Le lactarium et les modalités du don du lait

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Les bénéfices du lait maternel

Sur le plan digestif et nutritionnel

De nombreuses études montrent que les enfants nourris au lait maternel souffrent moins de maladies digestives.
Les oligosaccharides du lait humain, véritables prébiotiques, stimulent le développement d’une flore riche en bifidobactéries. Leur pourcentage moyen passe de moins de 40% à une domination entre 60 et 91% de la flore dès le 4ème jour (23). Le facteur bifidus favorise la colonisation de l’intestin par Lactobacillus bifidus, une bactérie inoffensive, qui limite la prolifération d’autres germes pathogènes (1,2,3,4). Ainsi, on observe moins d’infections gastro-intestinales, notamment à Rotavirus (26).
On retrouve également la caséine en faible proportion dans le lait humain. Celle-ci est plus fine et donc plus digeste. Cela contribue à une vidange gastrique plus rapide (21,24,26).
Le taux important de lactose entraine une baisse du pH intestinal. Il est de ce fait un des éléments de protection du tube digestif contre la croissance des bactéries responsables de diarrhées (8,21,26).
Le lait humain est très riche en immunoglobulines A (IgA) sécrétoires résistantes à l’acidité et aux protéases gastriques. Elles empêchent les bactéries d’adhérer aux parois intestinales et limitent la pénétration des antigènes rencontrés par la mère, qu’ils soient d’origine bactérienne, alimentaire ou toxique. Leurs propriétés spécifiques leur permettent d’enrayer l’infection sans provoquer de réaction inflammatoire (21,25).
A la naissance, le système immunitaire du bébé est immature. Sa muqueuse intestinale est perméable aux protéines étrangères. Les protéines du lait de vache peuvent éventuellement le sensibiliser. Les bactéries et les virus peuvent l’infecter ou déclencher un processus inflammatoire (21). Les hormones et facteurs de croissance accélèrent la maturation du système digestif du nourrisson. Après le développement des membranes initialement perméables de l’intestin, le nourrisson devient moins vulnérable aux micro-organismes (21,25).
Les recherches du Dr Bode, spécialiste en nutrition pédiatrique à l’Université de Californie, ont isolé un oligosaccharide en particulier. Celui-ci pourrait protéger les nourrissons de l’entérocolite ulcéro-nécrosante. Il s’agit d’une maladie inflammatoire grave et potentiellement mortelle de l’intestin qui affecte autour de 5 à 10% des prématurés ou bébés dont le poids à la naissance est très faible (27).
Dans un service de néonatalogie suédois, on débute l’alimentation entérale (par sonde d’alimentation naso-gastrique) entre 6 et 12 heures après la naissance, avec de faibles quantités de lait humain provenant d’un lactarium. Le pourcentage d’entérocolite ulcéro-nécrosante y est de 0,1% alors qu’il est de 10% dans les services américains où les prématurés ne reçoivent que rarement du lait humain comme premier aliment donné par voie entérale, et où la plupart ne sont pas allaités (26).

Sur le plan infectieux

Le lait maternel contribue à atténuer l’état d’immaturité physiologique immunitaire. Plusieurs études ont mis en évidence une diminution du risque de maladies infectieuses (moins 43 %) chez les prématurés nourris au lait maternel (8).
En effet, le lait humain contient de très nombreux facteurs de défense : antimicrobiens, antiviraux, antiparasitaires, anti-inflammatoires et immuno-modulateurs (8,26).
Les lymphocytes B produisent des anticorps dirigés contre des microbes spécifiques. Ils portent également des IgA sécrétoires (21,25). Les macrophages tuent les microbes directement dans l’intestin du nourrisson et produisent du lysozyme. Celui-ci agit en lysant les parois cellulaires des bactéries (2,3,4). Les macrophages et les lymphocytes T activent d’autres éléments déclenchant la réaction immunitaire du nourrisson. Les lymphocytes T tuent les cellules infectées. Ils prolifèrent en présence d’organismes pouvant induire de graves maladies chez le nourrisson (21,25).
La lactoferrine capte le fer libre. Elle inhibe ainsi le développement des bactéries pathogènes dont la croissance est dépendante de cet ion (24,25). Cela lui donne une propriété bactériostatique, active sur Escherichia coli (21).
Des enzymes, des acides gras et des oligosaccharides limitent la prolifération bactérienne et virale. Ils réduisent ou empêchent les réactions inflammatoires. Ils ont parfois une action cytolytique sur les agents pathogènes (2,3,4).

