Le capital touristique dans le choix du mode d’organisation du voyage

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Tourisme et touristes.

Dans le système du tourisme, le touriste constitue la clé du système touristique sans lequel il n’aurait jamais existé. Il est aussi un des acteurs touristiques principaux. Le touriste doit tout d’abord avoir un projet touristique pour ensuite se rendre dans un lieu hors quotidien et exercer des pratiques touristiques. Par conséquent, l’existence du « vrai » touriste consiste à une condition préalable pour engendrer les deux autres éléments (le lieu et la pratique touristique) et enfin construire le système du tourisme. Nous allons donc essayer de commencer par l’analyse du touriste.
L’OMT a défini comme touristes les visiteurs qui passent au moins une nuit et au plus quatre mois dans un moyen d’hébergement collectif ou privé sur le lieu visité, et ce pour un motif d’agrément. La durée ici est décisive, c’est-à-dire toute visite inférieure à une nuit ou supérieure à 120 nuits ne fait pas techniquement compter la personne comme touriste. Pour le premier cas, l’OMT l’a nommé excursionniste. Le tourisme est subdivisé en deux catégories selon la durée de séjour : les déplacements hors du domicile principal pour une durée allant d’une nuit et trois nuits sont qualifiés de courts séjours ; les séjours d’une durée supérieure à trois nuits sont définis comme de longs séjours et sont effectués en général lors des vacances. Ainsi, le vacancier désigne la personne qui se trouve en vacances (Petit Robert, 2009).
Les vacances, provenant du mot « vacant », synonyme de « inoccupé », « libre », et « vide », représentent le temps pendant lequel une personne interrompt ses occupations habituelles pour prendre du repos (Dictionnaire Hachette Encyclopédie, 2000). On les prend même pour « période de congé, période de l’année pendant laquelle une activité donnée est interrompue ». Donc, les vacances sont toujours à l’opposition du temps de travail et sont liées souvent avec le repos et le « rien à faire ». Pourtant, il y avait une opinion d’après laquelle le tourisme ne concerne que la découverte itinérante, autrement dit le « circuit », et que ceux qui se contentent d’un changement de place et d’une sédentarité du quotidien à un autre lieu hors-quotidien ne sont pas les « vrais » touristes. Le modèle dominant pour les vacances sont représentés par les éléments comme l’été, la plage, la tranquillité, la famille ou les amis… il s’agit d’une simple transplantation du lieu de villégiature ailleurs (Urbain, 2006). Donc il semble avoir une tendance de condamner le touriste en séparant le bon, qui serait plus mobile, du mauvais touriste, moins enclin à affronter le Monde (Coëffé et Violier, 2008).
Si les « villégiateurs » ne comptent pas comme de « vrais » touristes, ces derniers concernent-ils seulement les gens qui partent pour découvrir le monde inconnu et ainsi se plongent dans des aventures ? Le tourisme a pris naissance en Angleterre sous la révolution industrielle et s’est diffusé en Europe et puis dans le Monde avec la démocratisation qui a étendu la possibilité d’avoir du temps et des moyens consacrés à ces activités. Progressivement, d’autres mondes étaient découverts par les aventuriers, missionnaires et autres militaires (Equipe MIT, 2008), mais ce peuple n’égale pas les touristes car ils ouvrent de nouveaux horizons mais ceux-ci s’établissent là où les premiers sont passés (Coëffé et Violier, 2008). Donc, les touristes ne sont pas des aventuriers, à qui il était confié certaines missions pour voyager, rechercher l’inspiration, repousser les limites de la connaissance géographique, et sceller des alliances (Coëffé et Violier, 2008). Les touristes sont souvent moins aventuriers ou explorateurs, parce que leur finalité ne consiste pas à explorer une nature encore vierge ou être proche des autochtones du pays visité, mais plutôt à « mettre leur pas dans celui des autres et quêter les images qu’ils ont déjà en tête » (Equipe MIT, 2002). Néanmoins, il y a toujours des touristes qui sont plus aventuriers que les autres et aussi des touristes qui préfèrent prendre moins de risques pendant le voyage, on appelle ceux qui sont aventuriers les « voyageurs » pour