Le cycle sexué (sporogonique) chez l’anophèle

Télécharger le fichier pdf d’un mémoire de fin d’études

Cycle évolutif du parasite

L’accomplissement du cycle de Plasmodium falciparum nécessite deux hôtes successifs qui comprennent essentiellement trois étapes (figure 1). Les parasites subissent un cycle asexué chez l’homme et un cycle sexué chez le moustique.

Cycle asexué (Schizogonique) chez l’homme.

9 Phase hépatique
L’homme est infecté lors d’une piqûre de l’anophèle femelle, qui lui injecte le parasite sous forme de « sporozoïtes » qui gagnent le foie en moins de 30 minutes. Ces sporozoïtes pénètrent dans une cellule hépatique (hépatocyte), où ils se divisent très activement pour donner naissance en quelques jours, à des dizaines de milliers de «mérozoïtes». L’hépatocyte éclate en libérant ces mérozoïtes dans le sang.
Ceux-ci pénètrent dans les globules rouges et se multiplient. Les espèces P. vivax et P. ovale donnent parfois des rechutes tardives, 4 à 5 ans après la primo-infection, car le parasite peut subsister sous une forme latente «hypnozoïte» dans la cellule hépatique.
9 Phase sanguine ou érythrocytaire
Les mérozoïtes pénètrent dans les hématies, se transforment en trophozoïtes puis en schizontes. Lorsque ces derniers éclatent, les « mérozoïtes » ainsi libérés infectent de nouveaux globules rouges. Pour l’espèce P. falciparum, le nombre de mérozoïtes est le plus élevé entre 8 à 32 et en général de 16 à 24.
Le cycle de maturation intra–érythrocytaire varie selon l’espèce et dure soit 48 heures (P. falciparum, P. vivax, P. ovale) soit 72 heures (P. malariae), rendant compte de la périodicité fréquemment notée au cours des accès fébriles. La plupart des antipaludiques n’agissent que sur les formes érythrocytaires. Après plusieurs cycles, apparaissent dans les hématies des gamétocytes mâles et femelles.

Le cycle sexué (sporogonique) chez l’anophèle

Lors d’une piqûre chez un paludéen, le moustique absorbe les gamétocytes. Seuls les gamétocytes, après différenciation en gamètes mâle et femelle et après fécondation donnent un œuf «ookinète» qui s’implante sous la paroi de l’estomac du moustique en formant l’oocyste dans lequel vont se développer des sporozoïtes. Ces derniers gagnent les glandes salivaires du moustique ; à partir de ce réservoir, ils pourront à leur tour être inoculés à un sujet réceptif. Cette étape, selon les conditions climatiques et les espèces plasmodiales, dure environ de 10 à 30 jours. Elle nécessite des températures d’au moins 17°C à 20°C et une hygrométrie supérieure à 60 %.

Les antifoliques et les antifoliniques

o La sulfadoxine/Pyriméthamine (SP)
C’est une association schizonticide utilisée depuis 1965. Sa demi-vie est de 4 jours, les sujets « acétyleurs rapides » élimineront rapidement la molécule. Son action est lente. Pour se développer le parasite doit synthétiser son ADN et utiliser les folinates, dérivés des folates. La dihydroptéroate synthétase et la dihydrofolate réductase permettent la synthèse d’acide folique à partir, entre autres, d’acide paraamino- benzoïque puisé chez l’hôte. Utilisée avant uniquement en traitement préventif, elle est devenue le médicament de choix pour la prophylaxie chez la femme enceinte en zone de chloroquinorésistance. Elle est administrée en traitement préventif intermittent chez la femme enceinte en raison d’une cure au 2eme et 3eme trimestre. Elle est présentée en comprimés dosés à 500 mg de sulfadoxine et 25 mg de pyriméthamine ou en ampoules injectables par voie intramusculaire de 2 ml (400 mg de sulfadoxine et 20 mg de pyriméthamine). Les cas de résistance à cette association sont de plus en plus fréquents et ceci constitue un facteur limitant pour ce médicament. La sulfadoxine inhibe l’action de la dihydroptéroate synthase alors que la pyriméthamine inhibe celle de la dihydrofolate réductase.
o Le proguanil
C’est un antifolinique d’action lente à faible pouvoir gamétocytocide, bien toléré et utilisé uniquement en traitement préventif toujours en association avec la chloroquine.

