Le début de l’Assurance

La compagnie ARO prend ses racines à partir de l’ancienne agence générale du groupe « La Préservatrice » (société anonyme de droit français) implantée à Madagascar depuis 1935. Elle s’est transformée au fur et à mesure de l’extension de ses activités, d’abord en une délégation générale de l’Océan Indien et ensuite en une société anonyme de droit malgache « La Préservatrice Madagascar ». Par l’ordonnance N˚ 75002 du 16/06/75 attribuant à l’Etat le monopole des opérations d’assurances et de réassurances sur le territoire de Madagascar, « la Préservatrice Madagascar » fut nationalisée et devint avec NY HAVANA, les deux seules compagnies nationales agréées. En 1976, fut adoptée l’actuelle dénomination de la compagnie « ASSURANCES REASSURANCE OMNIBRANCHES » ou « ARO « .

Avec un capital de 7 013 300 000 Ariary, la compagnie ARO se trouve être la plus importante compagnie d’assurances à Madagascar et le leader dans son secteur avec 60% du marché. En parlant de la compagnie ARO, l’aspect Assurances vient tout de suite à l’esprit. En effet, les activités principales de cette compagnie demeurent l’assurance et la réassurance. Et comme le nom « Omnibranches » l’indique, elle opère dans plusieurs branches et offre des garanties diverses répondant à plusieurs besoins. Elle s’adresse à la fois aux particuliers et aux groupements d’individus (association, sociétés, organismes divers…). Mais en tant qu’institution financière, elle est amenée à effectuer des placements de différents types tels que les placements auprès des organismes financiers, les placements en bon du trésor, les investissements immobiliers ou les titres de participations. Cela permet de consolider son assise financière et de fructifier les provisions techniques qu’elle met de côté suivant les lois régissant les organismes d’assurances. Cette deuxième activité, complémentaire avec l’activité d’assureur, tient une place primordiale dans le fonctionnement de tout organisme d’assurances. C’est à partir des produits financiers qu’il est possible de compenser les futurs décaissements.

GENERALITES SUR LA COMPAGNIE D’ASSURANCES ARO 

HISTORIQUE DE L’ASSURANCE 

Le début de l’Assurance

L’Assurance est une institution relativement récente. A la fin du Moyen Age, au XVe siècle, et suite au développement du commerce de mer en Italie, l’Assurance est apparue sous forme d’assurance maritime. Elle était destinée à garantir uniquement les cargaisons transportées contre les risques pouvant survenir au cours de leur transport. Cependant, l’assurance des navires était strictement interdite. Les assurances terrestres sous forme d’assurance contre l’incendie ne sont apparues qu’au XVIIe siècle. En France, les premières sociétés d’assurances contre l’incendie furent créées à partir de 1750 (Paris) telles la « Chambre Générale des Assurances » en 1757 et la « Compagnie Royale d’Assurances » en 1787. En Angleterre, en 1966, un grand incendie a ravagé plus de 13000 maisons et près de 100 églises et a suscité la création de plusieurs compagnies d’assurances contre l’incendie et notamment du Lloyd’s de Londres.

L’assurance vie est née de l’assurance maritime : on commença par assurer la vie des esclaves transportés, puis celle du capitaine et de son équipage et enfin, celle des passagers. Ce fut la Chambre des Assurances de Londres qui délivra le premier contrat d’assurance vie. En France, l’assurance vie était prohibée par l’ordonnance de Louis XIV en 1681. Elle était considérée comme immorale car le bénéficiaire de l’assurance était susceptible de provoquer la mort de l’assuré. Mais elle fut autorisée plus tard.

L’évolution de l’Assurance

Au XIX siècle, suite à l’urbanisation et à l’industrialisation, on assiste à une évolution remarquable de l’assurance. Elle se caractérise par le développement des branches d’assurances déjà existantes et par la création de nouvelles formes d’assurances telles que les assurances de responsabilité, les assurances contre les bris de machines, contre la mortalité des animaux, contre les accidents corporels ou les risques de guerre. Jusqu’au premier tiers du XXe siècle, aucune législation ne réglementait le domaine de l’assurance. L’assureur et l’assuré étaient entièrement libres d’interpréter le contrat et d’en définir le contenu. Mais cette liberté, qui était surtout une source d’abus de la part des assureurs et des rédacteurs de contrat, a trouvé ses limites par l’établissement de la réglementation de l’assurance. Ainsi, la loi du 13 juillet 1930 va réglementer le contrat d’assurance et plus particulièrement protéger les intérêts des assurés. Cette loi est complétée par le statut des sociétés d’assurances par le décret du 14 juin 1938 et le décret du 30 décembre 1938. Depuis, toute entreprise d’assurances doit se soumettre au contrôle de l’Etat, tenir une comptabilité spécifique et constituer des réserves. Elle fonctionne d’après :
∼ ses recettes en encaissant des primes ou des cotisations versées par l’ensemble des assurés,
∼ ses dépenses qui sont constituées, dans le règlement des sinistres, par les frais généraux inhérents au fonctionnement de l’entreprise et par les impôts,
∼ ses provisions techniques,
∼ ses placements financiers qui sont des valeurs mobilières ou immobilières en représentation des provisions techniques.

L’Assurance

L’article 5 du Code des Assurances nous donne la définition suivante : « Le contrat d’Assurance est une convention par laquelle une partie, l’Assuré, se fait promettre moyennant une rémunération (la cotisation ou la prime) pour lui ou pour un tiers, en cas de réalisation d’un risque, une prestation par une autre partie, l’Assureur, qui, prenant en charge un ensemble de risques, les compense conformément aux lois de la statistique. » Quelques notions méritent des précisions. L’Assuré est la personne dont les biens ou la personne sont exposés au risque couvert.

