La performance financière
Définition La performance se définit comme étant le degré de réalisation des objectifs que les dirigeants assignent à l’entreprise. Donc l’objectif c’est de mesurer la rentabilité et d’analyser l’équilibre financier de la firme. Les indicateurs de performance sont la rentabilité et l’équilibre financier. « La rentabilité est la capacité de l’entreprise à rémunérer des fonds durables mis a sa disposition, la principale contrainte étant la confiance des partenaires (prêteurs, actionnaires, clients, fournisseurs). En effet, si la confiance baisse, le niveau d’engagement s’en ressent et l’entreprise peut alors être conduite à déposer le bilan, telle est la règle de l’équilibre financier : les emplois stables doivent être financés par des ressources durables (il est apprécié à partir du bilan fonctionnel) « le fonds de roulement net global est la marge de sécurité qui permet de financer les besoins en liquidités nécessaires à la vie de l’entreprise ». Les ratios pour mesurer la rentabilité est au nombre de trois à savoir : la marge commerciale, la production et la valeur ajoutée. La marge commerciale constitue un indicateur d’activité ; la production donne une image fidèle de l’activité de la société par rapport au CA et la VA exprime la création de valeur que la firme apporte aux biens et services en provenance des tiers. La rentabilité est l’aptitude à générer un profit, un bénéfice ; une entreprise privée, en économie de marché, doit réaliser un résultat positif, c’est-à-dire dépenser moins que ce qu’’elle produit, et l’analyse de l’équilibre financière repose sur le principe de moyens monétaires suffisants pour financer les moyens économiques mis en œuvre. Il est nécessaire de comparer les résultats obtenus sur plusieurs années afin de mesurer l’évolution favorable ou défavorable d’une entreprise.
Interprétation « La rentabilité est l’aptitude à produire un profit. Elle résulte de la comparaison entre un résultat obtenu par une action et les moyens mis en œuvre pour l’obtenir » Cours théorique d’Analyse Financière en 2ème année, en 2009. Elle est donc donnée par des ratios qui mesurent le succès d’une entreprise et le profit correspondant au résultat réalisé au cours d’un exercice. « La rentabilité doit être approfondie dès lors que l’on veut effectuer sa mesure ; en effet, différents points de vue seront examinés :
− le point de vue du gestionnaire ou du dirigeant de l’entreprise qui se préoccupera d’abord de la rentabilité de son exploitation et des activités de l’entreprise ;
− le point de vue de l’actionnaire pour qui le résultat net et le dividende distribué pourront être valablement comparés aux capitaux apportés et à la valeur des actions ;
− le point de vue de l’économiste qui cherchera à vérifier la contribution de l’entreprise au niveau macro économique.
− le point de vue du banquier qui mesurera cette rentabilité pour assurer qu’elle est suffisante, pour le développement de l’entreprise, mais également pour que celle-ci puisse tenir ses engagements à son égard.
Cela signifie que la mesure de la rentabilité de l’entreprise devra être faite par rapport à différents référents : l’activité elle-même, les capitaux engagés, les moyens économiques. L’analyse de l’équilibre financier consistera donc à mesurer la marge de sécurité représentée par l’excédent de financement permanent (FR) par rapport aux besoins de financement liés au cycle d’exploitation (BFR) ».
Le RREx
L’EBE est un indicateur pertinent qui permet de comparer les entreprises ayant des politiques d’investissement et de financement différentes. Ce ratio est égal entre le rapport EBE et la production de l’exercice. La production donne une image fidèle de l’activité de la société. Ce qui exprime « la capacité de l’entreprise à sécréter suffisamment d’excédent pour couvrir le coût des capitaux engagés, il permet de mesurer le flux économique après rémunération des salariés et versement des taxes» selon Michel WISLER, en 1989. Le résultat nous donne alors un RREx de 10,25% qui représente l’EBE en 2008 de la production, et 14,96% en 2009. Il a augmenté de 114,92% en 2009 (annexe V), ce qui explique qu’il y a une performance économique et un investissement dans l’entreprise entre les deux exercices. Et durant l’année 2010, ce ratio présentait 15,69% et une évolution de 18,69% entre 2009 et 2010, ce qui veut dire que les ventes ont augmenté et s’il y a hausse de vente, l’entreprise devrait employer plus de personnels nécessitant une hausse de charge y afférente, ou une sortie de stock en magasin engendrant un achat auprès des fournisseurs. C’est ce qui reste à l’entreprise de la valeur ajoutée un indicateur du surplus monétaire potentiel dégagé par les activités. La hausse de ce ratio est due soit à une croissance de l’activité de l’entreprise (hausse des ventes), soit à une faible proportion des achats constatés, soit d’une adéquation des approvisionnements, soit à une diminution des impôts et les taxes, ou le cas contraire et les charges de personnels suivent alors la cadence du développement des activités. La production suit l’évolution du CA, ceci indique que l’entreprise est apte à offrir à n’importe quel moment et donne une meilleure qualité de service à ses clients. Toutes ces évolutions, que ce soit en 2008, en 2009 et en 2010 de ce RREx, sont à l’origine de l’augmentation de la valeur ajoutée, même s’il y a une absorption de cette dernière par les charges de personnels et les services extérieurs, indique que la productivité du travail a augmenté.
