Télécharger le fichier pdf d’un mémoire de fin d’études
Stratégie globale de production et conditions d’activité
La production des UPA dans son ensemble est basée principalement sur une stratégie globale qui vise à écouler des produits de bonne qualité sur le marché. En effet, 71,1% des UPA enquêtées déclarent primer la qualité des produits sur la quantité, le projet et le coût de production. Les communes d’Antananarivo sont les plus concernées, tandis celles d’Ampanihy et de Maroantsetra affichent des chiffres qui mettent au premier plan de leur stratégie, celle basée sur la maximisation de la production. Par ailleurs, si on analyse la deuxième stratégie de production déclarée par lesrtisans dans son ensemble, on constate l’émergence de la stratégie d’échelle, c’est-à-direla recherche de la quantité.
Quant aux conditions d’activités des artisans, on peut constater qu’une partie importante des artisans exerce le métier dans des conditions précaires et sous développées. En effet, seulement 40,5% d’entre eux exercent leur métier dans des sites spécialisés, c’est-à-dire dans un atelier. Le reste l’exerce, soit dans un marché public, soit dans leur propre maison ou soit dans la nature de façon ambulante. La précarité des conditions de travail des artisans attribue à ce secteur un caractère fortement informel. Cette conclusion est par ailleurs confirmée par les résultats présentés dans le tableau ci-après.
En effet, la proportion des artisans qui sont inscrits dans des structures légales reste faible sur l’ensemble des UPA enquêtées. Seulement15,4% des artisans enquêtés ont un numéro statistique et 11% sont inscrits dans le registre des métiers. En tout, pas plus de 20% des artisans ont adhéré aux structures légales.
Au niveau des communes, d’une part, on note que ce sont les communes d’Antananarivo Renivohitra, de Toamasina et, dans une moindre mesure, celles d’Antsiranana qui affichent les propositions les plus élevées d’UPA formelles (inscrites dans tous les services légaux cités). D’autre part, celles d’Ambositra, de Manakara, d’Ambalavao, d’Ampanihy et d’Ambovombe af fichent les plus faibles proportions. Cela peut être dû à l’éloignement de ces régions par rapport aux chefs lieu de leur province de rattachement. Toujours est-il que les « Tranoben’ny tantsaha »,
« chambre des métiers » et autres structures initiées par l’Etat n’ont que peu d’emprise sur les artisans qui demeurent dans l’informel.
LE MARCHE DES PRODUITS ARTISANAUX A BASE DE RÉ SINE A MADAGASCAR
ÉTUDE DE MARCHÉ
L’étude a été faite auprès des vendeurs desproduits artisanaux (Bazar Be, RN5, RN 2,..), des ménages du milieu aisé, des bureaucrates et destouristes (sur 50 personnes.) que nous voulons cibler.
Sur ces 50 personnes enquêtées :
25 personnes sont dans la ville de Toamasina dont 5 vendeurs, 10 de différents ménages, 5 bureaucrates et 5 touristes.
Nous avons adopté la méthode des « QUOTA » où l’échantillon défini est représentatif de la population mère, selon les critères choisis.
Parmi les cinq autres ex-provinces de Madagascar, nous avons enquêté 5 personnes pour chacune. Pour cela, l’enquête a été faite partéléphone, en sélectionnant les numéros dans l’annuaire.
Analyse de la demande
Objectif du marketing de la demande
L’étude du marketing de la demande c’est l’étude des consommateurs.
Elle a pour objet de faire savoir qui sera les consommateurs à atteindre qualitativement, pour les connaître au mieux, pour les séduire et les fidéliser. En terme de production, il ne faut jamais ignorer l’habitude à la consommation courante et à la qualité ; elle a donc pour rôle de déterminer exactement la quantité des produits demandés par les consommateurs, et par rapport à cette analyse de la demande, nous nous fixons l’objectif de rester à la première place à Toamasina et de ne plu s décevoir nos partenaires, en respectant au maximum la qualité, le délai de livraison, au moindre prix.
Les clients cibles
Parmi les groupes sociaux ciblés nous avons choisi par ordre d’importance : les touristes, les ménages, les bureaucrates, les vendeurs.
