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Les valorisations des produits de la forรชt par les villageois
– La filiรจre soie sauvage
Cette forรชt procure plusieurs produits utilitaires pour les communautรฉs environnantes, notamment les cocons de soie sauvage qui constituent les matiรจres premiรจres pour le dรฉveloppement de la filiรจre soie sauvage et dont la production nationale annuelle sโรฉlรจve ร 40t (Razafindrakoto, 2003). En effet, lโune des principales activitรฉs traditionnelles des villageois est la collecte des cocons de soie sauvage et leur transformation en divers articles. Pourtant, lโexploitation de la filiรจre soie sauvage qui รฉtait auparavant la principale source des revenus des paysans a รฉnormรฉment diminuรฉ. Consciente de cette dรฉgradation accรฉlรฉrรฉe de leur forรชt, et de la raretรฉ des cocons, les responsables communaux ont demandรฉ lโappui de lโONE pour mettre en place un mรฉcanisme de gestion communautaire. Ceci sโest concrรฉtisรฉ ร travers lโapplication de la loi GELOSE nยฐ96-025 ou Gestion Locale Sรฉcurisรฉe (cf. tableau 1, Fig. 1).
Cette derniรจre permet le transfert de gestion des ressources naturelles renouvelables aux communautรฉs locales et favorise la valorisation rationnelle de ces ressources pour lโamรฉlioration des conditions de vie de la population. Dโoรน en 2000, on a constatรฉ la redynamisation de la filiรจre soie sauvage (Boroceras madagascariensis) รฉvoluant dans la forรชt de Tapia (Uapaca bojeri) dans la Commune rurale dโArivonimamo (Razafindrakoto, 2005).
– Les filiรจres champignon et ยซ bokana ยป
Les femmes tisserandes ont entrepris la structuration et la valorisation de la filiรจre champignon. En effet, la forรชt procure des champignons comestibles dont lโexploitation รฉtait traditionnellement restreinte au niveau local. Lโassociation des champignons par symbiose aux racines du Tapia montre la prรฉsence de diverses variรฉtรฉs de champignons. En outre, pendant la pรฉriode de pluie, les femmes collectent des larves dโinsectes comestibles riches en protรฉine appelรฉes Tagoropsis leporina ou ยซ bokana ยป. Ce ne sont pas encore des vรฉritables filiรจres mais constituent des AGR non nรฉgligeables pour les villageois.
La bonne gouvernance ร travers le TGRN
– La filiรจre charbon
La rรฉgion dโArivonimamo est รฉgalement reconnue par son savoir faire en matiรจre de forgerons plus particuliรจrement dans la zone de Mangatany (ร lโEst de la commune rurale dโArivonimamo). Cette derniรจre figure parmi les premiรจres productrices de petits matรฉriels agricoles tels que les charrues, les bรชches, les hachesโฆ Elle exporte vers toutes les rรฉgions de Madagascar. Ainsi, afin dโassurer cette production, le besoin en matiรจre de source dโรฉnergie sโavรจre trรจs important. Le bois de Uapacca (Tapia) dรฉtient un pouvoir calorifique plus รฉlevรฉ que Eucalyptus. Pour cela, la forรชt de Uapacca dโArivonimamo รฉtait destinรฉe pendant plusieurs annรฉes ร fournir du bois pour la production illicite de charbon. On note 15 producteurs de charbon dans tout le secteur. On estime une production annuelle dโenviron 216 000 Kg รฉquivalant ร 48m3 de bois par hectare de forรชt (Razafindrakoto, 2005).
– Lโartisanat
Depuis quelques annรฉes, suite ร la rรฉapparition des vรฉgรฉtations comme le bozaka situรฉ dans les sous bois et dans les vallรฉes, les femmes tisserandes commencent ร tisser des sobika, une sorte de panier, des tsihy ainsi que divers matรฉriels. Ces ressources existent pendant la pรฉriode de pluie mais, on ne peut pas encore รฉvaluer dโune maniรจre exacte sโil y a abondance ou รฉpuisement de cette ressource.
La gouvernance des ressources naturelles dโArivonimamo II
A partir de 1999, la mise en place des communautรฉs de base chargรฉes de mettre en oeuvre les contrats de gestion et qui se sont par consรฉquent engagรฉes vis-ร -vis de l’administration centrale, s’est faite en suivant un processus presque naturel. Il y a eu dโabord 08 sites pilotes GELOSE (Roy Hagen, 2001). Le processus du transfert de gestion a รฉtรฉ initiรฉ par le SAGE et actuellement la commune rurale dโArivonimamo II compte 19 CLB (VOI) qui sont prรฉsents dans tout le fonkontany. Ces CLB sont les gestionnaires des ressources se situant dans leur terroir par le contrat GELOSE.
