LA COMPOSITION ACTUELLE DU FONDS DE LA BIBLIOTHEQUE
Aujourd’hui, la bibliothèque du CRBC est constituée de 45.000 volumes d’ouvrages dont 4.000 titres en langue bretonne et 25.000 volumes de périodiques soit 1.600 titres dont 400 abonnements en cours. ll faut signaler que plus de 200 périodiques du Centre figurent dans le Catalogue Collectif National des Périodiques en Série (CCN-PS) mis au point en 1983 et dans le Sudoc (Système Universitaire de Documentation), le catalogue commun des bibliothèques universitaires de France.
Le laboratoire de l’UBO se procure toutes les parutions récentes qui traitent de la Bretagne et des pays celtiques et a amassé aussi en plus de 30 ans nombre de manuscrits dactylographiés émanant directement de l’activité des chercheurs, des enseignants et de leurs étudiants (monographies, articles, mémoires, thèses.. ) constituant la littérature grise du Centre.
Outre les livres, le CRBC possède une sonothèque composée de 16.000 enregistrements sonores (disques, bandes audio); met à la disposition de son public une salle de microcopie et d’informatique, une cartothèque et une iconothèque. Ainsi, le centre documentaire offre une collection de 2.000 cartes géographiques anciennes et récentes. Des cartes postales anciennes d’intérêt historique et ethnologique ainsi que des affiches complètent le fonds traditionnel.
UN SERVICE PUBLIC
Le centre de documentation spécialisé en documentation celtique et bretonne est une bibliothèque associée au Service Commun de Documentation (SCD) de l’Université de Bretagne Occidentale.
En raison d’une extension rapide du fonds documentaire, les locaux choisis au départ se sont très vite révélés insuffisants faute de place. Le déménagement du C.R.B.C, en 1993, au centre ville et son installation dans de nouveaux locaux aux 3ème et 4ème étages de la Faculté des Lettres et Sciences Sociales Victor Segalen ont été bénéfiques pour son développement.
Créé à l’origine pour les besoins des chercheurs, la bibliothèque est ouverte à tous. Ce sont dès lors, des locaux plus vastes et plus fonctionnels, situés à côté des salles de cours et ouverts en permanence du lundi au vendredi de 9h à 17h (18h30 le mardi et le mercredi) qui accueillent des lecteurs universitaires ou non. Environ 4.000 lecteurs inscrits fréquentent la bibliothèque.
FACILITE PAR L’INFORMATISATION DU FONDS
La décision d’informatisation date de 1986, motivée par l’absence de fichier matière. Les fichiers papiers manuels classant alphabétiquement auteurs, anonymes et communes constituaient jusque là le seul mode de recherche existant. Or, dans la mesure où seuls les livres d’usage courant ou usuels sont en accès direct (les autres ouvrages sont en consultation indirecte, entreposés dans les rayonnage mobiles de type compactus de la salle de lecture), un fichier automatisé s’est avéré plus que nécessaire.
Soutenu financièrement par le Conseil Général du Finistère, le CRBC acquiert un progiciel documentaire, Micro-Questel/Tamil, fourni par la société Tamil et implanté sur un micro-mega ordinateur. Ce logiciel a pour fonctions la gestion et la recherche documentaire, disposant de modules de catalogage, de gestion de thésaurus, de prêts et de périodiques. Il peut contenir jusqu’à 10 bases de données, divisibles en sous-bases.
En 2000, il est remplacé par un logiciel de gestion de bibliothèques nommé C2, distribué par la même société, ne fonctionnant plus sur un serveur Unix mais sur un serveur NT. Cette nouvelle génération de système documentaire est construite sur une architecture «client serveur» et propose des modules intégrés couvrant les besoins des bibliothèques : OPAC, catalogage en US Marc , sécurité, prêt, acquisitions, communication, multimédia …
Les modules OPAC, prêt et catalogage ont été retenus par le CRBC. L’OPAC (Online Public Access Catalog) est un système d’accès public rendant possible la consultation par les lecteurs du catalogue informatisé du Centre. Ce fichier interrogeable à partir de 5 postes de travail, dispersés dans la salle de lecture, contient près de 40.000 notices d’ouvrages, présents au CRBC ou à Kernault. Ce système permet d’accéder à l’information souhaitée, par le biais d’une recherche rapide, facile ou de type expert, qui fournit une ou des références d’ouvrages. Quant au personnel de la bibliothèque, il dispose de 6 stations de travail.
