Le devenir de la polygamie à la croisée du Christianisme et de l’islam

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Les causes historiques de la polygamie

La polygamie aux Comores est triplement légitimée : par la religion dominante (L’Islam), par l’Etat, et par la pratique couturière.
Le verset sur la polygamie a été révélé selon la tradition musulmane peu après la bataille « d’Uhud », de l’an 3 de l’Hégire. Dans ce combat environ soixante dix musulmans furent tués, si bien que le nombre de veuves dont le soin incombait à la communauté islamique dût être considérable. C’était sans doute pour pallier cet accroissement soudain du nombre des femmes isolées qu’un encouragement fut donné à la polygamie.
Les versets coraniques concernant la polygamie ont été mentionné dans la Sourate* Al-Nissa (Les femmes). Un premier verset dit : « Et si vous craignez d’être injustes avec les orphelins, […] il est permis d’épouser deux, trois ou quatre parmi les femmes qui vous plaisent ; mais si vous craignez d’être injustes, n’en épousez qu’une seule »(4). (Sourate 4, verset 3). La question de la polygamie est liée à celle d’une conduite juste à l’égard des orphelins. Cela donne à penser que le fond du problème n’était pas le nombre des veuves, mais les filles non mariées qui se trouvaient alors placées sous la tutelle de leurs oncles, cousins ou autres parents.
Vraisemblablement le lien logique entre l’équité à l’égard des orphelins et la polygamie demeure dans l’interdiction faite aux hommes d’épouser les femmes orphelines qui sont sous leur tutelle, par convoitise pour leur argent ou par désir de les épouser contre une dot inférieure à la normale. Le Coran* demande à ces hommes d’être équitables à l’égard des orphelines s’ils désirent les épouser, ou d’épouser d’autres femmes s’ils craignent de ne pas être équitables.
Dans ce verset qui n’oblige pas l’homme à avoir plusieurs épouses, la polygamie est autorisée pour éviter une injustice. Injustice à l’égard des orphelins placés sous la tutelle des membres de leurs familles. En effet, le sort faisait que parfois ces jeunes filles étaient confiées à la tutelle de gens égoïstes qui n’hésitaient pas à abuser des biens d’héritages de ces malheureuses, veillant à ce qu’elles ne se marient point afin de pouvoir s’accaparer de leurs biens. C’est pour mettre fin à de tels agissements, et pour que d’autres personnes ne soient pas non plus tentées, qu’on s’assura à ce que toutes les jeunes filles en âge de se marier puissent le faire de façon convenable. Le mariage était pour elles le moyen de sortir de la tutelle de leurs tuteurs et de disposer pleinement de leurs biens.
L’Islam tolère ainsi à quatre le nombre maximum de femmes qu’un homme peut épouser, ce qui vient réglementer une pratique pré-islamique où l’homme pouvait prendre jusqu’à une dizaine d’épouses. « L’une des épouses était considérée comme la favorite, et jouissait de pleins droits. D’autres femmes étaient traitées en simples servantes. Les droits légaux de ces deux catégories d’épouses étaient largement différents. Les filles esclaves étaient incluses parmi les femmes servantes. On ne sait pas combien de favorites un homme pouvait avoir. Mais d’après les comptes rendus des tribunaux, il y avait des hommes qui avaient plus d’une favorite. Chacune de ces favorites portait le titre de la « maîtresse de maison » et possédait une maison indépendante. Le mari avait l’obligation pendant toute sa vie, de pouvoir aux dépenses de sa favorite et de prendre soin d’elle. Chaque fils [de la favorite] jusqu’à l’âge du mariage, jouissaient de ces mêmes droits. Quant aux épouses de la catégorie des servantes, seuls leurs fils (et non leurs filles) avaient le droit de vivre à la charge de leur père »(5) L’homme traitait ses épouses comme bon lui semblait, préférant celle-ci et négligeant celles-là. Des excès qui faisaient que parfois, les femmes étaient plus des « prisonnières » que des épouses dans certaines maisons.
C’est, armé d’un souci de justice et de tolérance que l’Islam a, non pas interdit la polygamie qui existait déjà, mais a mis des restrictions rigoureuses pour éviter sa pratique désordonnée et abusive.
Certes l’Islam n’a pas totalement aboli la polygamie mais il a posé certaines conditions et imposé certaines exigences à quiconque se propose de se marier avec plus d’une femme, de telle sorte que se marier avec plusieurs femmes n’est pas donné à n’importe qui, ni n’importe comment. L’Islam permet la polygamie, notamment dans les cas suivants :
 maladie chronique de l’épouse, la rendant inapte à l’accomplissement du devoir conjugal pour une longue durée .
 âge avancé de l’épouse qui, pour cette raison ne pourrait plus avoir d’enfants, alors que l’homme peut procréer pratiquement toute sa vie .
 stérilité de l’épouse, privant ainsi le foyer d’enfants qui en feraient la joie de vivre et assureraient la continuité de la famille.
 En cas de guerre, lorsque les hommes sont tués en grand nombre lors des combats,, laissant des veuves et des orphelins privés de soutien. Dans ce cas il est possible de recouvrir à la polygamie afin de leur assurer une protection, leur donner une nouvelle famille, ainsi qu’un soutien affectif et moral.

