Le contexte et la situation petroliere dans le monde

L’énergie reste inséparable dans la vie des hommes et il s’agit d’une force de toute les activités humaines : « l’énergie semble le soubassement de toutes activités économiques même rudimentaires… » Longtemps, l’homme réduit à ses seules forces musculaires, érigea le travail manuel en force de production dans l’esclavage puis le servage. A cette époque, les autres sources d’énergie ne constituaient qu’un appoint (animaux domestiqués), souvent aléatoire (force du vent et des eaux courantes) A partir de 1859, grâce au colonel Edwin Drake qui a découvert du gisement pennsylvanien de Titusville, le pétrole devenait le nouveau maître de l’énergie et ce qui provoquait une véritable ruée vers « l’or noir » Depuis cette année, l’énergie parait comme le moteur de la vie : c’est aussi le moteur de toutes les activités humaines. L’énergie qu’on va étudier ici est le produit pétrolier et Madagascar figure parmi l’un des pays qui possède d’une industrie de raffinage et devient un pays producteur de pétrole d’ici quelques années, annoncé par le Ministre de l’énergie et Mine lors d’une conférence sur le thème « Pétrole et Développement» organisé par le Centre d’Etudes Diplomatiques et Stratégiques(CEDS) de Madagascar à l’hôtel Panorama à Antananarivo et dirigé par le professeur Fereydoun Khavand, Directeur du séminaire au CEDS de Paris. Actuellement la société Galana Raffinerie Terminale demeure la plus important propriétaire des installations pétrolières de Madagascar et même dans tout l’Océan Indien pour assurer le ravitaillement des produits pétrolier dans toute l’Ile. Au fait, les 90% de l’importation de produits pétroliers de Madagascar passent par la GRT S.A. Aussi, le rôle de la société au niveau du secteur pétrolier à Madagascar est encore très important le fait qu’elle assure la réception et le stockage des produits finis importés, et ces expéditions selon la destination finale déterminée par les distributeurs.

LE CONTEXTE ET LA SITUATION PETROLIERE DANS LE MONDE

Le pétrole tienne une place importante dans la vie d’un pays et il s’agit d’une réalité incontournable : « un pays qui ne dépense pas d’énergie est pareil a un être humain qui passerait sa vie sans rien faire, allongé sur un lit : il est à peu près mort ». Le pétrole est un produit de base stratégique pour l’économie mondiale. Les pays ne possédant pas ou disposant de peu de ressources pétrolières dépendent généralement d’autres ressources, tout en étant obligés de se soumettre au prix du pétrole: « Il est le sang de notre civilisation. Sans lui les moteurs des bateaux, des avions de guerre ou de commerce, des blindés et des moteurs des voitures particulières, s’arrêtent,…Plus de défense nationale possible, plus de travail non plus».

L’histoire du pétrole et la cartographie énergétique mondiale 

Historique du pétrole
Depuis la fin du XIXème siècle et plus précisément au début du XXème siècle que le pétrole a pris toute son importance comme combustible en vue de produire de l’énergie dans l’entre deux guerre mondiale puis comme matière première pour la production de multiples matières plastiques et méthode de chauffage. Ces deux derniers usages du pétrole se sont tellement généralisés au cours du XXème siècle qu’une bonne partie de l’économie mondiale repose maintenant sur cette ressource, à tel point que les problèmes d’approvisionnement des pays consommateurs fragilisent l’équilibre géopolitique avec les pays producteurs. Actuellement, les grand secteurs d’utilisation des produits pétroliers sont (en pourcentage par ordre de grandeur décroissante) de :

-Transport 33%
-Industrie 31%
-Domestique et tertiaire 30%
-Sidérurgie 3,2%
-Agriculture 2,8%

De nombreux spécialistes prévoient un pic pétrolier pour les années à venir. En d’autres termes la production journalière va baisser car le pétrole restant deviendra de plus en plus difficile à exploiter. Avec les techniques d’aujourd’hui, on ne sait exploiter qu’environ 35% d’une nappe de pétrole. Le reste n’est pas exploité car il est trop difficile à atteindre. On peut donc espérer que de nouvelles techniques permettront d’exploiter une plus grande partie du pétrole qui est sous terre. Ensuite, il y a les réserves qui ne sont pas encore exploitées. Il est bien difficile d’avancer un chiffre, une quantité. Il y a les réserves que l’on peut prouver. Mais certains pays producteurs ou certaines compagnies pétrolières annoncent des chiffres difficiles à vérifier. En effet, ils ont intérêt à déclarer d’immenses réserves pour prouver leur puissance. Et la plupart des pays gardent secrètes les informations sur leurs réserves de pétrole car ce sont des informations stratégiques. Jean Luc Wingut pense que « le pic arriverait vers 2015 ».

Formation du pétrole

En outre « le pétrole est un produit du passé géologique d’une région, issu de la succession de trois circonstances plutôt exceptionnelles »  :

Première étape – accumulation de matière organique
En règle générale, la biosphère recycle la quasi-totalité des déchets qu’elle produit. Cependant, une petite minorité de la matière « morte » sédimente, c’est-à-dire qu’elle se dépose et est enfouie avec de la matière minérale, et dès lors coupée de la biosphère. Ce phénomène concerne des environnements particuliers, tels que les endroits confinés (lagunes, deltas…), surtout en milieu tropical et lors de périodes de réchauffement climatique intense (comme le silurien, le jurassique et le crétacé), où le dépôt de détritus organiques dépasse la capacité de « recyclage » de l’écosystème local. C’est durant ces périodes que ces sédiments riches en matières organiques (surtout des lipides) s’accumulent.

