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Pisciculture à Madagascar
L’intérêt des Malgaches pour la pêche et la pisciculture n’est pas récent.
Au XIX-ième siècle, les habitants de certaines régions de l’île élevaient des poissons en étang et en rizière dans le cadre d’élevage extensif dont le rendement est faible.
Ces élevages extensifs se faisaient en complément de la pêche en eau douce dont le produit semble avoir été de tout temps une des sources alimentaires de la population.
Comme dans bien d’autres domaines, les efforts visant à promouvoir la production piscicole ont commencé dès le XIX-ième siècle par l’introduction de poissons exotiques dont diverses espèces de carpe et de tilapia.
Le premier repeuplement de cheptel piscicole malagasy a été réalisé par Napoleon De Lastelle en 1857. L’espèce introduite en provenance de l’île Maurice, et initialement d’Extrême Orient arrive à s’adapter dans les régions très limitées comme Pangalanes-Est, région de Toamasina et de Nosy-Be, région d’Antsiranana, mais l’introduction du cyprin doré (Carassius auratus) comme cadeau à la reine Ranavalona premier par Jean Laborde en 1861, marque l’implantation de l’élevage de poisson à Madagascar.
La première introduction de Tilapia à Madagascar date de 1950. C’est le Tilapia nigra ou Oreochromis spirilus niger. Il a été introduit pour diversifier les espèces de poisson d’élevage, afin de profiter du biotope existant. Cette année là, le grand maximum de nombre des éleveurs est 1000, ceux pratiquant d’ailleurs une pisciculture généralement très extensive dans leurs étangs, la plupart, sans apport de nourriture, ni soins spéciaux en vue d’obtenir des rendements intéressants. Toutefois, vu son faible prolificité, et sa performance de croissance assez basse, son élevage en pisciculture a été abandonné.
En 1956, le Tilapia Nilotica a été introduit, il s’adapte bien à Madagascar. L’élevage de l’espèce est admis par les paysans. Et à partir de cette période, beaucoup de forme d’élevage sont développées : de la forme la plus extensive vers celle de semi intensive comme celle de l’élevage en cage qui est une activité très récente.
L’élevage en cage des poissons est une activité très récente et n’est pas répandue à Madagascar.
Caractéristiques du projet
Etude descriptive du projet
Il est incontestable que chaque projet a son propre objectif et but à atteindre. Dans notre cas, le but c’est de développer la pisciculture par le biais de l’augmentation de la production de Tilapia. Alors on peut les distribuer aux grandes surfaces, aux poissonneries et sur le marché pour avoir des bénéfices. Nous avons donc ici un but lucratif.
Notre Société est une société privée sur le plan juridique, plus précisément une société individuelle C’est une société commerciale même si elle est constituée pour un objet civil (Art 3 de la loi de 7 Mars 1925). Tout projet surtout à but lucratif, qui a son siège dans la Région d’Analamanga, est un palier pour orchestrer le redressement économique régional et national car toute création d’un projet quelconque source de revenus entraîne une participation effective à la contribution de l’unité de valeur ajoutée et cadre dans la politique socio-économique du gouvernement par le biais du Document Stratégique pour la réduction de la pauvreté.
En bref, ce projet se caractérise par l’amélioration du système de développement dans le cadre du secteur primaire.
Intérêt du projet
Nombreuses sont les parties prenantes dans ce projet qui vont en tirer profit. Sur le point économique, la rentabilité du projet lui permet d’avoir le bénéfice, on pourrait aussi envisager le profit de l’Etat dû à la contribution de cette unité de valeur ajoutée et le développement du secteur Agro-alimentaire. Sur le plan social, c’est une création d’emplois pour la population de la région et aussi une source de revenus, autrement dit, notre ferme crée une activité distributrice de revenus. Sur le plan environnemental, c’est une protection du lac contre une éventuelle surexploitation de plus en plus probable avec la poussée démographique.
Fiche signalétique du projet
Nom de la Société : MAMOKATRA
Société Individuelle
Activités : Production de TILAPIA (Oreochromis niloticus) de grossissement en cages
Coût du projet : 20 059 000 Ar
Part des promoteurs : 18 384 600 Ar
Nombre du personnel : 05
Lieu d’implantation : lac Anosilava- Laniera
La planification stratégique du projet
La planification stratégique fournit la réponse à la question « QUE SERA NOTRE SOCIETE » à un horizon moyen terme quand les ressources dont elle disposera et à son fonctionnement. La planification comporte donc des décisions et d’actions.