Les principes formels de son fonctionnement

L’Islam tolère la polygamie mais à des conditions extrêmement rigoureuses et strictes. IL est particulièrement important de souligner les règles auxquelles la polygamie est soumise. Ces conditions soulignent le comportement que l’époux doit observer à l’égard de ses épouses et dans quel cas celui-ci doit prendre plus d’une épouse. En voici quelques unes :
 d’abord observer une égalité absolue entre elles, tant matérielle qu’affective. Consacrer autant de jours à chacune. En effet, il est prescrit un partage égal des nuits entre les femmes. De ne pas rester plus longtemps chez l’une que chez l’autre. Au moment où il va prendre une nouvelle épouse, lors de ses noces, le mari a droit de passer sept jours avec sa femme s’il s’agit d’une femme vierge et trois jours seulement s’il s’agit d’une femme qui a déjà été mariée. Après ce délai le partage sera de nouveau rétabli entre les épouses :
 Avoir les moyens de subvenir à leurs besoins et à ceux de leurs enfants ; assurer à chacune un appartement séparé .
 s’appliquer à avoir un bon comportement affectueux, et leur assurer un bon traitement ; s’interdire de délaisser l’une au profit de l’autre, de vanter les qualités de l’une par rapport à l’autre .
 s’interdire de favoriser les enfants de l’une par rapport aux enfants de l’autre.
Dans le Coran, la mention à la polygamie a été faite à deux reprises, un premier verset cité plus haut, et un autre verset qui dit : « Or vous ne pouvez jamais être équitable envers les femmes, même si vous vous y appliquez. Ne penchez pas entièrement vers l’une au point de laissez l’autre comme suspendue »(6). Coran (Sourate 4, vers 129). Par suspendre on entend le fait que la femme se trouve dans une situation ambiguë où elle ne sait pas quelle est sa véritable situation matrimoniale : mariée ou divorcée.
Comme nous pouvons le voir, l’Islam par se verset exige une équité infaillible de la part du mari envers toutes ses épouses. Egalité affective, matérielle et autre. Un châtiment corporel est prévu dans le monde de l’au-delà pour tout homme ne respectant pas la règle de l’équité. Un « hadîth* » rapporte que le Prophète a dit : « celui qui a deux épouses et qui a un penchant pour l’une plus que pour l’autre, viendra le jour de la Résurrection le corps traînant de côté »(7) (Tirmidi). Finalement quel homme peut prétendre aimer ses femmes de la même façon ? De tous les mortels seul le Prophète Muhammad a pu le prétendre, car lui a essayé de tous ses efforts, de toutes les manières de répondre aux exigences prescrits. Selon un hadîth le Prophète rendait visite équitablement à chacune de ses Epouses, et que, à l’occasion de la maladie qui devait l’emporter, on déplaçait son lit tous les jours d’une chambre à l’autre, jusqu’au jour où il leur avait demandé à toutes la permission de demeurer chez l’une d’elles afin d’y être soigné.