La lactone-sesqui-terpene

o L’artémisinine et ses dérivés
L’artémisinine dérive d’un extrait d’une herbe chinoise, artemisia annua : l’armoise, « qinghaosu » en chinois. La plante qui appartient à la famille des Asteraceae, est utilisée en médecine traditionnelle chinoise depuis plus de 2000 ans, sa présence figurant dans une formulation datant de 168 avant Jésus Christ. Pour ce qui est de son mécanisme d’action, l’artémisinine possède un pont endopéroxyde dont l’ouverture entraîne la production de radicaux libres.
Il en résulte des perturbations cellulaires pour le parasite avec entre autres des modifications de la membrane nucléaire, du réticulum endoplasmique, des cassures des membranes mitochondriales, des agrégations des ribosomes dont la conséquence est une diminution de la synthèse protéique (authentifiée expérimentalement par la baisse de l’incorporation de l’hypoxanthine tritié). C’est un schizonticides mais également un gamétocytocide.
L’isolement de l’artémisinine et ses actions antipaludiques sont étudiés depuis 1973. C’est une lactone sesquiterpénique dérivée de l’Artemisia annua (Quinghaosu). Sa principale utilité est le traitement de souches de Plasmodium falciparum multi résistantes.

La naphtoquinone

o L’atovaquone
C’est un hydroxynaphthoquinone (1982) à large spectre d’activité antiprotozoaire ; sa biodisponibilité est de 22 %, clairance plus lente dans les populations africaines (t1/2 : 73 h), que dans les populations asiatiques (t1/2 : 31 h), action schizonticide lente; sélection de mutants résistants très rapide chez Plasmodium falciparum : 30 % de rechutes d’autant plus fréquente que la charge parasitaire était élevée. On note une potentialisation avec le proguanil (indépendamment de l’action de son métabolite).

Le Benflumetol

o La lumefantrine
Plus connu sous le nom de Benflumétol (1993). Pas absorbée chez le sujet à jeun (t1/2 : 72-120 h). La débutylluméfantrine 5 à 8 fois plus active que la molécule parente est produite par la CYP3A4 des microsomes hépatiques. La cinétique du métabolite n’est pas connue. Son action est similaire à la méfloquine et l’halofantrine. L’association artémether-luméfantrine est utilisée en traitement 80 mg + 48 mg.

Les gamétocytocides

Les gamétocytocides agissent en détruisant les gamétocytes du sang humain. Ils entravent ainsi le cycle sporogonique et bloquent la transmission de l’espèce plasmodiale. Les gamétocytocides actuellement connus sont tous des amino-8-quinoléines, tous toxiques et peu employés. Découverte en 1924, la plasmochin (ou plasmoquine) allemande fut reconstituée en France sous le nom de Praequine ® en 1931. La rhodoquine, synthétisée peu après, lui était proche parente. Toutes deux sont abandonnées. La primaquine qui fut ensuite proposée se révéla également toxique. Elle est méthémoglobinisante et hémolytique, notamment chez le sujet déficitaire enzymatique en glucose 6-phosphate déshydrogénase.

Les Associations

9 Associations anciennes
– Sulfadoxine + Pyriméthamine
– Chloroquine + Proguanil
9 Associations nouvelles
– Atovaquone + Proguanil
– Chlorproguanil + Dapsone
9 Association à base d’artémisinine
– Artéméther + Luméfantrine
– Artésunate + Méfloquine
– Artésunate + Amodiaquine
– Artésunate + Pyronaridine
-Artésunate + Sulfadoxine /Pyriméthamine

STRATEGIE NATIONALE POUR LE TRAITEMENT DU PALUDISME AU SENEGAL

Il a pour objectif général de réduire la morbidité et la mortalité liées au paludisme surtout chez la femme enceinte et les enfants de moins de cinq ans. Ce programme a été élaboré en 1995.