Motivations d’achat
Ce sont les pulsions positives qui poussent l’acheteur à effectuer son achat.
D’après les résultats de notre étude, les principales motivations d’achat pour 50 personnes questionnées sur les produits à base de résine sont résumées dans le tableau ci-après :
Tableau n° II : Motivation d’achat
Après avoir montré des échantillons nous avons euommec résultat
Soit :
20% des personnes questionnées veulent acheter nos produits parce qu’ils sont de très bonne qualité et peuvent être même classées parmies produitsl hauts de gamme.
Alors que 20% des personnes questionnées sont motivées car la marque de fabrique « DESIGN +»les intéresse.
Ensuite 35% de ses personnes interrogées apprécientl’originalité des formes et des couleurs que nous voulons apporter aux produits à b ase de résine à Madagascar ; cela les poussera à acheter.
Enfin 25% parmi les 50 personnes veulent acheter car elles préfèrent tout simplement les produits vita malagasy.
Cette enquête à été faite au début du mois de mars2010, elle concernait 25 personnes rencontrées dans la rue, 5 touristes qui sont les clients potentiels du produit, 10 ménages, 5 bureaucrates et 5 vendeurs de produits artisanaux.
Nous signalons, qu’en général, les clients ciblésci sont parmi les catégories de gens moyennement aisés.
Freins à l’achat
Ce sont les pulsions négatives qui empêchent les consommateurs à acheter le produit, telle, la dévalorisation des produits « vita malagasy » : 30% des consommateurs n’achètent pas nos produits car les produits vita malagasy sont dévalorisés, à cause de leur qualité insatisfaisante. On dit souvent que les produits « vita malagasy » sont de mauvaise qualité
20% exigent plus de professionnalisme dans l’art, car à travers ce dernier on peut montrer la performance.
25% affirment que les prix sont trop élevés.
25% pensent que les arts décoratifs ne figurent pas dans les priorités des
ménages
Fréquences d’achat
D’après nos études, les ventes de produits à base de résine connus tel que (jeu solitaire, bibelot, etc.) augmentent progressivement durant les 6 premiers mois c’est à dire du mois de janvier au mois de juin. Pendant les trois mois successifs (juillet, août, Septembre) on constate une forte croissance du chiffre d’affaire car c’est la saison des vacances, et l’arrivée des touristes.
Par contre, durant les 3 derniers mois (Octobre à D écembre) les ventes diminuent à cause de la rentrée scolaire.
Analyse de l’offre
Signification et objectif du marketing de l’offre
Le marketing de l’offre consiste à étudier la concurrence et les produits existants sur le marché, visant la même cible; il permet d’identifier la concurrence directe et indirecte, afin d’obtenir une plus grande part de marché, par l’analyse de leurs points forts et leurs points faibles.
Identification des concurrents
Concurrence directe
Ces concurrents sont les vendeurs de produits artisanaux comme les différents artisans (Bazar Be, etc.) formels et informels, ceux qui ne sont pas inscrits au registre du commerce.
Nombreux sont les artisans qui ne sont pas enregistrés auprès du Ministère, actuellement, près de 50 à 60% relèvent du secteur informel. Cela constituera pour nous un risque majeur, car ils deviendront facilement nos concurrents directs.
Sur le marché ,70% des produits d’importation, surtout les produits chinois tel que presse papier, bibelots, vase, etc. à base de résine sont les produits concurrents.
Concurrence indirecte
Ce sont les produits qui pourraient remplacer les nôtres. Ce sont les produits d’art malagasy à base de pierres précieuses (quartz, opale, etc.), les produits de décoration de formes différentes (porte bijoux, bijoux fantaisie,sculpture, etc.), sans compter les produits à base de cornes et la sculpture qui est aussi un art très délicat et bien apprécié par les touristes.