UN PROJET DE NUMERISATION AU CRBC
ANTECEDENTS
Le centre documentaire dispose, depuis 3 ans, de documents, appartenant au fonds Donatien Laurent, numérisés par le Ministère de la Culture, en 1999, dans le cadre d’un plan de numérisation du patrimoine culturel sonore national. Il s’agit de la totalité des enregistrements sonores effectués par cet ethnologue, directeur de recherche au CNRS de 1960 à 1995 et également ancien directeur du CRBC. C’est au cours de missions CNRS du Centre d’Ethnologie Française du Musée des Arts et Traditions Populaires, dans les 3 départements bretonnants que Donatien Laurent a constitué, entre 1955 et 1975, son fonds d’enregistrements sur bandes magnétiques (300 heures environ). Ils sont en majeure partie l’illustration d’enquêtes sur la chanson bretonne de tradition orale menées auprès d’informateurs âgés et souvent monolingues.
Ces échanges ne sont en général plus possibles aujourd’hui.
La numérisation de ces enregistrements s’est avéré indispensable compte tenu de la fragilité du support analytique. Ces documents sonores numérisés, soit une collection de 100 CD appartiennent désormais au Musée des ATP et au CRBC. Ils restent conservés au Ministère et au CRBC.
ORIGINE DU PROJET
UN CONSTAT ALARMANT
Ainsi, Donatien Laurent poursuit le travail des collecteurs qui, depuis 2 siècles, peinent à rassembler les richesses de la langue bretonne, d’abord exclusivement sous forme écrite (textes et partitions) puis au moyen d’enregistrements sonores et visuels. Mais le problème (déjà évoqué précédemment) qui se pose actuellement tient de la situation du breton oral devenant extrêmement critique. En effet, les résultats de la dernière enquête sur la situation sociolinguistique de la langue bretonne réalisée par l’agence TMO Ouest en 1997, sur un échantillon représentatif de la population de Basse-Bretagne démontrent que les 2/3 des bretonnants (240.000 personnes) ont dépassé la soixantaine et sont désormais retraités. Le pourcentage a augmenté de plus de 20 % depuis 7 ans.
Avec le déclin inéluctable des dernières générations de bretonnants de naissance, la non transmission de la langue entre les générations s’accentue. Il devient donc urgent de sauver ce qui peut l’être de la mémoire orale de la langue, sans négliger toutefois toutes sources écrites. Et ce rôle incombe à tout centre documentaire en tant que lieu de la mémoire collective. Quand Yves Le Gallo témoigne en 1975 et se remémore la création du CRBC: ille définit comme un organisme qui servît de MEMOIRE [à la Bretagne bretonnante j car susceptible de 1 ‘éclairer sur son passé et par conséquent, sur son présent, voire sur son avenir et ajoute que ce terme de MEMOIRE n’est pas dépourvu de signification dans un pays dont la culture fut longtemps de tradition et de transmission orale.
C’est pourquoi, la bibliothèque du CRBC a procédé à la numérisation du fonds sonore D.
Laurent et s’évertue, depuis 1969, à conserver et à renouveler son fonds documentaire breton et celtique, considéré comme le plus riche de l’hexagone. De plus, le centre documentaire entend rendre active, dynamique cette mémoire culturelle, linguistique, historique, en améliorant l’accessibilité aux documents en langue bretonne. Leur numérisation et leur mise en ligne pourraient être une solution et par cette opération, le centre documentaire affirmerait sa place dans un environnement informationnel nouveau.
POLEMIQUE BRETONNE
Or, pour des raisons équivalentes de sauvegarde du patrimoine breton, un autre projet des plus ambitieux est annoncé par voie de presse, en décembre 1998. Ronan Le Coadic, initiateur du projet émet ce constat: aucune bibliothèque de Bretagne ne rassemble des textes en langue bretonne traités par des professionnels et ensuite communiqués au public en langue bretonne.
Il suggère l’implantation, au cœur de la Bretagne bretonnante, d’une médiathèque bretonne en Centre-Bretagne ; celle-ci fonctionnerait en langue bretonne et deviendrait le lieu d’accueil privilégié de la documentation bretonne.
