La période indifférenciée
Elle correspond à la période où les mêmes structures se mettent en place dans les deux sexes. Les ébauches des gonades ou épithélium germinatif interne apparaissent tôt, vers la 4ème – 5ème semaine de la vie intra-utérine dans l’angle du cœlome, entre la racine mésentérique et le mésonephros, à partir d’un épaississement de l’épithélium cœlomique. Il y a production des facteurs chimiotactiques au niveau de l’épaississement épithélial. Les voies génitales se forment à partir de 2 grands canaux: (Figure n° 1)
– les canaux de Wolff: jouant un rôle important dans la formation des voies génitales mâles,
– les canaux de Müller, importants dans la formation des voies génitales femelles.
Les facteurs chimiotactiques stimulent la prolifération des gonocytes et les attirent vers l’ébauche gonadique. La migration de ces cellules germinales se fait par amœboïsme à travers le mésenchyme du méso dorsal. (Figure n° 2). Le blastème somatique commun se forme par la suite. Il s’agit d’un amas de cellules provenant à la fois du mésonephros et de l’épithélium germinatif interne.
Migration de l’ébauche ovarienne
La migration se fait en direction du bassin. La régression du mésonephros laisse des reliquats qui vont donner le ligament supérieur et le ligament inférieur qui maintiennent l’ébauche ovarienne. Le ligament supérieur, aussi appelé ligament diaphragmatique se scinde en deux ligaments: le ligament suspenseur de l’ovaire et le ligament tubo ovarien. Le ligament inférieur forme deux ligaments en passant par le canal inguinal: le ligament utéro-ovarien et le ligament rond.
Hormonogenèse
L’ovaire humain secrète trois types d’hormones stéroïdes : les hormones œstrogènes, les progestatives, les androgènes. Le follicule ovarien intervient dans la sécrétion des œstrogènes et le corps jaune dans la sécrétion des progestérones. L’existence d’une sécrétion physiologique d’androgène par l’ovaire humain est de découverte plus récente. Divers types de cellules ovariennes capables de synthétiser des stéroïdes ont été identifiées : les cellules interstitielles du stroma, les cellules lutéales du corps jaune. La fonction steroïdogène de l’ovaire est sous le contrôle de l’antéhypophyse. Les deux hormones peptidiques FSH et LH assurent au cours de chaque cycle le développement, la maturation et la sécrétion du follicule, la rupture du follicule, la formation, le maintien et la sécrétion du corps jaune et enfin la sécrétion du stroma. Les cellules ovariennes présentent vis-à-vis de ces stimulines hormonales une réceptivité inégale qui varie au cours du cycle et qui est principalement conditionnée par la présence des récepteurs spécifiques correspondants. On a récemment découvert dans le fluide folliculaire des facteurs peptidiques capables de moduler l’action des gonadotrophines hypophysaires sur leurs cellules cibles (essentiellement l’endomètre, le col utérin, le vagin, et les glandes mammaires).
L’échographie
Elle est largement utilisée pour le diagnostic du kyste de l’ovaire. L’échographie surtout par voie endovaginale permet de mesurer la taille de la masse ovarienne, sa forme spécifique uni ou polylobée, l’aspect des parois fines ou épaisses, régulières ou non, la présence d’éventuelles cloisons fines ou épaisses, voire des végétations ; d’étudier le contenu liquidien pur ou finement échogène ou même franchement échogène ; de noter la présence de zone calcifiée (plages très échogène avec cône d’ombre postérieure). La recherche d’ascite d’adénopathies de métastase hépatiques d’ureterohydronephrose doit être systématique (33).
Limites et difficultés de notre étude
Au cours de notre étude nous avons été confrontés à certaines limites.
– Sur le plan technique :
Ø nous avons constaté que malgré l’existence et la diffusion d’une fiche de liaison « type » par l’UPFR Anatomie Pathologique, les renseignements cliniques sont souvent insuffisants ou parfois même omis par les prescripteurs d’examen anatomo-pathologiques. Ces problèmes peuvent avoir de graves conséquences tant pour les patientes (difficulté, voire impossibilité d’établir les stadifications des tumeurs par exemple) que pour les chercheurs (dépouillement des dossiers et documentation difficiles).
Ø Le nombre insuffisant, dans le service, des matériels techniques et informatiques pour la promotion de la recherche.
– Sur le plan administratif : l’insuffisance numérique des personnels entraine une majoration de la difficulté à la consultation des dossiers et à l’accès aux documents de recherche.
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Table des matières
INTRODUCTION
I.RAPPEL DES CONNAISSANCES SUR LES OVAIRES
I.1. Anatomie
I.2. Embryologie
I.3. Histologie
I.4. Physiologie
II.LES KYSTES DE L’OVAIRE
II.1. Généralités
II.1.1.Définition
II.1.2.Epidémiologie
II.2. Diagnostic
II.3.Anatomie pathologie
II.4.Classification des tumeurs ovariennes
II.5.Evolutions-Complications
II.6. Traitements
DEUXIEME PARTIE : NOTRE ETUDE
I. OBJECTIFS DE L’ETUDE
I.1. Objectif principal
I.2. Objectifs spécifiques
II. CADRE DE L’ETUDE
II.1. Présentation
II.2. .Organigramme du service
III. METHODOLOGIE
III.1.Type d’étude
III.2.Durée d’étude
III.3.Population d’étude
III.4.Critères d’inclusion
III.5.Critères d’exclusion
III.6.Matériels d’étude
III.7. Procédure technique
III.8. Déroulement de l’étude
III.9.Méthode statistique
IV. RESULTATS
IV.1.données épidémiologiques
IV.2. Données cliniques
IV.3. Données histologiques
TROISIEME PARTIE : COMMENTAIRES ET SUGGESTIONS
I. COMMENTAIRES
I.1. Limites et difficultés de notre étude
I.2. Données épidémiologiques
I.3. Données cliniques
I.4. Données histologiques
II. SUGGESTIONS
II.1. Sur le plan social
II.2. Sur le plan médical
II.3. Sur le plan administratif
CONCLUSION
ANNEXES
BIBLIOGRAPHIE
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