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L’émergence de la notion de genre ou gender
Vers la fin des années 60, les spécialistes américains en sciences sociales et historiques ont introduit dans leur discipline le terme gender1. Elles le font en réaction à des études féministes centrées de manière trop exclusive, étroite ou séparée sur les femmes. Le concept « genre et développement » s’appuie sur le constat du fait que les rôles joués par les hommes et par les femmes sont différents, que leurs besoin sont donc différents, et qu’il faut tenir compte de ces différences dans la conception, la programmation, la budgétisation et la mise en œuvre des programmes de développement pour pouvo ir espérer des résultats optimaux.
La première vague des études sur les femmes: « spécificité féminine » Au début des années 60, parallèlement à l’explosiondu féminine, les études sur les femmes se sont spectaculairement multipliées. Mais comme par un effet de balancier, une grande partie de l’effort de recherche et de compréhension s’est portée vers le pôle féminin.
Les mouvements des femmes de cette période affirment fortement une spécificité féminine ainsi que le droit des femmes à se réapproprier leur propre corps. Ce sont ces priorités militantes qui déterminent les thèmes d’études prioritairement orientés vers le corps et ses fonctions (sexualité, procréation, allaitement,…).
Parallèlement, l’histoire et la sociologie féministes se montrent également fort soucieuses de montrer les rôles sociaux des femmes, de les faire entrer dans l’histoire officielle et reconnue.
Ainsi, des études centrées surtout sur les XVIIIè t e XIXè Siècles font sortir l’anonymat des mères et des étrangères, des nourrices et des sages-femmes, des bonnes à tout faire et des bourgeoises.
Vers les années 70, des chercheurs aux Etats-Unis ont introduit et développé le concept gender. Dès le début des années, en Europe,les études sur les femmes prennent le même tournant sans que pour autant, les chercheuseset chercheurs adoptent le terme de genre. Ils parlent plutôt des rapports sociaux de s exe.
Dès lors, les études sur les femmes s’ouvrent à d’autres champs que ceux du corps, de la santé et de la famille. On s’interroge de plus en plus sur la nature de ces rapports sociaux de Genre, Microfinances et Développement RAHERINJATOVO Lalao Prisca.
sexe qui font que les femmes soient si peu persistes ou visibles dans le champ de l’économique et du politique.
Actuellement, le terme gender est à la mode, des études, des livres, des articles dans toutes sortes ainsi que des documents divers dans le domaine du développement.
Le mot gender permet ainsi de dissocier de la politique féministe que d’autres considèrent comme trop agressive et partiale. Ainsi que le dit Joan Scott « Le genre inclut les femmes sont les nommer, et paraît ainsi ne pas constituer de menace critique ». Ici, gender fonctionne comme une sorte de paravent ou de paratonnerre et permet mieux que le terme « femmes » la recherche d’une légitimité institutionnelle.
En effet, étant donné le « flou » qui entoure gender, il importe de bien préciser ce que ce terme recouvre.
Base conceptuelle de la notion de GENRE ou GENDER.
Quel que soit le terme : genre, ou gender, ou sexe social, ou encore rapports sociaux de sexe, on retrouve les mêmes éléments constitutifsuiq sont spécifiés en 3 éléments essentiels :
Une différenciation entre le sexe biologique et le sexe social
Le genre a l’avantage de sa nouveauté conceptuelle qui rend nécessaire le réexamen de notions supposées être vraies et indiscutables.
C’est un concept dynamique, voire polémique, un processus de recherche qui nous force à aller au-delà. C’est aussi un instrument d’ analyse utile à condition de ne pas simplement remplacer « femme » par genre.
Par sexe biologique, on désignera essentiellement l’aptitude des hommes à féconder et celle des femmes à enfanter.
Au-delà des potentialités différentes des hommes etdes femmes au niveau de la procréation, c’est la notion de femme qui peut rendre compte des différences observées entre les hommes et les femmes.