La création d’une telle structure avait déjà été envisagée en 1993 par les membres de l’association Levraoueg Breizh (la Bibliothèque de Bretagne). Ces derniers appartiennent désormais à la fédération Levraoueg ar Vro (la Bibliothèque du pays), menée parR. Le Coadic, regroupant 7 associations actives dans la promotion de la langue et de la culture bretonnes, dont Diwan Breizh pratiquant l’enseignement du breton en immersion, Dastum Bro-Dreger et Dastum Kreiz-Breizh, 2 antennes de l’association Dastum dans le Trégor et en Centre-Bretagne.
Née le 31 octobre 1998, cette association d’intellectuels bretonnants s’est donné comme premier objectif, écrit Fanch Olivier dans son article Une « breizhothèque » pour garder la mémoire du Télégramme du 18 novembre 1998, de faire étudier par un cabinet spécialisé la faisabilité et le coût prévisible de l’opération.
Le bilan des 4 mois et demi d’enquêtes menées en 1999 est exposé dans un rapport intitulé Langue bretonne: étude de préfiguration d’une médiathèque.
Cette annonce a suscité certaines craintes, réticences et interrogations dans le monde des bibliothèques dans la mesure où existent déjà des structures documentaires disposant d’importants fonds breton et de renommée régionale, comme la Bibliothèque Municipale à Vocation Régionale (BMVR) de Rennes et le CRBC.
L’INTEGRATION REGIONALE DU CRBC
En effet, le Centre fait autorité dans la région en tant que partenaire local et acteur culturel, soutenu par les collectivités locales et territoriales qui fournissent 50 % des crédits de fonctionnement: le Conseil Général du Finistère finance fréquemment des opérations ponctuelles effectuées par le Centre, comme l’informatisation de la bibliothèque en 1986, des restaurations d’ouvrages ou encore la prise en charge de colloques. De son côté, le laboratoire aide le Conseil Général ou la ville de Brest en leur transmettant des documents en vue d’expositions par exemple ou en collectant l’information nécessaire à la rédaction d’articles de journaux locaux.
Le Centre de Recherche Bretonne et Celtique collabore depuis 1987 avec le Musée départemental breton et s’est aussi associé en 1999 à Hermine , réseau régional de dépouillement de périodiques offrant via l’Internet l’accès facile à des articles sélectionnés pour découvrir le patrimoine culturel breton. Plus récemment, il s’est investi dans le projet Britalis, futur portail documentaire breton, reposant sur le protocole de communications Z 39.50 (ouverture en octobre 2002).
LA RECONNAISSANCE NATIONALE ET INTERNATIONALE
De plus, il a acquis un rayonnement national et international en collaborant avec des équipes de recherche de France ou de l’étranger, notamment d’Europe centrale ou du RoyaumeUni. Aussi, le développement des collections est rendu possible grâce au soutien financier du Ministère de l’Education Nationale et du Centre National de la Recherche Scientifique auquel il est associé depuis maintenant 19 ans, le label de laboratoire associé au CNRS étant renouvelé tous 1 es quatre ans.
Il participe également au réseau documentaire des bibliothèques d’ethnologie du CNRS, à la base de données BN-OPALINE de la Bibliothèque Nationale de France et au Système Universitaire de Documentation (SUDOC) , le catalogue commun des bibliothèques universitaires de France.
Le catalogue du CRBC figure dans le portail des Maisons de la Recherche du Département des Sciences Humaines et Sociales du CNRS.
Ainsi, le Centre de Recherche Bretonne et Celtique est de plus en plus consulté et sollicité à mesure que la prise de conscience de l’enjeu que représente le patrimoine culturel breton s’accroît et que s’affirme la force de l’identité régionale.
PRELIMINAIRES : PARAMETRES A DETERMINER
ASPECTS JURIDIQUES
Un programme de numérisation soulève des questions juridiques non négligeables.
Conformément aux articles L 123-1, L 123-8, L 123-9 et L123-10 du Code de la propriété intellectuelle, les œuvres sont protégées du vivant de 1 ‘auteur et pendant une période de 70 ans à compter du 1er janvier qui suit la mort de cet auteur. Ses droits accordés aux héritiers ou ayants droit peuvent être prorogés pour années de guerre. En ce qui concerne les œuvres de collaboration, elles sont encore protégées 70 ans après la mort du dernier auteur; 70 ans après la publication, pour une œuvre collective.
