LE LAC ALAOTRA
L’AGRICULTURE DE CONSERVATION
L’agriculture de conservation se construit autour de la mise en œuvre de trois grands principes de gestion des agro systèmes : le non labour (perturbation minimale du sol), le maintien d’une couverture végétale permanente en surface et une rotation des cultures (FAO). Les travaux du sol (labours, sarclages, buttages) sont théoriquement notablement diminués.
La couverture végétale peut être constituée de résidus de la récolte précédente ou de végétaux apportés et étalés sur le sol (couvertures mortes), ou de plantes de couverture occupant le terrain avant la culture principale ou plantées en association (couvertures vives) (Capillon et Séguy, 2002). L’agriculture de conservation inclue des techniques regroupées dans une « famille de système de culture » que sont : le défriche paillis, le semis sous couverture végétale (SCV) et les techniques culturales sans labour (TSL). Appelées aussi agriculture de conservation a condition de conserver les 3 principes.
Les avantages théoriques, annoncés à la fois pour l’économie de l’exploitation et pour l’environnement en général font de l’agriculture de conservation un concept porteur pour le développement durable (Serpantié, 2009). En effet, l’objectif de ces pratiques culturales est de favoriser ou restaurer l’activité biologique dans le sol, en vue de multiples bénéfices pour la plantes, la réduction des risques, l’économie d’interventions culturales et d’intrants (Séguy et al, 2007), la durabilité de la production et l’amélioration à terme de la vie biologique et de la fertilité des sols. La suppression ou réduction du travail du sol évite sa dégradation du à la diminution de la matière organique, la perte de la stabilité structurale, l’appauvrissement biologique et l’érosion (Six et al, 2002 ; Razafimbelo et al, 2006 ). La couverture permanente assure certaines fonctions du travail du sol, le protège des intempéries et de l’érosion , stimule les processus biologique qui assurent la stabilité structurale du sol, accroît sa richesse organique et biologique, et optimise la disponibilité en nutriments par l’accroissement de leurs flux et la limitation des fuites, conférant une meilleure efficience aux engrais (Billaz et al., 2001 ; Djamen et al., 2005 ; Razafimbelo et al., 2006 ; Séguy et al., 2007 ; Derpsch, 2007 cité par Serpantié, 2009). Elle assure un effet tampon par rapports aux aléas climatiques et pluviométriques en particulier.
L’association culturale et les successions permettent d’améliorer le profil du sol et de limiter la spécialisation parasitaire. D’autre part, selon les contextes, les résultats économiques des exploitations peuvent se trouver accrus grâce à : une économie d’opérations, de travail, d’énergie fossile, d’engrais et de pesticides, à une simplification des équipements nécessaires et à une stabilisation voire augmentation des rendements (Billaz et al., 2001 ; Djamen et al., 2005 ; Derpsch, 2007 ; FAO, 2008 ; Chabierski et al., 2008).
Typologie des exploitations
De part la diversité de milieux biophysiques et de part la complexité des processus historiques, le système agraire du lac est composé d’une grande diversité d’exploitation.Une typologie de ces exploitations a été élaborée en 2007, dans le cadre du projet BV lac par Durand et Nave.Elle se base sur 3 grands critères : l’autosuffisance en riz (liée au type de riziculture que pratique l’agriculteur), la diversification des sources de revenus et valorisation qui dépendra du type de terroirs et aux surfaces auxquels l’agriculteur a accès ; l’emploi et/ou l’offre de main d’œuvre.
Les grands riziculteurs : Type A : Ils possèdent de grandes surfaces (3 à 15 ha) de rizières irriguées (RI). Leurs rendements sont élevés, ils sont donc autosuffisants en riz et la vente du paddy constitue leur source de revenu (> 4 000 Kar/an). Ils ont accès à la traction attelée, voire motorisée et embauchent plus de 300 H.j/an. Les surfaces de tanety et baiboho (> 4ha) ne sont exploitées que de façon secondaire : cultures extensives en travail et en capital ou pâturages puisqu’ils possèdent souvent un cheptel important de zébus pour le travail des rizières.
