LE MANQUE DE LA POLITIQUE INDUSTRIELLE A L’EGARD DES PME

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L’inexistence d’une banque de développement

L’inexistence d’une banque de développement industriel constitue un frein à l’épanouissement des PME.
Pour appréhender l’importance d’une telle banque et mesurer l’effet de son inexistence, nous allons relater la Banque Nationale de Madagascar (BNM), une banque de développement à la période dite néocoloniale et les caractéristiques d’une banque de développement, en prenant comme exemple la Banque d’Expansion Industrielle (BEI) canadienne.

La Banque Nationale de Madagascar (BNM)

Dans le cadre de la promotion de l’économie sous la première République, l’Etat a institué la BNM dont le but était de financer l’ensemble de l’économie. La BNM est un organisme de crédit social avec des attributions étendues car elle recouvre le financement de la production comme celui de la commercialisation, le financement du développement économique de la nation, l’amélioration des conditions de vie des ménages. Elle pratique des opérations de crédit à court, moyen et long terme, soit sous formes de prêt dont la banque assure seul la totalité du risque.
Jusqu’en 1972, les opérations de crédit15 de la BNM portent sur les catégories suivantes : agriculture, crédit public, artisanat, industrie et commerce, habitat, petit crédit à l’équipement familial.
Ce sont des crédits à l’industrie et au commerce intéressant les PME. L’objet de ces crédits étant le financement de fonds de roulement des entreprises de toute taille, qu’elle soit industrielle, commerciale ou artisanale.
Avec la révolution socialiste, il y avait des réformes des structures bancaires. Ainsi, de nouvelles banques ont été mises en place l’année 1970. La réforme visait à spécialiser les appareils financiers par branche d’activité de manière à favoriser les secteurs prioritaires et les entreprises socialistes de production et de distribution. Ainsi, trois banques ont été instituées par la fusion des cinq banques existantes à l’époque : la Bankin’ny Tantsaha Mpamokatra (BTM), la BFV (Banky Fampandrosoana ny Varotra) et la BNI.
La BNI avait pour mission entre autres de promouvoir l’industrie et l’artisanat, d’assurer l’amélioration de l’équipement collectif. Ainsi, les catégories de crédit octroyées par la BNI se présentent comme suit : crédit de fonctionnement et crédit d’investissement. La banque industrielle octroie des crédits à moyen et long terme pour les sociétés industrielles et commerciales. Elle finance l’extension des activités et intervient de plus en plus pour soutenir les promoteurs nationaux et les investissements extérieurs.
Ainsi, une banque de développement est importante pour les PME dans la mesure où, d’une part, c’est une banque destinée à développer et à répondre au besoin de financement des entreprises. Par ailleurs, elle consent des prêts à moyen et long terme et dont elle assure la totalité des risques.
Notons qu’à l’époque, la BNI a été instituée pour le développement économique de Madagascar. Une telle intervention de l’Etat n’est pas admise par le système libéral actuellement appliqué par la plupart des pays, dont Madagascar. Cependant, des pays industrialisés comme la France et les Etats-Unis qui prônent le libéralisme financent encore leurs entreprises à travers la banque de développement. En l’occurrence, en France, la création d’une banque publique d’investissement (BPI France) était le premier des soixante engagements de campagne de François Hollande. L’objectif étant de soutenir le financement des entreprises sur tout le territoire français, en particulier les PME et ETI et de mettre fin aux incertitudes de financement auxquels se heurtent les entreprises.
Dans ce sens, la Banque Publique d’Investissement 16 française offre une gamme de produits aux entreprises : fonds propres, garanties, prêts.

