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TECHNIQUE DE PRODUCTION
Les différentes races existantes
Une race est une subdivision de l’espèce zoologique, constituée par des individus ayant des caractères héréditaires communs. Dans lemonde entier, il existe au plus de 300 races des poules domestiques. Nous ferons la distinction entre trois catégories principales : races locales, les races pures commerciales et les souches commerciales. Nous allons nous limiter à ceux qui peuvent s’acclimater c’est-à-dire s’adapter à un nouveau climat, à un nouveau milieu plus particulièrement au climat tropical.
Les races locales
Les poules de cette race perdent leurs propriétés de haute production car elles pondent environ 50 œufs par an et perdent le plus s ouvent leurs poussins.
Leur poids est inférieur et leurs œufs sont plus pe tits que ceux des hybrides. La poule ne dépasse pas un kilogramme (1kg) et le coq 1.5kg. Les œufs pèsent en moyenne trente grammes (30g). Par rapport aux autres races celle-ci est une mauvaise pondeuse. Mais elles sont généralement moins chères, mieux adaptées aux circonstances locales et moins sensibles aux maladies habituelles de la région
Les races pures commerciales
Les races pures commerciales se repartissent en fonction de l’objectif principal de leur production :
· ponte d’œuf généralement des races légères élevées pour leurs œufs, les pondeuses.
· production de viande, des races plus lourdes, les poulets de chair.
· à la fois ponte d’œufs et production de viande, le s races mixtes.
La leghorn blanche
La leghorn blanche est une race légère très connue, répondant aux caractéristiques suivantes : Plumage blanc, grande crête, simple et droite chez le coq, tombante chez la poule avec des oreillons blancs.
Les pattes et le bec sont jaunes. Le coq pèse 2.5 à 2.7kg et la poule 1.5 à 2.7kg. Elle pond des œufs à coquille blanche, et exigeante dans son alimentation. C’est une pondeuse très rentable mais sa chair est de qualité médiocrealors qu’on a besoin d’une poule mixte.
La Sussex
La Sussex herminée light Sussex est originaire de la grande Bretagne, son plumage est blanc avec un camail bordé de plume vert-noirât re ; chez le coq qui pèse 2.5 à 3kg ,c’est une race rustique, bonne pondeuse, très chercheuse sans être vagabonde ni volage mais grosse mangeuse. La chair est de qualité moyenne.
La rhode island red
Elle est d’origine américaine, elle s’est bien acclimatée aux régions tropicales, son plumage est roux (rouge foncé). La crête est droite et les oreillons rouges. Le coq pèse 3 à 3.8kg et la poule 2.5 à 3kg. C’est une race rustique et docile, bonne pondeuse d’œufs à coquille brune ayant une chaire de bonne qualité.
La new hampshire
C’est une race originaire d’Amérique du Nord, elle se caractérise par une bonne acclimatation et une ponte précoce 4.5 à 5mois c’est une pondeuse moyenne et pèse 2.5 à 3kg.
Plymouth rock
C’est une race originaire d’Amérique. Elle est calme et produit des œufs brun clair.
Les souches commerciales
L’utilisation des animaux croisés ou hybrides aux performances plus élevées s’est imposée en élevage de volaille de rente.
La conséquence en fut forcément la séparation entre l’élevage commercial et l’élevage des races pures.
L’hybridation repose sur le croisement de différentes races ou lignées (les lignées des souches d’élevage de la même race multipliées séparément)
Le star cross 579
Le croisement entre la Rhodes Island Red (male) et la star kro ou tropicko (femelle) donne le star cross579.Ce dernier est de couleur rouge, se caractérise par une bonne acclimatation et surtout elle résiste très bien à al chaleur.
C’est une bonne pondeuse, il peut pondre entre 300 à 310 œufs en plus elle ne consomme pas trop et sa chair est d’une meilleure qualité.
Le star cross 566
Le star cross 566 est le résultat obtenu en faisant le croisement entre la Rhodes Island Red (male) et Plymouth Rock. Le star cross 566 est de couleur noir. Celui-ci ne supporte pas très bien la chaleur, la poule est un peu lourde, gourmande et mauvaise pondeuse par rapport au star cross 579.
Choix du projet
Les facteurs déterminants pour le choix d’une race ou d’une souche de poules sont les suivants : la situation commerciale, l’expérience, la gestion de la firme, les goûts locaux et la disponibilité des poules suivant l’analyse des différentes races et souches citées, nous orientons notre choix vers les races mixtes (capable de produire à la fois des œufs et de la chair) plus particulièrement LE STAR CROSS 579.