Les relations et les rapports construits entre les sexes
Parler de relation implique non seulement une nouvelle visibilité des femmes mais aussi une nouvelle visibilité des hommes. C’est-à-dire qui n’apparaissent plus comme la seule norme, comme le représentants de tous, de l’ensemble social, mais comme l’autre genre : « l’être humain ».
Dans le domaine qui nous intéresse, des hiérarchiess’établissent et les valorisations du « masculin » et du féminin sont différentes. Les faits de l’observation font apparaître une dévalorisation assez systématique des tâches et desstatuts féminins, et ceci, quel que soit l’apport réel des femmes à leur communauté.
En effet, leur place et leur statut dans la sociéténe sont pas directement le produit de ce qu’elles font mais plutôt du sens que l’on attribue à leurs activités.
Une vision transversale du social
Le genre est un principe de vision, de division et conséquemment de hiérarchisation qui oriente nos pensées et nos actions. C’est ainsi que les relations et rapports de pouvoir s’articulent.
Une approche selon le genre analyse les modes d’organisation de la famille et de la parenté. Elle implique une observation et une compréhension de toute la symbolique sociale et culturelle ainsi que des principes qui structurent la politique et l’économique.
Besoins pratiques et intérêts stratégiques
Besoins ou intérêts stratégiques
Ils sont formulés à partir de l’analyse des inégalités entre hommes et femmes. Les besoins stratégiques identifiés pour mettre fin à al situation de subordination des femmes varient selon la situation sociale, économique et culturelle. Cela peut inclure la transformation ou la suppression de la division sexuelle des tâche s et des responsabilités de façon à soulager les femmes du poids de leurs tâches trop nombreuses , la modification des lois discriminatoires (héritage, accès à la propriété, égalité politique)…la revendication de la libre disposition par les femmes de leur corps. Ce sont ces besoins stratégiques que l’on qualifie fréquemment de « féministes ». Et d’autres intérêts stratégiques sont communs aussi bien auxommesh qu’aux femmes : avoir une prise sur sa vie, sur celle de sa communauté, et sur le devenir du pays. Pouvoir participer aux besoins et aux orientations prises dans les multiples et très diverses instances de la vie économique et politique.
Besoins pratiques.
Ils se rapportent aux responsabilités concrètes etquotidiennes des femmes dans leurs différents rôles « productif, reproductif, communautaire ». Ils sont une réponse à des nécessités immédiates que rencontrent les femmes dans un contexte particulier. On peut citer : les besoins dans les domaines la santé, de la mutation, de l’habitat, et la nécessité d’augmenter les activités génératrices de revenus.
Les actions de développement par rapport aux besoins stratégiques et pratiques
Au niveau de la pratique, les approches restent trop souvent uniquement sectorielles. Ainsi, par exemple, une action santé maternelle et infantile ne tient pas compte de l’activité productive des femmes si elle intervient à des mome nts où les femmes sont occupées de leur travail autre que purement domestique.
A l’inverse, un projet soucieux de développer pour les femmes les activités sources de revenus peut négliger leur « rôle reproductif et communautaire » et accroître considérablement leurs charges de travail.
Mais de toute évidence, il serait plus bénéfique d’agir au niveau pratique. Le niveau stratégique est considéré comme les affaires intérieures du pays. Il revient alors à l’Etat de favoriser et de promouvoir les meilleures actions pour surpasser toutes sortes d’inégalités entre hommes et femmes.
Toutefois, une action répondant à un besoin pratique des femmes aura aussi une influence positive ou négative sur leurs besoins stratégiques.
En effet, pour pouvoir arriver à mobiliser ce nivea u pratique, il est fortement nécessaire de trouver en première étape des « ressources » permettant la création, et le développement ou l’extension d’une quelconque activité productive.