Les caractéristiques d’une banque de développement

Une banque de développement industriel est une banque spécialisée à répondre au besoin de financement des entreprises de tout type, y compris les PME. L’institution de cette banque s’inscrit parmi les responsabilités de l’Etat. La constitution des fonds de la banque peut se faire en partie par l’Etat et avec le concours des Partenaires Techniques et Financiers.
Au Canada, la Banque de Développement appelée Banque d’Expansion Industrielle a été instituée en Septembre 1944 par le Parlement du Canada. Cette banque est le fruit d’une série de mesure adoptée par le Gouvernement fédéral afin de restructurer l’économie canadienne après la deuxième guerre mondiale18.
Au début, la majorité des prêts offerts par cette banque était accordée à des ateliers d’usinage, des usines céramiques, de fabriques de textiles et de vêtements, des minoteries, des fabricants de pièces d’automobiles. Mais au fur et à mesures, la banque a subi des changements et des évolutions pour accorder des prêts à long termes pour presque tout type d’entreprises.
Ainsi, la banque de développement peut consentir des prêts aux PME qui ne peuvent obtenir ailleurs et à des conditions raisonnables le financement dont elles ont besoin. Etant une banque spécialisée à développer les entreprises, ce type de banque, comme la BEI canadienne, peut offrir des formations et planification en gestion. La BEI est l’une des premières et des plus importantes banques de développement dans le monde. Elle est reconnue à l’échelle internationale comme l’une des plus efficaces.
Cette efficacité repose, d’une part, sur la capacité de la banque à répondre aux besoins non seulement en matière de financement mais également en matière de formation. Dans ce sens, la banque possède une division de service de gestion-conseil. D’autre part, son efficacité provient de son aptitude à évoluer dans le temps et par l’obligation de rentabilité. En effet, la BEI est tenue d’obtenir un rendement des capitaux propres équivalent au coût des fonds du Gouvernement. A titre d’exemple, en 1997, la BEI marque une étape essentielle dans son évolution ; elle enregistre cette année-là un bénéfice record de 50,7 millions de Dollar et déclare le premier dividende de son histoire.
Actuellement, la technologie est une puissante alliée pour les propriétaires d’entreprise qui souhaitent accroître leur productivité et leur compétitivité. La banque de développement peut inscrire dans ses attributions le pouvoir d’offrir aux entreprises des financements pour l’acquisition des nouvelles technologies comme la BEI canadienne qui propose de tel financement et offre des outils et des ressources technologiques gratuits pour les entrepreneurs.
Enfin, pour les entreprises voulant exporter, la BEI a signé en 2011 un protocole pour permettre aux entreprises d’avoir accès au service et à la capacité financière dont elles ont besoin.
Les enquêtes que nous avons effectuées confirment que la création d’une banque de développement est une nécessité majeure pour résoudre le problème de financement des PME.

LE MANQUE DE PERTINENCE DE LA POLITIQUE INDUSTRIELLE A L’EGARD DES PME

La faiblesse de la structure institutionnelle

A Madagascar, la première structure responsable de la promotion des PME est la Direction Générale de Développement Industrielle du Ministère de l’Industrie et du Développement du Secteur Privé. Notons que jusqu’à ce jour, Madagascar ne dispose pas encore de politique de développement de PME.
En 2007, le FTHM, un cabinet de consulting privé avec l’appui du PNUD, a effectué pour le compte du Ministère de l’Industrie, du Commerce et du Développement du Secteur Privé (MICDSP) une analyse sur les PME malagasy. Cette analyse a été constituée en un document 19 et relate des propositions et des stratégies pour le développement des PME. Selon le Ministère de l’Industrie actuel, le MICDSP a fait faire ladite analyse en vue de l’élaboration d’une politique de promotion des PME. Cependant, le projet n’a pas eu de suite favorable.
Par ailleurs, une Direction d’appui aux entreprises existe au sein du Ministère mais les moyens mis à sa disposition sont insuffisants par rapport à la mission qui lui est assignée (allocation budgétaire limitée ; nombre et capacité du personnel insuffisants ; manque de données à jour, …).
En outre, la faiblesse du cadre institutionnel en charge des PME se trouvent dans le fait que cette catégorie d’entreprise est souvent considérée comme « le chainon manquant »20 du secteur industriel. Cette situation peut avoir comme conséquence le manque de considération des dirigeants envers les PME, la preuve en est que le pays ne possède pas jusqu’à ce jour une politique propre au développement des PME. Ce sont généralement les entreprises de grande taille qui sont bénéficiées par les différentes politiques industrielles. Or, les PME, à l’image de la répartition des emplois (22% contre 23,2% pour les grandes entreprises et 54,9% pour les microentreprises), en termes de chiffre d’affaires et valeur ajoutée, ont une place assez importante par rapport aux autres catégories d’entreprise.

L’inadéquation des appuis aux PME

Les différents appuis disponibles pour le secteur industriel à Madagascar comprennent (i) des appuis en information, documentation et formation ; (ii) des appuis en encadrement et accompagnement, conseil et orientation ; (iii) des appuis à l’accès au marché et (iv) des appuis à l’accès au financement.