Les agriculteurs à rendement aléatoires : Type B : Ils possèdent des rizières à mauvaise maîtrise de l’eau (RMME) (rizières peu aménagées ou infrastructures dégradées) et ont recours à la main d’œuvre extérieure. Leurs rendements sont en général moins bons mais leurs surfaces leurs permettent d’être encore autosuffisants et de vendre du paddy. Toutefois en cas de très mauvaise année (accident climatique) les rendements peuvent être nuls. Ces agriculteurs cherchent alors à sécuriser leurs revenus en cultivant des cultures pluviales pour la vente mais cela reste secondaire : 60 % de la marge brute d’exploitation provient de la vente du paddy. Ce type d’exploitation est caractérisé par une irrégularité des revenus d’une année sur l’autre.
Les agriculteurs autosuffisant exploitant les tanety : Type C : Ils sont autosuffisant en riz avec une surface de RI ou RMME de 1 à 3 ha. Une petite quantité de paddy peut être vendue.
Ces agriculteurs mettent en valeur la totalité de leurs surfaces de tanety et baiboho pour dégager un revenu complémentaire. Certains diversifient leurs productions (petit élevage, charbon de bois…) ou pratiquent une activité de service hors exploitation parfois à plein temps dont le revenu représente presque 40 % du revenu total et sans ce revenu le solde de trésorerie serait négatif.
Agriculteurs diversifiant leur production : Type D : Les agriculteurs de ce type cultivent peu de surface et n’ont accès qu’à 1 ha environ de RMME. Les rendements sont aléatoires et ils ne sont pas autosuffisants en riz. Leurs contraintes sur les rizières et les faibles surfaces de tanety et baiboho les poussent à les valoriser du mieux possible : diversification des cultures de rente (maraîchage, fruitiers, arachides), SCV, contre-saison, recours au petit élevage très fréquent pour valoriser les productions de maïs et manioc. Ils vendent également leur force de travail en tant qu’ouvrier agricole. L’élevage porcin est important puisque la marge de l’activité d’engraissement représente 70 % de la marge brute d’exploitation.
Non autosuffisant et ouvriers agricoles : Type E : Il s’agit d’un type constitué de jeunes agriculteurs ou de migrants récents. C’est pourquoi ils n’ont que peu de surface (1 ha de tanety et/ou baiboho qu’ils cultivent de façon intensive pour l’autoconsommation et la vente) et souvent pas du tout de rizières. Ils ne possèdent que des outils manuels et sur ces petites surfaces ils n’ont pas besoin d’embaucher de la main d’œuvre extérieure mais font parfois appel à de l’entraide pour les pics de travaux. Le revenu agricole ne couvre pas les besoins de la famille et ils vendent donc leur force de travail en tant qu’ouvrier agricole. Ce type est celui qui a le solde de trésorerie le plus bas, solde qui ne lui permet pas de capitaliser.
Pêcheurs pratiquant l’agriculture : Type F : Pour ce type, l’agriculture est presque secondaire, puisque la pêche représente 70 % du revenu, plus de 50 % du temps de travail familial et reste l’activité pour laquelle la valorisation de la journée de travail est la plus élevée. Ces pêcheurs cultivent jusqu’à 1 ha de rizière RMME pour leur consommation mais ne sont pas autosuffisants. Ils sont souvent métayers ou locataires et ne peuvent donc pas toujours adopter de techniques culturales ou des systèmes de culture qui représenteraient un risque pour eux tant que le foncier n’est pas sécurisé.
Pêcheurs sans terres ouvriers agricoles : Type G : Ce type ne constitue pas un type d’exploitants agricoles puisqu’ils sont sans terre et sont avant tout pêcheurs. Ce groupe joue un rôle clé dans le fonctionnement du système agraire de la région étant donné la forte demande en main d’oeuvre. En effet, il représente un réservoir de main d’œuvre important pour les types qui en ont besoin (A et B principalement).
Analyse systémique
L’exploitation est considérée comme un système, c’est à dire une structure finalisée : « ensemble d’éléments liées entre eux par des relations lui conférant une organisation en vue de remplir certaines fonctions » (Jouve, 1997). Le système d’exploitation est l’unité économique qui symbolise l’exploitation agricole. Il est conduit par une unité de gestion : l’exploitant, qui prend des décisions selon une stratégie évolutive. Le système d’exploitation peut regrouper un ou plusieurs systèmes de production.
Un système de production se définit comme : « un ensemble structuré de moyens de production (travail, terre, équipement) combinés entre eux pour assurer une production végétale et/ou animale en vue de satisfaire les objectifs et besoins de l’exploitant et de sa famille » (Jouve, 1997). Le système de production regroupe les systèmes de culture et d’élevage.
