Développement de l’Unité de Service de Réanimation Urgence Chirurgicale
Le développement des Urgences Chirurgicale, Unité Réanimation est en partie conditionné par les besoins de la population, l’évolution de la technologie et des pratiques chirurgicales et par l’organisation des activités hospitalières [10]. Les malades pris en charge par les départements des urgences chirurgicales sont de plus en plus nombreux de nos jours, du fait que la fréquence est de plus en plus élevée des accidents de circulation et des autres voies de communication, des rixes, et mouvements des populations dans le monde [11]. Dans tous les cas, l’impératif de sécurité domine avec ses implications dans le domaine médico-légal et dans le choix d’un établissement hospitalier par les patients. Pour faire face à ces contraintes, le renforcement des synergies entre départements d’Anesthésie-réanimation et Services de chirurgie ou de technique interventionnelles est prioritaire [12]. Ceci implique :
– l’amélioration des moyens de communication;
– le regroupement des différentes salles d’opération en un lieu unique au sein d’un établissement.
– une bonne coordination entre les chirurgiens, les anesthésistes, les paramédicaux, les autres personnels de santé
– le développement des salles de réveil.
– le groupement des unités de soins intensifs en chirurgie est particulièrement souhaitable, afin de permettre une rationalisation des moyens (matériels, techniques complexes, gardes).
La communication non verbale
Il est tout à fait bien connu que dans la relation inter humaine, les mots ne comptent que pour un faible pourcentage de l’information que l’on délivre à une personne à laquelle on s’adresse [15]. L’intonation, les modulations, la mimique, la gestuelle, le rythme de la conversation, le regard, tout cela compte autant pour une personne à qui l’on s’adresse. Autant dire que le médecin doit maîtriser au mieux certaines de ses réactions pour ne pas, sans le vouloir, modifier le message verbal qu’il doit adresser à son patient [16]. A l’opposé, le patient qui s’adresse à un médecin le fait avec son langage, avec sa problématique, avec ses bases socioculturelles, son angoisse. De ce fait, il n’exprime pas toujours par les mots la réalité de sa plainte ou de sa souffrance [17,18]. Le médecin doit donc tenir compte de ces éléments pour écouter, interpréter, décoder le langage du patient et saisir à un moment ou à un autre de l’entretien ce qui paraît être la demande forte du patient. Il est bien connu que certaines demandes, certaines plaintes ne sont exprimées que tout à fait à la fin d’une consultation, et il faut savoir les entendre, ne pas les minimiser, et les prendre en compte [19,20].
L’Hémogramme
L’hémogramme permet de mesurer le taux d’hémoglobine, de l’hématocrite ainsi que le chiffre de plaquettes et celui des polynucléaires neutrophiles. Il permet de détecter, en dehors des anomalies du compte plaquettaire, une anémie cliniquement indécelable ou d’autres anomalies de l’hématocrite (polyglobulie) ainsi que du volume globulaire ou des globules blancs (hyperleucocytose) [23]. La connaissance de ces anomalies chez des patients asymptomatiques pourrait d’une part permettre d’identifier une population à risque de complications et, d’autre part, de déterminer les patients nécessitant une prise en charge préopératoire particulière. Deux situations doivent alors être prises en compte selon le risque de transfusion et l’existence ou non d’un saignement péri-opératoire. En présence d’une perte sanguine surajoutée (anémie aigue), le seuil à partir duquel une transfusion est nécessaire est largement débattu et complexe, dépendant de plusieurs facteurs (taux d’hémoglobine, terrain, réserve cardiaque, vitesse du saignement, tolérance, et autre élément) [24].
Echographie abdomino-pelvienne
L’échographie est un examen facile, peu coûteux et sans effet iatrogène. Elle est souvent réalisée banalement, voire systématiquement, sans recherche spécifique. Elle peut découvrir des anomalies sans conséquence qui font enchaîner des examens complémentaires. La mise en œuvre de cette exploration indolore, sans investissement majeur est un complément de l’examen clinique dans une consultation spécialisée. C’est parfois une activité exclusive de certains centres d’échographie [26]. L’échographie abdominale est utile pour l’exploration de l’appareil digestif en complément de la palpation dont on sait qu’elle est difficile et souvent pratiquée sommairement [27,28].
Fréquence
Notre étude s’est étalée sur une période d’un an allant du mois d’octobre 2015 au mois d’octobre 2016 dans l’Unité de Réanimation du Service d’Urgence Chirurgicale du CHU-JRA. Il s’agit d’une étude rétrospective descriptive et transversale concernant des patients non opérés. Les patients non opérés admis dans le Service étaient rares mais posent beaucoup des problèmes. Dans notre étude, nous avons trouvé une fréquence de 5,14%.
Durée de séjour des patients en réanimation urgences chirurgicales
La durée de séjour des patients en réanimation urgences chirurgicales était rapportée dans la figure 11. Nous avons, constaté que notre équipe dans l’Unité de Réanimation de Services des Urgences Chirurgicales ont pour habitude de mettre une prise en charge rapide, efficace et immédiate. Dans notre étude, 51,23% des patients non opérés restent dans le Service moins de 12 heures, et 12 à 24 heures dans 29,01%. Dans certaines études, il est noté que les malades qui ont une gravité initiale élevée ont une durée de séjour plus longue [29,44]. La durée du séjour est souvent utilisée comme alternative pour mesurer la morbidité des patients [45,46]. Les responsables au niveau du ministère de la santé pourraient adapter une bonne politique de sécurité sociale en vue d’une meilleure prise en charge des malades en y associant tous les acteurs. Il faudrait aussi améliorer les compétences en matière de soins urgents chez les personnels de santé par une formation continue pour optimiser la prise en charge
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Table des matières
INTRODUCTION
PREMIERE PARTIE : RAPPELS
RAPPELS
DEUXIEME PARTIE : METHODES ET RESUTATS
I. METHODES
II. RESULTATS
II.1. Aspects sociodemographiques
II.2.Parametres cliniques et paracliniques
II.3. Devenir des patients
TROISIEME PARTIE : DISCUSSION
III.DISCUSSION
III.1. Selon les aspects sociodemographiques
III.2. Selon les parametres cliniques et paracliniques
III.3. Selon le devenir des patients
CONCLUSION
REFERENCES BIBLIOGRAPHIQUES
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