LE CONTEXTE D’OUVERTURE DU MARCHE, PREJUDICIABLE POUR LES PME MALGACHES

Dans le contexte actuel de l’ouverture des marchés, les PME sont confrontées à la concurrence internationale. Celle-ci étant à la fois une grande opportunité et un risque. Une opportunité permettant aux PME d’accéder à des nouveaux marchés mais également un risque pour celles qui sont insuffisamment préparées. Ainsi, pour appréhender la position des PME malagasy, particulièrement celles d’Antananarivo, nous allons relater ci-dessous la notion et les indicateurs de compétitivité avant de déboucher sur une analyse reposant sur la faiblesse des PME.

LA RUDE CONCURRENCE SUR LE MARCHE LOCAL

Les PME ne peuvent pas se tenir à l’écart des flux des échanges sans être affectées ; soit elles en tirent des profits, soit elles en sont désavantagées. La levée des barrières aux frontières, dans le cadre des accords régionaux ou internationaux, a engendré une augmentation exponentielle des échanges internationaux de biens et de services. Celle-ci a pour conséquence l’accroissement de la concurrence et dans ce sens, la préoccupation des PME est la même que les autres types d’entreprises : préserver la part de marchés nationaux et/ou conquérir les marchés extérieurs. Afin de répondre à cette préoccupation, la compétitivité de l’entreprise est un facteur crucial.

Concept de compétitivité22

La compétitivité est une notion encore mal cernée. Longtemps réservée à l’analyse de la gestion des entreprises, elle a progressivement été utilisée pour qualifier l’état d’une nation, sans que pour autant l’on donne à cette qualification un sens précis. Certains auteurs refusent encore de l’utiliser pour qualifier une économie.
Pourtant, dans un contexte d’imbrication croissante des économies, la notion de compétitivité revêt quelques intérêts : certains l’appréhendent en tant que facteur de compétitivité des firmes ; d’autres voient en elle le déterminant de la localisation des IDE, donc un enjeu majeur. Un consensus se dessine peu à peu sur l’utilisation de cette expression.
La compétitivité d’une entreprise exprime ses performances à long termes, c’est-à-dire essentiellement sa croissance. En termes relatif, elle introduit une dimension de comparaison entre concurrents. Donc on peut la définir comme la capacité de l’entreprise à réaliser des performances supérieures à la moyenne. La compétitivité de l’entreprise dépend de la gestion interne, de la capacité d’investissement, de la capacité d’adaptation à la demande.

Indicateurs de compétitivité

Aux termes de Sarah MARNIESSE et Ewa FILIPIAK, une entreprise est compétitive si elle maitrise les deux types de compétitivité suivante :
– La compétitivité prix : elle exprime la faculté de l’entreprise à vendre à des prix moins chers que ceux de ses concurrents. Elle repose en partie sur le taux de change mais également sur des coûts internes comme les coûts salariaux.
– La compétitivité hors-prix : exprime la capacité de l’entreprise à répondre à la demande grâce à des facteurs autres que le prix et à s’adapter aux évolutions de la demande. Elle est essentiellement fondée sur l’investissement, la souplesse et la faculté de l’entreprise à affecter des facteurs d’innovations. Elle peut
également recouvrir la compétitivité technologique et structurelle.
D’autres auteurs23 comme Metcalf, Ramlogan et Uyarra affirment que ce sont les caractéristiques de l’entreprise qui déterminent sa compétitivité. Ces caractéristiques étant :
– L’efficience et l’efficacité de l’utilisation des ressources ;
– La détermination et l’aptitude à relier rentabilité accroissement des capacités (c’est-à-dire la détermination à investir) ;
– La capacité d’innover pour améliorer la technologie et l’organisation de l’entreprise et ainsi gagner en efficience et en efficacité.
Ils ajoutent que l’esprit d’entreprise, l’adoption de nouveaux facteurs productifs et l’innovation sont les facteurs qui permettent de générer en permanence des avantages et d’élargir les perspectives d’expansion et de profit.
Meyer STAMER24 (1995) souscrit à la thèse selon laquelle la compétitivité se joue au niveau de l’entreprise mais est en partie déterminée par un contexte général et un jeu complexe d’interaction entre les pouvoirs publics, les entreprises et d’autres acteurs, ce qui explique pourquoi elle revêt des formes différentes selon les sociétés.
Considérant les deux types de compétitivité, ç’est-à-dire la compétitivité prix et la compétitivité hors-prix, nous arrivons à une conclusion qui fait ressortir la faiblesse des PME malagasy.