Les ressources
Définition
La ressource est un moyen d’existence d’une personn e. Elle englobe les éléments de la richesse ou de la puissance d’une nation, ensemble des éléments inscrits au crédit dans un compte d’activité d’une Entreprise ou d’une action.
Les types de ressources
Il existe différents types de ressources notamment d’ordre : matériel, immatériel, économique et social.
Ressources de types socio-économiques
Ce sont :
– Les moyens de production : la terre, les instruments et les outils, les semences, les intrants, la force de travail, l’argent, les savoir -faire, la compétence et la formation professionnelle, l’accès aux institutions, aux organismes.
– Les biens fondamentaux : nourriture, logement, vêtements,…
– Le crédit.
Ressources de type socioculturel et politique
On a :
– l’éduction, la formation
– l’accès à des réseaux sociaux, lieux d’entraide
– l’accès à l’information
– l’accès à la sphère publique
– sans oublier les ressources, disponibilité, confiance en soi…
Concernant particulièrement notre cas où les femmes sont mises en évidence, touts ces ressources sont loin d’être inutiles que ce soit detype économique ou de type culturel et politique. Par ailleurs, on a pu constater que les actions et les initiatives d’allocation de ressources plus performantes et les mieux adaptées sont celles où les « crédits destinés » aux femmes revient à la base d’activité de l’agence de développement.
Le CREDIT ou plus précisément la MICROFINANCE pourles femmes répond aux activités définies (besoins) et aux objectifs du programme de développement depuis leur environnement social (famille, la société,…) jusqu’ à l’environnement économique du pays.
Le rapport de genre et problèmes de développement (selon l’Institut de développement de HARVARD)
L’expression « Femmes et développement » a plutôt obscurci qu’éclairci la compréhension des différentes approches du développement et de leurs différents présupposés.
L’approche Wel fare : Bien-être social
C’est la première qui a été développée dans les années 50/60 et elle est toujours restée très populaire car non menaçante sur le plan culturel et politique. L’accent est mis sur le rôle maternel et domestique des femmes qui sont des bénéficiaires passives de projet plutôt « Top Down ». Les femmes ne sont pas considérées comme des partenaires actives mais sont souvent assimilées aux “groupes dits vulnérables” (au même titre que les vieilles personnes, les handicapés, les orphelins…). Les projets économiques sont plutôt orientés vers les hommes et l’on pense qu’ils bénéficieront à l’ensemble de la famille (effet de”trickle down”).
Cette approche n’était dans la première décade du éveloppementd pas incompatible avec la théorie de la modernisation. Mais comme l’on pensait qu’une croissance économique et industrielle forte et rapide aurait immanquablement des effets sociaux positifs, les efforts financiers sont plutôt dirigés vers ces secteurs considérés comme prioritaires et les instances chargées des affaires sociales restent sous-dotéesen personnes et en matériel.
Au début, la politique “welfare” impliquait surtout des projets concernant l’alimentation et la santé maternelle et infantile. A partir des années 70, elle inclut aussi des programmes de planification familiale et de contrôl e des naissances. On considère que ce sont principalement les femmes qui sont responsables de la taille des familles et que la pauvreté et l’explosion démographique pourraient être réduitespar de simples campagnes “techniques” d’informations et de distribution de moyens contraceptifs. Il faudra attendre les années 80 pour que l’on reconnaisse les limites et les échecs de telles campagnes et que l’on admette qu’une amélioration de la position des femmes au niveau économique et social (par exemple meilleure éducation) a des effets positifs sur lestaux de fécondité.
De nombreuses critiques à ce propos :
Dans le courant des années 70, des voix toujours plus nombreuses se font entendre pour dénoncer l’impact négatif du développement surles femmes. On montre en particulier comment certaines formes de modernisation et de transfert de modèles de développement du Nord vers le Sud ont souvent marginalisé les femmes et affaibli leur position économique dans la société.
Parallèlement, des économistes et des planificateurs reconnaissent l’échec des théories dites de la modernisation.