distinguer les différences entre les deux sortes de gens mobiles. Dans notre société, les voyageurs ne se croient pas du tout touristes : ils se distinguent des touristes par leur volonté de se fondre dans la société locale, d’accepter de vivre comme les autochtones, de renoncer au confort en fuyant les hôtels trop luxueux et les lieux trop touristiques (Equipe MIT, 2002). Les voyageurs se sentent plus curieux, plus indépendants, plus compétents dans le déplacement et ils méprisent souvent les touristes qui sont considérés comme des « idiots du voyage » (Urbain, 1991). Même certains touristes, ayant honte de l’admettre, prétendent qu’ils voyagent en tant qu’aventuriers ou explorateurs : ils prennent un « Guide du Routard » ou un « Lonely Planet » à la main, choisissent des sentiers peu fréquentés, montrent un grand intérêt pour la culture et la vie des habitants sur les lieux visités, ils essaient même de s’habiller et se comporter comme la population locale pour éviter d’être assimilé aux touristes du « tourisme de masse » qui semblent ridicules et stupides avec leur tenue typique et drôle, ainsi que leur « manie » de vouloir tout photographier. Les voyageurs sont fiers de leur manière distinguée de voyager par rapport à ceux considérés comme pratiquant le « tourisme de masse ». Ce goût ou bien cette préférence différente représente différentes compréhensions et attitudes dans le tourisme, ce qui est pour nous, le facteur essentiel pour la formation du regard sur le monde touristique, et qui ainsi entraîne des différences dans leurs pratiques touristiques. De plus, on dirait que la capacité à se déplacer des voyageurs est supérieure à celle des individus pratiquant le « tourisme de masse » qui ne savent que suivre les médiateurs et accepter ce que l’on leur donne. Cela a sûrement des influences sur les pratiques touristiques de ces deux groupes.
Néanmoins, quand on regarde la réalité, les voyageurs d’aujourd’hui ne correspondent pas complètement à ce que l’on pense ou attend, ils font la même chose que les touristes : ils vont aux mêmes endroits, ils mangent ou logent selon les propositions des guides touristiques ou les conseils des autres, ils participent aux activités similaires, bref, ils font tout ce que font les individus du « tourisme de masse », tout en ayant une certaine prétention pour l’aventure et le risque. Il paraît que les voyageurs possèdent un goût apparemment plus « élégant » pour le tourisme et aussi une capacité de se déplacer supérieure par rapport à ceux en voyage organisé qui ont besoin de l’aide du médiateur. Les voyageurs sont considérés comme des savants du monde, connaisseurs du système de la mobilité, experts dans l’action et la pratique du déplacement et de l’appropriation de l’environnement inconnu. Par contre, les villégiateurs semblent moins actifs dans le déplacement et les activités, ils se mêlent dans la foule, étalent leur corps sur la plage et puis ils émergent dans leur propre médiation ou se plongent dans leur petit monde en négligeant ce qui se passe autour d’eux. Est-ce que ce genre de vacances ne correspond plus à l’objectif du tourisme qui vise à se recréer ? Dans notre société qui valorise le travail et l’activisme, il n’est pas surprenant d’avoir une discrimination envers ceux qui se recréent à travers la sédentarité ou la « paresse », de sorte que l’on exclut ce genre d’activité du tourisme tout en prônant la grande aventure et de longs itinéraires dans des lieux lointains et inconnus. Néanmoins, il ne faut pas nier que tous ces genres de déplacement ont des effets recréatifs sur le corps et l’esprit. De plus, ils se déroulent hors du lieu de domicile. Donc, la destination donnée, les trois catégories n’ont pas de différences fondamentales, mais plutôt une variation de degrés de mobilité entre eux. Ils sont tous des « touristes » au sens général, correspondant à la définition élaborée par l’Equipe MIT sur le terme « touriste » :
personne se déplaçant temporairement vers des lieux situés dans l’espace-temps du hors-quotidien afin d’y développer des pratiques recréatives.

Tourisme et lieu(x)

Comme le tourisme comprend toujours le déplacement d’agrément, il est inévitable d’aborder les lieux. De plus, il s’agit des lieux de vie hors quotidien.
