté et très sensible au ravinement, la construction d’une route ou même d’une piste serait une entreprise onéreuse.

Le littoral
La côte allant de la presqu’île d’Ampasindava jusqu’à Irodo mesure 450 km de long. Dans l’ensemble, le littoral est très découpé et présente de nombreuses baies parmi lesquelles celle d’Antsiranana, l’une des plus vastes sinon des plus belles baies du monde (plus de 250 km²). Les produits halieutiques représentent leurs seules ressources et la pratique de la riziculture y devient un phénomène exceptionnel. La population se procure du riz en l’achetant au troc dans les villages de l’intérieur.

Le milieu physique de la région 

Les reliefs

La région de DIANA, se trouvant au nord de la ligne faitière Maromandia – la Loky doit son originalité à son relief. C’est par son altitude qu’elle se distingue si fort des autres régions qui la bordent à l’est et au sud. L’ensemble de cette région est formée par des vieux massifs cristallins et volcaniques. Du nord au sud se dressent la montagne d’Ambre, les massifs d’Ankarana et d’Analamerana, les chaînes d’Andavakoera et de Galoka et enfin le massif du Tsaratanana. Le long des côtes, à la baie d’Antsiranana, l’une des plus belles de Madagascar, viennent s’ajouter les presqu’îles d’Anorontany et d’Ampasindava, les deltats de la Mahavavy, de l’Ifasy et du Sambirano et l’île de Nosy-Be avec ses îles satellites. En somme, du point de vue géomorphologie, la région juxtapose des formes variées : volcaniques, quartziques et cristallines ce qui lui fait l’une des zones les plus complexes et la plus diversifiée de Madagascar.

Les reliefs du socle
Ils sont dominés par le massif du Tsaratanana, qui forme un énorme ensemble montagneux culminant à Maromokotra à 2 876 mètres, à 80 kilomètres du canal de Mozambique. Ce massif est formé principalement par un arrêté nord-sud d’altitude moyenne supérieure à 2 200 mètres, s’élevant vers le sud, jalonnée par les sommets de Marivorahona (2 236 m) au nord, du Tsaravosy (2 516 m) au centre et du Maromokotra au sud. En direction du nord, elle se termine à Ankivanja (1 293 m). A cet ensemble, il faut ajouter les vastes plateaux drainés par le Mamoro, le Mananjeba et l’océan Indien.

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Table des matières

INTRODUCTION
PREMIÈRE PARTIE : LE TOURISME DANS LA RÉGION DIANA
Chapitre I : PRÉSENTATION DE LA RÉGION DIANA
Section I : Généralités sur région
Section II : « Marketing descriptiive » du Distict d’Ambanja
Section III : Les activités économiques du district d’Ambanja
Chapitre II : LE MARCHÉ TOURISTIQUE
Section I: L’activité touristique dans le monde
Section II: Le tourisme à Madagascar
Section III : Organe Institutionnelle dans le tourisme
Chapitre III : LA VOCATION TOURISTIQUE DE LA REGION DIANA ET LE DISTRICT D’AMBANJA
Section I : Les attractions touristiques de la région DIANA
Section II : La vocation touristique du district d’Ambanja
PARTIE II- LES MENACES DU DEVELOPPEMENT TOURISTIQUE ET LES STRATEGIES MARKETING POUR DYNAMISER LE SECTEUR
Chapitre I : LES FREINS DU DEVELOPPEMENT TOURISTIQUE
Section I : Les menaces récurrentes et ponctuelles à l’encontre du tourisme
Section II : Proposition de solutions
Section III : Le Rayonnement des activités Touristiques
Chapitre II : PLAN D’ACTION POUR DYNAMISER LE SECTEUR TOURISTIQUE « ACTION TACTIQUE-STRATEGIQUE 4P »
Section I: La politique de service / produit touristique
Section II : La politique de distribution
Section III :La politique de communication / tarification
Chapitre III : LE TOURISME LEVIER DU DEVÉLOPPEMENT LOCAL
Section I : L’apport du tourisme sur développement local
Section II : Les mesures d’accompagnement
Section III : La programmation – mis en œuvre
CONCLUSION
ANNEXES
BIBLIOGRAPHIE
LISTE DES ILLUSTRATIONS

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