Les différentes types d’élevage
On distingue en général trois formes d’élevage depoule :
· l’élevage extensif
· l’élevage intensif
· l’élevage semi intensif
L’élevage extensif
L’élevage extensif est caractérisé par une technicité et productivité archaïque, par l’utilisation d’un matériel non adapté à l’élevageet par l’absence de prophylaxie sanitaire et hygiénique. Il nécessite peu d’investissement sur el plan alimentaire, sanitaire et technique. De ce fait les prix sont assez bas comparativement à ceux de l’élevage intensif ou semi intensif. L’élevage est constitué de sujets de tous âges et les poules sont laissées en divagation. Les poulaillers, quand ils existent, sont généralement surchargés et ne servent que la nuit. L’encadrement est nettement insuffisant .de plus la poule locale montre une productivité basse due probablement aux mauvaises conditions.
L’élevage intensif
Les systèmes intensifs d’élevage de certaines races regroupent environ 30%des volailles d’Afrique .on les trouvent généralement dans les zones urbaines où à proximité. Ce qui assure un bon débouché pour les œufs et la via nde. L’élevage intensif exige d’avantage d’investissements en capital et en travail, notamment pour l’aménagement de poulaillers et d’enclos en plein air. Dans ce genre d’élevage, les volailles se comptent par milliers grâce aux recherches en matière d’incubation artificielle, de nutrition et de contrôle des maladies.
L’élevage semi intensif
Dans les systèmes semi intensif, appelés aussi élevage de basse cour ou artisanal, on y applique de nombreuses techniques et savoir faire utilisés dans les systèmes intensifs, en les adaptant à l’échelle de l’élevage. On utilise de races améliorées recevant un supplément de nourriture.
Avantages et inconvénients de l’élevage extensif et intensif.
Avantages de l’élevage extensif
· Les mouvements en plein, air gardent les poules en bonne santé.
· Les infections parasitaires restent limitées si l’espace est suffisant.
· Exige peu de travail.
Les frais directs sont peu élevés. Inconvénients :
· Le contrôle des poules est difficile.
· les poules en liberté forment, surtout les jeunes, une proie difficile pour les prédateurs.
· En quête de nourriture, les poules mangent aussi d es graines de semence.
· Si les poules ne sont pas habituées au pondoir, beaucoup d’œufs risquent d’être perdus.
· Les pertes sont souvent nombreuses. Avantages de l’élevage intensif :
· Le contrôle des poules est facile.
· Un bon suivi sanitaire.
· Un bon rendement. Inconvénients
· Exige beaucoup d’investissements.
· Les frais sont très élevés.
· Si une poule est malade, elle contamine facilement les autres.
Choix du projet
Notre projet va s’orienter vers l’élevage intensif.
Normes des bâtiments et conduite d’élevage
L’environnement dans lequel évoluent les poulets doit tenir compte de leurs besoins et être conçu de façon à les protéger contre toutes causes que ce soit physique ou moral, de se comporter naturellement.
Les poulaillers
Même si les poules supportent généralement bien les températures élevées, il leur arrive parfois de souffrir de chaleur trop excessive. C’est pourquoi nous avons jugé nécessaire de prendre quelques mesures lors de la construction des poulaillers.
La construction du poulailler doit être économique et rationnelle, c’est pourquoi nous avons choisi comme toiture et murs les feuilles de cocotier (elles seront plus économiques et mieux adaptés pour l’évacuation de l’air vicié ains que le surplus de chaleur, le coût sera faible et elles seront disponibles sur place).Le sol en ciment, et sera en pente légère de 2% vers les murs extérieurs pour permettre l’évacuation de l’eau de lavage.
· le bâtiment doit être orienté de l’Est en Ouest. L ’avantage est que les poules souffrent moins des rayons directs du soleil.
· le choix d’un lieu couvert d’herbe ou d’autre verdure est bon pour les poulets
· un seul bâtiment ne doit contenir que des volaille s de même âge et de même race.
· le bâtiment doit être conforme aux normes d’élevag e relatives à la densité
· le sol sera lisse et sans fissure avec une hauteur de 40cm pour éviter l’incrustation des microbes et parasites et pour faciliter le nettoyage ainsi que la désinfection pendant le vide sanitaire.
Les matériels nécessaires
Les matériels nécessaires pour l’élevage sont :
· pondoirs
· perchoirs
· abreuvoirs
· mangeoire
Pondoir
C’est un ensemble des nids bien aménagés. Les poules déposent plus facilement leurs œufs dans des nids protégés qu’à même le sol du poulailler. Il existe des nids individuels et des nids communs .Pour notre projet, nous envisageons de chercher les nids individuels. Mais il est indispensable de prévoir une paroi en grillage ou une ouverture devant et derrière pour assurer une bonne ventilation.