En outre ces CLB se regroupent en une fรฉdรฉration quโon appelle ยซ Union maitso ยป. Son bureau se trouve ร cotรฉ de la commune rurale Arivonimamo II ; lโunion sert entre autres ร une cellule de communication entre les CTD et les CLB et les autres partenaires pour le dรฉveloppement rural. On note par ailleurs que 3 CLB ne sont pas membres de lโunion, ร savoir :
– VOI Filamatra Miaradia du hameau Firavahana Fonkotany Amby
– VOI Fanevantsoa Iavotra du hameau Ambohimanjaka Fonkatany Amby
– VOI Avotra dans le Fonkotany Ambodifarihy .
ETATS DE CONNAISSANCES
Le concept de la gouvernance
Depuis quelques annรฉes, le thรจme de la gouvernance comme recherche de nouveaux modes dโorganisation territoriale favorisant la participation des habitants et de la sociรฉtรฉ civile inonde les colloques et les dรฉbats, le plus souvent en lien avec les nouvelles recompositions territoriales. Quelques raisons et motivations sont mises en avant pour rechercher la participation de la sociรฉtรฉ civile.
Parmi celles-ci figurent notamment :
– Une conception moderne du management local, de faรงon ร prendre en compte les attentes des populations et accroรฎtre leur degrรฉ de satisfaction, et pour donner une image ouverte et moderne de la gestion locale ;
– Un souci de renouveau de la dรฉmocratie pour montrer une autre image de la politique, lutter contre la dรฉsaffection qui la touche et rรฉconcilier les citoyens avec les รฉlus ;
– La nรฉcessitรฉ pragmatique de faire adhรฉrer les acteurs concernรฉs par les politiques mises en ลuvre, pour dรฉfinir avec eux les objectifs de dรฉveloppement, pour prรฉparer les dรฉcisions et pour agir en partenariat avec eux.
Ces derniรจres annรฉes sont en effet marquรฉes par des changements notables dans la conception de lโaction publique, qui se sont traduits par un dรฉplacement des analyses de la seule action des gouvernements ร des formes de mobilisation dโacteurs privรฉs (associatifs, entreprises, simples citoyens,โฆ), contribuant collectivement ร la rรฉgulation des espaces et des activitรฉs (Bernard, 2002).
Quelques dรฉfinitions sur la gouvernance
La gouvernance est une notion ร la mode, largement usitรฉe par de nombreux acteurs au nombre desquels les organisations internationales et les agences de coopรฉration bilatรฉrales ne sont pas des moindres (Cf. annexe V). Avec cependant le risque de devenir comme d’autres concepts un simple mot-valise au sein duquel chacun mettra ce qu’il souhaite et qui progressivement n’aura plus une signification prรฉcise, chaque discipline et/ou acteur lui donnant un sens particulier (Majerowicz, 2006).
Cette diversitรฉ de sens a cependant une origine, ce vocable -รฉtymologiquement renvoyant ร la notion de pilotage- รฉtant utilisรฉ aussi bien en science politique, dans le cadre de l’administration publique, l’รฉconomie, le dรฉveloppement durable ou encore les relations internationales. Elle implique aussi des distinctions en fonction de la nature des politiques, privรฉe ou publique, et des รฉchelles d’intervention, de la gouvernance mondiale ร la gouvernance locale en passant par la gouvernance urbaine, on parle mรชme dโune gouvernance globale (Majerowicz, 2006 ; http://i-gouvernance.com/concept/concept-centre.htlm). Cette polysรฉmie n’est donc pas en soi un problรฉmatique mais mรฉrite toutefois, une tentative de dรฉfinition et quelques รฉlรฉments d’historique afin d’en faciliter la comprรฉhension.
Le mot ย ยป gouvernance ย ยป apparaรฎt en 1937 dans un article ย ยป The nature of the firm ย ยป รฉcrit par Ronald COASE รฉconomiste amรฉricain et certains รฉconomistes dรฉfinissent la gouvernance comme des dispositifs mis en ลuvre par lโentreprise pour mener des coordinations internes en vue de rรฉduire les coรปts de transaction que gรฉnรจre le marchรฉ (http://i-gouvernance. com./concept/concept-centre.htlm). Selon Franรงois-XAVIER MERRIEN4, la gouvernance peut se dรฉfinir comme un processus oรน ยซย les acteurs de toute nature et les institutions publiques s’associent, mettent en commun leurs ressources, leurs expertises, leurs capacitรฉs et leurs projets et crรฉent une nouvelle coalition d’action fondรฉe sur le partage des responsabilitรฉsย ยป.
Selon LโUnion Mondiale pour la Nature (UICN) : La gouvernance est dรฉfinie comme lโensemble des interactions entre les structures, les processus et les traditions qui dรฉtermine la faรงon dont lโautoritรฉ est exercรฉe, dont les responsabilitรฉs sont rรฉparties, dont les dรฉcisions sont prises et dont les citoyens et les autres acteurs sont impliquรฉs (In Gouvernance des aires protรฉgรฉes, Madagascar 2005).
Selon le PNUD5 la gouvernance est lโexercice dโune politique, รฉconomique et administrative aux fins de gรฉrer les affaires dโun pays. Elle repose sur des mรฉcanismes, des processus et des institutions qui permettent aux groupes dโexprimer des intรฉrรชts, de rรฉgler des litiges et dโavoir des droits et des obligations.