Une destination se distingue du lieu de la vie quotidienne, sinon il n’aurait pas de sens de se déplacer. Le lieu de visite possède certaines qualités attrayantes qui font venir les touristes de sorte qu’ils s’y recréent. Puisque chacun construit son propre projet de recréation avec lequel la qualité du lieu devrait être en adéquation, il existe de multiples types de lieux touristiques qui répondent aux différentes intentions d’agrément.
De nos jours, de plus en plus de lieux rentrent dans l’espace touristique et de nombreux lieux lointains, inexploités voire naguère inaccessibles sont visités par de plus en plus de touristes. Les touristes poussent les frontières des destinations touristiques de plus en plus loin de sorte que le tourisme devienne un phénomène international et mondial.

Typologie des lieux touristiques

Il faut tout d’abord bien comprendre le terme « lieu ». Le « lieu » est un concept fondamental de la géographie, au point que celle-ci a pu être qualifiée comme ce que qualifie Vidal de la Blache : “science des lieux” (Berque, 2003). Un lieu (au pluriel : lieux) désigne une portion de l’espace, au sens propre ou au sens figuré, caractérisée par son usage ou par les évènements qui s’y sont déroulés (Stock, 2003). Quant au lieu touristique, il s’agit du lieu créé ou investi par le tourisme et transformé pendant au moins un temps par la présence de touriste (Equipe MIT, 2002).
Les lieux touristiques ne sont pas uniformes et il y a une grande diversité de lieux touristiques dans le monde (Equipe MIT, 2002). De plus, un lieu touristique rattachant à un type précis pendant une période de son histoire pourrait devenir ensuite un autre type de lieu touristique.
De nombreux intellectuels ont proposé des typologies de « géographie du tourisme ». Micheline Cassou-Mounat (1975 ou 1977) a donné une typologie plutôt régionale et littorale (Landes) par distinguer les villes balnéaires, les stations balnéaires, les plages élémentaires et les plages sauvages. Les manuels géographiques classent les lieux touristiques en littoral, montagne, ville, campagne, des fois y ajoutant les lacs et les circuits pour être complet. Faute des critères scientifiques et pertinents, il existe beaucoup d’exceptions dans l’application de cette classification, qui engendre de l’inexactitude, voire des erreurs dans la statistique. Comme il arrive qu’un lieu touristique rentre dans plusieurs catégories de la classification ci-dessus et ceci complexe voire confond les limites entre ces catégories de lieu : par exemple, Nice d’aujourd’hui, en tant qu’une ville-station touristique réputée, appartient à la fois à la catégorie « littoral » ; Chamonix, une ville touristique connue pour son paysage montagnard, inclut les deux qualités en même temps ; Situant près de Paris, Disney Resort ne rentre dans aucun cas car c’est un parc à thème tout à fait artificiel, construit à partir du néant… Par conséquent, ces genres de classification sont trop simples et tendent à des confusions.
Ainsi, certains chercheurs ont essayé d’établir des critères de classification. Par exemple, Jean-Pierre Lozato-Giotart (1993) a présenté deux critères géographiques qui sont la présence spatiale du tourisme et les formes spatiales des divers aménagements touristiques. Jean-Michel Dewailly (1985) a mentionné les notions de comptoir et de site dans sa typologie qui se base surtout sur la distinction entre station et ville touristique, plus précisément la distinction entre création et subversion. Georges Cazes (1992) a proposé une trilogie de facteurs qui sont le degré de planification, l’échelle et le type de milieu-support. Ces typologies ont contribué plus ou moins à notre compréhension sur les lieux touristiques, mais elles se limitent aux différenciations entre ces lieux touristiques au niveau des espaces ou des types du tourisme, sans toucher le sens fondamental du tourisme. Par conséquent, l’Equipe MIT (2002) a proposé une typologie des lieux touristiques basée sur deux voies dans leur processus d’émergence : l’invention et la subversion. Selon eux, l’invention touristique consiste à voir autrement le lieu et surtout à lui conférer une centralité dont il était dépourvu ; par contre, la subvention signifie que l’activité touristique se déploie dans ou aux abords du bâti existant et le transforme radicalement (Equipe MIT, 2002). Donc la distinction principale entre ces deux processus de la formation des lieux touristiques se traduit sur la continuité/discontinuité spatiale. A partir de cela, ils proposent une typologie reposant sur trois critères et aboutissant à huit types, qui représentent les lieux touristiques de toutes formes (voir le Tableau 1).