Le simple fait de posséder un document ne suffit pas pour décider de sa numérisation et de sa diffusion. Seuls les documents tombés dans le domaine public sont libres de droit : ils peuvent être librement exploités lorsque la durée des droits patrimoniaux a été respectée. Mais, il faut veiller à ne pas porter atteinte au droit moral de l’auteur, droit perpétuel, inaliénable (mention du nom de l’auteur obligatoire, droit au respect de l’œuvre, à son intégrité).
Au contraire, les documents protégés par le droit d’auteur sont eux inexploitables, au regard de la propriété littéraire et artistique afin de ne pas léser de leurs droits patrimoniaux les héritiers d’auteurs. Dans certains cas, les droits de reproduction et de diffusion peuvent être accordés après négociation avec les titulaires des droits d’exploitation. 30 %du fonds des 86.000 ouvrages de la Bibliothèque Nationale de France sont soumis au droit d’auteur. Pour cette raison, un protocole a été signé avec le Syndicat National de l’Edition (SNE), suivi de conventions avec chaque éditeur : la bibliothèque verse annuellement la somme d’environ 60.980 euros, répartie entre les ayants droit, par l’intermédiaire du Centre Français d’exploitation du droit de Copie (CFC).
Ainsi, avant de procéder à la numérisation, le détenteur des pièces à numériser doit impérativement s’en remettre à leur(s) propriétaire(s) afin de s’assurer qu’il dispose de tous les droits d’exploitation des images. Cela impose une minutieuse vérification de chaque article et illustration.
DES EXEMPLES A SUIVRE?
L’équipe technique du Centre de Ressources Informatiques désapprouve l’option proposée par la société Tamil : elle semble opposée à une solution serveur NT pour la diffusion sur Internet.
En effet, le système serait difficile à sécuriser et deviendrait donc rapidement la proie des pirates informatiques.
Concernant l’expérience lyonnaise, la reproduction de la technique rapide et novatrice de chaîne de numérisation de la MOM ne paraît rentable que pour un organisme souhaitant assurer le traitement d’un grand nombre de pages. Cette solution « matériel en main » ne conviendrait donc pasauCRBC.
Néanmoins, l’organisme lyonnais a proposé de mettre à disposition du Centre sa chaîne de numérisation, après signature d’une convention. Le personnel devrait se rendre sur place avec les documents pour y suivre une formation et y réaliser 1′ opération.
Par ailleurs, il est souvent recommandé, dans le cas d’une numérisation de fonds patrimoniaux, de confier l’opération à une entreprise spécialisée. Néanmoins, la solution de numériser en sous traitance est également adaptée aux établissements, comme la BNF, disposant d’un volume important de documents de différentes natures à traiter et ne souhaitant pas investir dans des équipements coûteux et vite dépassés. Elle exige des moyens financiers conséquents, incluant les frais relatifs au déplacement des collections à numériser dans les locaux du prestataire. Le problème d’assurance se pose pour les ouvrages précieux. Aussi, après la livraison des documents numérisés, une lourde opération de contrôle qualité de la production est nécessaire, avant de procéder au stockage. Pour la numérisation d’ouvrages régionaux, l’équipe du programme NordNum (projet développé dans le chapitre suivant) a fait appel à un prestataire, l’Atelier des thèses de Lille.
LE DEVENIR DES DOCUMENTS NUMERIQUES
ENTRE ARCHIVAGE ET DIFFUSION
LE FORMAT ET LE NOM D’UN FICHIER NUMERIQUE
Le format constitue un élément clé pour la pérennité du document numérisé car il conditionne sa lisibilité à moyen et long terme. Il dépend du type d’informations qu’il contient et de sa future utilisation, archivage ou consultation.
A des fins de sauvegarde et de conservation, il est conseillé de conserver une version dite « brut de scan », c’est-à-dire non compressée, pour rendre possible une conversion ultérieure sous d’autres formats au fur et à mesure de leurs évolutions, avant que le matériel utilisé ne soit obsolète. Le format préconisé est le TIFF (Tagged Image File Format), format propriétaire mais devenu un standard de fait. Il n’engendre pas de perte mais est seulement adapté aux documents non compressés ou faiblement compressés.