On peut les placer dans des coins des murs.
Mais dans les poulaillers ouverts, il est conseillé de les placer en dehors de tout courant d’air.
Les pondoirs individuels doivent avoir environ 30cm de large ,31cm de long et 35cm de hauteur avec une bordure de 5cm.
Ils sont faits en planche, mais aussi en d’autres matériaux locaux.
Perchoir
C’est une matière d’élevage au large de section carrée ou rectangulaire de 35 cm de long et 5 cm de large. Il sert de dortoir des volailles. Les perchoirs sont faits de lattes de bois espacées d’environ 5 à 7cm. Chaque poule a besoin d’un espace d’environ de 15 cm ou plus selon sa grosseur .les perchoirs sont en principe indispensables, mais leur type et leur place varient selon le poulailler.
Abreuvoir
C’est un lieu conçu pour faire boire les animaux. Notre pays étant un pays tropical, il est extrêmement important de donner aux poules d e l’eau propre et fraîche en quantité suffisante. Il y a plusieurs façons de le faire ; lorsque les volatiles sont peu nombreux, il suffit de mettre dans l’abreuvoir une bouteille retournée. C’est une méthode simple et bon marché. On peut également se contenter d’acheter desimples bols en métal ou en plastique.mais l’avantage d’un abreuvoir à réservoir, c’est que l’eau est disponible plus longtemps et qu’elle se salit moins vite.