Un système de culture étant « l’ensemble de modalités techniques mis en œuvre sur des parcelles traitées de manière homogène. Chaque système de culture se définit selon la nature des cultures et leur ordre de succession, les itinéraires techniques appliqués à ces cultures (suite logique et ordonnée de pratiques culturales), ce qui inclut le choix des variétés pour les cultures retenues.»
Le système d’élevage se définit en fonction d’un troupeau ou de fragment de troupeau. Il se caractérise par une suite logique et ordonnée d’opérations techniques d’élevage. (Landais, 1992).
Le fonctionnement de l’exploitation résulte des interactions qui s’établissent entre les systèmes de culture et systèmes d’élevage et entre ces éléments et des facteurs externes, le système de production étant un système ouvert. Ce fonctionnement résulte également des objectifs de l’exploitant qui sont conditionnés par des contraintes externes et internes.
« Le couple exploitation-famille est considéré comme un système ouvert et finalisé, l’agriculteur décidant de ces choix techniques en fonction de la perception qu’il a de ces objectifs, contraintes et atouts, et des relations qu’il entretient avec son environnement »
Notre étude soulève la question de l’adoption de nouvelles techniques qui vont modifiées le fonctionnement de l’exploitation.
L’innovation se défini comme étant l’adoption d’une nouveauté (Chaveau, 1999 cité par Penot 2001). Innover en agronomie consiste donc à effectuer une modification ou une transformation d’un système technique ou d’un mode d’organisation, c’est-à-dire utiliser, modifier, adapter une invention pour la rendre opérationnelle dans un contexte donnée.
L’innovation est donc un processus, qui commence par l’adoption et l’appropriation de nouvelles techniques puis éventuellement par leur transformation. Les pratiques sont la mise en œuvre de ses nouvelles techniques.
Une technique ne pourra être adoptée que si elle satisfait un certain nombre de conditions.
Elle doit d’abord apporter un avantage réel à ceux qui l’adoptent, en comparaison avec le système antérieur. C’est-à-dire qu’elle doit pouvoir permettre de produire d’avantage ou de mieux vendre son produit sans augmenter le travail nécessaire, elle peut permettre d’améliorer la productivité du travail. Elle ne doit pas induire des charges nouvelles insupportables. Elle doit être compatible avec le système technique en place et s’y introduire en générant des bouleversements limités et progressifs. L’introduction de cette technique doit prendre en compte le risque et le minimiser. Elle doit tenir compte la diversité des systèmes de production et des différentes modalités d’adoption qu’il peut y avoir.
Par conséquent une innovation n’émerge que si les conditions techniques sont réunies, si les bonnes personnes sont présentes, au bon endroit et au bon moment.
Dans le cas des SCV les avantages attendus sont une augmentation de la productivité du travail et une diminution des coûts de production. Cependant un surcroit de trésorerie est nécessaire à l’achat d’herbicide (Jourdain et al, 2001). Evaluer les performances de ces systèmes demande de prendre en compte une diversité de modification et nécessite donc l’utilisation d’indicateurs multiples (Loyce et Wery, 2006). Ces indicateurs peuvent être issus de l’observation ou de la simulation par modélisation dynamique du fonctionnement de l’agrosystème (Boiffin et al, 2001), et des exploitations (Bonnal et al, 2001 ; Stoorvogel et al, 2004).
Afin d’étudier le fonctionnement de l’exploitation et l’effet que peuvent avoir certaines innovations, nous considérerons dans notre étude l’ensemble du système d’activité.
En effet, dans le cas des exploitations malgaches il existe de fortes interactions entre l’exploitation agricole proprement dite et le ménage.
Le ménage représente une unité décisionnelle et gestionnaire, mais aussi une unité de résidence, de production, de consommation et d’accumulation (Gasselin, 2010).
Pour Chia (2005), « l’exploitation agricole ne peut être considérée comme une entreprise, au sens de la théorie économique classique, car deux institutions encadrent le fonctionnement des exploitations agricoles: le marché et la famille. De ce fait elle correspond plus à un système d’activités dont le fonctionnement tient compte des logiques marchandes et familiales (individuelles et collectives) »
Les logiques qui animent le système de production agricole ne peuvent s’appréhender sans référence à un méta-système qui les englobe à coté des autres activités productives de l’exploitant et de sa famille (Paul, 1994). On parle donc de système d’activité.
