L’objet des sciences économiques est la satisfaction des besoins humains, illimités, au moyen de ressources rares. C’est pourquoi il est nécessaire de produire des biens et services. La production, si elle croît d’une manière continue et durable, est à l’origine de la croissance ; et une croissance inclusive engendre le développement. Cette inclusion doit être en amont et en aval, c’est-à-dire que tout le monde doit y participer et tout le monde doit en bénéficier. Toute activité de production mobilise des ressources. Actuellement, on assiste à un amenuisement des réserves alors que les besoins de l’homme en sont accrus. Cette situation est d’ailleurs à l’origine de l’une des plus grandes problématiques du XXIème siècle : le développement durable. Le rapport de Brundtland, en 1987, décrit le développement durable comme un développement qui consiste à répondre aux besoins du présent sans compromettre la possibilité pour les générations à venir de satisfaire les leurs. Le développement durable favorise donc l’avenir. Il encadre une gestion pérenne du principe de développement et une notion de conservation. Dans cette optique, le réchauffement climatique devient une préoccupation majeure. Ce changement du climat est la conséquence de plusieurs activités humaines : activités industrielles, déforestation, exploitation des matières fossiles. La plupart des activités que l’homme entreprend nécessite de l’énergie. Or, les ressources stratégiques se raréfient. On est aujourd’hui en voie de recherche d’autres sources d’énergie qui soient renouvelables, mais leur exploitation requiert un certain niveau de technologie.
Dimension théorique
Définitions des concepts clés
Croissance économique
La croissance économique correspond à une augmentation à long terme du volume de la production. Cette augmentation se mesure par le Produit Intérieur Brut. Il y a tout de même une forte interdépendance entre croissance et développement : la croissance est source de développement mais la croissance peut se réaliser sans forcément entraîner le développement. La croissance économique est un phénomène quantitative et le développement économique correspond à l’ensemble des transformations structurelles (économiques, sociales, politiques) qui accompagnent et entretiennent la croissance économique .
On peut s’interroger sur l’origine de cette augmentation de la production d’où les facteurs déterminant la croissance économique. D’après le modèle néoclassique, le principal déterminant de la croissance est l’accumulation du capital mais il accorde une place plus importante à l’évolution technologique, le progrès technique permet à la combinaison du travail et du capital d’être plus en plus efficace ; mais il existe autres facteurs déterminants de la croissance économique.
Le développement durable
Le développement durable est un développement qui répond aux besoins du présent, sans compromettre la capacité des générations futures de répondre à leurs propres besoins. Il contient deux concepts clés: la notion de «besoins», en particulier les besoins essentiels auxquels il faut donner la priorité absolue; et l’idée des limites imposées par l’état de la technologie et de l’organisation sociale sur la capacité de l’environnement à répondre aux besoins présents et futurs. Trop souvent, le développement est motivé par un besoin particulier, sans tenir pleinement compte des impacts plus larges ou futurs. Vivre dans notre environnement est l’un des principes centraux du développement durable. Son objectif est bien plus vaste que l’environnement. Il s’agit également d’assurer une société forte, saine et juste. Cela signifie répondre aux besoins divers de toutes les personnes dans les communautés actuelles et futures, en promouvant le bien-être personnel, la cohésion sociale. Le développement durable se concentre sur l’avenir, et aussi sur le présent. Le développement durable consiste à trouver de meilleures façons de faire, tant pour l’avenir que pour le présent. On pourrait avoir besoin de changer notre façon de travailler et de vivre maintenant, mais cela ne signifie pas que notre qualité de vie sera réduite. Une approche de développement durable peut apporter de nombreux avantages à court et à moyen terme, par exemple: dans le domaine de la santé et des transports, au lieu de conduire des voitures qui émettent du CO2, se déplacer à pied ou à vélo pour de courts trajets fera économiser de l’argent, améliorer la santé et est souvent aussi rapide et pratique.
