Le commerce international face aux pays sous- développés

Théorie de l’avantage absolu (T.A.A)

               David Ricardo (1723-1790), chef de fil de l’école classique et qui est considéré comme le père de l’économie, réagissait contre le mercantiliste et prend la défense du libre échange dans son livre « La richesse des nations », publié en 1776 ; Il montrait dans le fameux T.A.A que chaque pays aura plus d’avantage en pratiquant le libre échange. Le principe est que, un pays a intérêt à produire un bien dont il détient l’avantage absolu par rapport à d’autre pays. En faite, l’avantage absolus décrits la situation d’un pays qui peut produire un bien donné à moindre coûts par rapport a un autre pays. Prenons à titre d’exemple deux pays différent, les États-Unis et Madagascar, qui tous les deus produisent le même produit X. La charge de production d’une unité de bien X s’élève à 3 unités monétaires pour l’Amérique tandis que Madagascar peut produire une unité du même bien avec 2 unités monétaires seulement. Ainsi, Madagascar a l’avantage absolu dans la production du bien X et de ce fait, il doit se spécialiser dans la production du bien X et les États-Unis doivent renoncer. Adam Smith affirme que l’exportation et l’importation doivent s’exécuter en même temps afin de réaliser le gain optimal. Un pays ne doit pas hésiter à importer tout ce que les producteurs étrangers peuvent produire à moindre coûts et en même temps il doit exporter les produits dont il peut produire facilement. Ces échanges permettent de réaliser plus de vente et donc plus de profit mais en même temps l’acquisition d’une variété de produit à moindre prix. L’analyse de Smith se base aussi surtout sur la division de travail qu’il qualifie de source de croissance économique, en effet l’ouverture vers le commerce extérieur développe affiche la possibilité d’exécution de la division international de travail.

Théorème d’ Heckscher-Ohlin-Samuelson (THOS)

                  Le modèle Heckscher-Ohlin-Samuelson(THOS) est le modèle standard de la théorie de la théorie du commerce international. La THOS est en partie dérivé de la théorie classique, notamment celle de David Ricardo. Les économistes suédois Bertil Ohlin (1899-1979, prix Nobel en 1977) et Eli F. Heckscher développe en 1933 le fameux modèle H.O.S appelée ainsi car Paul Samuelson va apporter son aide en 1940 en modélisant mathématiquement le modèle. A travers ce modèle, les auteurs entendent prouver la supériorité du libre-échange et les bénéfices de la spécialisation sous un autre angle. Le modèle émet l’hypothèse que chaque pays a sa dotation factorielle, et l’avantage comparatifs dépend de l’abondance de ses facteurs. Chaque pays a avantage à se spécialiser en fonction de sa dotation en facteur, ainsi, importer les biens auxquels les facteur de son productions sont rares a l’intérieurs de son territoire national et exporter les biens qui demandent des facteurs de production que le pays en question détient en forte quantité. Autrement dit, les différentes nations sont amenées à exporter les produits incorporant une forte quantité de facteur de production qu’elle détient en abondance et à importer les produits qui utilisent une forte quantité de facteurs de productions dont elle est peu doté. Contrairement à Ricardo qui ne prend en compte que le travail comme facteur de production, la THOS ajoute le capital et la terre, et leur qualité est prise en compte en même temps. Le grand souci de cette modèle est que les PVD ne possèdent plus souvent que beaucoup de mains d’œuvre, non qualifier et de bon marché, accompagner en effet de faible profit, tandis que les pays développé PD sont dotés d’une quantité de capital abondant, mais aussi accompagner d’une main d’œuvre très qualifié, qui donne conséquence à une activité à forte valeur ajouté. Mais Samuelson tente d’effacer ce souci en introduisant que les rémunérations des facteurs de productions et donc leurs couts tendent à converger entre les pays participant au commerce international. L’explication est que, les facteurs abondant au départ sont les plus utilisé pour produire afin d’approvisionner l’intérieur et l’extérieurs du pays, de cette façon, leur quantité vont se diminuer progressivement et donc augmenter leur couts. De l’autre coté, les facteurs de productions rares seront de moins en moins utilisés puisque les produits qui en incorporent beaucoup sont importés, ils verront donc leurs prix augmenter. Ainsi l’équilibre entre rémunération de facteur de productions va se rétablir et la spécialisation internationale provoque une certaine convergence des économies.

Théorie contemporaine du commerce international

              La théorie contemporaine du commerce international prend ses racines à l’introduction de la notion de rendement croissant et la concurrence imparfaite dans le domaine du commerce international. La réflexion met l’accent sur ces deux concepts, ignorés par les théories traditionnels. En l’absence des avantages comparatifs, le rendement d’échelle permet d’expliquer la nature des échanges commerciaux. Il s’agit ici notamment d’une théorie qui permet d’ analyser les relations entre pays se trouvant dans la même situation d’une part, autrement dit, le même niveau de technologie et de ressources initial semblables, d’autre part, l’analyse du développement commercial intra-branche.