La gouvernance se dรฉfinit selon Bird et Vaillancourt (1997), par lโexercice de lโautoritรฉ et du contrรดle au sein dโune sociรฉtรฉ dans le cadre de la gestion de ses ressources en vue du dรฉveloppement social et รฉconomique.
La gouvernance et la dรฉcentralisation
La dรฉcentralisation vise ร donner aux collectivitรฉs territoriales dรฉcentralisรฉes des compรฉtences et des moyens propres distincts de ceux de l’Etat (transferts des moyens financiers, fiscaux et administratifs correspondants) et ร faire รฉlire leurs autoritรฉs par la population (SAGE, 2006).
Ainsi, elle se situe aujourdโhui dans la perspective de libรฉralisation des รฉconomies. Elle consiste en un transfert de pouvoirs, cโest – ร – dire de compรฉtences et de ressources financiรจres nรฉcessaires ร son exercice du niveau central (Etat) au niveau local (collectivitรฉs territoriales) et ร des organes รฉlus (Bernard, 2002).
Elle sโinscrit dans une rรฉflexion sur la gouvernance. Celle-ci implique lโinteraction des institutions gouvernementales non seulement avec les diffรฉrents niveaux territoriaux, mais รฉgalement avec lโensemble des institutions reprรฉsentatives de la sociรฉtรฉ civile ainsi que le secteur privรฉ, qui doivent sโengager dans un partenariat sur le dรฉveloppement (Shah, 1998). Ceci demande dans certains contextes, un changement notable dans les processus de prise de dรฉcision et dans la gestion des affaires au plan local et implique de reconnaรฎtre lโimportance des diffรฉrents acteurs locaux, y compris ceux qui sont traditionnellement marginalisรฉs tels que les femmes, les jeunes, les migrants..
Les รฉlรฉments clรฉs de la gouvernance
Dโaprรจs les analyses effectuรฉes sur la gouvernance des aires protรฉgรฉes6, deux รฉlรฉments caractรฉrisent la gouvernance des ressources naturelles : Le type et la qualitรฉ (Ratsirarison, 2006).
Le type
On peut comprendre la gouvernance7 en posant la question QUI :
Qui dรฉtient le pouvoir et la responsabilitรฉ de gestion ?
Qui devrait รชtre redevable selon le droit positif, les lois coutumiรจres ou tout autre droit lรฉgitime ?
A partir de ces questions, LโUICN a dรฉfini quatre principaux types de gouvernance dont les modes de gestion et conservation des ressources sont diffรฉrentes, ร savoir :
– Gouvernance par lโEtat ou gestion รฉtatique comme les aires protรฉgรฉes, elle est en principe dรฉfinie dans lโespace et รฉventuellement dรฉlimitรฉe physiquement. Le gestionnaire est dรฉsignรฉ par lโEtat propriรฉtaire. Il est en principe prรฉsent sur place, formรฉ ร son mandat et dispose dโune certaine capacitรฉ dโaction (moyens humains, matรฉriels, financiers).
– Gouvernance conjointe par plusieurs parties prenantes ou cogestion. Il existe deux formes de cogestion, en lโoccurrence le type collaboratif et le type conjoint
– Gouvernance privรฉe ou concession se rapproche dโun TG avec des diffรฉrences sur la lรฉgitimitรฉ traditionnelle des limites et la non implication de la commune.
– Gouvernance communautaire : le gestionnaire est la communautรฉ de base. Il est gestionnaire dรฉlรฉguรฉ par le propriรฉtaire des ressources (lโEtat) et reรงoit son mandat de gestion par la signature du contrat. Il est prรฉsent sur les lieux ou ร proximitรฉ de ressources transfรฉrรฉes en gestion. Sa capacitรฉ ร gรฉrer dรฉpend de son niveau de conscience et dโinstruction sur le sujet. Le gestionnaire est en fait une association de personnes, son niveau de structuration rentre en ligne de compte et il est le reprรฉsentant technique de lโEtat. (Cโest ce dernier type de gouvernance qui nous intรฉresse dans cette รฉtude).
La qualitรฉ
Souvent le mot gouvernance est accompagnรฉ du qualificatif ยซ bonne ยป et les ยซ principes de bonne gouvernance ยป. Dans les annรฉes 1980, les institutions internationales sโemparent de lโexpression ยซย good governanceย ยป pour dรฉfinir et prรฉciser les critรจres dโune ยซย bonne administration publique ย ยป applicables ร des pays fortement incitรฉs (en รฉchange de prรชts) ร mettre en place des rรฉformes institutionnelles utiles ร la rรฉussite de leurs programmes รฉconomiques (http://www.worldbank.org/wbi/governance/fra/data-f.html). Elles prรดnent la ยซย bonne gouvernance ย ยป comme une nouvelle gestion publique fondรฉe sur une logique entrepreneuriale. Elles prรฉconisent lโamaigrissement de lโรฉtat providence, le ciblage des bรฉnรฉficiaires des politiques sociales, la privatisation des services publics (http://i-gouvernance. com./concept/concept-centre.htlm).
