Le développement de la notion de l’autonomie 

Le manuel scolaire et le développement de la notion de l’autonomie 

Le modèle behavioriste et la première grande théorie de l’apprenant à avoir fortement marqué les domaines de l’éducation de l’enseignement et de la formation. Selon Watson(1913) ‹‹Le behaviorisme signifie comportement, il s’agit de manifestation observable de la maitrise d’une connaissance, celle qui permettra de s’assurer que l’objectif vise et atteint6›› ce dernier, limite le risque de dogmatisme verbal de l’enseignant, en s’appuyant sur la centration sur l’élève et sur la tâche intellectuelle que celui-ci doit réussir sur l’organisation de son propre discours et de sa progression. Ce modèle d’apprentissage a favorisé les pratiques en matière d’évaluation, c’est à base de celui-là qu’on peut rassurer la correspondance d’une question à l’objectif attendu, il se définit comme outil efficace de la concentration entre enseignants lorsqu’on cherche à s’assurer que l’on a les mêmes objectifs. Le modèle cognitiviste Pour les cognitivistes l’apprentissage est un processus interne qui implique la mémoire, le raisonnement, la réflexion, l’abstraction, la motivation et la métacognition. Pour Tardif(1992) l’apprentissage comme étant une science s’intéressant aux activités de traitement de l’information, ces informations sont reconnues par l’élève, emmagasinées puis récupérées de sa mémoire lorsqu’il a besoin de comprendre son environnement ou résoudre un problème.

La théorie cognitiviste considère l’apprentissage comme un processus d’information, durant lequel l’élève utilise plusieurs types de mémoire .les sensations sont reçus via le sens (l’odorat, le touché, la vue …) et sont dirigés vers l’accumulation sensoriel avant le traitement, l’information y reste pendant au plus une seconde, si elle n’est pas transmise à la mémoire de traitement, elle est perdue. La mémoire de traitement ou de travail raffine ensuite l’information avant de la transmettre dans une autre, à long terme.

La notion de l’autonomie est définie dans le langage comme étant synonyme d’indépendance et de liberté, voire de souveraineté, étymologiquement le mot vient du Grec ‘Autonomia’ pouvoir de celui qui est ‘Autonom’ c’est-à-dire qui détermine lui-même la loi (Nomos) à laquelle il obéit, qui est pas vraiment loin de la définition donnée par Le Petit Robert « le droit de se gouverner par ses propres lois. ».D’une façon générale l’autonomie est un synonyme de liberté voir Independence.

Dans le domaine de l’enseignement du FLE définir l’autonomie d’une façon précise est n’est pas évident tellement que c’est une notion qui a connu plusieurs définitions et qui toujours en découverte, Selon Henri Holec (1990) : « Autonomie » signifie « exercice actif de sa responsabilité d’apprenant » : l’apprenant n’est plus considéré comme un sujet essentiellement passif, docile, qui « obéit » au programme d’enseignement, qui se contente donc de prendre ce qui lui est proposé, mais comme un être actif, qui prend des décisions concernant son apprentissage, seul ou en coopération avec d’autres (enseignants, mais aussi Co-apprenants), qui apporte autant qu’il prend en participant à l’élaboration de son programme.

Il ne s’agit plus ici de l’indépendance du consommateur, mais de l’indépendance du producteur, ou producteur associé, qui est aussi utilisateur de ses propres produits Ou d’une façon plus simple, « l’autonomie de l’apprenant peut être comprise l’indépendance vis-à-vis de l’enseignant et ou de l’enseignement et ses modalités. »11, les deux définitions sont d’accord que l’autonomie est la prise en main de l’apprentissage et touts ses aspects par l’élève, dans ce cadre l’indépendance est de l’élève à l’enseignant qui devient qu’un simple tuteur, un guide qui va aider l’élève dans sa route vers l’autonomisation, donc, si l’autonomie dans la vie de tous les jours est innée, dans l’apprentissage elle est acquise « La capacité d’apprendre doit être acquise : c’est l’objectif visé par la formation des apprenants (apprendre à apprendre). »

