Le développement psychomoteur de l’enfant 

Recherches scientifiques

Le dessin du bonhomme

D’après Tisseron et Jean Van Den Bossche : « l’évolution de la trace laissée par l’enfant dès le plus jeune âge (6 mois) aboutit de façon cohérente et logique à la représentation du corps propre. » Tout enfant a cette volonté et spontanéité de dessiner un bonhomme depuis sa plus jeune enfance. En effet, d’après ABRAHAM, Ada, « Les identifications de l’enfant à travers son dessin », une étude a montré que sur 71% des dessins des enfants dans 41 pays du monde, il y avait la présence de bonhomme.
De plus, aucun tracé n’est innocent. En effet, lorsqu’un enfant laisse une trace sur un support, cela signifie quelque chose. Les dessins mêmes très abstraits des enfants ont une signification à leurs yeux d’après Jean Piaget (1942).
Cela se voit également dans ma classe, lors du moment d’accueil en classe. Les trois quarts des élèves vont spontanément chercher une feuille et des crayons pour réaliser des dessins plus ou moins abstraits, que ce soient les petites sections ou les moyennes sections. Leurs dessins ont toujours une signification.
Certaines petites sections ont encore du mal avec la réalisation du bonhomme qui est très abstraite, difficile à percevoir. Cela s’explique par la grille d’évolution du dessin du bonhomme en fonction de l’âge de l’enfant de Tisseron :
– Vers un an et demi, l’enfant n’a pas encore de gestes très précis, bien qu’il soit capable de contrôler ses gestes par la vision. Il réalise des formes circulaires, arrondies, plus ou moins refermées sur elles-mêmes.
– Jusqu’à 3 ans, l’enfant améliore ses gestes et réalise des spirales, des balayages simples ainsi que des pointillages.
Cette tranche d’âge correspond à l’âge de mes petites sections du début d’année.
Effectivement, ils étaient tous dans ces réalisations en période 1. Six sur 8 élèves de petite section étaient encore à cette étape du dessin en fin de période 2. En période 3, période où j’ai réalisé mes expériences, nous pouvions remarquer que la grande majorité des petites sections était déjà passée à la phase suivante.
– De 3 à 4 ans, l’apparition du dessin d’un bonhomme moins abstrait fait son apparition : le bonhomme têtard. Les formes sont solaires avec des formes rondes fermées rattachées à des traits (cheveux, bras, jambes) afin de représenter un bonhomme. C’est à ce moment-là que la figuration commence à apparaître chez l’enfant. Dans ma classe, une grande majorité d’enfants était dans cette phase en fin de période 2, mais est en période 3 très vite passée à la phase suivante. Cela est tout à fait logique car mes élèves de moyennes sections sont tous dans leur 5 ème ou 6 ème année.
– Entre 4 et 5 ans, le bonhomme se structure peu à peu. Les détails sont plus marqués, notamment sur le visage (yeux, bouche). Les membres ne ressemblent plus à de simples bâtons mais deviennent plus épais. Les bonhommes deviennent ainsi des personnages au sein de scénarios bien définis, qui naissent au sein de leur imaginaire. Cette phase est une grande phase d’imagination et de création pour l’enfant.
– A partir de 6 ans, l’enfant se décentre de lui-même. Ainsi, le dessin du bonhomme peut être réalisé de différents points de vus : de dos, de haut, de loin…