Deuxième étape – maturation de la matière organique
Au fur et à mesure que de nouvelles couches de sédiments se déposent au dessus de cette strate riche en matières organique, la « roche mère » ou « roche source », voit ses conditions de température et de pression augmenter. La matière organique se transforme d’abord en kérogène, un « extrait sec » disséminé dans la roche sous forme de petits grumeaux. Si la température devient suffisante (le seuil est à au moins 50° C, généralement plus selon la nature de la roche et du kérogène), et si le milieu est réducteur (pauvre en oxygène, dans le cas contraire le kérogène sera simplement oxydé), le kérogène sera pyrolysé de façon extrêmement lente. Le kérogène produit du pétrole et/ou du gaz naturel, qui sont des matières plus riches en hydrogène, selon sa composition et les conditions d’enfouissement. Si la pression devient suffisante ces fluides s’échappent, ce qu’on appelle la migration primaire. En général, la roche source a plusieurs dizaines, voire centaines de millions d’années quand cette migration se produit. Le kérogène lui-même reste en place, appauvri en hydrogène.

Troisième étape – piégeage des hydrocarbures
Quant aux hydrocarbures expulsés, plus légers que l’eau, ils s’échappent en règle générale jusqu’à la surface où ils sont oxydés, ou biodégradés (ce dernier cas donne des sables bitumineux), mais une minime quantité est piégée : elle se retrouve dans une zone perméable (généralement du sable, des carbonates ou des dolomites) qu’on appelle la « roche-réservoir », et ne peut s’échapper à cause d’une couche imperméable (composée d’argile, de schiste et de gypse), la « roche piège » formant une structure piège. Il existe plusieurs types de pièges. Les plus grands gisements sont en général logés dans des pièges anticlinaux. On trouve aussi des pièges sur faille ou mixtes anticlinal faille, des pièges formés par la traversée des couches par un Dôme salin, ou encore crées par un Récif corallien fossilisé.

C’est de cette façon que se crée un gisement de pétrole. Comme il est lui même entraîné dans la tectonique des plaques, l’histoire peut ne pas s’arrêter là. Il peut être enfoui plus profondément et se pyrolyse à nouveau, donnant un gisement de gaz naturel – on parle alors de gaz thermogénique secondaire, par opposition au gaz thermogénique primaire formé directement par pyrolyse du kérogène. Le gisement peut également fuir, et le pétrole migrer à nouveau, vers la surface ou un autre piège. On voit ainsi qu’il faut un véritable concours de circonstances pour mener à la création d’un gisement de pétrole (ou de gaz), ce qui explique d’une part que seule une infime partie de la matière organique formée au cours des ères géologiques se soit transformée en énergie fossile et, d’autre part, que ces précieuses ressources soient réparties de manière très disparate dans le monde.

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Table des matières

INTRODUCTION
PREMIERE PARTIE : L’ENVIRONNEMENT PETROLIER
CHAPITRE I : LE CONTEXTE ET LA SITUATION PETROLIERE DANS LE MONDE
SECTION I : L’histoire du pétrole et la cartographie énergétique mondiale
SECTION II : Dépendance en pétrole
SECTION III: La place de Madagascar
CHAPITRE II: LE SYSTME NATIONAL DE MANAGEMENT PETROLIER
SECTION I: L’initiative pétrolière Malagasy
SECTION II : Les textes réglementaires
SECTION III: Les intervenants et les circuits pétroliers de la chaîne d’approvisionnement à Madagascar
CHAPITRE III : L’HISTORIQUE DE LA GALANA RAFFINERIE TERMINAL
SECTION I : Les étapes suivies
SECTION II: La présentation et forme juridique de la société
SECTION III : Le rôle de la GRT au niveau du secteur pétrolier Malagasy
DEUXIEME PARTIE : ANALYSE DU SYSTEME DE CHARGEMENTDES PRODUITS PETROLIERS
CHAPITRE I : ETUDE COMPARATIVE DES FONCTIONS DU DEPARTEMENT TERMINAL ET BACK OFFICE
SECTION I : Le Département Terminal ou Mouvement des produits
SECTION II : Département Administratif : Back Office
SECTION III : L’organigramme de la direction des opérations
CHAPITRE-II : ANALYSE DE LA PROCEDURE DE CHARGEMENT TERRESTRE ET CABOTEUR
SECTION I : Chargement terrestre
SECTION II : la procédure des chargements
SECTION III : Chargement Caboteurs
CHAPITRE-III : IDENTIFICATION DES PROBLEMES RENCONTRES ET RESOLUTIONS
SECTION I : Identification des problèmes rencontrés
SECTION II : Les résolutions des problèmes constatés
SECTION III : Recommandations générales
CONCLUSION
BIBLIOGRAPHIE
ANNEXES
LISTE DES FIGURES
LISTE DES TABLEAUX

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