L’autonomie comme outils d’apprentissage

L’autonomie est désignée comme une faculté positive chez l’homme, attendu que c’est grâce à elle que l’homme a pu évaluer et s’adapter au monde qu’il l’entour, même chose pour l’apprentissage, l’élève en étant autonome va pouvoir s’aventurer dans son apprentissage et le pousser au-delà des murs de l’institution. Si l’autonomie était autre fois négligée, elle fait désormais partie des outils indispensables à l’apprentissage.

Dans la méthodologie traditionnelle l’apprentissage se limité à l’absorption du savoir imposé par l’enseignant, mais l’évolution et la socialisation de l’apprentissage a changé cette idée de transmission passive et placé l’initiative de l’élève au centre de l’apprentissage, « expliquer empêche de comprendre, il faut mettre les individus en situation de découvrir eux-mêmes » Joseph Jacolot (1770-1840)13.C’est alors que l’autonomie est devenue l’un des outils primordiaux de l’apprentissage. Un élève autonome, c’est un élève actif qui va chercher toujours à en savoir plus, soit dans la classe, soit en dehors de la classe, tout en choisissant son propre chemin.

Le manuel scolaire dans la favorisation de l’autonomie chez l’apprenant Quoique l’autonomie soit la prise en charge de l’apprentissage par l’élève lui-même, ça ne veut pas dire que tout dépendra de lui, attendu que l’autonomie est une compétence qu’il va acquérir pendant son scolarité et qui va être influencé par tout ce qu’il l’entour, et parmi ces influents c’est le manuel scolaire qu’il va l’accompagner depuis sa première année d’études jusqu’à sa dernière année de lycée (le bac).

Le manuel est avant tout conçu pour l’élève, et leur da sa conception on tient compte de ses intérêts, afin de motiver l’élève à travailler et la motivation est l’une des concepts clés dans l’autonomie, si l’élève est motivé, il va travailler « Dans la conscience del’élève en difficulté, il n’y a de place pour le bonheur, si vif et si constant est le sentiment d’échec surtout si celui-ci a pour objet une matière principale”17 Le contenu présenté par le manuel n’est pas forcément un contenu purement transmissible « savoir-être », à présent, les manuels présentent des contenus complexes et variés, qui stimulent le cerveau de l’élève, en lui incitant à travailler plus dur pour accéder à l’information qui n’est plus donnée directement, tout ça lui procure un certain « savoir-faire » (analyser, expliquer, chercher, synthétiser), ce savoir-faire qui se traduit par l’autonomie, permettra à l’élève d’enrichir et de modeler son savoir.

Présentation et analyse du projet n°2 Désormais, il est devenu nécessaire d’intégrer l’autonomie au processus d’enseignement/apprentissage « L’autonomie n’est plus envisagée comme une caractéristique de l’apprenant à sa sortie du parcours éducatif, mais comme une capacité qui ne peut se développer que par sa mise en oeuvre dès le départ dans le processus d’apprentissage »18, notamment la langue de Molière, qu’est une langue riche et en constante évolution. Se contenter de ce qui est présenté dans le programme scolaire ne suffira jamais à produire des experts en langue française. Et l’un des outils pédagogiques nécessaires à l’apprentissage du français en Algérie est le manuel scolaire. Dans le 2ème chapitre de notre travail, nous allons entamer la partie pratique, pour cela, nous allons suivre une démarche descriptive/analytique du manuel scolaire algérien de la 3ème année secondaire, en se focalisant sur le projet didactique n° 2. Nous allons d’abord présenter le manuel scolaire en général et son contenu, ensuite nous allons analyser le projet didactique n°2, pour pouvoir cerner tout ce qui touche l’autonomie, soit d’une manière positive ou d’une manière négative, ceci afin de juger l’efficacité du manuel scolaire par rapport à l’autonomie.