Les principes de la bonne gouvernance
A Madagascar, suite aux exigences des bailleurs et pour une adhรฉsion sociale, des principes de bonne gouvernance ont รฉtรฉ รฉlaborรฉs pour guider les dรฉcisions et leur mise en oeuvre.
Les principes clรฉs sont:
La subsidiaritรฉ consiste ร attribuer la responsabilitรฉ, lโautoritรฉ et la gestion aux institutions, proche ou autour des ressources et des partenaires locaux, tout en รฉvitant de compromettre la durabilitรฉ (Empowerment). En termes รฉconomiques, le principe de subsidiaritรฉ vise l’exรฉcution efficace des tรขches imposรฉes par une politique donnรฉe et un niveau hiรฉrarchique d’exรฉcution minimisant les coรปts รฉconomiques et maximisant le bien-รชtre social (MORS, 1993).
La direction et/ou orientation consiste ร mettre en place ou ร orienter les objectifs de la conservation, ร long terme, ou vision stratรฉgique, incluant le dรฉveloppement humain et les complexitรฉs historiques, รฉcologiques, sociales et culturelles. Les objectifs ou les visions stratรฉgiques devraient se conformer ร des orientations dรฉfinies ou approuvรฉes aux niveaux national et international, ร travers notamment des conventions et traitรฉs, des accords, des orientations lรฉgislatives.
La participation des individus et des groupes dโindividus dans les affaires publiques, en particulier dans le processus dรฉcisionnel et dans la gestion des ressources publiques ;
La transparence dans le partage de lโinformation, dans la qualitรฉ des mรฉcanismes dรฉcisionnels et la qualitรฉ des interactions ;
La reddition des comptes (quโon pourrait aussi appeler โredevabilitรฉโ ou โimputabilitรฉโ) ou la capacitรฉ des parties intervenantes, ร rendre compte, ร la fois horizontalement et verticalement, de leurs dรฉcisions et de leurs actions ;
Lโefficacitรฉ / efficience de ceux qui dรฉtiennent lโautoritรฉ dans la poursuite des objectifs fixรฉs et dans la gestion des ressources publiques ;
Lโรฉquitรฉ, la lรฉgitimitรฉ ou le traitement impartial de cas similaires de la part des autoritรฉs. Ce principe consiste ร faire participer toute la population, aux diffรฉrentes prises de dรฉcision concernant le dรฉveloppement de leur localitรฉ, et dโoffrir une libertรฉ dโexpression, et dโassociation, pour rendre effectif, lโapplication du 3P : partenariat public- privรฉ, et sociรฉtรฉ civile .
La mise en place dโune bonne gouvernance locale
Un certain nombre dโรฉtudes rรฉcentes ont rรฉvรฉlรฉ que la bonne gouvernance est en corrรฉlation รฉtroite avec une politique รฉconomique garantissant la croissance et les investissements (Majerowicz, 2006). Dans un processus de dรฉveloppement, lโobtention des rรฉsultats durables ne peut รชtre que le fruit dโun travail de longue haleine. La voie est loin dโรชtre toute tracรฉe, car elle dรฉpend รฉgalement des motivations de lโensemble des acteurs. En dโautres termes, la bonne gouvernance est rarement le rรฉsultat dโune stratรฉgie planifiรฉe dโavance dans ses moindres dรฉtails.
Plusieurs dรฉfinitions existent de la notion de bonne gouvernance. Pour faire simple et rester dans le sujet, on ne retiendra que celle qui veut que la bonne gouvernance soit la mise en ลuvre de moyens et de normes qui aboutissent ร la gestion transparente dโune entitรฉ juridique (communautรฉ de base, collectivitรฉ dรฉcentralisรฉe, Etat avec ses dรฉmembrements, etc.). Elle est un concept qui montre la voie pour lโavenir, mais qui ne dicte pas aux acteurs la faรงon dont ils doivent amรฉnager cette voie.
Cadrage politique
Lโexigence de bonne gouvernance a รฉtรฉ inscrite dans les dรฉclarations de clรดture de tous les sommets mondiaux de ces derniรจres annรฉes. Ce concept a rรฉussi ร sโimposer ร tous les niveaux de la vie politique ; alors avec la nouvelle vision ยซ Madagascar, Naturellement ยป que le pays s’est fixรฉe en 2004 et le lancement de Madagascar Action Plan (MAP) en 2006, on aspire ร une sociรฉtรฉ oรน l’homme et la nature vivent en harmonie si bien qu’avec tout ce quโon fait avec nos ressources naturelles, renouvelables ou non renouvelables, on devrait sโengager ร agir de maniรจre responsable (Cf. annexe IV). Ainsi on continuera ร protรฉger ce qui nous reste de richesses naturelles, reconstituer notre patrimoine renouvelable, et ร lโutiliser avec sagesse, intรฉgritรฉ et รฉquitรฉ de sorte que les Malgaches, gรฉnรฉration aprรจs gรฉnรฉration, puissent aussi profiter des fruits de ces richesses. Le concept de la bonne gouvernance, que Madagascar veut instaurer, met en exergue la planification, le suivi, le contrรดle et la transparence dans la gestion des affaires de lโEtat. La bonne gouvernance figure parmi les trois axes de dรฉveloppement du gouvernement au mรชme titre que lโamรฉlioration de la qualitรฉ de vie et la croissance รฉconomique.