La gestion et ressources humaines
Tout le personnel de G4S reçoit une formation avant de prendre son service quel que soit son poste (agent de sécurité, bureaucrate…). Pour les agents de sécurité, une formation en relation avec les clients et une interaction avec la communauté locale ont été effectuées (self défense, discipline, techniques de maitrise de malfaiteur, lutte contre l’incendie etc.). Pour les bureaucrates, une information concernant la connaissance de l’entreprise a été donnée. Cette formation se fait par une personne interne, qui constitue un avantage pour G4S en termes de coût, car le coût de formation générera un impact sur les charges lorsqu’on le confie à des organismes externes. Au niveau du recrutement, tout le personnel est examiné méticuleusement avec soin avant leur embauche. Elle vérifie qu’ils n’ont pas de fichiers criminels, ou qu’ils ont déjà eu des problèmes, ou licenciés de toutes autres sociétés de sécurité. Un test de drogue au hasard est mené sur ses employés pour l’usage des substances illicites. Les empreintes digitales de tous les employés sont relevées par la Police qui fait des vérifications au cas où ils auraient eu un passé criminel.
CONCLUSION GENERALE
Le cycle d’exploitation est une réalité forte du fonctionnement de l’entreprise. Celui-ci s’appréhende à travers des ratios de délais d’écoulement (ou ratios de rotation). Le renouvellement régulier et continu du cycle d’exploitation de l’entreprise conduit à un besoin de financement qui se traduit par une immobilisation de trésorerie permanente. Et ce dernier permet d’appréhender l’équilibre financier global de l’entreprise. La performance signifie action continue dans le temps. La société réalise de la performance ; et la performance d’une société est mesurée par ses résultats. Les bénéfices sont les résultats escomptés sur la façon dont elle a utilisé son capital. L’entreprise est donc une unité de production et une communauté de personnes qui jouent le rôle d’acteurs économiques pour le pays. La crise actuelle dans le pays affecte certaines entreprises malgaches qui ont du mal à continuer ses exploitations, or cela favorise le bon déroulement des activités des autres, cas des sociétés de sécurité. La suppression du travail et la diminution du pouvoir d’achat des ménages, à cause de la conjoncture, incitent certains individus à faire des actes de vandalismes pour combler ses besoins. Ainsi la recrudescence de l’insécurité et l’incapacité des forces de l’ordre à gérer seule la situation permettent à la société d’augmenter davantage sa part de marché. Dans le cadre d’une recherche de problématique du cycle d’exploitation et de la performance financière de G4S Madagascar, ce travail a commencé par le choix du thème qui est « Dynamisme du cycle d’exploitation et performance financière », puis par la proposition des deux hypothèses auparavant dont la vérification suit des apports de matériel et de méthode de recherche, après la présentation des résultats concernant le sujet de recherche et enfin les discussions et les recommandations de la réalité sur terrain. Le matériel et la méthode sont composés en général le choix de l’entreprise comme champ de validation des hypothèses sur lequel nous avons effectué la recherche, il s’agit de G4S Madagascar. Le matériel concerne la zone de l’étude, les sources des données et se termine par les traitements de données. Tandis que la méthode comprend les différents outils utilisés : la démarche méthodologique, la méthode d’analyse et le cadre théorique. Ces démarches nous conduisent à la vérification ou non des hypothèses et à la présentation des résultats de la société. Les deux hypothèses de départ se résument ainsi : Le dynamisme du cycle d’exploitation dépend du délai de règlement des créances clients, compte tenu du délai de crédit fournisseurs, et peut se trouver dans la détermination des ratios de gestions qui sont le ratio d’écoulement des créances clients et le ratio d’écoulement des crédits fournisseurs. La deuxième hypothèse affirme que : La performance financière est influencée par le dynamisme du cycle d’exploitation qui est donné par la durée des créances clients et des crédits fournisseurs. Les résultats de l’étude sont donc basés sur les éléments du cycle d’exploitation et sur les indicateurs de performance. Le cycle d’exploitation est composé des actifs courants hors trésorerie et des passifs courant hors trésorerie, et les indicateurs de performance comprennent les ratios de rentabilité et l’équilibre financier. Les actifs courants hors trésorerie sont constitués par les stocks. Ce sont des approvisionnements en marchandises pour une vente et ne doivent pas dépasser les 5 000 $ par trimestre, qui étaient de 0,19%, 0,73% et de 3,07% pour les trois années (2008, 2009, 2010). Son RES donne une indication de 5 jours en première année, qui s’élevait à 11 jours pendant la deuxième année et de 69 jours la dernière année. Les délais de créances clients sont de 30 jours pour les gros clients et de 7ème jours du mois de service pour les petits clients ou les particuliers. Malgré cette fixation du délai de paiement que l’entreprise accorde aux deux types de clients, ce compte présentait encore un solde en fin de période qui était de 20,83% en 2008, 21% en 2009 et de 27,63% en 2010, qui indique que la société accorde un délai un peu plus large mais majoré de 2% par mois de retard. Il y a aussi une vente non encore encaissée qui diminue le CA et la trésorerie.