Un lieu touristique peut s’apparenter aux différents types selon des époques différentes dans l’histoire, ce qui forme des passages de l’un à l’autre. Chamonix a été au début un site d’excursion pour les touristes qui fréquentaient Genève, ensuite est devenu, étant donné le développement du tourisme sur ce lieu, un comptoir, et puis s’est transformé en station vu que l’importance de la contemplation a été remplacée petit à petit par l’alpinisme, jusqu’aujourd’hui où il tend presque à devenir une ville touristique. Donc, la situation d’un lieu touristique n’est pas figée, mais vit d’une évolution plus ou moins radicale, qui le catégorise en différentes typologies.

L’extension de l’espace touristique

Issu d’une activité aristocratique et réservée à la classe supérieure auparavant, le tourisme a connu une popularité sans précédent. Aujourd’hui, beaucoup de touristes mettent leurs pieds sur des lieux que seuls les scientifiques pouvaient atteindre dans le passé. De nouveaux lieux sont découverts, exploités et popularisés sans cesse, de sorte que tous les lieux de qualité touristique sont techniquement accessibles pour les touristes. Selon les statistiques de l’OMT, il y a eu 924 millions de déplacement dans le monde en 2008, soit l’équivalent de 13,8% de la population mondiale. De plus en plus de gens sont engagés dans cette activité qui connaît un essor depuis un demi siècle, alors que le tourisme international s’élargit au fur et à mesure dans le marché touristique et a accéléré le pas à partir des années 1980s.
Dans l’histoire du tourisme, l’invention de train est un facteur essentiel pour l’apparition du tourisme de masse, en raison du grand bond dans la vitesse de voyage et de la croissance importante de la capacité des transports – deux éléments cruciaux pour l’opération de cette activité. Mais l’invention de l’avion, surtout les avions de style cargo, long courrier, est devenue une réforme fondamentale dans l’histoire du transport et également celle du tourisme – la planète est devenue pratiquement un « village global » grâce à l’accroissement aiguë de la vitesse ainsi que de la capacité importante du transport. La vie des gens ne se déroule plus principalement autour de leur pays natal ou de leur lieu de résidence, le progrès technologique et la démocratisation des transports ont rapproché le monde et les différents peuples de la terre. Accompagnant le rapprochement physique, les notions de temps et de distance ont littéralement pris une nouvelle signification et par conséquent, la perception psychologique des individus qui composent ces sociétés a elle aussi considérablement changée (Karl Bouchard, 2006).
