Le développement d’un pays est largement en fonction de ses possibilités de communication entre les différentes villes ou régions qui les composent. Les routes et les ponts présentent les vecteurs principaux du développement, et elles restent les moyens de communication les plus fiables pour les paysans depuis des années. En effet, l’isolement d’une région freine les échanges avec d’autres régions et met en péril les besoins locaux de la population, et surtout l’écoulement des produits agricoles. Les ouvrages d’art constituent de très importants patrimoines nationaux qui doivent être entretenus pour que leurs services demeurent satisfaisants et pour qu’ils offrent une sécurité aux usagers. Ainsi, la valeur de l’infrastructure routière doit être priorisée car sa ruine peut causer plusieurs conséquences néfastes pour le développement de la région concernée et du pays.
Actuellement, la plupart des infrastructures routières sont en très mauvais état. Malgré la crise qui affecte notre pays, le gouvernement malgache priorise les travaux car il n’y a pas de financement. Par conséquent, plusieurs régions sont enclavées et restent isolées.
Buts du projet
A cause de l’enclavement, la population vit encore dans l’analphabétisation et des centaines d’hectares de terrains cultivables restent encore inexploités. Les objectifs principaux de l’Etat Malagasy dans la construction du pont sur la RIP 35 sont surtout d’éviter l’enclavement de la Commune Rurale d’ Ambato et de promouvoir le développement économique de cette zone. En effet, on admet que généralement qu’un enclavement entraine un étouffement du moteur de développement socio-économique d’une commune. C’ est pourquoi, il est impératif dans l’intérêt général de l’Etat d’éviter à tout prix l’isolation d’une zone à fortes potentialités économique. En d’autres termes, lorsqu’ une commune n’est pas enclavée, la circulation des biens, des services des personnes et des informations contribue largement à son développement socio-économique.
Bénéfices apportés par le projet
Grâce à ce nouveau pont, les usagers gagneront des profits comme :
• L’écoulement rapide des produits ;
• L’ amélioration de la circulation qui devient plus fluide ;
• Le plus de confort et de sécurité à la circulation ;
• La réduction du coût de transport des marchandises.
Bénéficiaires
Compte tenu des avantages susmentionnés, les principaux bénéficiaires du projet sont donc les usagers de la RIP 35 ainsi que la population locale du Fokontany d’ Antanetibezazamanga et la Commune Rurale d’ Ambato. En général, c’est la population malgache entière qui bénéficiera implicitement de tous ces profits.
ETUDE MONOGRAPHIQUE DE LA ZONE D’INFLUENCE
Présentation de la zone d’influence
La Région d’Analamanga inclut huit (8) Districts : Antananarivo Renivohitra, Ankazobe, Anjozorobe, Antananarivo Atsimondrano, Antananarivo Avaradrano, Andramasina, Ambohidratrimo et Manjakandriana. La Région Analamanga est située dans la capitale.
Situation géographique
La Région d’ Analamanga est limitée :
• Au Nord Est par le District d’Ambatondrazaka : Région Alaotra Mangoro ;
• A l’Ouest par le District de Miarinarivo : Région Itasy ;
• Au Sud-Ouest par le District d’Arivonimamo : Région Itasy ;
• Au Sud par le District d’Ambatolampy : Région de Vakinankaratra ;
• Au Sud-Est par le District d’Anosibe An’ Ala : Région Alaotra Mangoro ;
• A l’Est par le District de Moramanga : Région Alaotra Mangoro ;
• Au Nord par le District de Tsaratanana et de Maevatanana : Région Betsiboka.
Sols et végétations
Sols
La Région d’ Analamanga présente deux (2) types de sols :
• Sols ferralitiques couvrant une grande partie de la région. Ils sont d’évolutions très diverses, allant des argiles latéritiques, relativement fertiles, jusqu’ aux cuirasses de Tampoketsa, imperméables, crevassées de « lavaka ». Dans l’ ensemble ces sols sont compacts, fragiles et difficiles à travailler.
• Sols alluviaux, n’occupant qu’une place restreinte, qui se rencontrent dans les cuvettes, comme les plaines d’Antananarivo. Ils sont affectés par la culture du riz.
Végétations
La végétation de la Région est caractérisée par la faible superficie couverte en forêt primaire. La dégradation est telle qu’il ne reste plus que quelques lambeaux de forêt, juste à la limite orientale de la Région. Ils existent des zones de boisement en Eucalyptus à Manjakandriana et Anjozorobe, qui fournissent presque la totalité des besoins en bois de chauffe. Une grande partie de la zone est constituée d’une zone de savane et de steppe à Aristida utilisé comme pâturage. Dans les bas fonds, nous rencontrons des marais de joncs et parfois de Viha, quelques vestiges de forêts galeries qui sont en voie de disparition.
Climat
La région fait partie du régime climatique tropical d’altitude, supérieur à 900 m. Elle est caractérisée par une température moyenne annuelle inférieure ou égale à 20°C. Ce domaine climatique englobe l’axe central de l’ hautes-terres. L’année comporte deux (2) saisons bien individualisées :
• Saison pluvieuse et moyennement chaude de Novembre à Mars ;
• Saison fraîche et relativement chaude, d’Avril à Octobre.
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Table des matières
Introduction générale
Première partie : GENERALITES ET ETUDES PRELIMINAIRES
Chapitre I : Généralités sur le projet
Chapitre II : Etudes monographiques de la zone d’influence
Chapitre III : Etudes géotechniques
Chapitre IV : Etudes hydrologiques et hydrauliques du bassin versant
Chapitre V : Etudes du trafic
Chapitre VI : Propositions des variantes et choix de la variante retenue
Deuxième partie : EUDES TECHNIQUES DE LA VARIANTE RETENUE
Chapitre I : Description de la variante retenue
Chapitre II : Etudes de la superstructure
Chapitre III : Etudes de l’infrastructure
Troisième partie : EVALUATION DU PROJET ET ETUDES D’IMPACTS ENVIRONNEMENTAUX
Chapitre I : Evaluation Financière
Chapitre II : Etudes d’impacts environnementaux
Chapitre III : Technique de mise en œuvre
Conclusion Générale
Bibliographie
Annexes