Le manque de compétitivité des PME d’Antananarivo

D’une part, les PME d’Antananarivo se trouvent en difficulté à maîtriser la compétitivité prix pour de nombreuses raisons.
Au premier rang se trouve le problème lié à la JIRAMA. En effet, les coupures fréquentes d’une durée de plusieurs heures et les coûts exorbitants appliqués par cette société impacte indiscutablement sur le coût de production des entreprises. Ainsi, une PME, quelle que soit sa branche d’activité se voit en difficulté à effectuer une production à moindre coût et, par conséquent, n’arrivera pas vendre à un prix compétitif.
L’énergie ne constitue pas le seul problème affectant le coût de la production ; il y a également, entre autres, le délabrement des infrastructures routières, la cherté des intrants importés et la concurrence déloyale25. Dans le même ordre d’idée, on a constaté que les entreprises de BTP sont parmi les plus touchés de la concurrence déloyale. Certains responsables auprès de ces entreprises nous ont laissé entendre qu’à Madagascar la transmission des marchés publics ne sont pas transparent, ce sont souvent les personnes proches des dirigeants qui obtiennent les contrats.

La forte concurrence des Multinationales

Une firme multinationale28 est une entreprise qui agit à l’échelle de la planète par le biais de filiales. Elle réalise des investissements directs à l’étranger (IDE) et possède des implantations dans différents pays. Les firmes multinationales figurent parmi les acteurs de premier plan dans l’économie mondiale. Elles sont aujourd’hui plus puissantes que jamais et se tournent de plus en plus vers les pays pauvres où la plupart des conditions sont réunies pour s’assurer des avantages. La délocalisation permet aux multinationales de se procurer des avantages en termes de coûts (approvisionnement, main-d’œuvre, transport), de proximité de marchés de consommation (elles cherchent à s’installer là où se trouvent les acheteurs) ou de production (proximité des matières premières, d’une main-d’œuvre disponible abondante) et en termes d’acquisition de compétences (qualification, savoir-faire). Par ailleurs, les facteurs tels que les avantages fiscaux, les incitations offertes par certains pays d’accueil et l’ampleur du marché (sa taille et son taux de croissance) sont également déterminants pour l’implantation d’une firme multinationale dans un pays donné.
Si l’implantation des firmes transnationales dans un pays donné peut assurer la création d’emplois, l’accroissement des IDE, le transfert technologique etc., celle-ci présente des menaces pour les PME. En effet, une multinationale, du fait de sa taille et de son influence, peut amener à la rareté du marché pour les PME. A titre d’exemple, nous pouvons citer le cas de l’entreprise COLAS sur le secteur du bâtiment et travaux publics. L’influence de ces multinationales peut se prolonger jusqu’au marché des crédits. Elles peuvent emprunter auprès des banques, diminuant ainsi la capacité d’emprunt de celles-ci vis à vis des autres entreprises, y compris les PME.

LES HANDICAPS DES PME DANS LA CONQUETE DU MARCHE EXTERIEUR

Face à la notion et indicateurs de compétitivité que nous avons évoqués dans le chapitre IV, nous pouvons avancer qu’en général les PME sont faiblement compétitives. Ainsi, il sera difficile pour elles de conquérir le marché international, par l’internationalisation de leur activité. De plus le marché est très exigeant en matière de normes et de qualité.

Les difficultés d’internationalisation

Le terme internationalisation est définie comme une stratégie qui conduit les entreprises à se développer à l’échelle internationale, par le biais de l’exportation ou de filiales, par exemple, afin de tirer parti des avantages offerts par les différents pays. Pour les PME d’Antananarivo ce processus présente des difficultés résultantes de leurs caractéristiques. Le premier obstacle est inhérent au fonctionnement des PME. En effet l’entrepreneur est souvent multifonctionnel, il s’occupe à la fois de l’aspect managérial, technique, commercial. Ainsi une stratégie d’ouverture à l’international n’est pas une démarche naturelle pour un dirigeant d’une PME. Cette situation peut induire comme conséquences le comportement de l’entrepreneur à se limité au marché local.
Si le problème relatif au fonctionnement de l’entreprise est franchi, le manque d’information survient. Souvent les PME n’ont suffisamment pas accès à l’information. Les ressources humaines spécialisées à la recherche des informations nécessaire au processus d’internationalisation leur manquent. Ce manque d’information constitue un frein pour l’amorce des activités à l’extérieur. On peut penser que l’entrepreneur déjà pris par ces tâches quotidiennes serait découragé ce manque d’information dès le départ et qu’il pourrait considérer l’internationalisation comme risquée.

