LE DEVELOPPEMENT DE LA PUISSANCE AEROBI ET AMELIORATION DE LA PERFORMANCE DES FOOTBALLEURS

Le jeu de balle

                 Le football n’a pas été certes un amusement ; il fut un temps où les prêtres et les chamanes en étaient les principaux acteurs. En effet, les premières traces de jeu de balle remontent à l’Egypte ancienne et à la Grèce antique. Le ballon était alors associé à des pratiques rituelles de fertilité et d’exorcisme. Plus proche du football actuel, les Chinois, sous la dynastie Han (206 av JC, 220 ap JC) jouaient au Ju-Chu (ou Tsu- Chu) littéralement frappé avec le pied. Ce jeu militaire consistait à envoyer une balle dans un cercle suspendu. Parallèlement, les Romains ont diffusé en Europe l’Harpastum, dont le but était de déposer une autre remplie de sable dans le camp adverse. De leur côté, les Esquimaux développaient un étrange jeu sur glace. On a aussi une pratique similaire en Amérique du Nord : le Pasackqakkohog, littéralement ils se réunissent pour jouer au ballon avec le pied. D’autres origines du jeu de balle ont été aussi retrouvées dans les îles du Pacifique ou encore en Bretagne. Ces pratiques originelles vont se rapprocher du football moderne avec l’apparition du jeu en Europe et en Amérique du Sud. Autour des X° et XI° siècles, deux sports très violents sont pratiqués en France et en Angleterre, respectivement la Soule (ou Choule) dérivée de l’Harpastum ; et le Fute Balle (football). Pendant ce temps entre 600 et 1600, les Mayas avaient développé un jeu très proche du football, ce jeu sera ramené à Florence en 1530 sous le nom de Quico Del Calcio et adoptera une forme plus brutale.

Le football autre que le rugby

               L’histoire moderne du football s’étend sur 100 bonnes années. Elle a débuté en 1848, au moment où en Angleterre, le rugby et le football association se sont séparés. Déjà en 1863, on avait entrepris, dans les milieux des anciens étudiants des diverses écoles, d’unifier la multiplicité des versions, on tenta de trouver une base commune et de fixer des règles qui furent acceptables pour tous. C’est alors que la majorité se déclara contraire aux habitudes si grossières consistant à faire des crocs- jambes, à marcher sur le tibia de l’adversaire, et autres. On refusa aussi d’autoriser les joueurs à courir en portant le ballon. Après ce résultat, la fraction favorable au rugby se retira. On essaya des tentatives d’apports d’ordres dans la jungle des règles. C’est enfin le 08 Décembre qu’à la dernière réunion, les défenseurs acharnés de la version du rugby qui étaient du reste en minorité s’en allèrent définitivement. C’est donc le 08 Décembre1863 que le football et le rugby se séparèrent. Cette divergence devint encore plus évidente 6 ans après, au moment où les lois du football interdirent le jeu de la main en général (et non seulement le fait de porter le ballon de la main).

Compétition

                Epreuve sportive mettant aux prises plusieurs équipes où est disputée un prix et que l’on fait place à la concurrence d’après le dictionnaire « Larousse ». C’est à la suite de la participation aux différentes compétitions que l’on peut mettre en valeurs la progression d’un dur et bon entraînement (et c’est une des Objectifs de la, pratique sportive). Les différentes compétitions de football permettent à une équipe de s’identifier et de se valoriser face aux différents concurrents. Ainsi, le manque de participation peut régresser et ralentir le niveau d’une équipe, car c’est une des moyens de tester et mesurer la capacité, le niveau des participants afin de se référer et se classer par rapport aux autres équipes. Le cas de notre équipe nationale qui ne cesse de se régresser tant au niveau africain et au niveau mondial pour cause de manque de participation. Donc notre football ne pourrait jamais évoluer et de tenir tête à nos voisins Africains ou de l’Océan Indien si nous n’avons pas une structure bien formée de critère de sélection ; déjà se référer :
• des championnats scolaires
• des championnats universitaires
• des championnats militaires
• des championnats organisés par la section, ligue et la fédération ; dont l’ossature est formée des meilleurs éléments issus des sélectionnés.
Ou déjà former une équipe nationale de relève dès le plus jeune age, qui participera aux différentes compétitions internationales afin de succéder à l’ancienne équipe nationale le temps venu. Après on pourra s’ouvrir et s’orienter dans de plus grandes compétitions internationales.