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Table des matières
INTRODUCTION
PREMIERE PARTIE : ETUDE GENERALE DU PROJET
Chapitre I. PRESENTATION DU PROJET
Section I DESCRIPTION DU PROJET
1.1. Le projet
1.1.1. Définition
1.1.2. Raison sociale
1.1.3. Objet social
1.2. Cadre environnemental du projet
1.2.1. Définition
1.2.2. Environnement économique
1.2.3. Environnement sociologique
1.2.4. Environnement juridique et institutionnel.
1.2.5. Environnement technologique
Section II. TECHNIQUE DE PRODUCTION
2.1. Les différentes races existantes
2.1.1. Les races locales
2.1.2. Les races pures commerciales
2.1.2.1. La leghorn blanche
2.1.2.2. La Sussex
2.1.2.3. La rhode island red
2.1.2.4. La new hampshire
2.1.2.5. Plymouth rock
2.1.3. Les souches commerciales
2.1.3.1. Le star cross 579
2.1.3.2. Le star cross 566
2.1.3.3. Choix du projet
2.2. Les différentes types d’élevage
2.3.1. L’élevage extensif
2.2.2. L’élevage intensif
2.2.3. L’élevage semi intensif
2.2.4. Avantages et inconvénients de l’élevage extensif et intensif.
2.2.5. Choix du projet
2.3. Normes des bâtiments et conduite d’élevage
2.3.1. Les poulaillers
2.3.2. Les matériels nécessaires
2.3.2.1. Pondoir
2.3.2.2. Perchoir
2.3.2.3. Abreuvoir
2.3.2.4. Mangeoire
2.3.3. Température et densité dans le poulailler
2.4.4. Programme lumineux
2.5. Les qualités des reproductions
Section III. ANATOMIE
3.1. Alimentation
3.1.1. Besoins nutritionnels
3.1.1.1 Besoins en énergie.
3.1.1.2. Les besoins en protéines
3.1.1.3 Les besoins en vitamines
3.1.1.4. Les besoins en minéraux
3.1.1.4.1. Calcium et Phosphore
3.1.1.4.2. Les autres minéraux
3.1.1.5. Les besoins en matières grasses et acides gras essentiels
3.1.2. Formulation de la provende
3.1.3. Mode d’alimentation
3.1.4. La consommation de la provende
3.2. Eau
3.3. Les maladies
3.4. La Prophylaxie
3.4.1. La prophylaxie sanitaire
3.4.2. Prophylaxie médicale
Chapitre II. ETUDE DE MARCHE
SectionI : PROCEDURE DE L’ETUDE DE MARCHE
1.1. Définition
1.1.1. Délimitation
1.1.2. Choix et localisation du site
1.1.2.1. Avantage du choix du site
1.1.2.2. Inconvénients
1.2. Structure démographique
1.3. Analyse de l’offre
1.3.1. La concurrence
1.3.1.1. Les producteurs nationaux
1.3.1.2. Les producteurs internationaux
1.3.2. Estimation de la production
1.4. Analyse comparative des prix.
1.4.1. Évolution des prix pendant les trois dernières années
1.4.2. Prix actuel pratiqué
1.4.3. Prix des produits substituables
Section II. ETUDE DE LA DEMANDE
2.1. Consommation moyenne par habitant
2.2. Importance nutritionnelle des produits
2.3. Clientèle cible
Section III. ORGANISATION ET DESCRIPTION DES PRINCIPALES FONCTIONS46
3.1. La structure de l’entreprise
3.2. L’organigramme
3.2.1. Définition de l’organigramme
3.2.2. Présentation de l’organigramme
Organigramme de l’entreprise
3.3. La définition des tâches
3.3.1. Gérant
Service personnel
Service Financier et comptabilité
Responsable Unité de production
Responsable plantation
Service Transport
Service Vente
3.3.2. Responsable Administratif et financier
3.3.3. Responsable technique
3.3.4. Responsable commercial
3.3.5. Responsable de l’unité de production
3.3.6. Responsable de plantation
3.4. Formations des ressources humaines
3.4.1. Le recrutement
3.4.2. Rémunération du personnel
3.5. Calendrier de réalisation
DEUXIEME PARTIE : EVALUATION FINANCERE ET ETUDE DE FAISABILITE DU PROJET
Chapitre I. LES INVESTISSEMENTS
Section I. LES DEPENSES DES INVESTISSEMENT EN IMMOBILISATIONS
1.1. Les immobilisations incorporelles
1.1.1. Les frais de développement
1.2. Les immobilisations corporelles
1.2.1. Terrain
1.2.2. Constructions
1.2.3. Matériels et outillages
1.2.4. Matériels et mobiliers de bureau.
1.2.5. Matériel informatique
1.2.6. Matériel de transport.
1.3. Récapitulation des immobilisations
1.4. Les amortissements (pour 5 années d’activité)
1.4.1. Amortissement d’immobilisation incorporelle (montants en FC)
1.4.2. Amortissement de construction
1.4.3. Amortissement de matériels et outillages
1.4.4. Amortissement de matériels et mobiliers de bureau
1.4.5. Amortissement de matériels informatiques
1.4.6. Amortissement de matériel de transport
1.4.7. Amortissement des aménagements et installations
Section II. COMPTE DE GESTION
2.1. Charges
2.1.1. Achat de poussins
2.1.2. Achats de provendes
2.1.3. Achats de produits vétérinaires
2.1.4. Eau et électricité
2.1.5. Impôt et taxes
2.1.6. Charges du personnel
2.1.7. Autres charges
2.1.8. Récapitulation de comptes de charges.
2.2. Les produits
2.2.1. Prévision des recettes d’exploitation
Section III. LE FINANCEMENT DU PROJET ET FONDS DE ROULEMENT
3.1. Le financement du projet
3.1.1. Les modes de financement
3.1.1.1. Le financement interne
3.1.1.1.1. La création du capital
3.1.1.1.2. Le financement par la tontine
3.1.1.2. Le financement externe
3.1.1.2.1. Financement par des fonds propres
3.1.1.2.2. Financement par capitaux propres.
3.2. Choix du mode de financement
3.2.1. Les conditions d’octroi de crédit de la banque
3.2.1.1. Critères subjectifs
3.2.1.2. Critères objectifs
3.2.2. Les différents types de crédit bancaires.
3.2.3. La durée et le taux de crédit
3.4. Tableau récapitulatif des charges
Chapitre II. ETUDE DE FAISABILITE
Section I. LES ETATS FINANCIERS PREVISIONNELS
1.1. Les comptes de charges
1.2. Les comptes de produits
1.3. Bilan prévisionnel
1.3.1. Situation financière de départ
1.4. Le compte de résultat prévisionnel.
1.5. La capacité d’autofinancement(CAF)
1.5.1. Mode de calcul de la capacité d’autofinancement (CAF)
1.5.1.1. Méthode soustractive
1.5.1.2. Méthode additive
1.6. Le plan de trésorerie
Section II. EVALUATION ECONOMIQUE
2.1. La création de la valeur ajoutée
2.2. Analyse des ratios
Section III. EVALUATION FINANCIERE
3.1. Selon les outils d’évaluation
3.1.1 Calcul de la V.A.N (Valeur Actuelle Nette)
3.1.2. Calcul de l’indice de profitabilité (Ip)
3.1.3. Calcul du taux de rentabilité interne (TRI)
3.1.4. Calcul de Délai de Récupération Capital Investi (DRCI)
3.2. Selon les critères d’évaluation
3.2.1. L’efficience
3.2.2. L’impact du projet
3.2.3. Evaluation sociale
3.2.3.1. Créations d’emploi
3.2.3.2. Développement social de la région
CONCLUSION
BIBLIOGRAPHIE
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