Contexte de justification

La prise en charge des cas de paludisme par l’administration de médicaments efficaces demeure une priorité du ministère de la santé et de la prévention médicale et constitue un des objectifs d’Abuja.
Face à l’émergence croissante et disséminée des souches de Plasmodium chloroquinorésistantes, le Sénégal a opté pour un changement de politique de traitement antipaludique depuis juin 2003. Ce processus de changement de molécules, après une phase transitoire, a abouti à l’introduction d’une combinaison thérapeutique antipaludique à base de dérivées d’artémisinine (ACT) au niveau des structures sanitaires. L’acquisition de cette combinaison a pu se faire grâce à une subvention du Fonds Mondial.
Ces molécules antipaludiques indépendamment efficaces ont été combinées dans des formes et présentations adaptées à leur usage simple, avec une garantie d’une adhérence et d’une compliance des malades au traitement.

Méthode d’évaluation de la chimiorésistance

Les Tests in vitro

On distingue les anciennes et les nouvelles méthodes

Anciennes méthodes

Ce sont des méthodes qui utilisent du glucose comme milieu d’incubation. Le sang total prélevé chez le sujet présentant des trophozoïtes de Plasmodium falciparum est additionné de glucose à la concentration finale de 5‰ puis incubé en présence de concentrations croissantes de l’antipaludique à tester, comparativement à un témoin sans antipaludique. On évalue ensuite au microscope sur goutte épaisse, l’effet inhibiteur des différentes concentrations sur la maturation des trophozoïtes en schizontes car les parasites sont synchrones dans le prélèvement de sang. L’interprétation des résultats est basée sur la concentration minimale d’antipaludique inhibant complètement la maturation en schizontes (CMI). Deux macrostests ont été décrits parmi lesquels on peut citer : Le Macrotest de Rieckmann et Le Macrotest OMS.
o Macro test de Rieckmann
C’est la première technique à être utilisée sur le terrain. Elle emploies 1 ml de sang défibriné par concentration. L’incubation est faite à l’étuve à 38°5-40°C pendant 24 heures. Les schizontes sont comptés sur goutte épaisse comparativement à 100 parasites asexués.
o Macro test OMS
C’est le Macrotest de Rieckmann standardisé pour tester la chloroquine et la méfloquine. Il a était largement utilisé et emploie des flacons prédosés en antipaludiques. L’incubation est faite à 38°5 pendant 24 à 28 heures.
Ces macrométhodes ont l’inconvénient d’utiliser une grande quantité de sang. Il faut au moins 10ml de sang par antipaludique pour tester une souche. En outre le sang doit contenir une prédominance de trophozoïtes âgés de Plasmodium falciparum (6). En effet, ce sont ces formes qui sont capables d’évoluer en schizontes à trois noyaux ou plus en 24 heures d’incubation. C’est pour ces raisons que ces méthodes ont été remplacées par de nouvelles méthodes.