Planifier c’est « décider aujourd’hui pour demain » et non programmer pour les décisions dans le futur. Pour ce faire, on devrait avant tout analyser les paramètres ci-dessous :
Analyse de la situation
Un projet bien instruit qui répond aux besoins réels d’un groupe cible doit nécessairement se baser sur une analyse correcte et complète de la situation donnée. Cette situation doit être interprétée selon l’intérêt et les activités des parties concernées qui ont souvent une différence de cette même réalité.
Nous allons donc analyser cette réalité en basant sur les études entreprises. Des interviews des représentants des groupes et organisations concernés feront apparaître leurs perceptions à eux. Une réunion à laquelle participeront ces mêmes représentant permettra d’établir une conception partagée et acceptée par tous, ce qui est le but de l’exercice. Ces façons de procédé se complètent et produisent ensemble « Une image de la réalité » qui permet de formuler des projets avec des objectifs acceptables approuvés par toutes les parties concernées.
Pour bien fonder notre étude, nous allons mettre en exergue les différents points suivants
Analyse des problèmes (Image de la réalité actuelle)
L’analyse des problèmes identifie les aspects négatifs d’une situation existante et établit les relations des causes à effets entre les problèmes existants
Les problèmes existants dans cet élevage sont nombreux :
Equipement de production insuffisant et en mauvais état ;
Technique d’élevage non maîtrisée ;
Poissons pas ou mal nourris ;
Pénurie de personnel d’encadrement ;
Absence de souci de rentabilité.
Cette activité mal maîtrisée techniquement, peu intégrée aux systèmes de production et dont l’intérêt mal perçu par les pisciculteurs aurait de toute façon aboutit au même résultat quelques années plus tard.
Cette analyse des problèmes se présente sous forme d’un diagramme où, pour un problème donné, les effets sont placés au dessus et les causes en dessous.
Analyse des objectifs
L’analyse des objectifs est une démarche méthodologique permettant :
-de décrire la situation future qui prévaudra lorsque les problèmes auront été résolus, avec la participation des parties représentatives.
-de vérifier la hiérarchie des objectifs.
-de visualiser les relations moyens fins dans un diagramme.
Les « états négatifs » de l’arbre des problèmes sont convertis en solutions, exprimées sous forme des « états positifs ». Prenons comme exemple « la production de tilapia est faible » est convertie en « la production de tilapia est améliorée ». Tous ces états positifs atteints sont présentés dans un diagramme des objectifs où la hiérarchie « moyens/fins » se trouve visualisée. Cette analyse décrit la situation future atteinte après la résolution des problèmes et sert à identifier les solutions envisageables pour le projet. Il faut se rappeler que l’objectif du projet est le résultat que l’on se propose d’atteindre dans le délai déterminé. En ce qui concerne le but global, il s’agit d’un objectif général qui oriente l’action à tous les niveaux et qui entraîne des effets dans tous les secteurs d’organisation.
Le diagramme de l’analyse des objectifs est présenté dans le Figure N°2
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Table des matières
I NTRODUCTION
P REMIERE PARTIE : IDENTIFICATION DU PROJET
C HAPITRE 1 : PRESENTATION DU PROJET
S ection 1 : Historique du projet
1 .1 Pisciculture dans le monde
1.2 Pisciculture à Madagascar
S ection 2 : Caractéristiques du projet
2 .1 Etude descriptive du projet
2.2 Intérêt du projet
2 .3 Fiche signalétique du projet
S ection 3 : La planification stratégique du projet
3 .1 Analyse de la situation
3 .2 Analyse FFOM
3 .3 Planification opérationnelle
C HAPITRE 2 : ETUDE DE MARCHE VISE OU CIBLE
S ection 1 : Description du marché visé