Justifications des auteurs contemporains

Pour justifier la polygamie les auteurs musulmans(10) contemporains insistent en premier lieu sur le fait que l’Islam ne l’a pas inventée, car la polygamie était déjà pratiquée chez les Arabes dans la jahiliyya* (la période antéislamique) et fut également acceptée par d’autres peuples et par diverses religions. Les auteurs soulignent, d’autre part, que l’Islam avait accepté la polygamie par nécessité sociale tout en lui imposant des règles et deux conditions précises : il fallait se limiter à quatre femmes qui devaient être traités de manière équitable. Ensuite, ces auteurs avancent un grand nombre d’arguments afin de justifier le maintien du système de la polygamie dans la société moderne. A vrai dire, leur tâche est loin d’être facile dans la mesure où ils s’efforcent de chercher des justifications à un système qui dans le passé, n’avait pas besoins d’être justifié.
Nous énumérons ci-après les raisons qui selon ces auteurs justifient la polygamie.
Nous traiterons de quelques unes d’entre elles en détail par la suite.
 La stérilité de l’épouse.
 La pénurie d’hommes (exposé à la mort) dans les circonstances sociales exceptionnelles telles que les guerres, les révolutions ou les calamités.
 La supériorité numérique des femmes par rapport aux hommes.
 La vieillesse de l’épouse
 Le sentiment de dégoût de l’époux envers l’épouse.
 Lorsque la première épouse n’a mis au monde que des filles et que le mari désire des garçons.
 La frigidité de l’épouse.
 Une épouse atteinte d’une maladie chronique, contagieuse ou repoussante, rendant tout rapport sexuel impossible.
 La femme peut être excentrique et peut repousser l’homme.
 L’homme qui voyage beaucoup pour des raisons professionnelles a besoin de femme là où il se rend.
 L’activité sexuelle de l’homme est beaucoup plus longue que celle de la femme.
 La capacité procréatrice de l’homme est active jusqu’à un âge beaucoup plus avancé que celle de la femme.
 Sauver la réputation et la dignité d’une femme en l’épousant, même si l’homme est déjà marié.
 Sauver les femmes célibataires de la prostitution.
 L’amélioration de la progéniture.
 Lorsqu’une épouse répudiée par son mari retourne vers lui alors qu’il s’est déjà remarié.
 Répondre au désir sexuel de la femme.
 Répondre au besoin de procréation de la femme.
 Résoudre le problème de l’adultère.
 Augmenter la main d’œuvre.
 Faire croître la population.
 Faire diminuer la population.
L’argument le plus utilisé par les auteurs musulmans contemporains est bien celui de la surpopulation féminine dans les sociétés pacifiques et prospères. Ils affirment que le taux de naissance des enfants de sexe féminin est plus élevé que celui des garçons et que ces derniers sont par ailleurs, plus exposés à la mort que les filles, à la naissance ou dans la première enfance. Ci-après un exemple de ces affirmations : d’après Mohammad Arafa, auteur d’un livre sur les droits de la femme en islam, paru en 1980, « il a été établi dans les recherches démographiques que les hommes, par leur nature, sont plus exposés à la mort que les femmes, et cela à la naissance et pendant la première enfance, comme l’indiquent les statistiques relative à la mortalité infantile dans toutes les sociétés humaines. Cette réalité est devenue une des réalités sociales primordiales… Ces réalités que je viens d’énumérer rendent compte de la multiplicité des facteurs responsables de la supériorité numérique des femmes par rapport aux hommes et rappellent que ces facteurs sont présents dans chaque nation, partout et à toute époque « (11)
Un autre argument régulièrement utilisé par les auteurs musulmans est celui de la pénurie d’hommes en temps de guerre. La plupart d’entre eux font référence au cas de l’Allemagne qui connut une surpopulation de femmes après la seconde guerre mondiale. Le congrès international des jeunes, qui se tient à Munich en 1948, avait effectivement examiné l’avis de certains participants musulmans qui proposaient d’autoriser la polygamie afin de résoudre ce problème particulier. Le Congrès avait alors joint cet avis à sa liste de recommandations. Certains auteurs musulmans rappellent d’autre part que, d’après les journaux égyptiens, le gouvernement allemand avait écrit au cheikh d’al-Azhar pour lui demander des informations sur la polygamie dans l’Islam et ceci dans l’optique de résoudre ce problème de surpopulation féminine.