Nouvelles méthodes

Elles sont basées sur le principe de la culture continue de Plasmodium falciparum (formes érythrocytaires) qui a été mise au point par Trager et Jensen et par Haynes et collaborateurs (1976). Brièvement cette culture est réalisée dans un milieu liquide synthétique (RPMI tamponné) qui est enrichi en sérum humain non immun (10%environ). L’incubation est faite à l’étuve à 37° dans une atmosphère enrichie en gaz carbonique (95 % air et 5 % CO2) qui est obtenue dans un dessiccateur avec bougie ou dans un incubateur à CO2. Selon le mode d’évaluation utilisé, on distingue des méthodes microscopiques, isotopiques et fluorométriques. Cette dernière constitue une innovation de taille dans l’évaluation de la sensibilité in vitro de Plasmodium falciparum aux différents antipaludiques. Elle constituera la méthode utilisée dans notre étude et est presentée sous le nom de « DAPI Test » .
Par ailleurs, il faut noter que les méthodes isotopiques et fluorométriques sont très sensibles mais se limitent à des laboratoires spécialisés car nécessitant tout un arsenal de matériel coûteux. A ces méthodes s’ajoutent les techniques de biologie moléculaire utilisées surtout dans l’étude des marqueurs génétiques de la résistance qui occupe aujourd’hui une place très importante dans le cadre de la recherche.

Méthodes microscopiques.

Les méthodes microscopiques comportent les méthodes à court terme et celles à long terme.

Méthodes à court terme

Elles évaluent l’effet inhibiteur de différentes concentrations de l’antipaludique sur la maturation des trophozoites en schizontes comme dans les macrométhodes. Elles dérivent toutes de la micro méthode de 24 heures décrite par Rieckman et collaborateurs (34) pour tester la sensibilité de Plasmodium falciparum provenant de singe Aotus.
o Le microtest
C’est une méthode standardisée qui utilise des plaques prédosées avec l’antipaludique (96 puits) et du sang capillaire hépariné. Chaque puits reçoit 50μl de la suspension globulaire parasitée à 5 % hématocrite dans le milieu RPMI. Après une incubation de 24 à 26 heures à 37° C, les schizontes sont comptées sur gouttes épaisses colorées au Giemsa en regard de 200 parasites asexués.
o Le micro test OMS
Il utilise des plaques prédosées qui sont actuellement commercialisées (chloroquine, Amodiaquine, quinine, méfloquine et association sulfadoxine/pyriméthamine). C’est le microtest qui a été standardisé. L’interprétation de ses résultats est basée sur la CMI de l’antipaludique évalué. Lorsqu’elle est inférieure ou égale au seuil de résistance, la souche est dite sensible à l’antipaludique ; lorsqu’elle est supérieure à ce seuil, la souche est dite résistante. o Le semi-microtest
Il utilise des plaques prédosées en antipaludique de 24 puits et des globules rouges parasités lavés en suspension dans le milieu RPMI additionné de 10 % de sérum en vue d’une hématocrite à 5 %. Chaque puits reçoit 700μl de suspension globulaire. Après 24 à 48 heures d’incubation les schizontes sont comptés en regard de 100 ou 200 parasites asexués. L’inconvénient de ces tests de 24-26 heures réside dans le fait qu’ils ne permettent pas de tester les souches dans le cas ou elles sont constituées en majorité de trophozoïtes jeunes qui ne disposent pas de suffisamment de temps pour donner de schizontes. Ces souches sont fréquemment rencontrées au cours de l’accès simple palustre. Cependant le semi-microtest microscopique permet dans une moindre mesure une meilleure évaluation, car pouvant permettre une croissance des trophozoïtes jeunes et âgés en schizontes.

Le rapport de stage ou le pfe est un document d’analyse, de synthèse et d’évaluation de votre apprentissage, c’est pour cela chatpfe.com propose le téléchargement des modèles complet de projet de fin d’étude, rapport de stage, mémoire, pfe, thèse, pour connaître la méthodologie à avoir et savoir comment construire les parties d’un projet de fin d’étude.