Le schéma corporel

En 1893, Mr Bonnier intègre le nom de « schéma corporel » qu’il définit comme « une représentation permanente, une figuration spatiale du corps et des objets ».
Le schéma corporel est fondamental car il nous permet de nous repérer dans l’espace et de rester en équilibre. En effet, il est décrit comme la connaissance de notre corps, de nos propres segments (mains, avant-bras, bras, pieds …). C’est la conception que l’on a de notre corps qui se construit sur les expériences motrices de l’individu. Il permet de savoir de quoi nous sommes capables.
On peut constater que le schéma corporel est dégradé lors du sommeil car il y a un manque d’informations, c’est pourquoi au réveil, le schéma corporel n’est pas à jour : nous ne savons pas où nous sommes, ni comment nous sommes positionnés. En nous levant nous pouvons ainsi perdre facilement l’équilibre.
Dans la littérature, nous parlons de « schéma du corps », « conscience corporelle », « modèle personnel du corps », « cénesthésie », « schéma postural », « image du corps » ou « schémacorporel » pour qualifier cette perception de soi-même.
Selon cette perspective, le schéma corporel est un référentiel de base, un fondement immuable de toutes les actions motrices, dont le développement trouverait son apogée à la fin de l’enfance. Comme l’écrit le psychologue Roger Mucchielli, cité par J. Le Boulch (1966,
L’éducation par le mouvement), « cet ensemble que forme le schéma corporel se développe très lentement chez l’enfant et ne se trouve achevé normalement que vers 11-12 ans ». C’est pourquoi, il est très important chez les enfants de réaliser de nombreuses actions motrices afin que le schéma corporel soit le plus développé possible.
Le schéma corporel serait une sorte de passe-partout qui permettrait au sujet de s’orienter dans son monde physique et relationnel.
Le schéma corporel, qui est en partie inconscient, réfère le corps dans l’espace et est immédiatement lié à l’expérience. Il émane d’une construction active, perfectible et fortement différenciée selon les activités. Ces aspects sont désormais confirmés sous l’angle neurophysiologique. À chaque expérience motrice, à chaque sport correspondrait sa propre représentation vécue du corps et son propre « façonnage corporel ».
Dans cette nouvelle acceptation, le schéma corporel pourra être défini comme la « représentation vécue de son corps et de ses possibilités dynamiques d’intervention, en liaison anticipée avec les caractéristiques liées à l’espace, aux instruments, au temps et à autrui, imposées par les contraintes de l’action motrice envisagée » (Parlebas, 1999, p. 317).
Clairement, le schéma corporel n’est pas un invariant qui s’appliquerait immuablement à chacune de ces situations avec seulement quelques ajustements de circonstances. Le rapport à l’espace et à autrui diffère selon les activités, et les émotions, les appréciations induites par les activités ne se calquent pas les unes sur les autres.
Comme le souligne Berthoz, « il ne faut pas chercher une réalité biologique unique derrière la notion de schéma corporel » (1997, Le sens du mouvement). Le schéma corporel ne provient pas de l’inné mais nous l’acquérons au fur et à mesure du temps lors des expériencesmotrices.
Dans cette optique, l’éducation physique et les manipulations ont des rôles à jouer non négligeables dans le façonnage des schémas corporels de chaque individu. L’adaptabilité est au cœur du débat. Il ne s’agit plus d’affiner « un » schéma corporel, mais de solliciter, en fonction des domaines d’actions motrices, le développement des différents schémas corporels chez l’élève.

Mise en place expérimentale en classe

Le protocole

Le panel

L’étude est réalisée sur les enfants d’une classe de petite et moyenne section. Ce panel est composé de 8 enfants de petite section ayant tous 3 ans et de 17 enfants de moyenne section ayant 4 ou 5 ans au moment de l’expérimentation.

Les hypothèses

J’émets l’hypothèse que si les élèves travaillent spécifiquement et intensément sur le développement de leur schéma corporel, ceci leur permettra d’améliorer plus rapidement leur dessin du bonhomme. En effet, développer le schéma corporel chez les enfants, grâce à la manipulation et la découverte, leur permet, d’après Piaget, de franchir des stades psychomoteurs. Ainsi l’enfant pourra réaliser des bonhommes plus précis car il aura plus conscience des membres qui composent son corps. Je pense que leur dessin du bonhomme sera composé de plus d’éléments et aura également une meilleure morphologie, comme le spécifie René Baldy.
De plus développer le vocabulaire du corps humain, en observant des images et en jouant à des jeux de vocabulaire, est également très important. En effet, les élèves sauront nommer les parties de leur corps, qui, à l’aide de la manipulation, seront plus faciles à retenir.
Cela permettra à mon sens de développer les 2 lois d’Anne-lise DOYEN car les élèves auront conscience que ces membres existent sur leur corps.