Autres bénéfices

Dans les pays en voie de développement, l’allaitement maternel permet de réduire la mortalité infantile. Dans les pays développés, le lait maternel permet de réduire l’incidence des infections digestives, respiratoires et oto-rhino-laryngologiques. En effet, il est démontré que l’allaitement apporte une protection contre le virus respiratoire syncytial et protège contre la pneumonie. Il prévient également les otites (21,26).
Le lait humain prévient les infections urinaires par sa richesse en oligosaccharides qui inhibent l’adhésion des bactéries aux cellules épithéliales. Cette adhésion est une condition essentielle au développement d’une infection (26). De plus, sa teneur en sels minéraux est relativement faible et évite ainsi une surcharge rénale néfaste (21).
La présence dans le lait maternel d’acides gras à très longue chaîne, de taurine et d’agents antioxydants comme le β-carotène, la vitamine E ou l’inositol, améliore les fonctions neurologique et visuelle. En effet, ils sont importants pour la constitution des membranes du cerveau et des cellules de la rétine (1,2,3).
Enfin, le lait maternel favorise la croissance post-natale des nouveau-nés ayant subi une restriction de croissance in utéro (8).

Les effets à plus long terme

Outre ses effets à court terme, le lait maternel a aussi des effets bénéfiques à long terme. Des études ont montré qu’il réduirait le risque d’allergie et la prévalence de pathologies telles que le cancer du sein, l’ostéoporose, le diabète, la maladie de Hodgkin, la leucémie aigue et la maladie de Crohn (26,28).
L’apport protidique moindre dans le lait maternel participe à la prévention ultérieure de l’obésité pendant l’enfance et l’adolescence. Ce risque est ainsi réduit de 30% (1,4,5). De plus, le lait maternel contient des facteurs qui ont un impact inhibiteur sur la différenciation des adipocytes (26).
Enfin, à l’âge adulte, les enfants nourris au lait maternel auraient une tension artérielle et une cholestérolémie inférieures à celles des enfants nourris au lait artificiel (21,24,26,28).

Le lactarium et les modalités du don du lait

Historique

Le don du lait existe depuis l’Antiquité. En effet, les premiers contrats de nourrices retrouvés datent de l’an 13 avant Jésus Christ, à Alexandrie (29). Cependant, il ne concerne que les milieux dirigeants jusqu’à la fin du Moyen-Age. Les critères de sélection d’une nourrice étaient « l’âge (entre 25 et 35 ans), le sexe de son enfant (mieux valait un garçon bien portant), la qualité des dents et de l’haleine, le niveau de la langue parlée, la taille et la forme des seins, la couleur et la santé de la peau, la teinte des cheveux (plutôt brun), la couleur et la consistance du lait, être de mœurs irréprochables, avoir une voix douce, n’avoir ni vérole ni épilepsie dans sa famille » (3).
La mise en nourrice se répand surtout au XVIIIème siècle dans toutes les couches de la société urbaine. La France est le seul pays où la nourrice est répandue de façon massive : 15% de la population. Il s’agit d’une volonté parentale pour le bien-être de l’enfant (3). Durant cette période, le lait maternel avait une valeur marchande. Il semble donc incorrect de parler de « don » de lait. Cependant, cela a contribué à l’histoire du don actuel.
La loi Roussel en 1874 met en place une surveillance de l’autorité publique pour protéger la santé de l’enfant par des contrôles réguliers et pour faire reculer la mise en nourrice sauvage (3,30).
On observe une disparition quasi-complète de l’industrie nourricière dès le début du XXème siècle. Cela pose des problèmes pour les enfants prématurés ou chétifs qui ne supportent pas le lait animal et dont la mère ne pouvait les allaiter pour des raisons physiologiques. Des centres de donneuses de lait sont alors créés pour ces enfants et pour les besoins internes des hôpitaux en 1936 (4). Puis ces centres se sont élargis à la maternité Baudelocque de Paris.
En 1947, le professeur Lelong fonde, avec l’aide d’une pharmacienne, Mme Bertrand, le premier lactarium français à l’Institut de Puériculture de Paris (4). La collecte du lait se faisait sur place ou à domicile et les donneuses étaient rémunérées. Celui-ci apparaît 10 ans après l’Angleterre, 17 ans après la Russie, 26 ans après la Suisse, 28 ans après l’Allemagne et 37 ans après les Etats-Unis.
Ce n’est que le 9 août 1954 qu’un arrêté précise les modalités de contrôle médical des donneuses, de collecte du lait, de contrôle d’authenticité, de conservation, de stockage et de distribution du lait de femme (31).