Cela a poussé les Nations Unies à organiser en 1975 la première conférence mondiale sur les femmes qui fut suivie de la Décade des femmes. Le plan d’action lance un appel radical à l’égalité entre les sexes dans le cadre de nouvelles relations Nord-Sud.
C’est pendant cette décade que se dessinèrent d’autres approches concernant les femmes. On les désigne par les termes de “équité”, “anti-pauvreté”, “efficacité” et “empowerment”. Les trois premières de ces approches sont souvent désignées par le terme commun de “Femmes et Développement” (FeD, WID). Bie n que se distinguant assez nettement les unes des autres, elles partagent un certain nombre de traits communs ce qui fait que 1’ on a tendance à les confondre. Elles ont ent raîné des stratégies dites IFD (Intégration des Femmes dans le Développement).
L’approche équité. (WID: Women In Development)
C’est l’approche qui a été officiellement introduite par la Décade des Femmes. Elle revendique l’égalité des femmes dans le processus du développement et un rôle de partenaires actives. Elle reconnaît le triple rôle des femmes e t elle s’efforce d’atteindre leurs besoins stratégiques.
Cette approche interpelle fortement le rôle de l’Et at pour mettre fin à la situation d’inégalité des femmes (codes juridiques, politiques économiques et sociales, prise en compte de la contribution des femmes dans les statistiques nationales).
Sur le plan économique, on insiste sur un partage équitable des ressources, ce qui implique des changements dans la division sexuelle du travail et du partage des charges et des responsabilités. L’approche équité a soulevé de nombreuses réticences. Des instances dirigeantes du Tiers Monde et divers opposants l’ont accusée en particulier de n’être que le produit d’un certain féminisme à l’occidentale. Elle reste toutefois un appui précieux pour tous ceux qui travaillent avec les gouvernements pour améliorer la position des femmes, en particulier à travers la réforme des codes juridiques.
Et du côté des agences d’aide, les programmes “équité”, du fait qu’ils ne concernent pas que des intérêts pratiques mais surtout des intérêts stratégiques, se heurtent à des résistances car on craint des interférences inacceptables avec la culture des pays où l’on intervient. Crainte de I’ « ingérence culturelle ».
L’approche anti-pauvreté (WID)
C’est la deuxième approche WID à se développer dèsles années 70. L’accent est mis plutôt sur la réduction des inégalités économiquesentre hommes et femmes que sur les inégalités en tant que telles, exprimant un fait desubordination.
Cette approche convient mieux aux agences qui ne désirent pas interférer dans la façon dont s’établissent les relations sociales de sexe dans une société donnée. Elle répond également au constat d’échec de bien des efforts déployés pendant la première décade du développement. (La croissance économique n’a pas eules effets en cascade qui étaient attendus). En 1972, la Banque Mondiale introduit largement le concept de besoins fondamentaux. Cette approche est ensuite systématisée par le BIT (1976). Il est alors question d’un développement équitable qui pourrait atteindrela croissance économique par l’entremise d’une main-d’oeuvre en santé, éduquée, productive tesatisfaite au niveau des besoins les plus fondamentaux. Les femmes et les femmes pauvres en particulier sont identifiées comme l’un des “groupes cibles” prioritaires si l’on veut vrai ment satisfaire les besoins fondamentaux.
L’accent ici est mis sur le rôle productif des femm es. On espère qu’un meilleur accès aux ressources permettra de réduire les inégalitésMais. malgré que les projets pour les femmes pauvres aient proliféré dès les années 70,esl objectifs fixés ont eu de la peine à être atteints. Ce sont surtout les ONG qui ont pris en charge les projets-femmes et ces projets sont restés de petits projets souvent sous-dotés. En outre, on a eu tendance à renforcer les domaines d’activité traditionnellement féminins ou à mettre l’accent seulement dans des programmes ruraux plutôt que dans des programmes ur bains et dans les secteurs de la distribution et des services où les femmes sont très nombreuses.
