Le laboratoire de physiopathologie et nutrition
Laboratoire de physiopathologie et nutrition
Notre stage de fin d’étude de licence à été réalisé dans le laboratoire de physiopathologie et nutrition, c’est un laboratoire universitaire situé dans la faculté de médecine et de pharmacie, Université Sidi Mohammed Ben Abdallah, Fès. I. 1. Le laboratoire de physiopathologie et nutrition : Il s’agit d’un laboratoire de l’équipe de recherche physiopathologie et nutrition qui fait partie du laboratoire de recherche biologie des cancers. I. 2. Objectifs généraux de l’équipe de recherche physiopathologie et nutrition : Les objectifs généraux de l’équipe de recherche physiopathologie et nutrition sont les suivants: • La mise au point des techniques fiable et reproductible des méthodes d’extraction et de quantification des micronutriments (vitamine C vitamine E polyphénols….) dans les aliments largement consommés dans le Maroc. • La quantification de la plupart des vitamines à activité antioxydante sérique. • L’étude in vivo et vitro de l’activité antioxydante des différents nutriments identifiés sur le développement et la prévention des cancers et maladies cardiovasculaires. • Etude de l’impact de la pollution sur la dualité nutritionnelle de certains aliments cultivés prés des zones polluées. • Etude de l’impact de l’apiculture sur la qualité biochimique et nutritionnelle de certains échantillons du miel marocain. I. 3. Equipement du laboratoire : Le laboratoire est équipé d’un appareillage de pointe qui permet de faire le dosage aussi bien quantitatif que qualitatif des micros et macronutriments et la caractérisation de la qualité microbiologique et physico-chimique de l’eau et d’aliments. I. 4. Collaboration nationale et international ave le LPN : Le laboratoire de physiopathologie et nutrition mène ses travaux de recherche en collaboration avec plusieurs institutions et organismes nationaux et internationaux. • Centre Hospitalier, Université Sidi Mohammed Ben Abdellah, Fès, Maroc. • Laboratoire d’alimentation et de nutrition département de biologie, faculté des sciences, université Ibn TofaÏl, Kénitra, Maroc. • Institut National de recherche agronomique, Laboratoire d’amélioration et de technologie des agrumes. • Laboratoire d’amélioration et de qualité CIRAD France. • Centre CURI Université Sidi Mohammed Ben Abdellah
ETUDE BIBLIOGRAPHIQUE
La validation d’une méthode d’analyse : I. 1. Définition et but de la validation : La norme ISO 17025 [1] définie la validation des méthodes d’analyse comme étant : la confirmation par examen et l’apport de preuves objectives du fait que les exigences particulières en vue d’une utilisation prévue déterminée sont remplies. C’est une démonstration assurant, avec un grand degré de certitude et preuves à l’appui, qu’un procédé permettra d’atteindre les résultats attendus, de façon uniforme et continue. La validation est fondée sur une analyse statistique basée sur un certain nombre de critères aboutissants à des méthodes analytiques permettant de donner des résultats fiables. Donc elle a pour but de démontrer qu’elles correspondent à l’utilisation pour laquelle elles sont proposées. I. 2. Cycle de vie d’une méthode d’analyse : Comme tout procédé de production, les méthodes d’analyse naissent, évoluent et meurent. Pour clairement comprendre le rôle et la place de la validation dans la vie d’une méthode d’analyse, il est intéressant de décrire son cycle de vie depuis le moment ou elle est choisie jusqu’au moment ou on l’abandonne. Figure1 : Schéma de cycle 2.1. la sélection de la méthode : Elle permet de choisir parmi toutes les méthodes physico-chimiques connues par le laboratoire celle qui doit permettre de déterminer un ou plusieurs analytes représentatifs du problème analytique. L’introduction de méthode d’analyse et d’essais développés par le laboratoire à son propre usage doit être confié à du personnel qualifié, doté de ressources adéquat. II. 2.2. Le développement de la méthode : C’est la mise au point du mode opératoire et l’adaptation de la méthode aux conditions pratiques ou elle va être utilisée et en particulier il faut préciser le domaine d’application de la méthode c’est-à-dire l’ensemble des matrices auxquelles elle s’applique ainsi que la gamme de concentration utilisables. Lorsque cette mise au point est terminée, on dispose alors de ce que l’on appelle dans le cadre Bonne Pratique de Laboratoire (BPL) un mode opératoire normalisé. II. 2.3. la validation : Il existe deux types de validation : Validation intra-laboratoire : elle est universelle et obligatoire pour toutes les méthodes. Validation inter-laboratoire : n’intéresse que les méthodes qui seront utilisées par plusieurs laboratoires. I. 2.4. Utilisation en routine : Le cycle de vie se poursuit, si la validation se révèle conforme. Au bout d’un certain temps la méthode peut être abandonnée ou amélioré pour entamer un autre cycle. Dans d’autre cas, une simple revalidation peut régénérer le cycle de vie d’une méthode d’analyse. I. 3. Intérêt et démarche de la validation : La validation d’une méthode d’analyse fait partie des exigences essentielles du système d’assurance qualité dans le domaine de la chimie analytique. Il convient d’appliquer l’une ou bien une combinaison des techniques suivante pour déterminer la performance d’une méthode : Etalonnage à l’aide d’étalon de référence ou de matériaux de référence ; Comparaison des résultats obtenus avec d’autres méthodes ; Comparaison entre laboratoire ; Evaluation systématique des facteurs influençant le résultat ; Evaluation de l’incertitude des résultats sur la base d’une connaissance scientifique des principes théoriques de la méthode et d’une expérience pratique. Evaluation des critères de performance de la méthode. II. 4. Les critères de la validation : Les critères de la validation d’une méthode d’analyse sont les suivants : • Linéarité ; • Limite de détection ; • Limite de quantification ; • Justesse ; • Fidélité ; II. 4. 