Dans une optique de consultation des fichiers numériques, on adopte volontiers le format JPEG qui trouve davantage son utilisation pour une exploitation des images en réseau ou sur l’Internet. C’est pourquoi la Maison de l’Orient Méditerranéen a choisi ce format, le plus répandu sur le web et mieux adapté que le format TIFF pour des transferts rapides. Le Service Image a donc procédé à la transformation de ses images numériques au format TIFF, en mode bitmap en images au format JPEG et en mode niveaux de gris (car le mode bitmap n’est pas implémenté pour le format JPEG) à l’aide du Robot Trans Vision, logiciel conçu en interne.
Dans le cadre du projet NordNum lancé par le Service Commun de Documentation (SCD) de l’Université de Lille 3, trois formats sont utilisés pour la diffusion d’ouvrages régionaux du XIXe siècle conservés à la Bibliothèque Centrale et à la Bibliothèque du Centre de Recherche sur l’Histoire de l’Europe du Nord-Ouest (CRHEN-0). Ils seront donc accessibles en texte intégral sur Internet, aux format TIFF, PDF et PNG.
Le logiciel Acrobat Reader, qui lit les documents PDF, est installé sur la plupart des postes de travail. Mais, il dégrade les images lors de l’affichage sur des écrans à faible résolution.
C’est pourquoi la diffusion en TIFF est préférable. Le choix du format PNG n’exige pas de logiciel particulier. Tout utilisateur, avec un simple navigateur Web, peut consulter le corpus numérique.
De plus, pour que ces fichiers soient exploités convenablement et repérables, il est impératif d’attribuer à chaque image numérique créée un nom spécifique, unique.
Dans le cadre de son plan d’aide à la numérisation, la MRT (Mission Recherche et Technologies) du Ministère de la Culture et de la Communication a établi une structure type des noms de fichiers, composée de 2 parties: l’identifiant de l’établissement détenteur du document et l’identifiant du document numérisé. Le premier élément référence notamment le code de l’établissement, délivré par les agences du CCN-PS (Catalogue Collectif National des Périodiques en Série. Le second élément situe le document numérisé dans les collections du centre concerné suivant les critères suivants : code ou n° du fonds, cote du document, n° du volume et n° de page, type de vue (pleine page, double page, détail), type de fichier (vignette, tiers d’écran, plein écran).
Toutes ces informations trouvent leur intérêt quand un centre documentaire s’engage dans un ou plusieurs programmes de numérisation de ses collections et qu’il a besoin d’identifier avec certitude ses fichiers numériques pour les stocker de façon distincte, comme il procèderait pour des documents traditionnels.
Le nommage des fichiers images obtenus après numérisation, à Lille, reprend en partie cette codification type. Les 3 informations concaténées sont : le code de la bibliothèque le n° d’inventaire de l’ouvrage et le n° du volume un n° séquentiel pour le fichier, sur 8 caractères.
Mais, ces chiffres n’identifient qu’un fichier image, appartenant au volume d’un ouvrage, figurant parmi un ensemble d’ouvrages numérisés, conservés dans une bibliothèque. Toutes ces données sont à codifier.
Ceci facilitera l’identification de chaque pièce constituant la future bibliothèque numérique d’histoire régionale concernant le Nord-Pas-de-Calais.
Chaque page numérisée du BCH (Bulletin de Correspondance Hellénique) est associée dans Transvision à sa nomenclature. La description des pages dessine une structure arborescente sur 4 niveaux.
A titre d’exemple, voici la nomenclature correspondante à une référence bibliographique du type « BCH 1, tome 1, p .1 » : BCH _1_1_ T 1 (BCH correspond à la Série, BCH _1 au N°, BCH_l_l au Tome et BCH_l_l_Tl à la Page).
LE SUPPORT DE CONSERVATION ET DE DIFFUSION
Le support de conservation se caractérise par sa durée de vte et sa pérennité opérationnelle. Sont utilisés pour les supports d’archivage, le CD-R, appelé également CDWüRM, compatible avec le CD-ROM (Compact Dise Read Only Memory) ou le CD-RW, réinscriptible jusqu’à 650 Mo.