Evaluation des différents métabolismes énergétique chez un joueur

                 S’il est facile, dans un moteur à combustion d’évaluer la quantité de carburant qu’il peut dépenser pour un travail effectué, cette évaluation est impossible chez l’être vivant car les stocks de carburant existent, dont on ne connaît pas l’importance, et au delà des fonctionnements, il est très difficile d’évaluer les quantités consommées. Il ne reste donc que des moyens indirects pour évaluer les dépenses de substrat ; ou bien on comptabilise les résidus, ou encore on évalue la quantité de carburant dépensée pour permettre au carburant de brûler ou de produire l’énergie.
Pour le métabolisme anaérobie lactique : Les sucres employés donnent un résidu, l’acide lactique. Cet acide diffus de la cellule dans le sang, où sa concentration, donc son taux va s’élève. On peut donc connaître le rendement de ce métabolisme en comptabilisant la quantité d’acide produite par unité de temps et en fonction du travail produit (ce métabolisme permet la re-synthèse de l’ATP à partir des glycogènes en absence d’oxygène et production d’acide lactique).
Pour le métabolisme aérobie : On connaît la quantité d’oxygène nécessaire pour démolir une quantité donnée de sucre ou de graisse : il suffit donc de mesurer la consommation d’oxygène faite par le sujet par unité de temps en fonction du travail produit. Le rendement du métabolisme aérobie peut alors être calculé. Cette valeur est alors connue en sachant combien le sujet, à l’effort, a prélevé d’oxygène par minute, dans l’air qu’il a respiré.
Par voie de conséquence : Il est aussi celui qui a su, par sa préparation, assurer une utilisation optimale de son potentialité aérobie, pour retarder au maximum la mise en route de son métabolisme anaérobie. Il est encore celui qui sait économiser le mieux l’énergie qu’il produit, par une moindre sollicitation inutile de masse musculaire parce qu ‘il est le plus coordonné et le plus souple. Il est enfin celui qui a le plus de réserve de substrat dans ses cellules musculaires, car il sait s’alimenter avant et pendant l’effort. Du fait même de toutes ses aptitudes réunies, il sera :
o Le plus endurant, c’est à dire le mieux armé pour effectuer pendant un temps prolongé (30 mn à 1 heure) des efforts d’intensité proche du maximum car il peut assurer un effort prolongé de 80 à 85% de sa volume d’oxygène maximale en restant en état stable, sans subir le freinage qui découle de l’augmentation de l’acidité sanguine par accumulation des lactates produits par le métabolisme anaérobie. Sa potentialité anaérobie élevée lui permettra un effort de durée et d’intensité comparativement beaucoup plus élevée en état stable, que celui que peut produire un sujet dont le volume d’oxygène maximale est plus faible, la réserve de substrat cellulaire moindre, et la coordination musculaire moins précise, donc plus coûteuse.
o Le plus résistant, puisqu’il aura la possibilité de produire beaucoup de lactate et qu’il aura habitué son organisme à en supporter un taux sanguin élevé, et qu’il supportera alors une dette d’oxygène élevée.
o Le plus apte aux changements de rythme répétés, aux ruptures de cadence, le plus disponible quand l’intensité de l’action s’élèvera et que la situation exigera à la fois précision et vitesse d’exécution.
Remarque : Ce métabolisme permet la re-synthèse de l’ATP à partir du glycogène en présence d’oxygène. Mais aussi, à partir de graisse, les acides gras libres qui peuvent pénétrer dans la cellule et être oxydés de la même manière en donnant les mêmes résidus gaz carbonique CO2 et eau H2O. L’énergie totale donne 5 K Cal par litre d’oxygène, or en moyenne un homme adulte met à la disposition de ce métabolisme 4 à 5 l d’O2 par minute donc 20 à 25 K Calories par minute tant qu’il y aura des sucres et des graisses amenés par le sang vers la cellule utilisatrice.

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Table des matières

INTRODUCTION
CHAPITRE I : ETAT DE LIEU
1.1 – HISTORIQUE
1.2 – EVOLUTION NIVEAU
1.3 – FACTEUR INFLUENÇANT L’EVOLUTION.
1.4 – PROBLEMATIQUE
CHAPITRE II : CADRE THEORIQUE
2.1 – DESCRIPTION ET ANALYSE DE L’ACTIVITE
2.2 – COMMENTAIRE SUR THESE EN PRESENCE PAR RAPPORT AU THEME
2.3 – HYPOTHESE
CHAPITRE III : METHODOLOGIE
3.1- OBJET DE LA METHODOLOGIE
3.2- PROTOCOLE EXPERIMENTAL
3.3- DEROULEMENT DE L’ EXPERIMENTATION
3.4- TRAITEMENT MATHEMATIQUE ET INTERPRETATION DES RESULTATS
CHAPITRE IV : SUGGESTION
CONCLUSION

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