Au sein du système d’activité, les différentes activités sont liées entre elles par des liens fonctionnels et par des articulations temporelles et spatiales et chacune a son propre rôle dans le fonctionnement de l’ensemble. Il constitue le véritable domaine de cohérence des pratiques et des choix de l’agriculteur.
Le système de production et notamment l’allocation des ressources familiales (travail, capital financier, capital technique, foncier) à l’activité agricole ne peut pas se comprendre sans références aux autres activités (Paul, 1994).
Il est donc nécessaire pour comprendre le fonctionnement d’une exploitation agricole d’appréhender l’ensemble du système d’activité.
Concepts et définitions en micro économie
L’analyse économique de l’exploitation se faits aux différents niveaux décrits (Cf. Analyse systémique). Plusieurs indicateurs sont utilisés pour effectuer cette analyse.
Au niveau exploitation les indicateurs utilisés permettront de comparer les performances économiques des exploitations entre elles. Mais c’est surtout dans l’objectif d’évaluer les atouts et contraintes des différentes stratégies pouvant être mise en œuvre sur l’exploitation que nous utiliserons ces indicateurs.
Définition de la trajectoire prospective de l’exploitation
A partir de cette perception commune avec l’exploitant, il est possible d’identifier les contraintes qui pèsent sur l’exploitation et de formaliser le ou les objectifs de l’exploitant.
L’agriculteur définit ensuite les moyens à mettre en œuvre pour atteindre son ou ses objectifs à partir de ces ressources et des contraintes de l’exploitation. Grâce au calcul de la capacité d’autofinancement, le producteur peut avoir une idée plus précise de ses moyens financiers et donc de sa capacité à investir dans un type de stratégie pour atteindre son objectif.
La stratégie de l’exploitant est précisée et clairement définie grâce à nos questionnements.
Des informations peuvent être mises à la disposition du producteur afin qu’il définisse au mieux sa stratégie. Ces informations doivent être apportées sur la demande de l’exploitant par le biais de formation (alimentation animale, fertilisation…) et de visites (exploitations similaires, ferme école) au cours desquelles le conseiller doit se montrer neutre vis-à-vis des objectifs du producteur. Nous avons apporté ce type d’appui (formations, visites) dans 3 exploitations ce qui à permis une meilleure définition des stratégies des producteurs.
La formalisation de la stratégie de l’exploitant permet de définir la trajectoire prospective de l’exploitation. Le raisonnement se fait sur moyen terme (10 ans) afin de pouvoir mesurer les conséquences des choix réalisées par l’exploitant. Raisonner sur un pas de temps plus long est difficilement envisageable compte tenu de la multiplicité des aléas pouvant intervenir sur l’exploitation.
Au niveau du système de culture, la réflexion est construite autour de l’évolution du parcellaire. Il s’agit de définir si l’exploitant prévoit ou non d’augmenter la surface cultivée et de quelle manière (mise en culture de terre en propriété non exploitée, métayage, location, ou achat de terre), et s’il prévoit d’en vendre ou d’en mettre en location. Sur les surfaces disponibles : quelles rotations seront faites dans les années à venir ? Quelles plantations ? Sur quelles cultures l’agriculteur souhaite intensifier en intrant, en main d’œuvre ? Comment prévoit-il de fertiliser ces parcelles ? Quelle seront les conséquences prévisibles sur la production ?
Au niveau du système d’élevage, la réflexion se base autour de l’évolution démographique de chaque troupeau. Nous calculons avec l’agriculteur l’évolution prévisible de la démographie compte tenu des performances actuelles (prolificité, taux de mortalité) et des améliorations, modifications que le producteur souhaite apporter en terme de gestion de la reproduction, de conduite de l’alimentation, de soins sanitaires, d’infrastructures et d’achat d’animaux. Il en est déduit la production envisageable pour chaque troupeau (compte tenu de la conduite de l’élevage) : production laitière, production de fumure, vente d’animaux engraissés ou non, de réformes.
Le lien entre système de culture et d’élevage est fait en définissant avec l’exploitant comment il prévoit de gérer les flux physiques entre les différents ateliers (fumure, alimentation animale).