« Tous ces changements ont rendu les habitants de cette planète, et en particulier ceux des sociétés modernes, très friands de connaissances, de dépaysements, de nouvelles expériences, de sensations fortes et donc, de plus en plus curieux des autres peuples et cultures. Les citoyens de nos cités modernes seront amenés, dans les prochaines années, à être de plus en plus en contact avec d’autres peuples et cultures et il y a fort à parier qu’ils deviendront, à un moment de leur vie, « touristes » et donc confrontés à la réalité du monde touristique avec tout ce que cela comprend. » (Karl Bouchard, 2006)
L’avancement de la société humaine a fourni des techniques pour faciliter le voyage long courrier, et a dépassé d’une manière efficace la limite de distance physique infranchissable auparavant. En même temps, la venue de l’Age informatique a rendu plus pratique et rapide la distribution et la circulation de l’information, et aussi suscite la curiosité des gens pour découvrir l’ailleurs. A l’aide des conditions matérielles avancées, on étend davantage la découverte dans le sens plus large et profond, qui renforce de retour le désir pour explorer le monde inconnu, ainsi conduit à l’augmentation importante de la mobilité. Cette croissance de la mobilité se traduit d’abord sur le déplacement local des Français, c’est-à-dire, la distance parcourue est inférieure à 100 km. Ce genre de mobilité a connu un accroissement de 39% entre 1982 et 1994. Mais il emporte davantage pour la mobilité à longue distance (supérieure à 100 km) avec un taux de croissance considérable de 82% pour la même période, soit double de celui de la mobilité locale. Les Français bougent plus, certes, et ils bougent plus surtout à grande distance. La notion de la proximité évolue avec le temps. Marco Polo, grand voyageur italien du 13e siècle, a mis 4 ans pour voyager de Venice en Chine, en passant par l’Arménie, la Perse, l’Afghanistan, et le Pamir, ensuite traversant la Route de la Soie pour enfin gagner la partie mongole de la Chine. En 1936, la délégation chinoise a voyagé pendant 28 jours en bateau pour participer aux 11e Jeux Olympiques qui ont eu lieu à Berlin. Aujourd’hui, il ne faut que 10 heures de vol de Paris à Pékin. Le développement des techniques dans le transport a bouleversé le concept de la distance kilométrique et y a donné de nouveaux critères qui tendent à rapetisser le monde. Cette citation de Pierre Josse, rédacteur du guide du Routard, le montre bien:
« Nous sommes partis, comme à la découverte d’un autre continent, avec la même curiosité vis-à-vis des gens. On renouait avec la tradition du routard. L’Inde, c’était devenu la banlieue pour nous. Alors que là, une aventure nouvelle, bizarre s’offrait à nous. »
(Pierre Josse, Rédacteur du guide du Routard Banlieue de Paris, 1999)

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Table des matières

Introduction générale
Partie 1 : Les intérêts touristiques des Français pour la Chine
Introduction de la première partie
Chapitre 1 Qu’entendre par tourisme ?
