Dans ce XXIème siècle, nous vivons dans une ère où les économies de tous les pays du monde sont interdépendantes. Cela s’expliquant par le phénomène de la mondialisation, on ne peut plus nier le rôle prépondérant que tiennent les échanges dans l’économie. Différentes théories traitent ce sujet et une branche des sciences économiques a même été créée dans le but de traiter cette question des échanges internationales, il s’agit de la « théorie du commerce international ». Ainsi on comprend qu’il s’agit donc d’un point important dans l’analyse de la croissance économique dans cette période de début du troisième millénaire. On notera aussi l’importance de l’influence de Keynes dans la politique des échanges internationaux.
LES POINTS ESSENTIELS
GENERALITES
CONCEPTS DE BASES
On a d’abord à définir le commerce international. Egalement qualifié de mondialisation ou globalisation économique, il est défini globalement comme étant l’échange de biens, services et\ou capitaux entre différents pays. Le commerce international est régi par ce qu’on appelle incoterms. Il s’agit du droit qui est applicable à ses opérations. L’OMC (Organisation Mondiale du Commerce) est l’organe de contrôle du commerce international. A Madagascar les lois sur les échanges ont changé suivant les régimes en cours. Nous avons vu se succéder le libéralisme, le communisme, une forme de keynésianisme et le retour de l’extralibéralisme.
L’activité économique internationale permet de satisfaire les besoins d’échange liés au fait que certains pays produisent le plus souvent des biens en quantité plus grande que leurs besoins de consommation et consomment des biens en quantité plus grande que leurs possibilités plus grandes que leurs possibilités de production. Voilà pourquoi certains exportent, d’autres importent, au final les échanges internationaux sont utilisés donc comme un moyen de recherche d’équilibre dans la satisfaction des besoins.
La division internationale du travail permet l’équilibre entre ces deux besoins ; à cette notion correspond la notion de spécialisation c’est-à-dire la concentration des ressources dans les domaines dans lesquelles un pays détient des avantages par rapport à d’autres pays et à d’autres domaines. Notons qu’il y a eu succession de deux formes de la division du travail dans l’histoire : celle dite traditionnelle (répartition de spécialisations des pays par grandes catégories de produits) et une autre forme plus complexe, la décomposition internationale des processus productifs .
Selon cette décomposition complexe, la spécialisation sur les segments dépend des compétences des pays. En raison de la différenciation croissante de produits échangés, les échanges contemporains peuvent être décomposés de la manière suivante :
● produits finaux contre produits finaux différent, c’est-à-dire des produits destinés directement à la consommation (blé contre voiture) ;
● produits finaux contre produits finaux substituables mais différenciés (voiture Renault contre voiture Volkswagen de même catégorie et de même qualité) ;
● produits finaux (chemises) contre produits intermédiaires (tissus) ;
● produis intermédiaires achevés (moteurs) contre produits intermédiaires inachevés (pièces mécaniques) ou achevés (pistons).
Les échanges peuvent se faire soit à l’intérieur de firmes multinationales, entre firmes indépendantes ou entre firmes indépendantes mais liées par un contrat de sous-traitance internationale.
Règlementation des échanges internationaux
L’OMC s’occupe des règles régissant le commerce entre les pays. Sa principale fonction est de favoriser autant que possible la bonne marche, la prévisibilité et la liberté des échanges. Cependant il existe d’autres règles qui régissent les échanges internationaux. Il s’agit des accords commerciaux.
Les ACR
La mondialisation et le libre échange ont fait naître plusieurs accords régionaux. La Déclaration de Doha, cadre dans lequel s’inscrivent les nouvelles négociations multilatérales de libéralisation des échanges, établi par les ministres de l’OMC fin 2001, reconnaît d’ailleurs que les accords commerciaux régionaux peuvent jouer un rôle important en favorisant la libéralisation et l’élargissement des échanges et en soutenant le développement.
Le but des ACR est donc de faciliter les échanges entre certaines régions ou zones géographiques, dans la plupart des cas il permet de convenir de l’ouverture de marché pour un petit groupe de pays voisins ou dans un domaine particulier que dans un cadre plus vaste comme l’OMC. Mais dans certains cas la question n’est pas géographique, mais sont axés sur les choix des produits à échanger ou constituent une forme d’aide réciproque ou non entre deux pays. Les ACR font partie intégrante du commerce international ; ils représentent près de la moitié des échanges mondiaux. Ils s’appliquent parallèlement aux accords multilatéraux mondiaux de l’Organisation mondiale du commerce (OMC) et ont des effets à la fois positifs et négatifs.