|
Table des matières
INTRODUCTION
PARTIE I: APERCU GENERAL SUR LE PROJET
CHAPITRE I : RENSEIGNEMENTS GENERAUX
Section I : IDENTIFICACTION DU PROJET
§1 Situation générale de l’artisanat
§2 Naissance du projet
§3 Dénomination et raison sociale
Section II : CARACTÉRISTIQUES DU PROJET
§1 Objectifs du projet
§2 Résultats attendus
Section III : ENVIRONNEMENT DU PROJET
§1 Environnement économique
1-1 Opportunités
1-2 Menaces
§2 Orientation des activités et professionnalisation
§3 Stratégie globale de production et condition d’activité
CHAPITRE II : LE MARCHE DES PRODUITS ARTISANAUX A BASE DE RESINE A MADAGASCAR
Section I : ÉTUDE DE MARCHÉ
§1 Analyse de la demande
1-1 Objectif du marketing de la demande
1-2 Les clients cibles
1-3 Motivations d’achat
1-4 Freins à l’achat
1-5 Fréquences d’achat
§2 Analyse de l’offre
2-1 Signification et objectif du marketing de l’offre
2-1-1 Identification des concurrents
2-1-1-1 Concurrence directe
2-1-1-2 Concurrence indirecte
2-1-2 Analyse des concurrents
Concurrents directs
Concurrents indirects
2-2 Contraintes du projet
2-2-1 Contrainte financière
2-2-2 Contrainte technique
2-2-3 Contrainte humaine et psychologique
Section II : PLANIFICATION STRATÉGIQUE
§1 Politique de produit
1-1 Bijoux fantaisie (bracelet, boucle d’oreille, bague et collier)
1-2 Décoration
1-3 Objet souvenir
1-4 Caractéristiques commerciales de nos produits
§2 Politique de prix
2-1 Objectif de l’entreprise
2-2 Méthodologie de calcul du prix
§3 Politique de promotion ou de communication
3-1 Objectif de la communication
3-2 Moyens de communication adoptée
3-2-1 La publicité
3-2-1-1 Publicité informative
3-2-1-2 Publicité persuasive
3-2-2 Les relations publiques
3-2-3- Media planning
§4 Politique de distribution
Section III : PRÉSENTATION DE LA COMMUNE URBAINE DE TOAMASINA
§1 Situation géographique
1-1 Contexte physique et environnemental
1-1-1 Localisation
1-1-2 Climatologie
1-1-3 Géologie
1-2 Contexte sociodémographique
1-2-1 Evolution de la population
1-2-2 Répartition de la population
1-2-2-1 Répartition par âge et par sexe.
1-2-2-2 Répartition par ethnie
1-3 Milieu social
1-3-1 Education
1-3-2 Santé
§2 Contexte économique
2-1 Potentialité économique
2-1-1 Le Grand Port de Toamasina
2-1-2 Les industries
2-1-3 Le tourisme
2-2 Institutions financières
2-3 Organisme et programme d’appui au développement
CHAPITRE III : ÉTUDE DE LA PRODUCTION
Section I : PRÉSENTATION DE LA RÉSINE
§1 Identification
1-1 Définition
1-2 Résine polyester
1-3 Constituant des polyesters
1-4 Présentation de la résine
§2 Propriétés
2-1 Propriétés générales
2-1-1 Généralités
2-1-2 Propriétés physiques
2-1-3 Autres propriétés
2-2 Propriétés des résines
2-2-1 Les résines polyesters NCS 942
2-2-1-1 Propriétés type de la résine liquide
2-2-1-2 Autres propriétés
2-2-2 La résine polyester NCS 215PA
2-2-2-1 Description et caractéristiques générales
2-2-2-2 Propriétés typiques de la résine liquide
2-2-2-3 Autres propriétés
§3 Utilisation
3-1 Résines pures ; résines chargées ; résine renforcées
3-2 Application en usage artistique et reproduction
Section II : PROCÉSSUS DE PRODUCTION
§1 Les articles proposés
§2 Les étapes de la production
2-1 Principe général
2-1-1 Préparation de la résine : activation
2-1-2 Le moulage