Description du manuel : Le manuel scolaire algérien de la 3ème année secondaire est destiné aux étudiants ayant entre 17 et 18 ans ou plus, son élaboration n’a été faite selon la réforme du système éducatif algérien de 2002. À première vue, la page de couverture est en carton pelliculé, en adaptant comme couleur le bleu et ses nuances, ce qui est appréciable puisque le bleu est une couleur calmante est déstressante, comme la mer. Sur cette première page de couverture est écrit Français et 3ème année secondaire en gras, avec des photos et des mots en relation avec le contenu (histoire, sport, solidarité…etc.). Sur la dernière page de couverture, figure le prix en DA (240.00) et le nom de l’Office National des Publications Scolaires(ONPS).

Le manuel scolaire comprend 238 pages, dans la première page on trouve le sommaire, avec la description des quatre projets didactiques, dans la deuxième page, un avant-propos rédigé par les auteurs, et qui met l’accent sur le projet didactique et l’approche par compétences, et dans la quatrième page une présentation générale du manuel et de sa démarche. Dans la page 4 de présentation du manuel, on remarque déjà qu’on vise les quatre grandes compétences : la compréhension de l’oral et de l’écrit, et la production orale et écrite.

Le manuel scolaire semble donner une très grande importance à l’évaluation, vu qu’on note la présence des quatre types d’évaluation : diagnostique, formative, certificative et l’auto-évaluation. Le manuel scolaire utilisé en 3ème année secondaire sollicite le projet et la séquence didactique, il est donc divisé en 4 projets didactiques contenants un total de 10 séquences didactiques.

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Table des matières

Introductions générale
Chapitre1 : Le manuel scolaire et le développement de la notion de l’autonomie
1. Les différentes théories de l’apprentissage
1.1 Le transmissif
1.2 Le béhaviourisme
1.3 Le cognitiviste
1.4 Le constructivisme
1.5 Le socioconstructivisme
1.2. Le développement de la notion de l’autonomie dans Les théories d’apprentissage
1.2.1 La pédagogie du projet dans L’approche par compétence
1.2.1.1 Définition de la pédagogie du projet
1.2.1.2 Rôle de l’enseignant et de l’apprenant dans la pédagogie par projet
1.2.1.3 Objectif de la pédagogie du projet
1.2.2 Le projet didactique VS le projet pédagogique
1.1.3 La séquence didactique dans le projet didactique
1.2.3.1 Définition de la séquence
1.2.3.2 Le rôle de l’enseignant dans l’apprentissage par séquence didactique
1.2.3.3Le rôle de l’apprenant dans l’apprentissage par séquence didactique
1.2.3.4Les avantages de la séquence didactique
1.3. L’autonomie
1.3.2 Définition de l’autonomie
1.3.3 L’autonomie comme outil d’apprentissage une pédagogie centrée sur l’apprenant
1.4 Le manuel scolaire et l’autonomie
1.4.1 Le manuel scolaire
1.4.2 Les fonctions pédagogiques d’un manuel scolaire
1.4.3 Les critères d’efficacité du manuel scolaire
1.4.4 Le manuel scolaire dans la favorisation de l’autonomie chez l’apprenant
Conclusion
Chapitre 2 : présentation et analyse du manuel
Introduction
2. Description du manuel
2.1.1 Présentation des projets contenus dans le manuel
2.1.2présentation du projet n
2.1.3Séquence didactique n°1
2.1.4Séquence didactique n°2
2. présentation du projet didactique n°2
2.1 Les supports
2.2 Les questions, les activités et les exercices
2.3 L’évaluation
2.4 Le projet pédagogique
3. Analyse des contenus du projet n°2
Chapitre3 : Analyse du questionnaire
Introduction
1. Présentation du questionnaire
2. Réponses recueillies auprès des enseignants
Conclusion
Conclusion général
Références bibliographiques
Annexes

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