Réglementation actuelle en France

En France, le fonctionnement des lactariums est régi par des textes législatifs. Les dons directs de lait maternel d’une mère à un enfant qui n’est pas le sien sont interdits par la circulaire du 20 mars 1987 (6). Le lactarium a le monopole de la collecte et de la distribution du lait de femme.
L’arrêté du 10 février 1995 relate les conditions techniques de fonctionnement des lactariums (32). La circulaire du 24 novembre 1992 impose des règles strictes sur les modalités de sélection des mères donneuses. Elle précise également le caractère bénévole du don. De plus, les lois de bioéthique de 1994 puis de 2004 confèrent au lait maternel une valeur non commerciale. Le don de lait ne peut donc plus être rémunéré.
Cependant, le lait recueilli et traité par le lactarium peut faire l’objet d’une vente entre établissements de santé. Le tarif s’élève à 80 euros le litre pour le lait frais ou congelé et à 133 euros les 100 grammes pour le lait lyophilisé. Ce prix de vente est instauré par l’arrêté du 18 mars 2009 (33).
Le lait maternel est reconnu en 2005 comme étant un produit à finalité sanitaire (34). Ainsi il peut être prescrit par un médecin à des fins thérapeutiques et être intégralement remboursé par la sécurité sociale (33,35).
La décision du 3 décembre 2007 définit les règles de bonnes pratiques de collecte, préparation, qualification, distribution et délivrance prévues à l’alinéa 3 de l’article L.2323-1 du Code de la santé publique (36).
Enfin, le décret du 13 juillet 2010 est relatif aux missions, à l’autorisation et aux conditions techniques d’organisation et de fonctionnement des lactariums (37). L’arrêté du 25 août 2010 est relatif aux tests de dépistage réalisés pour les dons de lait maternel et à leurs conditions de réalisation (38).
Les lactariums sont placés sous la responsabilité des agences régionales de santé. La direction administrative et financière est confiée à la direction de l’établissement dont ils dépendent (22,23,24).
Les lactariums sont financés par les missions d’intérêt général et d’aide à la contractualisation. Ils perçoivent également de l’argent lors de la vente de lait à d’autres lactariums (39).

Les missions du lactarium

Un lactarium est un centre de collecte, d’analyse, de traitement et de distribution de lait humain. C’est également un centre d’information, de conseil et d’aide à la recherche.
Ses missions sont : la collecte du lait de femme, le contrôle de son authenticité et de sa qualité, son traitement, son stockage et sa distribution sur prescription médicale (22,23,24). Les lactariums participent à la promotion de l’allaitement maternel (32).
Un décret est en cours de signature sur les missions, les conditions d’autorisation et les conditions d’organisation des lactariums (11). Il prévoit que les lactariums participent à la promotion de l’allaitement maternel et du don de lait de femme.
L’Association des Lactariums de France a été créée en 1981 afin de promouvoir l’allaitement maternel et d’améliorer les conditions de collecte, de pasteurisation et de distribution du lait de femme (1).