Le protocole

Afin de vérifier ces hypothèses, nous allons comparer l’évolution du dessin du bonhomme entre les trois premières semaines de la période 3 et les trois dernières semaines de la même période. Sur les trois premières semaines, mon binôme, qui a la classe ne travaille pas spécifiquement sur le schéma corporel et le vocabulaire du corps humain alors que sur les trois dernières semaines de cette même période, j’aurai les élèves et nous y travaillerons spécifiquement, au minimum 30 minutes par jour.
Nous allons donc observer si la progression sur les 3 dernières semaines de la période 3 est plus importante que durant les 3 premières semaines de cette période.
En effet, j’ai choisi de comparer l’évolution du dessin du bonhomme au sein même d’une période car l’évolution sera moins marquée par l’évolution naturelle de l’enfant mais bien par ce que nous aurons travaillé en classe.

Les analyses initiales

Nous réalisons notre comparaison sur le dessin du bonhomme en période 3 : en janvier février. Nous demandons donc aux élèves de dessiner un bonhomme le plus détaillé possible sur une feuille A4 à l’aide de feutres de la couleur de leur choix. Les élèves peuvent ainsi utiliser un seul feutre ou plusieurs. Puis, nous observerons ces dessins selon une grille de critères bien définis.
En effet, nous avons réalisé un tableau pour pouvoir vérifier à terme les évolutions des bonhommes (voir annexe 1, 2 et 4). Ce tableau est divisé en 3 grands items :
• L’évolution du bonhomme selon Jacqueline Royer. En effet, nous attribuons 1 point si le bonhomme est sous forme « têtard » ou de « têtard détaillé ». Nous avons choisi de réunir ces deux premières formes car il était très difficile de les distinguer lors de la restitution dans le tableau. En effet, certains bonhommes avaient 2 bras accrochés à la tête mais pas de jambes, certains avaient une bouche mais pas de bras… Le dessin 2 suivant est considéré comme têtard car, bien qu’il comporte un « ventre », ses deux jambes sont directement rattachées à sa tête.
Nous pouvons donc observer une plus nette amélioration chez les petites sections qui élaborent au fur et à mesure leur bonhomme. En effet, la complicité des petites sections avec les moyennes sections est de plus en plus importante. Lors des moments d’accueil, les petites sections copient beaucoup les dessins des moyens, ce qui les font progresser très vite. Les différents graphismes sont étudiés tout au long de l’année, ce qui permet aux élèves de petites sections de progresser considérablement.
L’évolution des petites sections est en moyenne de 1,375 points par élève. Nous verrons par la suite si l’évolution moyenne par élève de petite section est plus importante après la mise en place de la séquence de travail ou non.
En revanche, chez les moyens l’évolution sur ces 3 premières semaines est moindre, avec en moyenne un gain de 0,53 point par élève. Cette progression moins rapide s’explique par le fait que les bonhommes des moyennes sections étaient de base déjà bien développés, seulement quelques détails manquaient alors que chez les petites sections, les élèves ont développé leur motricité fine et leur tenue du stylo, ce qui leur a permis de réaliser des meilleurs bonhommes.
De plus, les moments d’accueil sont très propices à l’évolution du dessin des bonhommes. En effet, lors de ces moments, tous les élèves sont mélangés, les petites sections aiment beaucoup dessiner à côté des moyennes sections et donc s’inspirent beaucoup d’eux. Les moyennes sections aiment aussi beaucoup copier les dessins des copains mais il leur est difficile de les améliorer car toutes les moyennes sections ont quasiment le même niveau. Permettre aux élèves de se mélanger et de leur permettre de copier, fait développer leur mimétisme, ce qui est très important dans la progression des élèves.
Cependant, cette moindre progression chez les moyens n’impliquera pas de différenciation spécifique lors de la mise en place des séances car le score des moyennes sections est assez similaire d’un élève à un autre avec un écart maximal de 5 points.

Les actions mises en place

Afin de vérifier mes hypothèses, nous avons décidé de mettre en place un projet interdisciplinaire, comme le préconise les programmes de 2015 autour d’« Explorer le monde du vivant » et d’« Agir, s’exprimer, comprendre à travers l’activité physique » sur le corps humain. Nous avons donc réalisé une séquence permettant de travailler spécifiquement le schéma corporel et le vocabulaire du corps. Voici le plan de la séquence. Vous retrouverez les séances détaillées en annexe 3.