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Table des matières
INTRODUCTION GENERALE
PARTIE I-MATERIELS ET METHODES
Chapitre I : Matériel
Section 1 Zone d’étude
1.1 Choix de la zone d’étude
1.2. Présentation de l’entreprise
1.2.1. Historique
1.2.2. Mission et activité
Section 2 Source et traitement des données
2.1. Données primaires
2.2.Données secondaires
2.3 Matériels de traitements de données
Chapitre II : Méthode
Section 1 Démarche méthodologique
1.1 Recherches bibliographiques et webographiques
1.2 Méthode de collecte des données
1.2.1Conception de questionnaire
1.2.2 Administration du questionnaire
1.3 Chronogramme
Section 2 Méthode d’analyse
2.1 Les ratios
2.1.1 Ratios de gestion
2.1.2 Les ratios de rentabilité
2.2 L’outil de diagnostic
Section 3 Cadre théorique
3.1 Le cycle d’exploitation
3.1.1 Définition
3.1.2 Interprétation
3.2 La performance financière
3.2.1 Définition
3.2.2 Interprétation
PARTIE II-RESULTATS
Chapitre I : Le cycle d’exploitation
Section 1 Actifs courants hors trésorerie
1.1 Variations et ratio d’écoulement de stocks
1.2 L’écoulement des créances clients
Section 2 Passifs courants hors trésorerie
2.1 Fournisseurs habituels et partenaires
2.2 Fournisseurs ponctuels
Section3 : Evolution du BFRE
3.1 Actifs d’exploitation
3.2 Passifs d’exploitation
Chapitre II : La performance financière et les acquis pendant le stage
Section 1 : La rentabilité
1.1 Ratio de rentabilité d’exploitation
1.2 Ratio de rentabilité des capitaux propres
1.3 Marge nette
Section 2 L’équilibre financier
2.1 Le Fond de roulement
2.2 Le besoin en fond de roulement net
Section 3 Les acquis durant le stage
3.1 Acquis personnels
3.2 Acquis techniques
PARTIE III-DISCUSSIONS ET RECOMMANDATIONS
Chapitre I : Discussion
Section 1 Analyse des résultats
1.1 Analyse du cycle d’exploitation
1.1.1Ratio et variation des créances clients
1.1.2 Ratio et variation d’écoulement de stocks
1.1.3 Ecoulement des crédits fournisseurs
1.1.4 Evolution du BFRE
1.2 Performance financière
1.2.1 Le RREx
1.2.2 Le RRCP
1.2.3 La marge nette
1.2.4 Equilibre financier
Section 2 Validation ou non des hypothèses
2.1 Hypothèse 1 : Le dynamisme du cycle d’exploitation dépend du délai de règlement des créances clients compte tenu du délai de crédit fournisseur
2.1.1 Délai de règlement des créances clients
2.1.2 Délai de crédit fournisseurs
2.2 Hypothèse 2 : La performance financière est expliquée par le dynamisme du cycle d’exploitation
2.2.1 La durée des créances clients favorise la performance financière
2.2.2 La durée du crédit fournisseurs favorise la performance financière
Section 3 Diagnostic FFOM
3.1 Les forces internes
3.1.1 Vision
3.1.2 Valeurs
3.1.3 La structure commerciale
3.1.4 La gestion et ressources humaines
3.1.5 La structure financière
3.1.6 Structure et organisation interne
3.1.7 Ses partenariats
3.2 Les faiblesses internes
3.2.1 La structure commerciale
3.2.2 Gestion et ressources humaines
3.2.3 Structure financière
3.2.4 Structure et organisation interne
3.2.5 Zone de couverture
3.3 Les opportunités
3.3.1 Environnement politique
3.3.2 Environnement technologique
3.3.3 Environnement concurrentiel
3.4 Les menaces
3.4.1 Environnement économique
3.4.2 Environnement légal
Chapitre II : Recommandations
Section 1 Amélioration du cycle d’exploitation
1.1 Au niveau des stocks
1.2 Au niveau des créances clients
1.3 Au niveau des fournisseurs
Section 2 Amélioration de la performance financière
2.1 Le cycle d’exploitation
2.2 Administration et ressources humaines
2.3 Technologies de pointe
CONCLUSION GENERALE
BIBLIOGRAPHIE
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