Les donneuses

Information et motivations au don du lait

L’information sur le don de lait aux mères allaitantes est faite par le lactarium. Celui-ci est relayé par les équipes soignantes des maternités, des services de pédiatrie, par les centres de protection maternelle et infantile, les sages-femmes libérales, les gynécologues et pédiatres de ville. L’information peut également être réalisée par le biais de revues ou d’émissions télévisées (40). Une enquête a été réalisée en 2014 au CHU de Bordeaux auprès de mères qui donnaient leur lait au lactarium (41).
Les motivations principales des mères à donner leur lait étaient : le surplus de lait (30,3%), aider les bébés (27%), le don-partage (25,2%), aider les prématurés (24,7%). Le papa est favorable au don dans 97,7% des cas.
Une majorité (92,5%) est prête à redonner son lait lors d’une future grossesse. Les mères ont été informées sur le don de lait au lactarium pendant la grossesse
(23,4%) ou après l’accouchement (67,3%) par les sages-femmes (58%), les collectrices
(15%), l’entourage (8%), internet ou des lectures (6%), des prospectus (5,6%), la famille
(5,1%).

Conditions pour donner son lait

Lorsqu’une femme qui allaite souhaite donner son lait, elle peut appeler le lactarium dont son domicile dépend. L’entretien téléphonique permet d’ouvrir un dossier d’inscription. Celui-ci comportera : nom et prénom de la femme, date et lieu de naissance, date et lieu d’accouchement, adresse et numéro de téléphone. Ces informations sont contrôlées et mises à jour lors de chaque don. Il existe un code d’identification propre à chaque donneuse (40).
Un questionnaire médical doit être rempli par un médecin (13,40). Celui-ci a pour but d’identifier des facteurs de risque contre-indiquant le don de lait : tabagisme, alcoolisme, toxicomanie, hémodialyse, traitement par hormones de croissance, antécédents d’encéphalopathies familiales, transfusion, virus.
Le dossier comporte également les résultats sérologiques de la donneuse. Les sérologies sont effectuées par le lactarium lors du premier don et renouvelées tous les trois mois. La législation a rendu obligatoire le dépistage des anticorps anti-VIH 1, anti-VIH 2, anti-HTLV 1, anti-HTLV 2, anti-HBc, anti-VHC et de l’antigène HBs (32). En cas de résultat positif d’un test de dépistage, le médecin responsable du lactarium doit informer la donneuse et l’inciter à consulter son médecin traitant. Lorsqu’aucun facteur de risque n’est décelé et que les sérologies virales sont négatives, le don est accepté (13,21,40). Aux Etats-Unis, au Canada et en Suisse, la syphilis est également dépistée (42,43,44,45,46).
Enfin, il est indispensable de posséder un congélateur chez soi (1,2).