Les résultats et discussion

Les résultats

Le tableau final de la période 3 est en annexe 3.
Dans le tableau présentant l’écart entre le total initial et final, nous pouvons voir que sur 25 élèves : 20 élèves ont progressé dans leur dessin du bonhomme, 3 ont stagnés, 1 a réalisé un dessin du bonhomme moins détaillé qu’à l’initial et 1 petite section n’arrive pas encore à dessiner un bonhomme.

Discussion

L’utilisation d’un tableau de données permettant de rajouter chaque détail présent sur les bonhommes des élèves est très intéressant. En effet, cela permet d’avoir une vue globale sur la progression des enfants au niveau des détails de leurs bonhommes. De plus cette technique est assez rapide à mettre en place. Une fois le tableur créé, il ne suffit plus qu’à le remplir avec des nombres. L’évolution et les moyennes se génèrent automatiquement.
Les élèves ont adoré réaliser cette étude, ils aiment dessiner des bonhommes et remarquer leur progression. En effet, lors des moments de dessins libres, les élèves ne dessinent à chaque fois que des bonhommes, ce qui n’était pas le cas avant le début de cette séquence. Ils aiment également comparer leur dessin du bonhomme avec leurs copains, ainsi ils se disent ce qui a été oublié sur le bonhomme. Réaliser cette expérimentation sur un temps si court permet de voir si les élèves ont réellement progressé sur leur dessin du bonhomme grâce au travail sur le vocabulaire et le schéma corporel et non grâce à leur évolution naturelle.
Cependant, de nombreuses variables peuvent être mises en cause dans cette progression importante en période 3 du dessin du bonhomme :

La consigne

• La consigne : je n’ai pas pensé à donner exactement la même consigne à chaque dessin du bonhomme. Le dessin peut donc peut-être être influencé par l’état de la consigne. Cependant, dans la consigne, je disais toujours « réalisez le dessin du bonhomme avec le plus de détails possibles ». Mais je pouvais également dire n’oubliez pas les jambes, les bras … dessinez votre voisin … Par contre pendant le temps du dessin, aucune consigne n’était donnée. Le dessin n’était pas corrigé s’il manquait des éléments.

Le temporel

• Le moment de la journée : les dessins du bonhomme étaient réalisés à différents moments de la journée. Certaines fois, ils étaient dessinés le matin, certaines fois juste avant manger et certaines fois en toute fin de journée. L’état de fatigue et de concentration des élèves évolue au cours d’une journée. Le dessin du bonhomme a donc surement dû être influencé par cet état de concentration et de fatigue. Dans l’idéal, les dessins auraient dû être tous réalisés à la même heure de la journée.
• Le moment dans la période : les dessins des bonhommes étaient réalisés en début, milieu et fin de période. L’excitation et la fatigue au cours d’une période ne sont pas les mêmes.
Par exemple, en début de période 3, les élèves étaient en pleine forme alors qu’en fin de période 3, les élèves étaient excités par l’arrivée des vacances et très fatigués sans aucune motivation pour travailler. Cette fatigue a alors peut-être influé sur le dessin du bonhomme.
• Le temps de réalisation du dessin : une journée en maternelle est chronométrée. Le temps de réalisation du dessin du bonhomme n’était donc pas similaire d’une fois sur l’autre. Les enfants ont peut-être donc eu un stress en réalisant leur dessin du bonhomme, certains se sont dépêchés pour être sûr de pouvoir le rendre à temps et ainsi omettre des détails.

Les outils

Les outils pour dessiner le bonhomme (crayon, feutre, pastel) : Les élèves avaient libre choix dans le matériel utilisé. Je ne pense pas que cela peut influencer les résultats mais il est plus difficile de réaliser des détails à la craie grasse qu’aux feutres.