2-1-3 Le durcissement
2-1-4 Le démoulage
2-1-5 La finition
2-2 Exemple pratique
§3 Moyens de production
3-1 Matières premières et consommables
3-2 Moyens matériels
3-3 Moyens humains
Section III : ORGANISATION AU SEIN DE LA SOCIÉTÉ
§1 L’entreprise
1-1 Choix et dénomination de la société
1-2 Raison sociale et forme juridique
§2 L’organigramme de l’entreprise
§3 Les postes à pourvoir: profils et attribution
3-1 Le Gérant
3-2 Responsable commerciale
3-3 Responsable de production
3-4 Secrétaire
3-5 Ouvriers
3-6 Chauffeur
3-7 Sécurité ou un gardien
PARTIE II: ANALYSE FINANCIERE ET EVALUATION DU PROJET
CHAPITRE I : INVESTISSEMENTS ET FINANCEMENT DU PROJET
Section I : ÉVALUATION DES INVESTISSEMENTS DU PROJET
§1 Nature des immobilisations
1-1 Les éléments constitutifs
1-1-1 Les investissements immatériels
1-1-2 Les investissements matériels
1-2 Détail des immobilisations
1-2-1 Frais de développement Immobilisable
1-2-2Matériels et mobiliers de bureau
1-2-3 Matériels informatiques
1-2-4Matériels de production
1-2-5 Matériel de transport
1-2-6 Agencement et installation technique
§3 Système d’amortissement
3-1 Notion d’amortissement
3-2 Calculs préliminaires
3-2-1 Valeur d’origine
3-2-2 Valeur amortissable
3-2-3 La valeur résiduelle
3-3 Le plan d’amortissement
Section II : COMPTES DE GESTION ET FONDS DE ROULLEMENT
§1 Comptes de gestion
1-1 Compte de charges
1-1-1 Achats consommés de matière
1-1-1-1 Résine polyester
1-1-1-2 Colorant
1-1-1-3 Cire d’abeille
1-1-1-4 Catalyseur
1-1-1-5 Accélérateur
1-1-2 Les achats de matière et fournitures non stockés
1-1-2-1 Support en bois pour la décoration,
1-1-2-2 Emballage en sachet pour les bijoux
1-1-3 Les services extérieurs
1-1-4 Les autres services extérieurs
1-1-5 Les charges du personnel
1-2 Comptes de produit
§2 Fonds de roulement initial
Section III : LE FINANCEMENT ET LE REMBOURSEMENT DES DETTES
§1 Répartition du financement
§2 Mode de financement du projet
2-1 L’apport personnel
2-2 L’emprunt à long et moyen terme
2-3 Le bilan d’ouverture
§3 Remboursement des emprunts
CHAPITRE II : ÉTUDE DE LA FAISABILITÉ FINANCIÈRE DU PROJET
Section I : COMPTE DE RÉSULTAT PREVISIONNEL
§1 La présentation par nature
§2 La détermination du résultat prévisionnel
Section II : PLAN DE FINANCEMENT
Section III : BILAN PREVISIONNEL SUR 5 ANS
CHAPITRE III : ÉVALUATION ET IMPACTS DU PROJET
Section I : CRITÈRES D’ÉVALUATION
§1 Pertinence
§2 Efficacité et Efficience
2-1 Efficacité
2-2 Efficience
§3 Durée de vie ou la durabilité
Section II : ÉVALUATIONS SOCIO-ÉCONOMIQUES
§1 Evaluation sociale
1-1 Création d’emplois et amélioration du niveau de vie
1-2 Sécurité sociale
§2 Impacts du projet
§3 Evaluation économique
3-1 Augmentation de la valeur ajoutée
3-2 Amélioration de la production nationale
Section III : ÉVALUATION FINANCIÈRE
§1 Capacité d’autofinancement (CAF)
§2 La valeur actuelle nette
2-1 Le cash-flow
2-2 Calcul du cash-flow
§3 Le taux de rentabilité interne
§4 Indice de profitabilité
§5 Le délai de récupération des capitaux investis
§6 Analyse des ratios
6-1 Rentabilité commerciale du projet
6-2 Capacité de remboursement des emprunts structurels
6-3 Ratio d’indépendance financière
CONCLUSION
BIBLIOGRAPHIE
ANNEXES
LISTE DES TABLEAUX
LISTE DES FIGURES
Télécharger le rapport complet