Le deficit budgetaire stimulant de la croissance economique

LE DEFICIT BUDGETAIRE SELON LES KEYNESIENS 

Le keynésianisme est un courant de pensée économique fondé par l’économiste britannique John Maynard Keynes. Ses disciples ont retenu notamment sa position en faveur de l’intervention active de l’État au sein de l’économie, à certains moments précis, pour assurer le plein emploi.

La politique de relance consiste donc à relancer l’économie par les différents instruments. Cette politique est appliquée quand on remarque qu’il faut favoriser ou relancer quelques agrégats dans l’économie comme l’investissement ou l’épargne ou la consommation ou l’exportation ou le travail ou autres, … Contrairement à la politique de relance, la politique de rigueur consiste à freiner les agrégats dont la vitesse va trop vite que les autres pour rééquilibrer l’économie. Elle est appliquée quand le déséquilibre envahit le marché; par exemple quand il y a inflation ou si l’importation est supérieure à l’exportation .

Qu’est ce que la croissance économique 

C’est un mouvement ascendant sur longue période de la production des biens et services soutenue par un accroissement des facteurs de cette production et par un accroissement de leur efficience. Ainsi définie, la croissance se distingue de:
Expansion économique : c’est une hausse temporelle des grandeurs économique (production, investissement, consommation, …) en court terme.
Progrès économique : il y a progrès économique lorsqu’on assiste à une satisfaction de besoin de la population dans son ensemble ; on assiste également à une amélioration des indicateurs sociaux et sanitaire, de la réduction des inégalités et de la réduction des coûts de la croissance économique.
Développement économique : désignent l’ensemble des transformations des structures techniques, mental et institutionnel qui permettent l’apparition ou la prolongation de la croissance économique. Le terme de développement est donc utiliser pour désigner la croissance économique à laquelle s’ajoute l’amélioration de la réparation du bien être à l’intérieur du pays. On utilise également le terme développement économique de façon plus technique pour désigner tous les effets complexes de la croissance voulue ou non, bénéfique, préjudiciables ou neutre.

Les facteurs déterminants de la croissance 

Les facteurs déterminants qui déterminent le niveau de la croissance sont : le travail, le capital et le progrès technique.
Le capital constitue : capital technique, bien de production, équipement, machine, outils, usine, … ; c’est la somme des moyens de production ou l’investissement. L’augmentation du capital est expliquée par l’augmentation de la production et ce qui entraine la croissance économique.
Le travail : la qualité du travail est mesuré par la qualification de la main d’œuvre, l’amélioration de l’éducation et des conditions sanitaire, accroitre la productivité, de participation par conséquent agit favorablement sur la croissance économique.
Le progrès technique : c’est l’innovation des nouvelles connaissances techniques qui modifie les processus productifs.

Le multiplicateur keynésien

L’objectif de la multiplication keynésienne c’est d’atteindre le niveau de production de plein emploie où l’offre globale est égale à la demande globale et investissement est égale à l’épargne. Selon Keynes, dans une économie en situation de chômage, on pratique un supplément d’investissement. Ce supplément d’investissement ∆I donne lieu à une hausse de revenu qui est égale à k∆I où k s’appel multiplicateurs d’investissement. Le supplément de revenu permet de résorber le chômage par conséquent le niveau de revenu d’équilibre s’approchera du revenu du plein emploi.

Le déficit budgétaire et éviction

Dans une économie fermée , l’augmentation de dépense publique en faisant du déficit sur le budget de l’Etat fait augmenter le rendement de Bon de Trésor pour être plus attractif ce qui explique l’attirance des épargnes privés au bon de trésor parce que c’est plus rentable.