Les conditions

• La concentration : certains élèves pouvaient avoir envie de terminer rapidement le dessin afin de faire autre chose ensuite. De plus, les élèves adorent faire comme les copains lors des moments de dessins libres. Bien que j’essayasse de les en dissuader, certains enfants ont surement copié sur leurs voisins.
• Le dessin final de la période 3 réalisé à la maison : Pour cause de Coronavirus, les séances n’ont pas pu être toutes réalisées en classe. Les élèves avaient pour consigne de finir le travail commencé à l’école et de m’envoyer le bonhomme final de la période.
De nombreux critères rentrent alors en jeu. J’ai demandé aux parents de donner à l’élève une consigne précise mais de ne pas demander à l’élève de rajouter des éléments une fois le bonhomme réalisé. Les parents et les élèves se sont pris au jeu mais je ne pouvais pas vérifier si cela a été réalisé correctement. De plus, tous les autres facteurs rentrent en jeu tels que la durée pour réaliser l’activité et le moment de la journée.
Toutes ces variables peuvent jouer sur l’évolution du dessin du bonhomme. Cependant, j’ai pu voir que les élèves utilisaient d’eux même plus de vocabulaire du corps humain et qu’aux moments de l’accueil ils adoraient s’entrainer à dessiner des bonhommes et à essayer de les améliorer. Il y a eu un véritable engouement autour de ces dessins et même sans l’histoire despoints, l’amélioration était significative à l’œil nu.

CONCLUSION

Le développement du schéma corporel n’est pas inné et s’acquiert tout au long de la vie. C’est la conception que l’on a de notre corps qui se construit sur les expériences motrices de l’individu. Ce développement est donc inévitable. Nous avons vu, au sein de ce mémoire, qu’améliorer ce schéma corporel et le vocabulaire du corps humain, permet une amélioration nette du dessin du bonhomme chez des élèves de petite et moyenne section.
Nous avons décidé de voir cette évolution à travers les dessins du bonhomme car ceux-ci sont parlant pour les élèves comme le montre Ada Abraham et permettent de voir une vraie évolution du schéma corporel. Il était donc plus facile de réaliser mon étude en comparant l’évolution de ces dessins.
Grace à cette mise en place expérimentale, nous pouvons voir qu’en mobilisant et travaillant spécifiquement sur le schéma corporel et le vocabulaire du corps humain, les élèves réalisent des dessins du bonhomme plus élaborés et développés. Les élèves ont donc une meilleure perception d’eux-mêmes.
Nous avons donc pu voir que l’évolution selon deux facteurs de René Baldy était confirmée avec mes élèves. Cependant, nous nous sommes essentiellement focalisés sur l’évolution du nombre d’éléments. En effet, le tableau de notation permettait de mettre plus facilement en avant cet aspect d’évolution. Les deux premières colonnes permettaient de mettre en avant l’évolution de la morphologie du bonhomme qui n’était pas très développée. Les élèves ont donc eu une amélioration notable et considérable dans leur évolution du dessin du bonhomme. En effet, nous avons pu remarquer que 20 élèves sur 25 ont amélioré leurs dessins du bonhomme, contre seulement 13 élèves avant l’expérimentation.
Nous devons voir maintenant, si trois mois après cette expérimentation, les élèves ont bien acquis cette progression dans les dessins des bonhommes en leur demandant de nouveau de lesréaliser avec le plus de détails possibles. Nous observerons et comparerons les résultats dans lamême grille d’analyse.

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Table des matières
REMERCIEMENTS 
INTRODUCTION 
1. RECHERCHES SCIENTIFIQUES
1.1. LE DESSIN DU BONHOMME 
1.2. LE SCHEMA CORPOREL 
1.3. LE DEVELOPPEMENT PSYCHOMOTEUR DE L’ENFANT 
1.4. LE DEVELOPPEMENT COGNITIF DE L’ENFANT
1.5. LES TEXTES OFFICIELS : LE SOCLE COMMUN DE CONNAISSANCES ET COMPÉTENCES ET LES INSTRUCTIONS OFFICIELLES 
2. MISE EN PLACE EXPERIMENTALE EN CLASSE
2.1. LE PROTOCOLE
2.1.1. Le panel 
2.1.2. Les hypothèses 
2.1.3. Le protocole 
2.1.4. Les analyses initiales
2.2. LES ACTIONS MISES EN PLACE
2.3. LES RESULTATS ET DISCUSSION
2.3.1. Les résultats
2.3.2. Discussion 
2.3.2.1. La consigne 
2.3.2.2. Le temporel 
2.3.2.3. Les outils
2.3.2.4. Les conditions
CONCLUSION 
3. BIBLIOGRAPHIE
3.1. OUVRAGES
3.2. ARTICLE DE REVUE
3.3. PAGE SUR SITE INTERNET
ANNEXES

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