Définition et historique du développement

              C’était le 20 janvier 1949, pendant son discours d’investiture que le président Américain Harry Truman évoque pour la première fois le mot développement économique. Il déclarait que seul les Etats-Unis sont des pays développé, les autres sont sous-développés, et leur mission est de transférer ce développement dans les autre pays. La définition du développement économique varie selon les auteurs, mais l’idée générale reste le même. Pour François Perroux, « le développement est la combinaison des changements mentaux et sociaux d’une population la rendant apte à faire croitre cumulativement et durablement son produit réel et global ». A savoir que le développement et la croissance ne doit pas être confondu, vu que la croissance économique n’est seulement qu’un aspect nécessaire au développement, et ne concerne seulement que le plan monétaire. De cette façon, si l’on qualifie le développement économique de but, alors, la croissance économique serait le moyen. Il existe beaucoup de pays qui enregistre une forte croissance mais ils ne sont pas qualifier de pays développé. Soucieux de la confusion du développement et croissance économique, la banque mondiale introduit que le développement économique doit être garantis par la satisfaction de bien être. En effet, pour un certain développement économique, il faut une condition de vie décent en passant par la réduction de taux d’analphabétisation, un accroissement du niveau d’instruction, l’amélioration de la santé public, la réduction de l’inégalité social, la suppression d’un certain taux de pauvreté, etc.… Autrement dit, le développement économique fait référence à l’ensemble des mutations positives qu’un pays rencontre. Ces aspects concerne le mode vie de la population, leur santé, l’éducation, l’alimentation, l’espérance de vie, … ajouté d’un certain taux de croissance car la création des richesses soutien et entraine aussi la progression du bien être.

Amélioration de la productivité

                Le commerce international peut offrir, notamment au PED la possibilité d’imiter les façons de productions des PD. En effet, l’introduction des nouvelles technique de production permet l’amélioration de la quantité et en même temps la quantité des produits, afin de pouvoir rivaliser à ses concurrents mondiaux. Raul Prebisch suggère dans sa théorie que l’économie contemporaine est composée d’une part d’une économie centrale qui commande et développe des technologies, et d’autre part les périphéries, vaste et hétérogène. La relation entre centre-périphérie donne naissance à une concentration de revenu mondiale. Selon Nurske, « il n’existe pas de développement sans absorption des techniques moderne ». L’introduction de ces techniques de production s’associe à une réduction de couts de production qui se traduit en une hausse de profit, ce qui permet de produire d’avantage et de gagner plus, mais aussi apporte une certaine efficacité des travailleurs d’où un accroissement en même temps de leur salaire. Ce qui fait une variation positive du niveau de vie de la population interne.

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Table des matières

INTRODUCTION
PARTIE 1 : Concept théorique
CHAP I : Fondement théorique du Commerce International
SECTION 1 : Théorie traditionnel du commerce international
1/ Théorie de l’Avantage Absolu
2/ Théorie de l’Avantage Comparatif
3/Théorème d’Heckscher-Ohlin-Samuelson
SECTION 2 : Nouvelle théorie économique du commerce international
1/ Les extensions de la vision traditionnel du commerce international
2/ Theorie contemporaine du commerce international
CHAP II : Développement économique et commerce international
SECTION 1 : Développement économique
1/ Définition et historique du développement
2/ Les indicateurs de développement économique
3/ Les différents conceptions du développementéconomique
SECTION 2 : Commerce international face au développement économique
1/ Amélioration de la productivité, offre de produit et intensification de la concurrence
2/ Firme multinational et investissement direct étranger
3/ L’apport de l’OCDE
CONCLUSION DE LA PREMIERE PARTIE
PARTIE 2 : Madagascar face au commerce international
CHAP I : Situation économique de Madagascar
SECTION 1 : Evolution de l’économie malgache et politique commercial de Madagascar
1/ Evolution de l’économie malgache
2/ Politique commercial de Madagascar
SECTION 2 : Les IDE et les relations de Madagascar avec l’extérieur
1/ Les IDE à Madagascar
2/ Partenaire commercial et intégration régional
CHAP II : Contribution du commerce international au développement de Madagascar
SECTION 1 : Les avantages des malgaches lies à l’adoption du commerce international
1/ Les attributions du partenariat commercial et les intégrations régionaux
2/ L’importance accordée aux IDE
SECTION 2 : Les obstacles et les solutions suggérer pour le commerce international à Madagascar
1/ Les obstacles du commerce international de Madagascar
2/ Solutions et recommandation
CONCLUSION DE LA DEUXIEME PARTIE
CONCLUSION GENERALE

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