L’un des effets les plus négatifs de ces projets anti-pauvreté a été une augmentation considérable du travail des femmes. L’accent a étémis sur les activités générant des revenus sans tenir assez compte des autres tâches des femme s, sans suffisamment s’interroger sur leurs réelles disponibilités en temps.
L’approche efficacité. (WID)
C’est la troisième approche WID et c’est celle qui est actuellement la plus dominante et la plus populaire. Elle s’est concrétisée dès 1980, dans le contexte de la crise économique, des mesures d’ajustement structurel et du remboursement de la dette. L’objectif est d’assurer une plus grande efficacité des actions de développement à travers les contributions des femmes. On tient compte de la diversité des activités et des responsabilités des femmes mais on tend à étendre souvent inconsidérément leur journée de travail, considérant comme infiniment élastique le temps des femmes. On compte beaucoup sur les contributions féminines pour compenser voire remplacer des services sociaux toujours plus défectueux. Si les activités économiques des femmes sont encouragées, leur volontariat social est également fortement sollicité.
Il faut remarquer qu’avec cette approche, l’accent est mis plus sur le développement que sur les femmes elles-mêmes. On présuppose qu’une participation économique accrue aura forcément des effets bénéfiques en ce qui concernel’équité et l’égalité. Les programmes restent le plus souvent “top-down”.
La condition de la femme influe sur trois facteurs déterminants pour le développement :
– La maximisation de la rentabilité des investissements consacrés au développement
– Le taux décroissance démographique
– Equité sociale et croissance économique. (Banque Mondiale, 1984,p 70-71)
Certains ont relevé qu’avec l’approche efficacité,le fardeau des femmes était toujours plus lourd et qu’il y avait des limites à une exten sion exagérée de leur force de travail. En fait le problème ne réside pas seulement dans le nombred’heures de travail des femmes mais aussi dans la façon dont elles sont perpétuellement amenées à rééquilibrer, réajuster le temps consacré à chacune de leurs tâches. Différentes évaluations montrent que les femmes n’ont plus assez de temps pour leurs tâches dites reprodu ctives ce qui a des impacts négatifs sur les enfants et sur les femmes elles-mêmes. En outre, les fillettes et les jeunes filles sont mises plus à contribution qu’auparavant, au détriment de leur scolarité et de leur formation.
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Table des matières
INTRODUCTION
PARTIE I: APPROCHE THEORIQUE ET HISTORIQUE DES RAPPORTS DE GENRE ET MICROFINANCE
Chapitre I : Les rapports de genre
I.1 Approche historique
I.1.1- Le contexte international de l’histoire de la femme
I.1.2 Statuts des femmes à travers l’histoire de Madagascar
I.2 Approche conceptuelle
I.2.1 La notion de genre
I.2.1.1 L’émergence de la notion de genre ou gender
I.2.1.2 La première vague des études sur les femmes : « spécificité féminine »
I.2.2 Base conceptuelle de la notion de GENRE ou GENDER.
I.2.2.1 Une différenciation entre le sexe biologique et le sexe social
I.2.2.2 Les relations et les rapports construits entre les sexes
I.2.2.3 Une vision transversale du social
I.2.3 Besoins pratiques et intérêts stratégiques
I.2.3.1 Besoins ou intérêts stratégiques
I.2.3.1 Besoins pratiques.
I.2.3.2 Les actions de développement par rapport aux besoins stratégiques et pratiques
I.2.4 Les ressources
I.2.4.1 Définition
I.2.4.2 Les types de ressources
I.2.4.2.1 Ressources de types socio-économiques
I.2.4.2.2 Ressources de type socioculturel et politique
I.2.5 Le rapport de genre et problèmes de développement (selon l’Institut de développement de HARVARD)
I.2.5.1 Les principales approches concernant les rapports entre femmes et développement
I.2.5.1.1 L’approche Wel fare : Bien-être social
I.2.5.1.2 L’approche équité. (WID: Women In Development)
I.2.5.1.3 L’approche anti-pauvreté (WID)
I.2.5.1.4 L’approche efficacité. (WID)
I.2.5.1.5 L’approche “empowerment”. (WAD: Women And Development)
I.2.5.1.6 Une approche un peu plus marginale: l’approche Emancipation.