Le recueil du lait et sa conservation

Des mesures d’hygiène doivent être scrupuleusement observées lors du recueil et de la conservation du lait. Cela évite que le lait soit souillé par de nombreux germes qui se développent rapidement dans ce milieu. Avant chaque recueil, la mère doit se laver les mains avec un savon liquide non parfumé. Puis elle doit se sécher la peau avec un papier à usage unique (22,23,24,28,29).
Il n’y a pas d’intérêt à se laver les seins avant. Une hygiène corporelle journalière avec un savon doux suffit. Une hygiène excessive risque de déséquilibrer la flore naturelle de la peau. Il est conseillé de s’hydrater les mamelons en appliquant du lait maternel dessus. Il constitue un film gras et antibactérien (22,23,24,28,29).
Concernant le matériel utilisé pour le recueil, il doit être nettoyé à l’eau chaude savonneuse, rincé à l’eau froide, soigneusement égoutté puis recouvert d’un linge propre. Il doit ensuite être stérilisé. Cela assure une qualité bactériologique du lait recueilli. La mère doit s’installer dans un endroit propre et disposer son matériel sur une surface bien nettoyée (22,23,24,28,29).
La mère recueille son lait en présence de tout ce qui peut évoquer son enfant. Il faut choisir un contexte propice : installation confortable, ambiance calme, intimité, musique. Il est important que la mère dispose d’un matériel adapté et qu’elle soit accompagnée dans son utilisation.
Le lactarium met donc du matériel à sa disposition. Il lui fournit des biberons stériles et des pastilles de décontamination à froid, apportés au domicile par une collectrice. Il lui prête également un tire-lait manuel ou bien un tire-lait électrique en location sur ordonnance (22,23,24,28).
Une fois le recueil terminé, le lait doit être refroidi sous un robinet d’eau froide puis transvasé dans un biberon. Celui-ci doit être placé dans la zone la plus froide du réfrigérateur à +4°C (et non dans la porte). Le lait de plusieurs recueils peut être cumulé dans un même biberon tout au long de la journée. Au-delà de 24 heures, il devra être stocké au congélateur à -18°C. Les biberons doivent être placés dans un sac en plastique fourni par le lactarium, afin d’être isolés des denrées alimentaires. Le lait décongelé ne doit pas être recongelé. Il ne faut pas ajouter de lait fraîchement recueilli à du lait congelé (1,2,40,42). Chaque biberon doit être étiqueté : nom de la donneuse, date, heure du recueil de lait et médicaments éventuellement pris (40).
Les collectrices effectuent le ramassage du lait au domicile des mères et des hôpitaux de la région. Le lait peut être conservé au congélateur jusqu’au passage de la collectrice et au maximum 4 mois. Chaque voiture ou camionnette de collecte est équipée de glacières isothermes afin de respecter la chaine du froid (2,40).
En Haute-Normandie, les collectrices passent toutes les semaines chez les donneuses. Le lait est ensuite stocké à leur domicile, dans des congélateurs fournis par le lactarium et récupéré toutes les 6 à 8 semaines par Bordeaux avec l’aide d’un camion frigorifique (22).

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Table des matières

Introduction
Revue de la littérature
1. Etat des lieux sur le don du lait
1.1. Différents types de dons
1.2. A qui est destiné le lait des lactariums ?
1.3. Un nombre de dons insuffisant
1.4. La situation en Haute-Normandie
2. Les bénéfices du lait maternel
2.1. Sur le plan digestif et nutritionnel
2.2. Sur le plan infectieux
2.3. Autres bénéfices
2.4. Les effets à plus long terme
3. Le lactarium et les modalités du don du lait
3.1. Historique
3.2. Réglementation actuelle en France
3.3. Les missions du lactarium
3.4. Les donneuses
3.4.1. Information et motivations au don du lait
3.4.2. Conditions pour donner son lait
3.4.3. Le recueil du lait et sa conservation
3.5. Contrôle et traitement du lait maternel
3.6. Conservation et distribution du lait maternel
Matériel et méthode
1. Problématique et hypothèses
2. Objectifs de l’étude
3. Population étudiée
4. Outils employés et démarche réalisée
5. Déroulement de l’étude
6. Analyse statistique
Résultats
1. Analyse descriptive
1.1. Description générale de la population étudiée
1.2. Connaissances sur le don du lait
1.3. Promotion et sensibilisation sur le don du lait
1.4. Concernant les réponses des 6 femmes ayant déjà donné leur lait
2. Analyse comparative
2.1. Connaissances sur le don du lait
2.2. Informations sur le don du lait
2.3. Femmes envisageant de donner leur lait
2.4. Profil des femmes envisageant de donner leur lait
Discussion
1. Validation de l’hypothèse et réponse à la problématique
2. Informations à donner aux femmes allaitantes
3. Moments opportuns pendant lesquels informer sur le don du lait
4. Moyens de communication sur le don du lait
5. Le rôle des professionnels de santé dans la promotion du don du lait
6. Un problème de santé publique
7. Limites et perspectives de l’étude
Conclusion
Bibliographie
Annexes

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