La politique gรฉnรฉrale de lโEtat a dรฉfini donc la Bonne Gouvernance (premier engagement), comme prioritรฉ des prioritรฉs, qui se traduit dans le MAP par lโengagement dโune gouvernance responsable de la part du gouvernement oรน chaque citoyen ainsi que la communautรฉ internationale peuvent faire confiance (MAP, 2006, pp 27).
La dรฉcentralisation de la gestion des ressources naturelles
Initiรฉ au cours de la deuxiรจme rรฉpublique, le processus de dรฉcentralisation a maintes fois รฉtรฉ remaniรฉ au grรฉ des diffรฉrentes constitutions (1992, 1995, 1998 et 2007) pour aboutir aujourd’hui ร une organisation territoriale composรฉe par trois niveaux de collectivitรฉs (la rรฉgion ou faritra et la commune ou kaominina, la communautรฉ locale ou fokontany) auxquels se rajoutent 5 niveaux administratifs diffรฉrents.
Fondรฉe sur le principe du transfert de certaines compรฉtences de lโEtat ร des entitรฉs territoriales dotรฉes de la personnalitรฉ morale, de lโautonomie financiรจre et de lโautonomie de gestion, la dรฉcentralisation vise ร amรฉliorer lโaction administrative, ร accroรฎtre les services fournis aux citoyens, en d’autres termes, ร impulser le dรฉveloppement de la collectivitรฉ dรฉcentralisรฉe sur la base des besoins et solutions identifiรฉs localement (Belvaux E., 2005). La dรฉcentralisation implique donc la conduite des affaires des collectivitรฉs territoriales par des organes รฉlus, processus censรฉ assurer une meilleure transparence dans la gestion des affaires publiques, garantissant une participation citoyenne effective et par extension, favorisant une nouvelle citoyennetรฉ et une meilleure gouvernance au niveau local. Elle procรจde de l’idรฉe qu’il existe au sein de l’entitรฉ dรฉcentralisรฉe des intรฉrรชts communs pour lesquels les administrรฉs et leurs reprรฉsentants lรฉgitimement รฉlus sont plus ร mรชme pour identifier et mettre en oeuvre des rรฉponses adaptรฉes aux rรฉalitรฉs locales.
Dans le domaine de l’environnement. Le constat de la dรฉgradation graduelle de la ressource naturelle en relation avec la pauvretรฉ ainsi que le besoin de plusieurs acteurs pour sa gestion ร la base a conduit lโEtat ร la mise en place dโun systรจme de gestion pour sa ressource naturelle dรฉfinie sous le nom de Transfert de Gestion des Ressources Naturelles Renouvelables (TGRNR), ainsi la charte de l’environnement recommande dรจs 1990, une dรฉcentralisation dรฉcisionnelle, organisationnelle et budgรฉtaire8 du Plan d’Action Environnementale (PAE) indispensable ร la production de schรฉmas et de plans de dรฉveloppement rรฉgionalisรฉs. Elle va mรชme jusqu’ร promouvoir ย ยป le dรฉsengagement de l’Etat, corollaire de la dรฉcentralisation, devant se traduire, au niveau de la rรฉalisation des opรฉrations par l’utilisation de structures en dehors du cadre figรฉ de l’administrationย ยป. Toutefois, elle prรฉcise qu’il ne s’agit pas de ยซย dรฉsadministrerย ยป la politique environnementale mais de rรฉduire ยซย l’ingรฉrence de l’administration tout en amรฉliorant sa participationย ยป.
Dans les faits, la question de dรฉcentralisation est abordรฉe au cours de la premiรจre phase du PAE (Programme Environnemental 1 ou PE1, 1991 – 1995) dont les activitรฉs se sont plus concentrรฉes sur la dรฉfinition du cadre institutionnel, la mise en place des agences d’exรฉcution et la crรฉation du rรฉseau national d’Aires Protรฉgรฉes. Le Programme Environnemental 2 (PE2, 1996 – 2000) fut beaucoup plus actif sur cet aspect puisqu’une de ses principales orientations stratรฉgiques consistait ร promouvoir la prise de responsabilitรฉ des CTD dans la mise en oeuvre de la politique environnementale9. A cet effet trois composantes transversales spรฉcifiques furent instituรฉes : la Gestion Locale Sรฉcurisรฉe (GELOSE), l’Appui ร la Gestion Rรฉgionalisรฉe et ร l’Approche Spatiale (AGERAS) et le Fonds Rรฉgional d’Appui ร la Gestion de l’Environnement (FORAGE). La dรฉcentralisation de la gestion des ressources naturelles devait s’inscrire ร la croisรฉe d’un ensemble de politiques que le pays รฉtait en voie de rรฉnover : politique de dรฉveloppement rural, politique fonciรจre, de valorisation et de conservation de la biodiversitรฉ, de gestion intรฉgrรฉe des zones cรดtiรจres (Maldidier, 2001). A la diffรฉrence des deux premiers programmes environnementaux, la troisiรจme phase du Plan d’Action Environnementale, repose sur une intervention ร base de contrats – programmes (cas des prestations ne pouvant รชtre fractionnรฉes en produits livrables) ou de contrats ร base de rรฉsultats (impacts facilement mesurables et quantifiables tant au niveau de la population cible quโau niveau des ressources naturelles gรฉrรฉes).