La prime correspond à la contribution que l’assuré doit verser à l’Assureur en contrepartie de la garantie accordée. C’est les prix de l’assurance. La réalisation du risque est le sinistre. La prestation ou indemnité est la somme versée par l’Assureur pour réparer un préjudice résultant d’un sinistre. L’Assureur s’assimile à la compagnie d’Assurances qui s’oblige à indemniser l’Assuré en cas de réalisation du risque. Les différentes branches d’assurances peuvent être classées en trois catégories suivant la nature même du risque :
∼ les assurances de dommages non maritimes qui comprennent les assurances contre l’incendie, les assurances de responsabilité, des risques agricoles et des véhicules terrestres à moteur,
∼ les assurances maritimes qui comprennent les assurances de transports régies par le Code Maritime, par voie fluviale ou par voie lacustre, sur corps (navires), sur facultés (marchandises) et la responsabilité civile (tiers)
∼ les assurances de personnes et les contrats de capitalisation qui comprennent l’assurance sur la vie (contrat de capitalisation) et les assurances de groupe.

La Réassurance

C’est une opération par laquelle un Assureur cède à un ou plusieurs autres réassureurs avec lesquels il a passé un contrat, tout ou une partie du risque qu’il a pris en charge. C’est « l’assurance de l’Assureur ». En matière de réassurance, seul l’Assureur est garant à l’égard de l’Assuré. On appelle « cédant », l’Assureur direct qui cède le risque et « cessionnaire », le réassureur qui le garantit. En prenant en charge un risque, le réassureur doit s’efforcer d’équilibrer son portefeuille. Tout comme l’Assureur, il doit à son tour homogénéiser ces risques en conservant la partie qu’il estime être disposé à couvrir lui-même et en cédant le montant qui excède sa conservation à d’autres réassureurs qui deviennent à ce moment des rétrocessionnaires et ainsi de suite. Ainsi, un même risque pourra être partagé entre plusieurs réassureurs. On désigne par traité de réassurances le contrat qui régit les rapports entre cédant et réassureur.

En matière de réassurance, les deux notions suivantes font l’objet d’une distinction:
∼ le plein de conservation ou de rétention qui est la somme maximale que l’Assureur peut garder pour son propre compte sur chaque risque sans compromettre l’équilibre de son entreprise.
∼ le plein de souscription qui est le montant maximum total que l’assureur peut garantir à l’égard de l’assuré. C’est la somme du plein de conservation et des engagements du réassureur sur le risque considéré.

Il existe trois types de réassurances :
∼ la réassurance obligatoire où l’Assureur s’engage à signer un traité avec les réassureurs. L’Assureur est obligé de céder le risque et à son tour, le réassureur est obligé de l’accepter.
∼ la réassurance facultative où l’Assureur cède une partie de ses risques au réassureur qui n’est obligé d’accepter ces risques.
∼ la réassurance facultative-obligatoire où l’Assureur a la faculté de céder ou non le risque mais le réassureur est obligé d’accepter.

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Table des matières

INTRODUCTION
PARTIE I : GENERALITES SUR LA COMPAGNIE D’ASSURANCES ARO
CHAPITRE I : HISTORIQUE DE L’ASSURANCE
Section 1 : Le début de l’Assurance
Section 2 : L’évolution de l’Assurance
Section 3 : L’Assurance
Section 4 : La Réassurance
Section 5 : L’Assurance à Madagascar
CHAPITRE II : ANALYSE DE L’ENVIRONNEMENT EXTERNE
Section 1 : La demande
Section 2 : L’offre
Section 3 : L’analyse de la concurrence
Section 4 : Les opportunités
Section 5 : Les menaces
CHAPITRE III : PRESENTATION DE L’ASSURANCES ARO
Section 1 : Généralités
Section 2 : Historique
Section 3 : Présentation de l’organigramme
Section 4 : Réseaux de distribution
Section 5 : Les activités
Section 6 : L’analyse interne
Section 7 : Le Service Investissement
Conclusion
PARTIE II : LA GESTION DES PARTICIPATIONS DE LA COMPAGNIE D’ASSURANCES ARO DANS LE CADRE DES PROJETS D’INVESTISSEMENT
CHAPITRE I : LES PROVISIONS TECHNIQUES
Section 1 : Inversion du cycle de production
Section 2 : Définition de la provision technique
Section 3 : Les dispositions légales
Section 4 : Politique et structure des placements de ARO
CHAPITRE II : ANALYSE CRITIQUE DE LA GESTION DES PARTICIPATIONS
Section 1 : L’organisation
Section 2 : Les procédures
Section 3 : L’Analyse de la rentabilité des titres de participations
Section 4 : Les choix de portefeuille
Section 5 : La méthode d’évaluation du portefeuille
CHAPITRE III : TRAITEMENT DES PARTICIPATIONS DE ARO
Section 1 : Problèmes liés au contenu du projet
Section 2 : Problèmes liés à l’évaluation du projet
Section 3 : Problèmes liés au suivi du projet
Conclusion
PARTIE III : PROPOSITIONS DE SOLUTIONS
CHAPITRE I : SOLUTIONS GENERALEMENT PROPOSEES
Section 1 : Sur l’environnement de la compagnie ARO
Section 2 : Sur la gestion du portefeuille de titres de participation
CHAPITRE II : AMELIORATION DES PROCEDURES DE TRAITEMENT DES PARTICIPATIONS
Section 1 : Prise en compte de toutes les informations concernant le projet
Section 2 : Uniformisation de l’évaluation du projet
Section 3 : Intensification du suivi du projet
Conclusion
CONCLUSION GENERALE

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