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Population : facteur de croissance économique :
L’accroissement démographique peut être un facteur de croissance économique :
L’action sur l’offre des agents économiques :
L’accroissement démographique fournit, avec un délai, une main d’œuvre jeune et nombreuse, facilement mobile, éventuellement bon marché.
L’action sur la demande des agents économiques :
– L’augmentation de la population entraîne un accroissement de la demande ;
-La demande de bien de consommation entraîne l’accroissement de l’investissement, le simple maintien du niveau de vie d’une population croissante exige des investissements sociaux : la construction de maisons, d’hôpitaux. Alors que les ressources rares pourraient être employées à des investissements économiques, c’est-à-dire à des investissements destinés à accroître le montant du capital par tête et donc le niveau de productivité et de niveau de vie .
– L’extension du marché facilite l’exploitation des économies d’échelle.
Investissement : moteur de la croissance :
De l’ouvrage de DEPREZ M et DUVAN M, intitulé ECONOMIE, nous avons tiré les différentes formules ci-après.
L’investissement et la production sont liés par une équation de définition.
I : investissement,
S : épargne,
s : propension moyenne à épargner s = S/Q alors S = s Q
Q = (1/s) S Et pour S = I alors
Q = (1/s) I
Ainsi, la production est un multiple de l’investissement.
L’investissement est aussi le moteur de la croissance car il est le véhicule par lequel le progrès technique se propage dans les entreprises et il est nécessaire pour l’augmentation de la capacité de production et de l’offre. On parle :
– d’investissement de capacité : s’il est destiné à accroître le volume de production.
– d’investissement de productivité : s’il est destiné à accroître l’efficacité de la production,
– d’investissement de remplacement : s’il s’agit d’un renouvellement de l’outil de production.
L’investissement nourrit l’accumulation du capital dans la relation suivante : K1= K0 + FBCF – CCF,
Avec, K : stock de capital,
CCF : pour consommation de capital fixe ou amortissement.
Cependant, la contribution du capital à la croissance dépend :
– de sa durée d’utilisation, elle-même liée à la durée du travail et à l’importance du travail en équipe;
– du taux d’utilisation des capacités de production, lui-même lié aux fluctuations de la demande. Lorsque la demande augmente, l’investissement doit augmenter de manière plus que proportionnel du fait de l’existence du coefficient marginal de capital (V’=∂K/∂Q), si ce dernier est égal à 3, cela signifie qu’un accroissement de l’offre de 100F, destiné à répondre à un accroissement de la demande d’un même montant ne sera possible qu’à la suite d’un investissement de 300F. Notons: I=V’∂Q
Ce mécanisme suppose qu’il n’y a pas de capacité de production inutilisée.
Donc un simple ralentissement du rythme de croissance de la demande peut se traduire par une diminution du volume d’investissement : c’est le caractère cyclique des mouvements de l’investissement.
De la relation entre la production et l’investissement, on tire le multiplicateur d’investissement. Un accroissement de l’investissement entraîne naturellement un accroissement plus que proportionnel de la production. ∂Q = (1/s) ∂I et µ = 1/s = ∂Q / ∂I
Si les investissements de capacité et de productivité favorisent la croissance par le mécanisme du multiplicateur, la croissance elle-même stimule l’investissement induit par le mécanisme de l’accélérateur. En sens inverse, le ralentissement de la croissance de la demande freine l’investissement, et en retour diminue, le volume de la production, les revenus et la demande : le mécanisme de crise est enclenché.
LA CROISSANCE A MADAGASCAR
La croissance :
La croissance économique de Madagascar est cyclique de 10 ans.
Cette croissance est quasi ininterrompue depuis 1995, à l’exception de 2002. Elle a atteint les 9,8% en 2003, puis a connu une baisse continue en deux ans et s’est redressé à partir de 2006 et a eu même une augmentation de +6,5% en 2007, et de +7% en 200810. Les grands projets miniers, les secteurs : du BTP, des transports et des biens et services, sont à l’origine de cette croissance. Remarquons qu’une forte croissance de l’économie malgache a toujours entraîné un grand écart de niveau de vie au sein de la population.
Comme il est dit que l’agrégat de mesure de la croissance est le produit intérieur brut (PIB), le tableau suivant nous donne un aperçu de la croissance économique de Madagascar pour la période de 2003 à 2007.
Les investissements dans le secteur minier :
« Le secteur minier est considéré comme un secteur clé susceptible de jouer le rôle moteur de développement du pays »13. L’activité minière se distingue des autres activités par son intensité capitalistique. Aussi, les investissements privés dans les grands projets miniers constituent une des locomotives de la croissance Malgache.
En 2006, on assiste à un triplement des investissements, de même pour l’année 2007 où les flux d’IDE entrants dans le pays a triplé de nouveau jusqu’à atteindre 13,6% du PIB14. Cet exploit est dû, exclusivement, aux activités extractives qui sont devenus le principal moteur de la croissance.
Selon la Banque Centrale de Madagascar, environ 60% des IDE sont destinés pour le secteur minier, 17% en faveur du secteur des télécommunications, s’il n’était que de 1% en 2006, et 12% en faveur de l’énergie.
Problèmes d’investissements à Madagascar :
Actuellement, Madagascar a besoin des capitaux à risque et des expériences techniques des sociétés minières multinationales pour exploiter ses richesses minérales.
La production minière constitue un moyen important pour la croissance économique malgache, pourtant ce moyen ne peut être effectif tant que les règles gérant les investissements pour un partage équitable des profits ne seront établis entre les différents partenaires : gouvernement et investisseurs.
Dans le passé, en l’absence de ces règles, la coopération avec les investisseurs étrangers ont été mal gérés : le partage des recettes provenant des activités des sociétés minières exploitées par ces investisseurs n’a pas été équitable, alors qu’ils ont été jugés rentables ; une pratique de rétention d’information sur les activités convenus a été adoptée par les investisseurs, et la formation technique d’une main d’œuvre qualifiée et de cadres nationaux compétents, qui devrait profiter à l’économie nationale a été ignorée par les investisseurs.
L’adoption d’un cadre politique générale doit être faite, pour le suivi et contrôle des recettes minières, ce qui nous permettra de les améliorer afin de les utiliser pour un développement solide et à long terme, et qui nous conduira par la suite vers le développement même des industries minières nationales.
D’autre part, les dispositions restrictives sur le droit de propriété, la lourdeur administrative, le régime fiscal peu attrayant et l’instabilité de la situation macroéconomique ont freiné les investissements miniers.
Au cours des 20 à 30 dernières années, peu de découverte minière a été fait à Madagascar, et ça n’a pas connu une évolution ; cette situation n’est pas le fait d’une médiocrité de la perspective minière, mais d’une insuffisance de la
possibilité de procéder à une prospection. En effet, l’exploitation minière requiert des investissements à perte dans la phase prospection. Les entreprises qui exploitent les minéraux métalliques pauvres consacrent d’ordinaire à la prospection 1 à 5% de leurs chiffres d’affaires annuel. Dans le cas des métaux précieux et autres minéraux, dont la valorisation est plus rapide, les dépenses de prospection sont en général un peu plus élevées.
Le faible niveau d’investissement sur la prospection s’explique par la volonté de l’état malgache d’appliquer un contrôle draconien sur les grosses exploitations minières ; ainsi, les sociétés minières étrangères, les éventuelles investisseurs abandonnent en nombre les projets contractés, préférant les pays, qu’elles
estiment où trouver un climat d’investissement plus favorable aux capitaux à risque élevé, alors que les entreprises minières nationales n’arrivent même pas à mobiliser les investissements nécessaires pour le maintien d’une croissance soutenue dans une production déjà engagée. L’efficacité de ces dernières est dès l’avant mise en doute par une ingérence politique constante de l’Etat dans la gestion des sociétés créées pour les activités minières.
La longue période que peut durer la gestation du projet doit aussi entrer en considération: de la découverte au démarrage de la production, généralement de 5 à 15 ans, une durée qui se trouve insoutenable pour l’industrie minière Malgache, et qui risque de la condamner à un avenir guère meilleur que la stagnation.
LES PRINCIPAUX PRODUITS MINIERS A MADAGASCAR.
Les produits miniers existants :
Madagascar dispose d’un important potentiel minier à savoir :
Les pierres industrielles et pierres ornementales :
Actinote, agate, amazonite, amblygonite, améthyste, ammonite, amphibole, anhydrite, apatite, aragonite, arthite, barytine, bastnaésite, béryllium, béryl, béryl vitreux, béryl pierreux, bois silicifié, cassitérite, calcédoine, calcite, célestite, chrysoprase, citrine, columbite, cordiérite, corindon, corindon bleu, corindon rouge, cornaline, cristal de roche, damburite, dumortierite, diopside, disthène, épidote, feldspath, fluorine, fuschite, gabbro, galène, girasol, granite, grenat, hématite, Ilménite, jaspe, labradorite, lazulite, lépidolite, malachite, marbre, muscovite, olivine, opale, phénacite, phlogopite, pierre de soleil, quartz, quartz améthyste, quartz citrin, quartz à inclusions quartz opalescent, quartz rose, rhodisite, rhodonite, rutile schorlite, septaria, serpentine, sillimanite, sodalite, sphène, spinelle, spodumène, staurotide, talc, topaze, tourmaline, tourmaline lithique, tourmaline opaque, tuffe thermal, zircon, …
Les grandes substances : chromite, graphite, mica,
Les métaux précieux : or, platine, argent…
Les pierres précieuses : émeraude, rubis, saphir, démantoïde,…
Les pierres fines ou pierres semi-précieuses : améthyste, aigue marine, apatite, béryl, béryl rose, cymophane ou chrysobéryl, citrine, cordiérite ou saphir d’eau, damburite, diopside, grenat, kornépurine, opale, orthose ferrifère,
scapolite, sphène, spinelle, topaze, tourmaline, triphane, zircon, …
Les métaux : antimoine, bismuth, chapeau de fer, chrome, cobalt, cuivre, fer, magnétite, manganèse, mercure, molybdène, nickel, péridotite nickélifère, plomb, pyrite, titane, zinc, …
Les minéraux radioactifs : cerium, glucinium, radium, thorium, uranium, zirconium,…
Sel et produits divers : magnésie, nitre, phosphate de chaux, potasse, sel, soufre, …
Les matériaux de construction et divers :
Les pierres à bâtir, ardoise, pierres à aiguiser, pierres à chaux et ciment (chaux grasse, chaux maigre, chaux hydraulique, marbre et onyx), dolomie.
Les roches utilisées pour la fabrication d’objet divers : chloritoschiste, micaschiste latéritisé, stéatite, amiante asbeste
Argile et kaolin, gypse, sable…
Le charbon et les combustibles fossiles : houille, lignite, tourbe…
Outre les éléments cités ci-dessus, le pays possède d’autres nombreuses ressources mais il est difficile de les énumérer par faute d’information exacte due à l’insuffisance des recherches effectuées au niveau du secteur minier.
Pour certains de ces produits on possède des informations géologiques exploitables, des gisements ont été même localisés, et des exploitations sont déjà en cours.
Les produits miniers exploités :
Plusieurs produits font déjà l’objet d’une exploitation, dont une grande partie de façon artisanale, voire même informelle, ce qui rend difficile une énumération exacte des produits miniers réellement exploités. Les produits dont l’exploitation est effective ou en phase d’étude17 sont :
La chromite : à Tsaratanana (Andriamena), est le premier produit minier de Madagascar, exploité par La Kraomita, sa production devrait atteindre 190 000 tonnes en 2009. Aussi, la Kraomita Malagasy ou KRAOMA, créée en 1966, reste la seule entreprise productrice présente sur le marché mondial depuis 1969. Elle exploite les gisements d’Ankazotaolana et de Bemanevika (à l’Ouest du Lac Alaotra) avec une capacité de production de 250 000 tonnes par an.
L’ilménite : à Tuléar, à Ford-Dauphin, à Farafangana et sur la cote Est. En Janvier 1998, la QMM, principale exploitant de l’ilménite à Ford-Dauphin, a démarré ses activités qui s’étalent sur 50 ans, et a prévu de lancer sa production et ses exportations à compter de 2009. Le volume exporté s’élèvera à 750 000 tonnes par an soit 10% de la production mondiale. La QMM exportera, parallèlement avec l’ilménite, 60 000 tonnes de minerai de zircon.
Un autre gisement existe aussi sur la cote Est, dans la zone de Fénérive où une entreprise Chinoise a déjà commencé l’extraction.
Le nickel et le cobalt : à Ambatovy. Depuis 2004, la compagnie Shérritt Madagascar exploite le gisement pour une durée de 27 ans avec extension, et le début de l’exportation est prévu en 2010. Le site produira 5600 tonnes par an de cobalt et 60 000 tonnes de nickel, soit respectivement 10% et de 5% de la production mondiale actuelle.
Le gisement de saphir d’Ilakaka : comme il a été dit Madagascar serait le premier producteur mondial de saphir.
Les gisements aurifères : l’or est présent dans plusieurs localités du pays, presque dans toute la région cristalline de Madagascar, mais les gisements plus riches sont ceux d’Andavakoera et de la partie Nord de l’Ile, ceux du Vakinankaratra, de Tetezambato, d’Anasaha et de Beforona. La production réelle n’est pas précise, elle se chiffre en tonne, mais comme le secteur est dominé par les activités informelles, elle est en écart énorme avec le volume déclaré : en quelques dizaines de kilogrammes seulement.
Le quartz de fonte et piézoélectrique : présent dans la partie Nord de Madagascar, plusieurs opérateurs Sino-Malgache assurent la production qui est l’essentiel de l’activité dans le domaine, et surtout la collecte. La transformation est ensuite effectuée à l’étranger, pourtant la transformation locale du quartz en cristal serait un projet intéressant mais elle requiert des investissements élevés.
Le mica phlogopite ou mica brun : les gisements se trouvent au Sud, dans la région de Ford-Dauphin. Les trois principales entreprises qui exploitent le mica sont la Société des Mines d’Ampandrandava (SOMIDA), le groupe Kaleta et l’Exploitation Minière Delorme (SMDA). Il est utilisé dans l’industrie comme isolant.
Les pierres industrielles et ornementales : le pays produit et exporte une variété exceptionnelle dont le jaspe, agate, quartz, calcédoine, cornaline, apatite, amazonite, fluorine, labradorite, des fossiles (bois, ammonite) …
Le graphite : sur les hautes terres et sur la cote Est (Moramanga, Tamatave, Vatomandry). Les principales entreprises qui opèrent dans ce secteur sont à capitaux français : Ets Gallois, Ets Izouard, Société Arsène Louÿs& Cie. Madagascar possède de très importants gisements de graphite sous forme de paillettes d’excellente qualité. La production annuelle se situe entre 10 000 et 30 000 tonnes. Il est utilisé pour la fabrication de mines de crayon, de lubrifiant, de peinture et de polissage
Le fer : à Soalala, connu depuis les années 80, constitue un des projets miniers à suivre. La réserve est estimée à 800 millions de tonnes et permettrait une production de 3,5 millions de tonnes par an. En tant que premiers producteurs d’acier, plusieurs entreprises de la région asiatique, dont les besoins continuent de croître en raison du développement des chantiers navals, et également des autres filières utilisatrices, convoitent cette ressource.
La bauxite : à Manantenina, situé à proximité de Ford Dauphin, dont les droits miniers sont détenus par Rio Tinto-Alcan, un leader mondial pour la production de bauxite et de l’aluminium, mais au 4ème rang pour l’alumine, et Access Madagascar. Selon les experts, il serait possible de produire environ trois millions de tonnes d’alumine par an, soit l’équivalent de la production mondiale d’alumine qui s’élève à 73 millions de tonnes.
Le charbon : de Sakoa, connu depuis 1908, est un projet déjà dans la phase d’étude de faisabilité et environnementale. Les données disponibles donnent une estimation du gisement : de plus de 100 millions de tonnes dans la prévision la plus basse, et de un milliard de tonnes dans la prévision la plus élevée. L’extraction devrait débuter en 2010, pour une production annuelle de l’ordre de 5 millions de tonnes pendant une période de 60 ans. Dans un accord du mois Janvier 2008 le groupe Australien Straits achète 35 % du capital du Red Island Mineral (RIM) qui détient 80% de Madagascar Consolidated Mining (MCM), et dispose d’une option d’achat sur le solde du capital pendant une période de deux ans, MCM détient des permis miniers sur plus de 800 km2, ce qui permettra d’exploiter une vaste portion du bassin houiller. Straits prévoit une production d’environ 4 millions de tonnes par an après la phase de lancement. D’autres entreprises possèdent aussi des droits dans la région.
L’uranium : dans la région du Melaky (cote Ouest entre Morondava et Mahajanga). Une quinzaine d’entreprises effectuent des recherches et ont déjà eu des premiers résultats prometteurs. ALM& Forex, affilié à Uramad (filiale du Britannique Uranium Mining Company) détient huit permis d’exploration dont celui de la plaine de Betsiriry (commune de Beravina), et Folakara Makay (au Nord de Morondava). En 2007, Red Island Ressources-Uranium a signé une convention avec l’Etat Malgache pour prospecter la région de Benenitra (dans le bassin de Morondava).
La démantoide : l’existence d’un autre gisement de pierre précieuse, la démantoide, dans la région de Tamatave (Ouest) a été confirmé récemment.
De tous ces produits, les découvertes datent déjà de plusieurs années comme la chromite d’Andriamena en 1955, le fer et nickel d’Ambatovy en 1960, la bauxite de Manantenina en 1961 et le fer de Soalala en 1967.
Les types d’exploitation minière :
Il existe, deux procédés d’exploitation :
– La méthode d’exploitation à ciel ouvert
– La méthode d’exploitation souterraine
On adopte toujours la méthode d’exploitation à ciel ouvert, dans une première phase lorsqu’on se trouve près de l’affleurement, et une fois arrivée en profondeur, on passe à l’exploitation souterraine.
L’exploitation à ciel ouvert :
Une exploitation à ciel ouvert consiste à déplacer de grandes quantités de sol, c’est-à-dire mettre à nu le gisement exploité en enlevant le terrain de couverture, pour ensuite extraire le minerai. On pratique cette méthode lorsque le minerai se trouve relativement proche de la surface.
L’exploitation souterraine :
Contrairement à l’exploitation à ciel ouvert, l’exploitation souterraine est pratiquée lorsque le gisement se trouve en profondeur, plus précisément lorsque les minéralisations se trouvent à plus d’une dizaine de mètres de profondeur.
Le choix de procéder à une exploitation à ciel ouvert ou souterraine repose sur un paramètre appelé taux de découverture ou ratio (T). Ce ratio (T) est donné par la formule suivant : T ≈ quantité de stérile (S) / quantité de minerai (M).
Dans la présentation schématique d’une exploitation minière ci-après S et M sont exprimés en volume ou en tonnage
Ce taux de découverture peut être moyen (calculé sur la quantité totale dans la fosse) ou marginal (t), t croit avec la profondeur.
Si :
– g est le prix de revient de l’extraction d’une tonne en souterrain,
– Pm est le prix de revient de l’extraction d’une tonne de minerai à ciel ouvert,
– Ps est le prix de revient de l’extraction d’une tonne de stérile à ciel ouvert,
– P= (Pm + t .Ps) est le prix de revient de l’extraction d’une tonne de minerai avec les stériles correspondants,
On doit arrêter l’exploitation à ciel ouvert lorsque P= g, c’est-à-dire lorsque le prix de revient de l’extraction d’une tonne de minerai avec les stériles se trouve égal à celui de l’extraction d’une tonne en souterrain.
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Table des matières
INTRODUCTION
CHAPITRE I : CROISSANCE ECONOMIQUE PAR LES INVESTISSEMENTS
I.1. NOTION DE CROISSANCE.
I.1.1. Définition :
I.1.2. Population : facteur de croissance économique
I.1.3. Investissement : moteur de la croissance
I.2. LA CROISSANCE A MADAGASCAR.
I.2.1. La croissance
I.2.2. La population :
I.2.3. Les investissements à Madagascar :
1.2.3.1. IDE à Madagascar :
1.2.3.2. Les investissements dans le secteur minier :
I.2.4. Problèmes d’investissements à Madagascar :
CHAPITRE II : L’EXPLOITATION DU SECTEUR MINIER A MADAGASCAR
II.1. GENERALITES.
II.2. LES PRINCIPAUX PRODUITS MINIERS A MADAGASCAR
II.2.1. Les produits miniers existants :
II.2.2. Les produits miniers exploités
II.2.3. Les types d’exploitation minière
II.2.3.1. L’exploitation à ciel ouvert :
II.2.3.2. L’exploitation souterraine
II.3. LA POLITIQUE ENVIRONNEMENTALE.
II.3.2. La remise en état du site
II.4. LES LOIS ET REGLEMENTS REGISSANT L’EXPLOITATION MINIERE
II.4.1. Les raisons d’un code minier
II.4.2. Le code minier
II.4.3. La loi sur les grands investissements miniers (LGIM)
II.4.4. La loi sur l’environnement
CHAPITRE I : LE CONTEXTE ECONOMIQUE ET LES ENTREPRISES ET INDUSTRIES MINIERES
I.1. LE CONTEXTE ECONOMIQUE MALGACHE
I.2. LES ENTREPRISES ET INDUSTRIES MINIERES MALGACHES
I.2.1. Définition
I.2.2. Caractéristiques des entreprises minières Malgache
I.2.2.1. Artisanal
I.2.2.2. Informel
I.2.3. Les industries minières
I.2.3.1. Définition
I.2.3.2. Les facteurs d’implantation et de développement des industries extractives
I.2.4. Les apports des entreprises et industries minières dans l’économie :
I.2.4.1. Apports des petites mines :
I.2.4.2. Apport des industries minières
I.2.5. Les problèmes rencontrés
CHAPITRE II : LA CONTRIBUTION DU SECTEUR MINIER DANS L’ECONOMIE MALGACHE
II.1. LA PLACE DU SECTEUR MINIER DANS L’ECONOMIE.
II.1.1. La production
II.1.2. La commercialisation
II.2. LA CONTRIBUTION DU SECTEUR MINIER AUX INDICATEURS ECONOMIQUES.
II.2.1. L’emploi
II.2.2. L’exportation
II.2.2.1. L’exportation de la chromite
II.2.2.2. L’exportation du mica :
II.2.3. Les investissements
II.3. ETUDE DE MARCHE DES PRODUITS MINIERS
II.3.1. Le marché traditionnel :
II.3.2. Le marché non traditionnel :
II.4. LES IMPACTS DE L’EXPLOITATION MINIERE SUR LA SOCIETE
II.4.1. Autres impacts :
CHAPITRE III : LES ELEMENTS NECESSAIRES POUR UNE VALORISATION DU SECTEUR MINIER
III.1. REGIME DE CHANGE
III.2. REGIME FISCAL
III.3. RAPATRIEMENT DES BENEFICES
III.4. CADRE REGLEMENTAIRE ET INSTITUTIONNEL.
III.5. ADMINISTRATION
III.6. AUTRES ELEMENTS
CONCLUSION
LISTE DES ANNEXES
ANNEXES
BIBLIOGRAPHIE
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