Cette diffรฉrence est primordiale dans la mesure oรน les bailleurs de fonds peuvent dรฉsormais directement contractualiser avec des partenaires tels que des collectivitรฉs territoriales dรฉcentralisรฉes ou des services dรฉconcentrรฉs de l’รฉtat (PE III, document stratรฉgique, 2002).
Engagรฉ fin juillet 2004, le PE3 peine ร trouver ses repรจres. Une rรฉcente mission d’รฉvaluation estime que ยซย le PE3 a connu un progrรจs modeste et dรฉsรฉquilibrรฉย ยป car trop axรฉ sur la mise en ลuvre de la dรฉclaration prรฉsidentielle de Durban visant ร tripler la surface des Aires Protรฉgรฉes ร Madagascar au dรฉtriment d’une amรฉlioration significative de la gouvernance environnementale et forestiรจre (Belvaux E., 2005) .
Historique du transfert de gestion
Origine : problรจme de la gestion des feux de brousses
Aussi loin que lโon remonte dans lโhistoire, le code des 305 articles รฉdictรฉ au XIXรจme siรจcle (1881) par Ranavalona traitait les feux en forรชt, de la dรฉforestation et la pratique des tavy10, et visait ร leur disparition, alors que ce-ci demeurent comme une rรฉalitรฉ face ร laquelle le discours reste catastrophiste et toujours de nature rรฉpressive. De plus lโรฉchec de la politique suivie depuis 1930 sur lโinterdiction des feux conduisait ร lโaggravation des processus de dรฉgradation des ressources et de la dรฉforestation. En outre, dรจs 193711, on a constatรฉ une volontรฉ de dรฉcentralisation de lโadministration notamment celle chargรฉe des forรชts qui nโรฉtait pas en mesure de faire respecter les textes rรฉpressifs du fait de lโinsuffisance de ses effectifs (80 personnes) .
Il รฉtait alors proposรฉ de rendre le chef de district responsable de la conservation de la forรชt situรฉe sur son territoire. Aussi, Coudreau (1937), dans ses propositions relรจve que la politique de rรฉpression restera insuffisante tant quโelle ne sโinscrira pas dans un cadre gรฉnรฉral de dรฉveloppement oรน les populations disposeraient de suffisamment de terres pour subvenir ร leurs besoins alimentaires ou pour leurs troupeaux.
De la gestion des feux au concept de transfert de gestion
La gestion des feux
Le constat de la persistance des feux de brousse et de la dรฉgradation continuelle des formations naturelles malgaches devait amener lโEtat ร rechercher dโautres solutions. Cโest ainsi que lโoffice national de lโEnvironnement, dรจs 1990, et aprรจs promulgation par lโEtat de la loi 90-033 qui fixe le cadre gรฉnรฉral dโexรฉcution de la politique de lโenvironnement, aborde cette difficile question des feux de brousse par une รฉtude qui reconnaรฎt entre autre la nรฉcessaire mise en place de dispositifs de prรฉvention au niveau local. Elle suggรจre une dรฉcentralisation lรฉgislative aux grandes lignes fixรฉes ร la prรฉvention au niveau national mais avec des arrรชtรฉs dโapplication rรฉgionaux permettant ainsi de meilleures facilitรฉs de contrรดle et de rรฉvision. Dรจs 1994, lโEtat a commencรฉ un processus dโรฉlaboration dโune politique et dโune stratรฉgie de gestion des feux qui exige dโaller au-delร du simplisme des discours de la ยซ diabolisation ยป des feux et du catastrophisme rรฉcurrent de la dรฉforestation et de proposer des solutions ร un vrai problรจme autrement que par des actions simplistes coercitives et dont lโinefficacitรฉ a รฉtรฉ mise en รฉvidence.