I.2.5.1.7 L’approche “Genre et développement” (GAD)
Chapitre II : La microfinance
II.1 Evolution conceptuelle de la microfinance
II.2 Système de microfinance à Madagascar
II.2.1 Historique
II.2.2 Les différentes formes de marché de crédit à Madagascar depuis 1950
II.2.2.1 Le crédit institutionnel et le système bancaire traditionnel
II.2.2.2 Le crédit informel
II.2.2.2.1 Le crédit informel à caractère usuraire
II.2.2.2.2 Le crédit informel sans intérêt.
II.2.2.2.3 Prêt familial ou assimilé
II.2.2.2.4 Le métayage
II.2.2.2.5 Le crédit-fournisseur
II.2.2.2.6 Vente à crédit avec facilité de paiement
II.2.2.3 Le système de finance décentralisé
II.2.2.3.1 Les institutions financières mutualistes.
II.2.2.3.2 Les institutions financières non mutualistes
II.2.2.3.3 Les autres structures de microfinance
II.2.2.4 Le système bancaire malgache
II.3 La microfinance et la lutte contre la pauvreté
II.3.1 Les clients de la microfinance
II.3.2 La microfinance : un instrument approprié
II.3.3 La microfinance et les femmes
II.3.3.1 Références en micro finance des femmes
II.3.3.2 Un instrument de lutte pour les femmes
PARTIE II : ANALYSE DE GENRE ET MICROFINANCES DANS LE DEVELOPPEMENT
Chapitre I: Les formes d’inégalités sexuées au sein du ménage
I.1 Les rôles et tâches des femmes.
I.1.1 Les activités reproductives
I.1.2 Les activités productives
I.1.3 Les activités communautaires
I.1.4 Les activités politiques
I.2 La répartition sexuelle des activités
I.2.1 Répartition des travaux domestiques
I.2.2 Les activités productives du ménage
I.3 Les femmes chefs de ménage
I.3.1 Les caractéristiques du groupe des femmes chefs de ménage
I.3.2 La féminisation de la pauvreté
I.4 Les différentes formes d’inégalités
I.4.1 L’inégalité du revenu monétaire et non monétaire
I.4.2 L’inégalité des potentialités
I.4.3 L’inégalité des conditions de vie
I.4.4 La disparité de développement au détriment de la femme
Chapitre II : Analyse du contexte actuelle de la femme
II.1 Situation sociale
II.1.1 Femmes et éducation
II.1.2 Santé de la femme
II.1.3 Droits de la femme
II.2 Situation économique.
II.2.1 Problèmes dans l’exercice de leurs activités
II.2.1.1 Capitaux insuffisants
II.2.1.2 Moyens de production limités
II.2.1.3 Problèmes de débouchés
II.2.2 Femmes et emplois
II.2.2.1 Contexte actuel des femmes vis-à-vis de l’emploi
II.2.2.1.1 Illustration graphique de la féminisation de l’emploi
II.2.2.1.2 Interprétation et précision
II.2.2.2 Le facteur historique de l’accroissement de la féminisation de l’emploi
II.3 Situation politique
Chapitre III: Mécanisme de prise de décision : l’empowerment des femmes dans la microfinance
III.1 Promotion du système de finance alternatif en faveur des femmes.
III.1.1 Nécessité d’association ou de groupement
III.1.2 Proximité de la finance
III.1.3 Atouts et opportunités de la microfinance à Madagascar
III.2 La nécessité des microcrédits aux femmes
CONCLUSION
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