Introduction
1. Qu’est-ce que c’est que le Tourisme ?
2. Système du tourisme
2.1 Tourisme et recréation
2.2 Tourisme et touristes
2.3 Tourisme et lieu(x)
2.3.1 Typologie des lieux touristiques
2.3.2 L’extension de l’espace touristique
2.4 Tourisme et pratique
2.4.1 Définition de la « pratique »
2.4.2 Pourquoi la « pratique » touristique au lieu de la « consommation » touristique ?
2.4.3 La typologie des pratiques touristiques
3. Du projet aux pratiques – comment fonctionne le système du tourisme ?
3.1 Les interrelations projet – lieu – pratique
3.1.1 Le rapport entre le projet et le lieu
3.1.2 Le rapport entre la pratique et le lieu
3.1.3 Le rapport entre le projet et la pratique
3.2 La mise en oeuvre du projet touristique
3.2.1 Le choix de la destination
3.2.2 Pratiquer la destination
3.3 Les modes d’organisation du voyage
3.3.1 Les classifications du mode d’organisation du voyage
3.3.2 Le mode d’organisation du voyage varie selon la destination
3.3.3 Les modes d’organisation du voyage adoptés par les touristes français en Chine
Conclusion
Chapitre 2 La Chine comme destination
Introduction
1. Le développement du tourisme en Chine contemporaine
1.1 L’évolution du tourisme en Chine à l’époque moderne (depuis 1911)
1.1.1 Le germe du tourisme en Chine à l’époque moderne (1911 – 1936)
1.1.2 Les débuts du tourisme (1949 – 1978)
1.1.3 Le tourisme sous la réforme et l’ouverture (1978 – 2001)
1.1.4 Le tourisme sous l’économie de marché (depuis 2002)
1.2 Le tourisme récepteur en Chine
2. L’évolution du tourisme français en Chine contemporaine
3. Le marché du tourisme français en Chine sous l’aspect des tour-opérateurs
3.1 Les tour-opérateurs et le marché chinois
3.1.1 L’actualité du marché chinois pour les tour-opérateurs
3.1.2 Le point de vue d’une agence réceptive – entretien avec le directeur général adjoint du CYTS (Canton)
3.2 Les produits touristiques sur la destination Chine proposés par les tour-opérateurs
3.2.1 Les itinéraires classiques ou les itinéraires nouveaux ?
3.2.2 Les grands circuits ou les petits circuits et les séjours ?
3.2.3 Les visites de plaisance ou les aventures sportives ?
3.3 Une typologie des produits touristiques diversifiée et complexifiée
3.3.1 Le circuit accompagné en groupe
3.3.2 Le voyage itinérant en individuel
3.3.3 Le séjour à la carte
3.3.4 Le voyage sur mesure – changement de rôle ?
Conclusion
Chapitre 3 L’altérité chinoise pour les touristes français
Introduction
1. L’altérité, moteur du tourisme
1.1 Notion de « l’altérité »
1.2 Le tourisme et l’altérité
1.2.1 L’altérité joue un rôle primordial dans le tourisme.
1.2.2 Qu’entendre par l’altérité dans le tourisme ?
1.2.3 Le dosage d’altérité
1.3 Les passeurs d’altérité dans le tourisme
1.3.1 Les médiateurs touristiques comme passeur d’altérité
1.3.1.1 Le marché touristique
1.3.1.2 Les guides touristiques
1.3.2 L’apprentissage touristique en tant que passeur d’altérité
2. L’altérité chinoise, de quoi s’agit-il ?
2.1 Les éléments essentiels de l’altérité chinoise dans le tourisme
2.2 Un pays oriental, un autre monde rêvé
2.3 Une terre exotique, un ailleurs mystérieux
2.4 Le passé et la modernité, un pays en contraste
3 La construction de l’image chinoise auprès des Français
3.1 Les média, un intermédiaire à la fois classique et nouveau
3.1.1 La télévision
3.1.2 La radio
3.1.3 La presse écrite
3.1.4 Les livres
3.1.5 Le cinéma
3.1.6 L’Internet
3.2 Les médiateurs professionnels, créateurs de la Chine imaginaire
3.3 Le bouche à oreille, témoin fiable pour la Chine rêvée
3.4 La conjoncture politique, promoteur de la Chine accueillante
Conclusion
Conclusion de la première partie
Partie 2 : Les pratiques touristiques des Français en Chine
Introduction de la deuxième partie
Chapitre 4 Une enquête par questionnaire
Introduction
1. La conception du questionnaire
1.1 La pratique touristique en Chine
1.2 Le mode d’organisation du voyage
1.3 La perception de la Chine
1.4 L’expérience touristique
1.5 Le profil du visiteur
1.6 Le premier voyage en Chine
2 Le choix des lieux d’enquête
2.1 Comparaison des lieux d’enquêtes potentiels
2.2 Yangshuo, paradis des touristes
2.3 La construction de l’échantillon
3 Le déroulement de l’enquête
3.1 Pré enquêtes auprès des médiateurs touristiques et des touristes
3.2 L’enquête à Yangshuo
3.2.1 Créer un réseau relationnel pour rencontrer les touristes français
3.2.2 L’enquête sur place
4 Les résultats de notre enquête et le traitement des données
4.1 Les résultats de l’enquête
4.2 Le traitement du questionnaire
Conclusion
Chapitre 5 Un tourisme principalement organisé
Introduction