Le dernier né des supports de stockage optique, dont la norme a été adoptée en 1995, est le DVD (Digital Video Dise ou Digital Versatile Dise). Appelé vraisemblablement à supplanter le CD, grâce à sa grande capacité de stockage (4 Go contre 650 Mo pour le CD), il est calibré pour stocker une œuvre cinématographique de durée standard.
Des études sont actuellement menées afin de tester et de déterminer la fiabilité et la pérennité de ces supports. Les images du SCD de l’Université de Lille 3 sont stockées et conservées sur CD-ROMs. Pour la consultation, elles sont copiées sur le disque dur du serveur.
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Table des matières
INTRODUCTION
1. PRESENTATION DU CENTRE DE RECHERCHE BRETONNE ET CEL TIQUE
1. 1 LE CRBC, LABORATOIRE DE RECHERCHE
1.1.1. Un terrain d’étude privilégié
1.1.2. La convergence de disciplines complémentaires
1.1.3. Le CRBC: une vitrine bretonne de qualité pour l’UBO
1. 2 LE CENTRE DOCUMENT AIRE
1.2.1. La constitution du fonds de base
1.2.2. La composition actuelle du fonds de la bibliothèque
1.2.3. Un service public
1.2.4 .. .facilité par 1 ‘informatisation du fonds
1.2.5 Nouveauté 2002: le catalogue du CRBC en ligne
2. UN PROJET DE NUMERISATION AU CRBC
2. 1 ANTECEDENTS
2. 2 ORIGINE DU PROJET
2. 2.1. Un constat alarmant
2. 2. 2. Polemique bretonne
2. 2. 3. L’intégration régionale du CRBC
2.2.4. La reconnaissance nationale et internationale
2. 3 OBJECTIFS DU PROJET
3. PRELIMINAIRES : PARAMETRES A DETERMINER
3. 1 ASPECTS JURIDIQUES
3. 2 DESCRIPTION DU FONDS A NUMERISER
3.2.1. Que numeriser?
3. 2. 2. Evaluation quantitative et qualitative des documents
~ La totalite du fonds breton
~ Conformement aux criteres predetermines
3. 3 ASPECTS FINANCIERS
3. 3.1. Sur le plan national
3.3.2. Au niveau regional
4. SOLUTIONS TECHNIQUES POUR LES FONDS EN LANGUE BRETONNE DU CRBC
4. 1 REVUE DES ASPECTS TECHNIQUES
4.1.1. Le mode image
4.1.2. Le mode texte ou alphanumérique
4. 1.3. La resolution del ‘image
4. 1.4. La compression de l’image
4. 2 PLUSIEURS OPTIONS POSSIBLES
4.2.1. Le materiel de numerisation
4.2.2. Les logiciels
4. 3 DES EXEMPLES A SUIVRE ?
5. LE DEVENIR DES DOCUMENTS NUMERIQUES
5. 1. ENTRE ARCHIVAGE ET DIFFUSION
5.1.1. Le format et le nom d’unfichier numerique
5.1. 2. Le support de conservation et de diffusion
5.1.3. Le signalement des documents numerises
5. 2 DU FAC-SIMILE A L’HYPERTEXTE
5.2.1. L’architecture web
5.2.2. Consultation thématique
5.2.3. Recherche documentaire et interface publique
5.2.4 Modes de navigation au sein du document numérise
-<} La pagination
-<} Élements peritextuels
5. 3 L’OUTIL DE CONSULTATION ET DE RECHERCHE DU CRBC
5.3.1. La langue bretonne sur internet
-<} Dastum
-<} Le Cartopôle de Baud
-<} L’Institut National de l’ Audiovisuel
5. 3. 2. . .. En chansons
-<} Myriam Guillevic
-<} Serge Nicolas et Thierry Rouaud
-<} Pierre Quentel
-<} Kan ha diskan
-<} Fanch Broudic
-<} Ronan Le Coadic
5.3.3. Ambitions du CRBC
-<} Production des documents numeriques
-<} Diffusion en ligne
-<} Recherche documentaire
-<} Visualisation des documents numerises
CONCLUSION
BIBLIOGRAPHIE
REMERCIEMENTS
ANNEXES
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