Table des matières

Introduction
I- GENERALITES SUR LE PALUDISME
I. 1- Définition
I. 2- Historique
I.3- Epidémiologie
I.3.1-Agent pathogène
I.3.1.1- Classification
I.3.1.2. Biologie
I.3.1.2.1 Habitat
I.3.1.2.2- Cycle évolutif du parasite
I.3.1.2.2.1-Cycle asexué (Schizogonique) chez l’homme
I.3.1.2.2.2- Le cycle sexué (sporogonique) chez l’anophèle
I.3.1.3- Culture du Plasmodium
I.3.2- les vecteurs
I.3.2.1- classification
I.3.2.2- Biologie
I.3.3- Les modes de contamination
I.3.4- Le reservoir de virus
I.3.5- La repartition geographique
I.4- TRAITEMENT
I.4.1- Classification des antipaludiques
I.4.1.1- Les schizonticides
I.4.1.1.1- Les amino-alcools
I.4.1.1.2-Les amino-4 quinoléines
I.4.1.1.3-Les aryl amino alcool
I.1.1.4- Les antifoliques et les antifoliniques
I.4.1.1.5- La lactone-sesqui-terpene
I.4.1.1.6- La naphtoquinone
I.4.1.1.7- Le Benflumetol
I.4.2-Les gamétocytocides
I.4.3-Les Associations
I.5- stratégie nationale pour le traitement du paludisme au Sénégal
I.5.1-Contexte de justification
I.5.2- Principes directeurs sur le traitement antipaludique
I.5.3-Instructions pour l’application des protocoles de traitement
I.5.4-Directives relatives au traitement du paludisme simple
I.5.5-Directives relatives au traitement du paludisme grave
I.5.6- Les stratégies de lutte contre le paludisme
I.6 -La chimiorésistance
I.6.1-Définition
I.6.2- les mécanismes de la chimiorésistance
I.6.3- Répartitions géographiques de la chimiorésistance
I.6.4 -Facteurs favorisant la résistance
I.6.5- Stratégies de limitation de l’extension de la chimiorésistance
I.6.6- Méthode d’évaluation de la chimiorésistance
I.6.6.1- Les Tests in vitro
I.6.6-1-1 -Anciennes méthodes
I.6.6.1.2- Nouvelles méthodes
I.6.6.1.2.1- Méthodes microscopiques
I.6.6.1.2.1.1- Méthodes à court terme
I.6.6.1.2.1.2-Méthodes à long terme
I.6.6.1.2.2- Methodes isotopiques
I.6.6.1.2.3- L’étude des marqueurs génétiques de la résistance
I.6.6.2- Les Tests in vivo
II- TRAVAIL PERSONNEL
II.1 Cadre d’étude
II.1.1- Cadre bio-géographique de la région de Thiès
II.1.2- Situation du paludisme à Thiès
II.1.3-LA SLAP
II.1.3.1-Historique
II.1.3.2- Les nouvelles missions de la SLAP
II.2-MATERIELS
II.3- METHODES
II.3.1-Les patients
II.3.2-Les prélèvements
II.3.3-Techniques de Diagnostiques parasitologique
II.3.3.1- Le frottis sanguin
II.3.3.2- La goutte épaisse
II.4-Technique de diagnostique Fluorometrique de la sensibilité de plasmodium falciparum aux schizonticides le (DAPI TEST)
II.4.1- Définition
II.4.2- PRINCIPE
II.4.3- MODE OPERATOIRE
II.4.3.1-Préparation et conservation des antipaludiques pour les tests
II.4.3.2- Préparation et supplémentation du milieu RPMI
II.4.3.3- Préparation de la solution Tampon
II.4.3.4- Préparation de la solution Tampon-DAPI
II.4.3.5- Préparation des séries de dilution sur la plaque
II.4.3.6- Préparation des isolats
II.4.3.7- Lecture après 72h d’incubation à 37°C à l’étuve
II.4.3.8- Interprétation des résultats
II.5- RESULTATS
II.5.1- Les échantillons
II.5.2-Répartition des patients selon l’âge et le sexe
II.5.3- Répartition globale des souches sensibles et résistantes selon l’antipaludique étudié
II.5.4- Répartition des souches sensibles et résistantes de P.falciparum selon les cinq antipaludiques étudiés
II.6- Discussion
Conclusion
Bibliographie

Télécharger le rapport complet

Télécharger aussi :

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *