Le conseil départemental d’Indre-et-Loire
Point historique
Suite à la révolution française, l’assemblée constituante a découpé la France en 83 départements organisés autour de chefs-lieux dont l’administration est gérée par les conseils généraux. Dans les années 1800, l’organisation des départements est remaniée. Les départements sont composés d’un conseil général, un préfet et un conseil de préfecture. Le pouvoir exécutif est donc détenu par le préfet tandis que le conseil général n’a qu’un rôle consultatif. En 1871, les départements deviennent des collectivités territoriales et reçoivent une compétence générale pour régler les affaires d’intérêt départemental. Depuis les lois de décentralisation de 1982 et 1983, les pouvoir exécutif du préfet sont transférés au président du conseil général. Les conseils généraux ont reçu de nouvelles compétences concernant l’action sociale, les ports de commerce et de pêche, le transport scolaire et la gestion des collèges. A partir de 2004, les conseils généraux doivent gérer la voirie, les transports scolaires et les actions sociales et médico-sociales. En 2015, les conseils généraux deviennent des conseils départementaux. Avec la loi NOTRe (Nouvelle organisation territoriale de la République), les conseils départementaux reçoivent les compétences en matière de tourisme, culture, sport, promotion des langues régionales et d’éducation.
Les compétences du conseil départementale
Les compétences générales du conseil départemental
Comme vu dans la partie précédente (2.1), les conseils départementaux ont acquis leurs compétences dès l’apparition de nouvelles lois depuis leur création. Aujourd’hui, ils ont des compétences concernant l’aide sociale et la santé (protection de l’enfance, aide aux personnes âgées et aux personnes handicapées, l’insertion…), les routes et les transports (gestions des routes départementales, des transports scolaires, les transports collectifs…), l’éducation (gestion du matériel et personnel technique des collèges, soutien à l’université et à la recherche), le développement économique (aide aux communes, accompagnement, soutien au monde agricole et milieu rural, promotion touristique…), le sport et la culture (aide aux mouvements sportifs et à la réalisation d’équipement, gestion des musées et patrimoine départemental…) et l’environnement et le cadre de vie (préservation des milieux vivants et des paysages, l’enfouissements des réseaux, la gestion des déchets…). Pour mon stage, c’est à la partie environnement que je me suis intéressée.
Agir pour l’environnement
Le département d’Indre-et-Loire est engagé dans une politique de développement durable. La mise en place d’un schéma départemental de préservation et de valorisation des Espaces naturels sensibles, d’un plan départemental des espaces sites et itinéraires et d’un plan départemental des itinéraires de promenade et de randonnée favorise la préservation de la biodiversité et des sports de nature. Le fond départemental d’aménagement et de développement durable du territoire permet de soutenir les projets liés à la protection de la biodiversité, la préservation et la valorisation des espaces naturels et de la tram verte bleue, la préservation de la ressource en eau et le développement concerté des sports de nature en favorisant l’offre qualifiée.
Le département est un acteur majeur de la préservation du patrimoine naturel et des paysages de la Touraine. En effet celui-ci mène une politique de classement et d’aménagement de sites au titre des ENS. Les ENS sont aménagés pour accueillir du public et sont animés tout au long de l’année.
Benchmarking des applications existantes
Le benchmarking était une phase importante dans ma mission. Il m’a permis de prendre connaissance des applications déjà existantes. Les objectifs du benchmarking étaient d’identifier les points forts et les points faibles des applications, identifier les améliorations possibles des applications et identifier les fonctionnalités à conserver pour la future application du conseil départemental. Pour se faire, j’ai téléchargé des applications contribuant à la recherche scientifique et permettant d’identifier les végétaux et les animaux. Ensuite j’ai analysé les commentaires sur Google Play et Apple Store, et pour finir j’ai essayé les applications en direct et en différé. Il est important d’essayer les applications car les commentaires laissés sur les différentes plateformes de téléchargement sont propres à chacun. Il fallait donc que je me fasse ma propre opinion de chaque application.
Sept applications ont retenu mon attention : INPN Espèces, Mission Forêt avec Noé, Picture This, Sauvages de ma rue, iNaturalist, Seek by iNaturalist et PlantNet. Leur champ d’action va de la région à l’échelle mondiale. Certaines applications permettaient d’identifier les animaux, les plantes ou les deux. J’ai choisi de m’attarder sur l’application INPN Espèces qui présente toutes les caractéristiques souhaitées pour la future application. L’application INPN espèces a été mis en place par le muséum national d’histoire naturelle. Elle permet d’identifier la faune et la flore en France métropolitaine et en Outre-mer. Sa base de données est enrichie depuis 2016. Ce qui différencie cette application des autres est que toutes les observations faites par les utilisateurs sont validées ou invalidées par des experts. L’application est ludique grâce à son système de points par observation faite. Mais elle est aussi pédagogique avec la présentation d’une nouvelle qui se trouve dans la zone géographique de son choix chaque semaine. Elle est simple d’utilisation et tout public. De plus, l’application est couplée à un site internet qui permet de voir les cartes de répartition géographique des espèces mais aussi toutes les photos faites sur chaque espèce. A l’issu du benchmarking, j’ai pu identifier les différents points à retenir. La future application devra être pédagogique grâce aux fiches détaillées sur chaque espèce, ludique avec un système à points ou badge et accessible à tous. Elle devra être un lieu d’échange pour que les utilisateurs puissent échanger sur leur découverte, elle devra présenter l’actualité à travers l’agenda « Nature » présent sur le site internet des ENS. L’application devra être fiable grâce à la validation des observations réalisées par des experts.
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Table des matières
1 Introduction
2 Le conseil départemental d’Indre-et-Loire
2.1 Point historique
2.2 Les compétences du conseil départementale
2.2.1 Les compétences générales du conseil départemental
2.2.2 Agir pour l’environnement
2.3 L’organigramme du conseil départemental
3 Une maquette conceptuelle d’une application pour un inventaire participatif sur les espaces naturelles sensibles d’Indre-et-Loire
3.1 Benchmarking des applications existantes
3.2 Définition des prototypes de maquettes conceptuelles
3.3 Réalisation des ou du projet(s) retenu(s)
4 Conclusion
5 Annexes
5.1 Benchmarking
5.2 Proposition d’applications
5.3 Création d’application
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