1. Linéarité : Capacité d’une méthode d’analyse, à l’intérieur d’un certain intervalle de concentration, à fournir une réponse instrumentale ou des résultats proportionnels à la quantité en analyte à doser dans l’échantillon. II. 4. 2. La limite de détection : La plus petite quantité à doser pouvant être détectée mais non nécessairement quantifiée comme exacte, dans les conditions expérimentales décrite de la méthode, [Feinberg, 2010]. Elle est équivalente à 3 fois l’écart-type S calculé à partir au moins 10 mesures effectuées sur des solutions étalons. II. 4. 3. Limite de quantification : La plus petite concentration ou teneur en analyte qui peut être quantifiée avec une fiabilité définie, dans les conditions expérimentales décrite de la méthode. Par définition la limite de quantification est égale à 10 fois l’écart-type. I. 4. 4. La justesse : La justesse d’un instrument, d’un procédé, d’une méthode, exprime l’étroitesse de l’accord entre la valeur moyenne trouvée à partir d’une large série de résultats et la valeur qui est reconnue soit comme valeur conventionnelle, soit comme valeur de référence. [Louvet, 2006] . I. 4. 5. La fidélité : C’est l’étroitesse de l’accord entre les résultats obtenus en appliquant le procédé expérimentale à plusieurs reprises dans des conditions déterminées. Selon les conditions d’exécution de l’essai, cette caractéristique s’exprime sous forme de répétabilité et reproductibilité. I. 3. 5. 1. La répétabilité : La norme ISO 5725/86 [2] définie la répétabilité comme étant l’étroitesse de l’accord entre les résultats d’analyse indépendants entre eux obtenus avec la méthode considérée, dans le même laboratoire, par le même analyste utilisons le même matériel et dans un court intervalle de temps La répétabilité est la fidélité sous les conditions de répétabilité, c’est une variabilité aléatoire des résultats d’une série de déterminations d’un même échantillon effectuée dans des conditions très proches : même analyste, même laboratoire, même matériels… et donc généralement dans un temps court. limite de répétabilité : Limite de répétabilité r : écart maximum au niveau de confiance 95% entre 2 résultats obtenus sur un même échantillon pour une même méthode, un même analyste, un même appareil. C’est la valeur en dessous de laquelle on peut estimer la différence absolue entre deux résultats d’analyse unique, obtenus dans les conditions de répétabilité et avec une probabilité de 95%. La limite de répétabilité est obtenue en appliquant l’équation suivante :
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Table des matières
Introduction
Laboratoire de physiopathologie et nutrition
I. Présentation du lieu du stage
I. 1. Le laboratoire de physiopathologie et nutrition
I. 2. Objectifs généraux de l’équipe de recherche physiopathologie et nutrition
I. 3. Equipement du laboratoire
I. 4. Collaboration nationale et international ave le LPN
Chapitre1 : Etude bibliographique
I. La validation d’une méthode d’analyse
I. 1. Définition et but de la validation
I. 2. Cycle de vie d’une méthode d’analyse
I. 2.1. la sélection de la méthode
I. 2.2. Le développement de la méthode
I. 2.3. la validation
I. 2.4. Utilisation en routine
I. 3. Intérêt et démarche de la validation
I. 4. Les critères de la validation
I. 4. 1. Linéarité
I. 4. 2. La limite de détection
I. 4. 3. Limite de quantification
I. 4. 4. La justesse
I. 4. 5. La fidélité
I. 3. 5. 1. La répétabilité
I. 3. 5. 2. La reproductibilité
I. 4. Importance des essais inter-laboratoire dans la validation
I. 5. Quelques notions statistiques
I. 5. 1. La moyenne
I. 5. 2. L’étendue
I. 5. 3. L’écart-type
I. 5. 4. Coefficient de varriation
I. 5. 5 Limite de confiance
II. Notions de base sur les composés phénoliques
II. 1. Définition, origine végétale
II. 2. Rôle de polyphénols
II. 3. Diversité des composés phénoliques
II. 4. Utilisation des composés phénoliques
II. 5. Activité antioxydante
Chapitre 2 : Etude expérimentale
Introduction
I. Dosage des composés phénoliques par la méthode de folin-ciocalteu
I. 1. Principe de la méthode
I. 2. Matériels et réactifs
I. 3. Mode opératoire
I. 3. 1. extraction des phénols
I. 3. 2. Préparation de la gamme d’étalonnage
I. 3. 3. Détermination de la teneur proprement dite
II. Résultats et interprétation
II. 1. Linéarité
II. 2. Limite de détection et de quantification
II. 3. Fidélité
II. 3. 1. Teste de répétabilité
II. 3. 2. Teste de reproductibilité Teste de Q
II. 4. Justesse
Conclusion
Référence bibliographique
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