L’évolution des besoins de chaque atelier doivent être identifiés ainsi que l’évolution de l’offre (en fumure, fourrages, céréales pour l’autoconsommation familiale…). Nous nous plaçons à l’échelle système d’activité, nous nous intéressons donc à l’évolution des besoins et de l’offre sur l’exploitation, sur le système d’activités off farm et sur le ménage. Les interactions entre ces différents niveaux doivent être comprises sur une échelle temporelle.
Propositions techniques et stratégiques
La représentation de l’exploitation et le scénario validés sont présentés sous forme de présentation power point à l’opérateur encadrant l’agriculteur afin qu’une ou plusieurs propositions techniques et/ou stratégiques soient émises.Dans certains cas l’opérateur est présent dés la 1ère présentation du scénario de référence à l’agriculteur. Ceci présente l’avantage d’accélérer la démarche, mais introduit un biais qui est l’intervention parfois non objective de l’opérateur dans la définition du scénario de référence. Les propositions de l’opérateur (AVSF ou BRL) ont été faites en présence ou non de l’exploitant. Il s’est révélé plus pertinent et plus efficace de les faire en présence du producteur afin qu’il puisse directement les corriger et les valider.A partir de la discussion établie entre le producteur et l’opérateur, une nouvelle trajectoire prospective de l’exploitation est définie.A partir de cette réflexion, un ou plusieurs scénarios avec propositions de l’opérateur sont construits selon la même démarche que le scénario de référence.
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Table des matières
RESUME
ABSTRACT
REMERCIEMENTS
ABREVIATIONS ET ACRONYMES
GLOSSAIRE
1 CONTEXTE DE L’ETUDE
1.1 L’AGRICULTURE DE CONSERVATION
1.2 MADAGASCAR : PRESENTATION DU PAYS
1.3 LE LAC ALAOTRA
1.3.1 Localisation géographique : une zone enclavée
1.3.2 Milieu biophysique
1.3.3 Historique du lac
1.3.4 Typologie des exploitations
1.3.5 Conclusion
1.4 LE PROJET ANR PEPITES
2 PROBLEMATIQUE
3 METHODOLOGIE
3.1 UN ECHANTILLON RAISONNE
3.2 OUTILS ET CONCEPTS MOBILISES
3.2.1 Analyse systémique :
3.2.2 Conseil de gestion et modélisation
3.2.3 Concepts et définitions en micro économie
3.3 DEROULEMENT DE L’ETUDE
3.3.1 Démarche générale
3.3.2 Suivi exploitations et entretiens :
3.3.3 Représentation des exploitations :
3.3.4 Définition de la trajectoire prospective de l’exploitation
3.3.5 Modélisation des exploitations
3.3.6 Propositions techniques et stratégiques
3.3.7 Comparaison des scénarios
3.3.8 Transmission de la démarche d’accompagnement
3.3.9 Analyse du fonctionnement des exploitations
3.3.10 Analyse prospective de la trajectoire des exploitations
4 RESULTATS
4.1 COMPREHENSION DU FONCTIONNEMENT DES EXPLOITATIONS
4.1.1 Typologie des exploitations enquêtées
4.1.2 Les systèmes de culture
4.1.3 Les systèmes d’élevage :
4.1.4 Organisation du travail
4.1.5 Modes de gestion de la trésorerie
4.1.6 Conclusion sur le fonctionnement des exploitations
4.2 ANALYSE PROSPECTIVE DE LA TRAJECTOIRE DES EXPLOITATIONS
4.2.1 Evolution de l’effet des techniques SCV
4.2.2 Evolution de l’intégration agriculture élevage
4.2.3 Evolution des activités off farm
4.2.4 Effets sur les exploitations des stratégies développées par les producteurs
4.3 DEMARCHE D’ACCOMPAGNEMENT DES EXPLOITATIONS
4.3.1 Objectifs de la démarche
4.3.2 Relation Agriculteur-Modélisateur-Technicien : une démarche itérative.
4.3.3 Démarche de mise en œuvre :
4.3.4 Limites et précautions à prendre
4.3.5 Quelles applications possibles ?
4.3.6 Eclaircissements nécessaires et recommandations pour l’opérationnalité de la démarche
5 LIMITES DE L’ETUDE
6 DISCUSSION
CONCLUSION
BIBLIOGRAPHIE
TABLE DES ANNEXES
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