Organisation du monde social

Les Comores ont d’abord fait partie d’une aire d’organisation matrilinéaire qui englobait l’Afrique Bantu s’ouvrant sur la Côte Est. Des populations d’origine bantu ont constitué les couches anciennes de la population comorienne.
L’archipel s’est trouvé ensuite sur le parcours du développement de la civilisation swahili, qui était une civilisation côtière, marchande et islamisé, puisant sa dynamique dans les échanges maritimes. Des populations islamisées arabo-persanes, groupes d’origine indonésienne et malaise, métissées par leur installation plus ou moins longue dans les établissements de la côte africaine, introduisirent la religion islamique dans l’archipel. Elles répandirent un nouveau modèle juridique du mariage et de l’organisation familiale. Elles s’organisèrent en sultanat à la place des chefferies traditionnelles. La société ancienne se plia plus ou moins facilement au nouveau modèle.
De là, l’Islam s’est surimposé à l’état ancien d’organisation, introduisant de nouveaux catégories sociales comme celle des charifs. Les charifs sont les descendants du Prophète en ligne masculine, ils bénéficient aux Comores, spécialement à la Grande -Comore, d’un statut particulièrement gratifiant.
L’organisation sociale et familiale n’est pas homogène dans l’ensemble des quatre îles formant l’archipel des Comores. On observe une survivance des traits matrilinéaires à la Grande- Comore ; dans les autres îles, seule la matrilocalité demeure la règle générale observée, mais l’individu n’appartient pas au seul groupe des parents maternels.
Du fait de ces distinctions dans l’organisation entre les îles, nous parlerons ici plus particulièrement de l’Ile d’Anjouan, où nous avons effectué notre enquête.

L’espace 

Dans cette île l’habitat est regroupé en villes et villages qui forment des entités humaines, politiques et sociales hiérarchisées et ayant leur propre histoire. Chaque ville ou village a un nom propre et possède au moins une mosquée.
On distingue des groupements de populations à l’intérieur des terres et tout le long du littoral. Pour les villes et villages qui ont choisi à l’origine un site dans le littoral, la plage est alors investie comme une des partie du village. Plusieurs raisons peuvent être invoquées pour expliquer cette situation préférentielle :
 la relation ancestrale à la mer pour une population issue de plusieurs vagues de colonisation de navigateurs.
 Les habitants utilisent les produits de la pêche comme une partie de base de leur alimentation. Les pirogues à balancier sont des éléments importants et on peut en posséder qu’en résidant près de l’eau.
Dans ces villes et villages du littoral la circulation entre le village, la ville et l’extérieur s’oriente vers le haut et vers le bas. Vers le haut on a la colline, la campagne, les champs, destinés aux cultures, on parle de « monter en brousse ». Vers le bas, on se tourne vers la mer. La plage est un lieu incorporé au village. D’ailleurs les pirogues sont laissées tranquillement à la plage.
On notera que la plage, en bas, et les champs vers le haut, sont des extensions du village. Ce sont des espaces marquées entre le village et les espaces sauvages que sont la mer, la brousse et la forêt. Espaces non maîtrisés dans le cadre de la vie traditionnelle. La brousse et la mer sont vues comme des espaces non humain, peuplé d’animaux et d’esprits maléfiques.

L’organisation du sol dans la société traditionnelle

Les conséquences directes de cette stratification de la société étaient les inégalités qui frappaient les populations paysannes dans la possession du sol. Nobles arabes et les Sociétés de colonisation ont approprié les terres dans leur quasi totalité. La classe urbaine possède beaucoup de terres autour des villages, principalement dans l’ouest et le nord. Tandis que, le reste constituait les domaines des sociétés coloniales, comme la société Bambao et Nyoumakélé. Dans ce régime foncier de type féodal, la plus part des terres appartenaient aux nobles qui les donnaient en métayage à une communauté villageoise. Les notables des villes jouissaient de leurs privilèges pour maintenir la masse rurale dans un sous métayage permanent. Les villageois n’avaient généralement que peu de terres à eux autour des villages.
En un mot la juxtaposition de groupes ethniques différents, dans des cultures différentes a eu pour conséquences, dans les villes et sur le littoral, la division en classe de la société : les nobles arabes et chiraziens, classe urbaine dominatrice et possesseur du sol ; des populations plus anciennes refoulées dans les « hauts » ; enfin les esclaves amenés de la côte orientale d’afrique.