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Table des matiรจres
INTRODUCTION
1. CONTEXTE
2. PROBLEMATIQUE
3. OBJECTIFS ET HYPHOTHESES
3.1 Objectifs
3.2 Les Hypothรจses
4 RESULTATS ATTENDUS
I. PREMIERE PARTIE : CADRE CONCEPTUEL ET METHODOLOGIQUE
I.1 PRESENTATION DE LA RECHERCHE
I.1.1 Choix du thรจme
I.1.1.1 Choix de la zone et aspects physiques de la ressource
I.1.1.1.1 Choix de la zone
I.1.1.1.2 Condition du milieu dans la commune dโArivonimamo II
I.1.1.1.2.1 Localisation
I.1.1.1.2.2 La formation vรฉgรฉtale
I.1.1.1.2.3 La relation existant entre la forรชt et le vers ร soie Borocera madagascariensis
I.1.1.1.3 Contexte socio-รฉconomique de la commune
I.1.1.1.3.1 Historique
I.1.1.1.3.2 Les valorisations des produits de la forรชt par les villageois
I.1.1.2.3.3 La gouvernance des ressources naturelles dโArivonimamo II
I.2 ETATS DE CONNAISSANCES
I.2.1 Le concept de la gouvernance
I.2.1.1 Quelques dรฉfinitions sur la gouvernance
I.2.1.2 La gouvernance et la dรฉcentralisation
I.2.1.3 Les รฉlรฉments clรฉs de la gouvernance
I.2.1.3.1 Le type
I.2.1.3.2 La qualitรฉ
I.2.1.4 Les principes de la bonne gouvernance
I.2.1.5 La mise en place dโune bonne gouvernance locale
I.2.1.6 Cadrage politique
I.2.2 La dรฉcentralisation de la gestion des ressources naturelles
I.2.3 Historique du transfert de gestion
I.2.3.1 Origine : problรจme de la gestion des feux de brousses
I.2.3.2 De la gestion des feux au concept de transfert de gestion
I.2.3.2.1 La gestion des feux
I.2.3.2.2 La reconnaissance des capacitรฉs locales en matiรจre de gestion des ressources naturelle
I.2.3.2.3 La Genรจse du TGRN
I.2.3.2.4 Les critรจres dโeffectivitรฉ dโune gestion des ressources naturelles
I.2.4 Les contrats de TGRN
I.2.4.1 La GELOSE
I.2.4.1.1 La mรฉdiation patrimoniale
I.2.4.1.2 La sรฉcurisation fonciรจre
I.2.4.2 Comparaison entre GELOSE et GCF
I.3 APPROCHE METHODOLOGIQUE
I.3.1 Les mรฉthodes utilisรฉes
I.3.1.1 Lโenquรชte
I.3.1.1.1 Lโenquรชte par questionnaire
I.3.1.1.2 Lโentretien
I.3.1.2 Lโรฉchantillonnage
I.3.1.3 La vรฉrification des hypothรจses
I.3.2 Les รฉtapes de mode de recueil des donnรฉes sur terrain
I.3.2.1 Le prรฉ โ enquรชte
I.3.2.2 Le questionnaire
I.3.2.2.1 Administration du questionnaire
I.3.2.2.2 Les conditions de dรฉroulement des entretiens
I.3.2.2.3 Lโentretien proprement dit
I.3.3 Lโรฉchantillonnage
I.3.4 Le mode dโanalyse des donnรฉes
II DEUXIEME PARTIE : ENTRE LE CHANGEMENT MELIORATIF DU COMPORTEMENT PAYSAN ET ENTRAVES DE NATURE ORGANISATIONNELLE ET MATERIELLE
II.1 ETAT DES LIEUX DES TRANSFERTS DE GESTION A ARIVONIMAMO
II.1.1 Les populations concernรฉes
II.1.2 Composition des CLB
II.1.3 Nombre de mรฉnages concernรฉs
II.1.4 Nombre de villages
II.2 EVALUATION DES TGRNR : ENSEIGNEMENTS TIRES SUR LโETAT DES TG DโARIVONIMAMO
II.2.1 Aspects sociaux
II.2.1.1 Impact sur la vie de la communautรฉ
II.2.1.1.1 Les relations sociales ร lโintรฉrieur du terroir
II.2.1.1.1.1 Relation entre membres dโun mรชme CLB
II.2.1.1.1.2 Relation entre membres et non membres
II.2.1.1.1.3 Relation entre CLB
II.2.1.1.2 Relation entre CLB et les Services techniques dรฉcentralisรฉs
II.2.1.1.3 Impact sur la dynamique associative
II.2.1.1.4 Impact sur renforcement de capacitรฉ
II.2.2 Aspects environnementaux
II.2.2.1 Les effets positifs des TGRNR
II.2.2.1.1 Rรฉduction des feux de brousse
II.2.2.1.2 Retour de lโeau
II.2.2.1.3 Rรฉduction de dรฉfrichement
II.2.2.1.4 Restauration de milieu
II.2.2.1.5 Autres effets
II.2.2.2 Effets nรฉgatifs sur lโenvironnement des TGRNR
II.2.2.2.1 Exportation de pratiques illicites
II.2.2.2.2 Exportation de pratiques interdites par un TG
