La lutte contre la pauvreté et la recherche d’un développement durable et soutenable constituent les objectifs primordiales et l’essence même de toutes activités économique et sociaux aux quelles tous le monde se mobilisent et surtout les pays en voie de développement tel que Madagascar. L’histoire économique témoigne la possibilité pour un pays d’avoir un développement accéléré avec un niveau de développement élevée et pour d’autres pays qui se sont développés très lentement ou même à un état stationnaire avec un taux de pauvreté très élevé. L’évaluation du niveau de développement est mesurée à partir des indicateurs de croissance économique et/ou de développement humain que ce soit au niveau mondial qu’au niveau régional de chaque pays. Les données recueillis permettront de faciliter à l’instance publique l’élaboration des solutions aux défis des développements et aussi d’apporter des stratégies de développements pour lutter contre la pauvreté. Alors quelle niveau de développement pour Madagascar et à quelle point se situe la profondeur de la pauvreté ?
Conception du développement humain
la croissance comme moyen de développement
Après la seconde guerre mondiale, la croissance économique a été retenue comme le développement. La croissance est définie comme l’augmentation de long terme de la productivité c’est-à-dire la capacité à offrir à la population une gamme sans cesse élargie de biens économique. Cette capacité croissante est fondée sur le progrès technologique et les ajustements institutionnels et idéologiques qu’elle requière. Ainsi explique l’augmentation constante de l’offre de biens est le résultat de la croissance mais elle lui est identifié. La croissance se limite ainsi à l’augmentation des quantités produites. Cette définition est celle de l’économiste Simon Kuznets, discours de réception du prix Nobel décembre 1971. La croissance économique revête alors un aspect quantitatif par l’accoisement de la productivité. De ce faite, pour comprendre le développement économique, la connaissance du processus de la productivité est nécessaire. L’augmentation de la productivité résulte de l’accumulation de capital, des améliorations des performances techniques s’imposent avec cette accumulation et des perfectionnements du capitale humaine. Toute cella apparait sous forme d’investissement qui provoque des changements de structure de production par l’effet d’entrainement. En effet, l’accroissement de la productivité entraine l’augmentation du revenu à condition que la demande soit diversifiée. Ainsi apparait l’importance accordée à l’élargissement du marché par le commerce extérieur surtout pour les pays à faible revenu. Cette augmentation du revenu est nécessaire pour le réinvestissement dans de nouveau technique de production. En faite, le progrès technique ne peut être conçus sans accumulation et l’accumulation trouve ses limites dans le progrès technologique c’est-à-dire le progrès technologique est une condition nécessaire de l’accumulation du capital. Plus l’accumulation est intense, plus le rôle du capital est apprécié par le revenu réel et la productivité. Néanmoins, il faut distinguer la croissance de l’expansion. Selon J.M. Albertini, « Des sous et des hommes », l’expansion est l’augmentation de la production de la production sans changement important dans des techniques, les facteurs de production disponible et l’agencement générale de l’économie et de la société. Elle n’est de faite qu’un phénomène à court terme. La croissance économique est par contre l’augmentation de la production nationale qui entraine l’accroissement du niveau de vie de la population. Selon la définition de François Perroux, la croissance est définie comme un accroissement de la dimension d’une unité économique, simple ou complexe, réalisé dans des changements de structure et éventuellement de système et accompagne de progrès économique variable. Ce définition à été tiré de « l’économie du XXème siècle »PUF 1967.
Le développement apparait ainsi comme la dynamique des facteurs de production c’est-a-dire l’introduction de nouvelle combinaison plus productive des facteurs de production. La croissance est ainsi une étape de développement et à titre illustratif, la croissance est l’amélioration du niveau de vie de la population alors que le développement apporte l’amélioration du bien être. C’est PIB réel par habitant qui symbolise sur ce fait le développement. Là apparait un aspect monétaire du développement.
le développement est bien plus que la croissance
Le développement est un phénomène qualitatif qui ne se résume seulement à l’indicateur de la croissance PIB. Le développement englobe en général l’ensemble des changements et transformation dans les structures économiques, sociales et culturelles qui accompagne et favorise la croissance. Selon la définition du développement de l’économiste François Perroux, le développement est l’ensemble des changements mentaux et sociaux d’une population qui la rendent aptes à faire croitre cumulativement et durablement son produit réel global. L’idée de développement implique la prise en considération du bien être de la population. Celle-ci se traduit par une hausse du revenu, un accroissement de la ration alimentaire et un meilleur accès aux services de la santé et de l’éducation. Le développement incorpore ainsi l’ensemble des évolutions économiques et sociales d’un pays. Ce qui fait l’intérêt de tenir compte de l’importance accorder à la capitale humaine comme facteur déterminant du développement. Selon la définition publiée dans le rapport nation sur le développement dans le monde du PNUD, le développement humain est l’élargissement de la possibilité de chois offert au individu. Il permet à la population de mener une longue vie et en bonne santé saine et créatif.
La pauvreté humaine
La pauvreté désigne la situation d’un individu ou de groupe de personne qui n’ont pas accès au bien et service produit par la société Pour les individus, la pauvreté exprime l’impossibilité d’acquérir sur le marché de bien et service les produits alimentaire de base Certes, l’offres de ces produits existent sur le marché mais ce qui fait défaut est la solvabilité de la demande c’est-à-dire le pouvoir d’achat ne permet pas de satisfaire le besoin alimentaire et non-alimentaire de base Pour l’Etat, la pauvreté signifie l’incapacité d’ avoir les moyen de financement nécessaire pour financer des investissements utiles à l’amélioration et au maintien des services publics tels que la santé et l’éducation L’existence d’une permanence réel relation entre le revenu, l’éducation et la santé explique le fait que les pays pauvre affiche généralement un taux d’analphabétisation élevé, une espérance de vie courte et un niveau de revenu faible La pauvreté prend ainsi un aspect économique et sociale en tenant compte l’incapacité du capitale humaine à se développer.
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Table des matières
Introduction
Partie 1 : Approche théorique du développement humain, de la pauvreté et l’indicateur de développement humain et de la pauvreté humain
Chapitre 1 : Le développement humain et la pauvreté
1. Conception du développement humain
a. la croissance comme moyen de développement
b. le développement est bien plus que la croissance
2. La pauvreté humaine
Chapitre 2 : l’indicateur de développement humain et l’indicateur de pauvreté humain
1. L’indicateur de développement humain
a. Définition et objectif de l’IDH
b. Mode de calcul de l’IDH
c. Limites de l’indicateur de développement
2. L’indicateur de pauvreté humain
a. Définition et objectif de l’IPH
b. Mode de calcul de l’IPH
Parti 2: Diagnostique du développement humain et la lutte contre la pauvreté à Madagascar
Chapitre 1 : Approche du développement à travers l’IDH à Madagascar
1. L’espérance de vie de la population malgache
2. Le niveau d’instruction à Madagascar
3. Le niveau de vie à Madagascar
Chapitre 2 : L’indicateur de pauvreté humaine à Madagascar
1. Le manque en termes de longévité
2. Le pourcentage d’analphabétisme à Madagascar
3. Le manque de condition de vie
a. Proportion de personne privée d’accès à l’eau potable
b. Proportion de personne privée d’accès au service sanitaire
Conclusion
Bibliographies
Webographies
Annexes