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Table des matières

INTRODUCTION
– Choix du lieu et du thème
– Problématique
– Hypothèse
– Présentation générale du terrain
-Méthodologie
-Problèmes rencontrés au cours de l’enquête
-Limites de l’enquête
Partie I : Généralités sur la polygamie
Chapitre I-Fondements de l’institution
1- Les racines mondialisées
2- Les causes historiques de la polygamie
3- Les principes formels de son fonctionnement
Chapitre II- Théorie générale sur la polygamie
1- Débats et lois modernes
2- Justifications des auteurs contemporains
Chapitre III-La polygamie aux Comores
1- Polygamie et législation
2- Polygamie et statistiques
Chapitre V-La structure sociale Comorienne
1- L’organisation du monde social
1.1.-L’espace
1.2- La structure sociale
. 1.3- L’organisation du sol dans la société traditionnelle
1 1.4- La structure sociale contemporaine
1.5- Le partage du sol dans la société contemporaine
2 1.6-Le monde mental
2- Cultes cérémoniales et fonction de la famille élargie
3- Interaction de la famille proche avec le couple et leurs enfants
Partie II : Le monde polygame de Mirontsy
Chapitre I-La pratique polygamique
1- Etat de la polygamie à Mirontsy
2- Traits caractéristiques des polygames
3- Régression de la polygamie
4- Analyse de la régression
Chapitre II-Le vécu de la polygamie
1-Niveau descriptif des rapports conjugaux
2-Problèmes vécus au quotidien
2.1- au niveau de la femme
2.2- au niveau de l’homme
3-Préjudices et inconvénients de la polygamie
3.1-Sous l’angle psychologique
3.2 -Sous l’angle du comportement et de l’éducation
3.3-Conflits entre les enfants
4-Les principes formels de l’égalité entre co-épouses
5-Incidence sur la famille proche et pouvoir de sanction
Chapitre III-Justification de la polygamie
1- Facteurs personnels
1.1-Du coté de l’homme
1.1.1- Stérilité de l’épouse
1.1.2 Conflits dans la famille conjugale
1.1.3 Mise en cause de comportement de la femme
1.1.4 Causes psychophysiologiques
1.1.5 Causes professionnelles
1.2- Du coté de la femme
1.2.1 Facteurs économiques
1.2.2 Facteurs individuels
2- Facteurs sociaux
2.1-Facteurs démographiques
2.2-Respect des traditions
2.3-Respect de la sunna
3- Institutionnalisation de la polygamie
3.1-La socialisation
3.2-Rapports de sexe au sein du couple
.3.2-1 Attitude de l’époux
3.2.2 Attitude de l’épouse
3.2.3 Analyse de l’attitude de l’épouse
4- La polygamie légitimée par les femmes
4.1-Cadeaux réparateurs
4.2-Difficile réciprocité
4.3-Esprit de combativité
4.4 -entraide entre co-épouses
Partie III-Réflexions prospectives
Chapitre I: Le devenir de la polygamie à la croisée du Christianisme et de l’islam
1- L’enracinement de la polygamie dans le nord ouest malgache
2- L’évangélisation chrétienne et l’individualisation des rapports sociaux
Chapitre II: Réflexions personnelles
1-Avantages de l’application de la polygamie
2- Doit ont l’abolir ?
3- Peut-on l’abolir ?
4- L’abolition ferait-elle le bonheur des femmes ?
5- Une polygamie bien appliquée serait-elle avantageuse pour la femme ?
6- La jonction des règles coraniques avec le pouvoir de la famille proche
CONCLUSION
BIBLIOGRAPHIE

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