II.2.2.2.3 Autres effets nรฉgatifs
II.2.3 Aspects รฉconomiques du TGRNR
II.2.3.1 Impacts รฉconomiques positifs
II.2.3.1.1 Effets positifs en terme dโactivitรฉ et revenus
II.2.3.1.2 Rendement รฉconomique de la filiรจre et bรฉnรฉfices locaux
II.2.3.2 Impact nรฉgatif
II.2.3.2.1 Effets nรฉgatifs en terme dโactivitรฉ et revenus
II.2.3.2.2 Collecte des cotisations
II.2.3.2.3 Gestion de stock et organisation de la collecte
II.2.4 Aspects juridiques du processus TGRN
I.2.4.1 Problรจme spรฉcifique liรฉ aux textes
II.2.4.2 Problรจmes juridiques liรฉs ร lโapplication du processus
II.2.4.3 Les dina
II.2.4.3.1 Les principaux facteurs de blocage liรฉs au dina
II.2.5 Aspect administratif
II.2.5.1 Intรฉgration des TGRNR au sein des politiques et cadres de dรฉveloppement de la commune Arivonimamo II
II.2.5.1.1 Lโimplication de la collectivitรฉ territoriale dรฉcentralisรฉe
II.2.5.1.2 Le cadrage politique du dรฉveloppement
II.2.5.2 Lโintรฉgration des actions de transfert de gestion : enjeu majeur de la dรฉcentralisation61
II.2.5.3 La mise en place dโun systรจme de suivi รฉvaluation du TGRNR
II.2.5.3.1 Objectif
II.2.5.3.2 Le pilotage du transfert de gestion : le Rรฉseau TGRNR
II.2.6 Aspect de la gouvernance fonciรจre
II.2.6.1 Quelques rappels sur sa genรจse
II.2.6.2 Le constat de la rรฉalisation du SFR dans la commune Arivonimamo II
II.2.6.2.1 Contraintes fonciรจres
II.2.6.2.2 La remise en question du SFR
II.3 ROLE DE CHAQUE ACTEUR DANS LA MISE EN ลUVRE DU PROCESSUS DE TRANSFERT DE GESTION
II.3.1 Rappel sur le cadre institutionnel de la dรฉcentralisation
II.3.1.1 Lโarchitecture des collectivitรฉs locales
II.3.1.2 Les compรฉtences des collectivitรฉs locales dans le cadre du TGRNR
II.3.1.2.1 Les compรฉtences gรฉnรฉrales
II.3.1.2.1.1 La rรฉgion
II.3.1.2.1.2 La commune
II.3.1.2.1.3 La communautรฉ rurale (fokontany)
III.3.1.3.1 Les compรฉtences particuliรจres
II.3.1.3 Les organes techniques
III.3.1.3.1 Le Comitรฉ Rรฉgional de Dรฉveloppement (CRD)
II.3.1.3.2 Le Groupe de Travail pour le Dรฉveloppement Rural (GTDR)
II.3.2 Le constat du rรดle des CTD
II.3.2.1 La rรฉgion
II.3.2.2 La commune
II.3.3 Le service technique
II.3.3.1 Le problรจme de lโimplication des ST
II.3.4 Les organismes dโappuis
II.3.5 Lโorganisation et le fonctionnement des communautรฉs locales dans le cadre du TGRNR
II.3.5.1 Les organes dรฉlibรฉrants : lโassemblรฉe gรฉnรฉrale
II.3.5.2 Lโorganes exรฉcutif : la structure de gestion
II.3.5.3 Rรดle des CLB
II.3.5.4 La crรฉation du ยซ KASTI ยป
II.3.5.5 Impact sur le processus du TG : Menace sur lโenvironnement
II.4 LA PERCEPTION DE LA BONNE GOUVERNANCE DANS LE CADRE DU TGRNR
II.4.1 La subsidiaritรฉ
II.4.2 Direction et/ ou orientation
II.4.3 La participation
II.4.4 La transparence
II.4.5 La rรฉรฉdition des comptes
II.4.6 Efficience et efficacitรฉ
II.4.6.1 Niveaux dโanalyse du concept dโefficacitรฉ/efficience dans le TGRN
II.4.6.1.1 De la notion dโimpacts
II.4.6.1.2 De la notion de pertinence
II.4.6.1.3 Du niveau de performance
II.4.6.1.4 Lโefficience
II.4.7 Equitรฉ / Lรฉgitimitรฉ
III. TROISIEME PARTIE : VERS UNE NECESSITE DE LA DYNAMIQUE PARTENARIALE ET DE LA FORTE IMPLICATION DES COMMUNAUTES LOCALES
III.1 LES IMPERATIFS DโUN PARTENARIAT DYNAMIQUE ET FRUCTUEUX ET DโUNE RESPONSABILISATION DES ACTEURS LOCAUX
III.1.1 La mobilisation dโun partenariat efficace et opรฉrationnel
III.1.2 La cohรฉrence des stratรฉgies des acteurs au niveau des espaces transfรฉrรฉs
III.1.3 Une comprรฉhension mutuelle et transparente entre acteurs impliquรฉs dans le TGRNR
III.2 RECOMMANDATIONS ET PERSPECTIVES DโAVENIR
CONCLUSION
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