1.1 Lieu d’implantation de marché
1.2 Présentation du circuit de distribution
S ection 2 : Analyse de l’offre
S ection 3 : Analyse de la demande
3.1 Potentialité de la demande
3 .2 Exigences des consommateurs
3.3 Cas d’Antananarivo
S ection 4 : Analyse de la concurrence
S ection 5 : Stratégie de marketing Mix adoptée
5 .1 Politique de produit
5 .2 Politique de prix
5 .3 Politique de distribution
5 .4 Politique de communication
C HAPITRE 3 : THEORIES GENERALES SUR LES OUTILS ET LES CRITERES D’EVALUATION
S ection 1 : Les outils d’évaluation
1 . 1 La valeur actuelle nette (VAN)
1.2 Le taux de rentabilité interne (TRI)
1.3 L’indice de profitabilité (IP)
1.4 Le délai de récupération des capitaux investis (DRCI)
S ection 2 : Critères d’évaluations du projet
2.1Pertinence du projet
2 .2 Efficacité du projet
2.3 Efficience du projet
2.4 Durée de vie du projet
D EUXIEME PARTIE : CONDUITE DU PROJET
C HAPITRE 1 : TECHNIQUE DE PRODUCTION
S ection1 : Identification des matériels
1 .1Sites piscicoles
1 .2 Infrastructures
1 .3 Les matières premières
1 .4 Matériels et équipements
1 .5 Matériel et mobilier de bureaux (MMB)
1 .6 Matériel Informatique
1 .7 Matériel de transport
S ection 2 : Technique de production envisagée
2 .1 Grossissement
2 .2 Les conditions d’élevage
2 .3 La technique de réalisation
C HAPITRE 2 : CAPACITE DE PRODUCTION ENVISAGEE
S ection 1 : Evolution du chiffre d’affaires et production envisagée
1 .1 Production envisagée
1 .2 Evolution du chiffre d’affaires
S ection 2 : Aspects qualitatifs et quantitatifs
2 .1 Aspects qualitatifs
2 .2 Aspects quantitatifs
Section 3 : Différents facteurs de production
3.1 Moyens matériels
3.2 Moyens humains
3 .3 Moyens financiers
C HAPITRE 3 : ETUDE ORGANISATIONNELLE
S ection 1 : Organigramme envisagé
1 .1 Gérant
1 .2 Technicien spécialisé
1 .3 Ouvriers
1 .4 Gardien
S ection 2 : Organisation du travail
2 .1 Grandes étapes de production
2 .2 Le travail journalier
S ection 3 : Gestion des ressources humaines (GRH)
3 .1 Politique d’emploi
3 .2 Politique de rémunération
3 .3 Politique de développement des ressources humaines
S ection 4 : Chronogramme de réalisation
4 .1. Etude descriptive
T ROISIEME PARTIE : ETUDE FINANCIERE DU PROJET
C HAPITRE 1: COUT D’INVESTISSEMENT ET COMPTES DE GESTION
S ection 1 : Les coûts des investissements
1 .1 Immobilisations incorporelles
1 .2 Terrains
1 .3 Constructions
1 .4 Les matériels
1 .5 Installations d’eau et électricité
1 .6 Matériels de transport
1 .7 Coût total des investissements
S ection 2 : Fonds de roulement initial
S ection 3 : Tableau d’amortissement
3 .1 Calcul préparatoire
3 .2 Tableau récapitulatif des amortissements
S ection 4 : Plan de financement
4 . 1 Ressources:
S ection 5 : Tableau de remboursement des dettes
S ection 6 : Comptes de gestion
6 . 1 Comptes de charges
6 .2 Comptes de produits :
C HAPITRE 2 : ETUDE DE FAISABILITE
S ection 1 : Compte de résultat prévisionnel
S ection 2 : Plan de trésorerie
S ection 3 : Tableau de grandeurs caractéristiques de gestion
3 .1 Généralités
3 .2 Tableau de grandeurs caractéristiques de gestion (TGCG)
S ection 4 : Bilan prévisionnel
4 .1 Bilan d’ouverture suivant le PCG 87
4 .2 Bilan au 31 décembre de l’année 1 suivant le PCG 87
4.3 Bilan au 31 décembre de l’année 2 suivant le PCG 87
4 .4 Bilan au 31 décembre de l’année 3 suivant PCG 87
4 .5 Bilan au 31 décembre de l’année 4 suivant PCG 87
4 .6 Bilan au 31 décembre de l’année 5 suivant le PCG 87
C HAPITRE 3 : EVALUATION DU PROJET
S ection 1 : Evaluation économique
1 .1 Importance du projet dans l’économie :
1 .2 Valeur ajoutée :
S ection 2 : Evaluation financière
2 .1 Selon les outils d’évaluation
2 .2 Selon les critères d’évaluation
3 .2 Développement social de la région :
C ONCLUSION GENERALE
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