Dans certains cas, les dispositions des ACR qui semblent aller au-delà de celles de l’OMC traduisent plutôt des approches différentes. Dans le domaine des services, de nombreux ACR, à la différence de l’AGCS, adoptent une démarche « descendante » ou une approche « par liste négative », selon laquelle tous les secteurs et toutes les mesures non conformes doivent être libéralisés sauf indication contraire. S’il est vrai que les approches par liste négative peuvent théoriquement donner des résultats à peu près équivalents du point de vue de la libéralisation à ceux de l’approche par liste positive de l’AGCS, dans lequel la libéralisation ne s’applique qu’à des articles dûment répertoriés, un système de liste négative peut se révéler bien plus efficace et ambitieux sur le plan de la libéralisation. L’utilisation d’une liste négative peut maintenir la situation inchangée en ancrant solidement le statu quo en matière de réglementation, tout en favorisant aussi une plus ensemble d’obligations générales.
Dans le domaine de la mobilité de la main d’œuvre, plusieurs ACR contiennent des dispositions qui vont au-delà des dispositions de l’AGCS sur la libre circulation des prestataires de services , en prévoyant un traitement national intégral et un accès total aux marchés pour les fournisseurs de services ou un accès spé- cial ou facilité pour certaines catégories de personnes.
Les ACR comportant des règles relatives à l’investissement vont habituellement au-delà des dispositions de l’OMC en ce sens qu’ils contiennent des dispositions concernant le droit d’établissement, obligation qui n’existe dans aucun accord de l’OMC. Par ailleurs, bon nombre d’ACR vont au-delà de la question de l’établissement et de la libre circulation des capitaux en s’appuyant sur les principes de traitement et de protection des traités bilatéraux en matière d’investissement.
Les ACPr
Les accords commerciaux préférentiels (ACPr) sont, à l’OMC, des préférences commerciales unilatérales. L’augmentation constante du nombre d’accords commerciaux préférentiels (ACPr) est un trait dominant de la politique commerciale internationale.
Les préférences commerciales en faveur des pays en développement constituent une caractéristique des politiques commerciales des pays industrialisés depuis près d’une quarantaine d’années mais, en présence d’un mouvement général à la libéralisation des échanges, les préférences tarifaires perdent peu à peu de leur importance, bien qu’elles demeurent potentiellement précieuses dans l’agriculture étant donné que les droits appliqués sur la base du principe de la nation la plus favorisée (droits NPF) sont souvent très élevés, même si eux aussi sont en voie de réduction. Néanmoins, en raison de la sensibilité de leurs politiques agricoles, les pays développés ont également répugné à accorder des préférences marquées pour les produits agricoles. Simultanément, il a été établi un certain nombre de régimes préférentiels spéciaux qui prévoient d’importantes concessions en faveur de groupes restreints de pays en développement pour des produits agricoles sélectionnés.
Les préférences accordées par l’UE aux importations de sucre en provenance de pays ACP sélectionnés en sont un exemple. Le traitement préférentiel applicable aux exportations agricoles des pays en développement est par conséquent extrêmement diversifié. Lorsque les préférences commerciales sont conçues comme un élément des relations économiques entre pays développés et pays en développement, le slogan « commerce plutôt qu’assistance » ne manque pas d’un certain attrait du point de vue économique. Les préférences commerciales peuvent en effet aider les pays en développement à promouvoir un développement économique auto-entretenu. Elles peuvent se substituer, tout en les complétant aussi sans doute, aux transferts que les pays développés font, sous forme d’une assistance financière, aux pays en développement.
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Table des matières
INTRODUCTION
PARTIE I : LES POINTS ESSENTIELS
Chapitre I : GENERALITES
1. Concepts de bases
2. Historique
Chapitre II : ROLE ATTRIBUE AUX ECHANGES SELON LES COURANTS DE PENSES
1. Les théories classiques
2. Les nouvelles théories du commerce international
Chapitre III : SITUATION MONDIALE
1. Situation mondiale des échanges internationaux
2. Position globale des échanges mondiaux
PARTIE II : MADAGASCAR FACE A LA MONDIALISATION
Chapitre I : HISTORIQUE ET EVOLUTION
1. Echanges commerciaux de 2000 à 2006
2. Exportations au cours de la période 2000 – 2006
3. Importations au cours de la période 2000 – 2006
4. Echanges entre Madagascar, la COI, le COMESA et la SADC
5. Le marché commun de l’Afrique Orientale et Australe (COMESA)
6. La communauté pour le développement de l’Afrique Australe (SADC)
Chapitre II : LES RELATIONS ENTRE LES ECHANGES ET LA CROISSANCE ECONOMIQUE
1. Historique des échanges à Madagascar (entre 1975 et 1993)
2. Conséquences à la fermeture et à l’ouverture des échanges
3. L’ouverture aux échanges
Chapitre III : RECOMMANDATIONS
1. Avantages des échanges
2. Analyse personnelle
3. Constatation et recommandations
CONCLUSION
GLOSSAIRE
REFERENCES BIBLIOGRAPHIQUES