Les ressources naturelles
Les ressources renouvelables
Une ressource renouvelable désigne une ressource naturelle dont le stock peut se reconstituer sur une période courte à l’échelle humaine. Il faut que le stock puisse se renouveler au moins aussi vite qu’il est consommé. C’est le cas des ressources animales d’élevage ou végétales cultivées , l’eau d’une nappe d’eau souterraine dont le niveau reste stable, de l’énergie éolienne et de l’énergie solaire. En ce qui concerne les ressources vivantes naturelles (gibiers, poissons, mais aussi humus, forêts primaires…), elles ne sont considérées comme renouvelables que si le taux de régénération est supérieur ou égal au taux d’exploitation par la chasse ou la pêche.
Les ressources non renouvelables
Une ressource naturelle est qualifiée de non renouvelable ou épuisable lorsque sa vitesse de destruction dépasse, largement ou non, sa vitesse de création. Ainsi un sol se forme en quelques siècles suivant les conditions chimiques, physiques et biologiques et est actuellement détruit dans certaines régions en quelques dizaines d’années, voire quelques années. On peut aussi rapprocher l’actuelle destruction accélérée des espèces à l’utilisation de ressources non renouvelables.
Les sources d’énergie
Les énergies non renouvelables
Une énergie non renouvelable est une source d’énergie qui se renouvelle moins vite qu’on ne la consomme et de manière négligeable à l’échelle humaine. Les principales sources d’énergie non renouvelables sont des produits possédant des propriétés énergétiques intrinsèques (exemple : les matières fissiles utilisées dans le nucléaire) ou celles créées à partir de biomasse fossile que le temps a transformé en charbon ou en hydrocarbures (pétrole et gaz naturel ). On peut classer les énergies non renouvelables en deux grandes familles distinctes :
Les énergies fossiles : notamment le charbon, le gaz naturel et le pétrole dont la vitesse de régénération est extrêmement lente à l’échelle humaine, et leur consommation intensive, d’où les risques d’un épuisement rapide des réserves.
L’énergie nucléaire : dont les gisements d’uranium sont limités. Seule la fusion nucléaire pourrait, à condition d’être industriellement maîtrisée, produire de l’énergie sur le très long terme.
Les énergies renouvelables
L’énergie dont on a besoin se présente sous-forme de carburant, d’électricité ou de chaleur. Une énergie est dite renouvelable lorsqu’elle provient de sources que la nature renouvelle en permanence, à l’opposé d’autres sources qui s’épuisent. Les énergies renouvelables sont aussi appelées énergies nouvelles ou énergies propres ou énergies vertes. Elles proviennent de deux grandes sources naturelles : le soleil ; à l’origine du cycle de l’eau, des marées, du vent et de la croissance des végétaux ; et la Terre qui dégage de la chaleur.
Il existe cinq grands types d’énergies renouvelables : l’énergie solaire, l’énergie éolienne, l’énergie hydraulique, la biomasse et la géothermie dont les sources principales sont respectivement : le soleil, le vent, l’eau, les matières organiques et la chaleur de la Terre.
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Table des matières
INTRODUCTION
Partie 1 : Dimension théorique
Chapitre 1 : Définitions des concepts clés
Section 1 : Croissance économique
Section 2 : Le développement durable
Section 3 : Les ressources naturelles
Section 4 : Les sources d’énergie
Section 5 : Le réchauffement climatique
Section 6 : La transition énergétique
Chapitre 2 : Revue de littérature
Section 1 : Articles
Section 2 : Synthèse
Chapitre 3 : Situation d’ensemble
Section 1 : L’amenuisement des énergies fossiles
Section 2 : Changement climatique
Section 3 : La transition énergétique
Partie 2 : Analyse empirique
Chapitre 4 : Enjeux et perspectives des énergies nouvelles
Section 1 : Consommation mondiale
Section 2 : Avantages et inconvénients
Section 3 : Les énergies nouvelles par rapport au niveau de développement
Chapitre 5 : Etudes de cas
Section 1 : L’enjeu énergétique brésilien (éthanol)
Section 2 : Le Biocarburant aux Etats – Unis
Section 3 : Analyse comparative des deux pays
Chapitre 6: Renewable made in Germany
Section 1 : Présentation de « renewable made in germany », ses produits et utilisation
Section 2 : Analyse des technologies des énergies renouvelables
CONCLUSION