La rigueur des normes

Un autre aspect de la compétitivité des entreprises c’est aussi sa capacité à se conformer aux normes.
Pour être compétitive et répondre aux attentes du marché international, une entreprise doit implémenter des normes. Celles-ci permettent de garantir la qualité des produits qu’elle fournit. Ces normes traduisent la mondialisation actuelle, chaque pays a son propre savoir-faire, sa façon de production mais au niveau mondial, ce savoir-faire et façon de production sont de plus en plus uniformisés. Ces normes sont établies par le Bureau International de la Normalisation, une entité où plusieurs pays, organismes et ONG internationales sont représentés et réfléchissent sur la possibilité de standardiser la production.
Etant donné le caractère consensuel des normes, elles offrent à l’entreprise de nouvelles opportunités. D’une part, elles lui ouvrent de nouveaux marchés que ce soit sur le marché domestique ou extérieur. D’autre part, elles permettent à l’entreprise de s’organiser et de s’améliorer en interne.
Dans le cas, où une entreprise choisit d’implémenter des normes, elle doit d’abord aller à la recherche des normes, il s’agit de les comprendre afin de mieux s’y conformer. D’où l’importance des différents accompagnements aux entreprises, récapitulés dans le tableau relatif aux appuis au secteur industriel (cf. tableau n°1, page 26).
Ensuite, elle doit s’atteler aux travaux et c’est dans cette mesure que les PME se trouvent les plus faibles car pour la mise en place des normes, il faut tout un travail. L’entreprise doit mobiliser différentes ressources, financières, techniques et humaines. Le coût est donc élevé. De plus, la compétence de l’entreprise est une condition importante pour de la mise en place et la réussite des normes. Cependant, les PME d’Antananarivo revêtent des caractères qui ne leurs permettent pas d’avoir cette compétence et les moyens nécessaires à implémenter des normes. Ces caractères sont, d’une part, la faiblesse du chiffre d’affaires qui peut se traduire par l’obsolescence des machines utilisées ou encore la faible rémunération des employés ; la faiblesse de la capacité de gestion de l’entrepreneur ; le manque de compétence technique au sein de l’entreprise ; la faiblesse de l’entreprise à produire selon les normes ; l’ignorance des procédures à l’accès au financement ; etc.
La question suivante a été posée aux PME afin de connaitre leurs difficultés dans la conquête du marché extérieur : pourquoi les PME malgaches n’arrivent-t-elles pas à conquérir le marché extérieur ? A cette question nous avons obtenu différentes réponses (cf. tableau ci-dessous)

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Table des matières

PREMIERE PARTIE. LA DEFAILLANCE DE L’APPUI PUBLIC AU DEVELOPPEMENT DES PME
CHAPITRE I. L’INSUFFISANCE D’AIDE EN MATIERE DE FINANCEMENT
1. La difficulté de l’accès au financement
1.1. Réalités au niveau de la banque et de la microfinance
1.2. Les problèmes perçus par les PME
2. L’inexistence d’une banque de développement
2.1. La Banque Nationale de Madagascar (BNM)
2.2. Les caractéristiques d’une banque de développement
CHAPITRE II. LE MANQUE DE LA POLITIQUE INDUSTRIELLE A L’EGARD DES PME
1. La faiblesse de la structure institutionnelle
2. L’inadéquation des appuis aux PME
DEUXIEME PARTIE. LE CONTEXTE D’OUVERTURE DU MARCHE, PREJUDICIABLE POUR LES PME MALGACHES
CHAPITRE III. LA RUDE CONCURRENCE SUR LE MARCHE LOCAL
1. Concept de compétitivité
2. Indicateurs de compétitivité
3. Le manque de compétitivité des PME d’Antananarivo
4. La forte concurrence des firmes multinationales
CHAPITRE IV. LES HANDICAPS DES PME DANS LA CONQUETE DU MARCHE EXTERIEUR
1. Les difficultés d’internationalisation
2. La rigueur des normes
CONCLUSION
BIBLIOGRAPHIE

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