Le determinisme culturel comme objet d’etudes

Contexte

Un peu plus de cinquante années d’indépendance n’ont pas amené la Grande Ile vers des progrès significatifs en termes de développement. Plus même, il semble que nous assistons à des formes de régressions en la matière, mais une telle assertion est à considérer de manière relative, étant données les différences de points de vue quant à son effectivité. Quoi qu’il en soit, l’on est en droit de dire que le pays se retrouve dans une position très délicate, à considérer les diverses difficultés traversées par la population.

En réalité, la majorité de la population Malgache est dominée par l’ignorance, l’analphabétisme, la pauvreté et le sous-développement. Cela est dû à plusieurs raisons : le manque de volonté de chacun, l’incompétence des dirigeants, l’attachement aux traditions, l’absence de structure politique sociale favorable à l’éducation et à la formation, etc. D’où l’hésitation de certains parents quant à la scolarisation de leurs enfants. En outre, en milieu rural, la population se consacre dans les activités paysannes, comme l’élevage et l’agriculture. Les revenus n’arrivent pas à satisfaire les besoins au quotidien, d’autant moins, ceux qui touchent à l’éducation. Ainsi, le droit des enfants d’aller à l’école risque d’être sacrifié et menacé. C’est pourquoi que nous avons choisi les thématiques du : «Déterminisme culturel et Perception de l’école » pour essayer d’analyser et de trouver des pistes pour maitriser cette situation inacceptable.

PERSPECTIVES SUR L’EDUCATION ET LA CULTURE 

Par définition, la culture est un ensemble de croyances, de valeurs, de normes et de pratiques communes à un groupe social d’homme né. Elle joue un rôle nécessaire pour la cohésion sociale et l’intégration des individus. La culture peut considérer comme le principale base du développement. L’Anthropologue Anglais du XXIème siècle (Edouard TYLOR ) définit la culture comme « un ensemble complexe qui comprend le droit, l’art, les connaissances, les croyances, la morale, les coutumes, les aptitudes, et habitudes qu’acquiert l’homme en tant que membre de la société ».

Caractéristiques de la culture 

C’est un ensemble cohérent dont les éléments sont interdépendants. La culture permet à un groupe de se distinguer par rapport aux autres. Elle détermine plutôt les activités de l’homme. Ainsi, elle est commune à un groupe d’homme que chaque individu doit la respecter au niveau de la société. La culture se transmet par le biais de la socialisation et cette transmission se fait d’une génération à l’autre par l’intermédiaire des agents de socialisation : la famille et l’école. En effet, la culture est un héritage social. La première fonction de la culture est de renforcer la cohésion du groupe en conférant une légitimité aux relations sociales. Alors, dans la culture, on parle des sociétés évoquées par Emile DURKHEIM : la société traditionnelle et la société moderne. La culture donne un sens aux liens qui unissent les hommes, que ses biens soient issus de la division de travail, de la volonté de se produire. En effet, l’idée de Nation justifie le fait que les hommes vivent en paix sur un territoire déterminé, mais également qu’ils déclenchent la guerre. L’idée de famille ainsi que les normes et valeurs qu’y sont associées, créent entre les parents et les enfants des relations plus solides que le seul lien biologique.

Bref, la culture est aussi une source de la distinction. En Anthropologie, la notion de culture a permis d’expliquer la différence entre les sociétés. Tandis qu’en Sociologie, elle est souvent utilisée comme un facteur explicatif des comportements humains.

Evolutions de la culture 

Bien qu’elle soit un héritage social, la culture est un mouvement. Elle évolue dans le temps et dans l’espace. C’est-à-dire, le monde d’aujourd’hui ne cesse pas de s’évoluer par le biais de la modernisation et la globalisation de la culture. L’homme ne peut pas échapper à la modernisation de la culture. On parle donc de la culture subjective et la culture objective. Le développement de la culture moderne se caractérise par le dépassement de l’esprit subjectif : dans la langue comme en droit, dans la technique de production comme en art, dans la science comme dans l’environnement domestique. Bref, la culture est l’enjeu du conflit. Les groupes sociaux sont en conflit pour imposer leur propre model culturel à l’ensemble de la société.

Au sens Anthropologique du terme, la culture est un ensemble des habitudes et aptitudes acquises de l’homme en tant que membre d’une société. Dans les sociétés modernes et dans les sociétés primitives, les culturalistes définissent le noyau de la culture d’une une société comme un ensemble constitué des langues, des normes et valeurs communes à l’ensemble des membres de la société. Pour eux comme Durkheim, il existe un système culturel caractéristique de chaque société. Mais à la différence des sociétés primitives, les sociétés modernes ne constituent pas ensembles parfaitement homogènes. Ainsi pour rendre compte des appartenances sociales multiples des individus, les culturalistes utilisent la notion de la « sous-culture », qui désigne l’ensemble normes et valeurs propres à un groupe particulier.

En principe, tous ces sous-culture sont compatibles entre-elle et avec la culture globale de la société. Cette théorie permet de comprendre la socialisation des individus.

Le risque du déterminisme culturel

Les sociologues culturalistes font l’hypothèse de la détermination d’un individu par sa culture. Il est donc difficile pour eux de penser l’autonomie d’un individu dans la personnalité et le reflet d’une culture qui s’impose. Pour reprendre une formule lapidaire, ces sociologues pensent l’individu comme un idiot de la culture. Il est idiot car incapable d’avoir un choix personnel culturel. Ils font ensuite d’une hypothèse de socialisation mécanique et que la culture se transmette de génération en génération. Cela suppose que tous les agents de socialisation répondent à une même logique, que l’individu soit réceptif à cette fonction, or dans les sociétés modernes, les individus sont soumis à des déterminations multiples et parfois contradictoires qui rendent le processus de socialisation plus complexe que n’imaginait les culturalistes.

Ainsi, les sociologues culturalistes ont donc eu le mérite d’insister sur l’origine culturelle de différence, qui était auparavant perçue comme étant d’origine naturel d’une analyse conçue dans le cadre de la société primitive.

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Table des matières

INTRODUCTION GENERALE
PREMIERE PARTIE : LE DETERMINISME CULTUREL COMME OBJET D’ETUDES
CHAPITRE 1 : PERSPECTIVES SUR L’EDUCATION ET LA CULTURE
CHAPITRE 2 : LE DOMAINE EDUCATIF A MADAGASCAR
DEUXIEME PARTIE : DIAGNOSTIC SUR LES PROBLEMES DE L’EDUCATION A AMBOHIJANAKA
CHAPITRE 3 : LE PARADIGME DES RAPPORTS SOCIO-ECONOMIQUES
CHAPITRE 4 : LE PARADIGME CULTUREL
CHAPITRE 5 : LE PARADIGME STRATEGIQUE
TROISIEME PARTIE : PROSPECTIVES D’UN SYSTEME SOCIAL FAVORABLE A UNE PERCEPTION AMELIOREE DE L’ECOLE
CHAPITRE 6 : CONTEXTUALISER L’EDUCATION SELON LES MODES DE VIE RURAUX
CHAPITRE 7 : ACTIVITES CONCRETES
CONCLUSION GENERALE
BIBLIOGRAPHIE
TABLE DES MATIERES
LISTE DES ABREVIATIONS
LISTE DES TABLEAUX
LISTE DES ENCADRES
ANNEXES
RESUME

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