Avec une croissance de la masse monétaire généralement maintenue à des taux modérés, les déficit ont été compenser par la mise en circulation d’obligation ou des bon de trésor dans le secteur privé non bancaire. Il convient toutefois, dans le cadre d’une l’appréciation d’ensemble des répercussions à long terme de l’activité de l’administration publique, d’envisager encore un certain nombre d’autre incidence économique du financement de la dépense publique que nous trouverons plus tard dans la deuxième chapitre de cette première partie. Sans entrer dans toute la série des incidences possibles des besoins de financement net du secteur publique, on s’en tiendra ici aux effets d’éviction qui ont particulièrement retenu l’attention, tant des économistes que ceux qui participent aux débats politiques . Dans l’analyse ci-après, on examinera brièvement ces mécanismes de transmissions des effets d’éviction, avant de tenter d’éclairer le débat par des résultats tirés du modèle macro-économique. D’une manière générale on désigne sous le nom d’éviction le phénomène qui conduit l’activité économique du secteur publique à supplanter celle du secteur privé, l’analyses portant habituellement sur des incidences d’une progression de la dépenses publique financée par une l’émission d’un volume accru des titres. On ne saurait nier, cependant, que les inquiétudes suscitées par les répercussions d’un déficit budgétaire soient aujourd’hui particulièrement mis en question lorsque celui-ci s’accompagne d’une progression de la consommation et des transferts publiques.

Les conséquences de l’effet d’éviction ou crowding-out ou retour financier

Le financement de dépense public par emprunt ou plus précisément par l’augmentation de rendement du bon de trésor pour lui rendre plus attractif fait déplacer les épargnes des ménages et il parait qu’une parties des investissements privés vont disparaitre car le rendement de bon de trésor est plus rentable pour eux.

Mécanisme de multiplicateur de dépense publique 

Le multiplicateur de dépense publique consiste à analyser les conséquences sur les agrégats économiques mais surtout sur l’épargne, l’investissement et la consommation des ménages. C’est ainsi que le modèle IS-LM de Cobb-Douglas explique clairement les liens entre les politiques économiques que l’Etat peut appliquer.

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Table des matières

Introduction
PARTIE I : LE DEFICIT BUDGETAIRE STIMULANT DE LA CROISSANCE ECONOMIQUE
Chapitre I : Le déficit budgétaire selon les keynésiens
I.1 Introduction
I.2 Qu’est ce que la croissance économique
I.2.1 Les facteurs déterminants de la croissance
I.2.2 Le multiplicateur keynésien
I .3 Le déficit budgétaire et effet d’éviction
Les conséquences de l’effet d’éviction ou crowding-out ou retour financier
I.4 Mécanisme de multiplicateur de dépense publique
I.4.1 Modèle IS-LM de Cobb-Douglas
I.4.2 Appréciation du modèle IS-LM
I.5 Condition d’efficacité du déficit budgétaire
I.5.1 La dévaluation en change fixe
– L’approche de l’absorption
– Une efficacité difficile
Chapitre II : Le financement du déficit sans interrompre la croissance économique
II.1 Les différentes formes de financement du déficit budgétaire
II.1.1 Gestion du déficit
II.1.2 Cyclicité du déficit budgétaire
II.1.3 La recherche de financement non inflationniste
II.2 La bonne gouvernance et gestion des patrimoines publiques
II.2.1 Gestion de trésorerie
II.2.2 Le suivi budgétaire
PARTIE II : APPROCHE PRATIQUE
Chapitre I : Analyses critiques
I.1 Effet sur endettement de l’Etat
I.1.1 Cas de la France
I.1.2 Cas de la Hongrie
I.1.3 Cas de Liban
I.2 Effet sur l’inflation
I.2.1 Cas de Moldavie
I.2.2 Cas de l’Inde
I.3 Limite du déficit budgétaire
I.3.1 La politique budgétaire dans une économie financièrement ouverte
I.4 Comment sortir du cycle infernal des déficits budgétaires
Chapitre II : Etude des cas
II.1 Le test de l’équivalence Ricardienne par Hassan Ghassan
II.1.1 Spécification de cette modèle
I.1.2 Importance de l’analyse économique
II.2 Cas des pays qui ont fait du déficit budgétaire et ont comme résultat la croissance économique
II.2.1 Cas de Madagascar entre 1998-2006
II.2.2 Cas de L’Inde 2007
II.2.3 Cas de quelque pays de l’OCDE
II.2.4 La politique de relance selon la politique fiscale
Conclusion
Annexe

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