1. Les touristes français en Chine, de qui s’agit-il ?
1.1 Sexe
1.2 Âge
1.3 Situation familiale et nombre d’enfant(s) habitant à la maison
1.4 Niveau d’études
1.5 Profession
1.6 Revenu mensuel brut
1.7 Origine géographique des touristes français
2. Les primo-visiteurs dominent la clientèle française
2.1 Une importance dominante pour les primo-visiteurs
2.2 Le profil des primo-visiteurs et des « repeaters »
2.2.1 Sexe
2.2.2 Âge
2.2.3 Situation familiale et nombre d’enfant(s) habitant à la maison
2.2.4 Niveau d’études
2.2.5 Profession
2.2.6 Revenu mensuel brut
2.2.7 Origine géographique des touristes français
3. Une clientèle souvent en voyage organisé
3.1 Le voyage organisé en groupe domine la destination
3.1.1 Une classification de quatre modes au lieu de cinq modes d’organisation du voyage
3.1.2 Les résultats de l’enquête
3.1.3 Les raisons des touristes derrière le choix du mode d’organisation du voyage
3.2 Les profils des touristes selon le mode du voyage
3.2.1 Les touristes en voyage organisé en groupe tout compris
3.2.2 Les touristes en voyage organisé en individuel tout compris
3.2.3 Les touristes en voyage organisé en individuel partie comprise
3.2.4 Les touristes en voyage auto-organisé
Conclusion
Chapitre 6 Une pratique de l’espace dominée par la découverte
Introduction
1. Un tourisme principalement urbain
1.1 La répartition spatiale des touristes français en Chine selon l’enquête
1.2 Une inégalité du nombre d’arrivées parmi les régions en Chine
1.3 Les itinéraires classiques sont toujours les plus pris
2 Un tourisme essentiellement culturel
2.1 L’analyse des activités touristiques selon l’enquête
2.2 La prédominance de la découverte culturelle
2.3 Une nouvelle pratique en Chine – la visite à des proches
3 Les séjours des touristes français en Chine
3.1 Les caractéristiques des séjours touristiques selon l’enquête
3.1.1 Durée des séjours
3.1.2 Taille du groupe et compagnon(s) de voyage
3.1.3 Mode d’hébergement
3.1.4 Type de nourriture
3.1.5 Moyen de transport à l’intérieur de la Chine
3.1.6 Souvenir
3.2 Le séjour touristique en Chine pour les touristes en différents modes d’organisation du voyage
3.2.1 Le tourisme des touristes français en quatre modes d’organisation du voyage à Yangshuo selon l’observation
3.2.1.1 Le tourisme organisé en groupe (Mode 1)
3.2.1.2 Le tourisme organisé en individuel tout compris (Mode 2)
3.2.1.3 Le tourisme organisé en individuel partie comprise (Mode 3)
3.2.1.4 Le tourisme auto-organisé (Mode 4)
3.2.2 Une comparaison des séjours touristiques des touristes français en quatre modes d’organisation du voyage selon l’enquête
4 Les principaux problèmes rencontrés dans le séjour touristique
4.1 La catégorisation des problèmes
4.2 L’analyse des problèmes
4.3 Les explications pour ces problèmes à partir du mode d’organisation du voyage.
Conclusion
Conclusion de la deuxième partie
Partie 3 : Le capital touristique dans le choix du mode d’organisation du voyage
Introduction de la troisième partie
Chapitre 7 Le capital touristique, passeur d’altérité intérieur
Introduction
1. Le capital touristique, de quoi s’agit-il ?
1.1 La définition du capital touristique
1.2 La constitution du capital touristique
1.3 Le volume de capital touristique varie selon l’individu
2. Un choix méthodologique : le modèle de régression ordinale
2.1 Une présentation sur le modèle de régression
2.2 La construction du modèle de régression ordinale
2.3 L’outil d’analyse
3. L’analyse descriptive du résultat
3.1 Les valeurs anormales
3.2 La consistance du mesurage des variables
4. L’analyse de la régression ordinale
4.1 Le résultat de l’analyse de la régression ordinale
4.2 Une comparaison entre les deux classifications selon la robustesse de l’analyse
Conclusion
Chapitre 8 Les caractéristiques de l’individu
Introduction
1. La composition des caractéristiques de l’individu
1.1 Les caractéristiques socio-professionnelles et démographiques
1.2 La personnalité
1.2.1 La personnalité dans le contexte du tourisme
1.2.2 Plog et son modèle
2 Les caractéristiques de l’individu et le choix du mode d’organisation du voyage
2.1 La conception des questions
2.2 Le résultat du test de la consistance
2.3 L’analyse de régression ordinale
2.3.1 Les variables explicatives significatives
2.3.1.1 L’âge
2.3.1.2 Le niveau d’études
2.3.1.3 La personnalité
2.3.2 Les variables explicatives non-significatives
Conclusion
Chapitre 9 L’expérience touristique
Introduction
1. Qu’entendre par l’expérience touristique ?
1.1 La définition
1.2 La constitution de l’expérience touristique
2 L’expérience touristique et le choix du mode d’organisation du voyage
2.1 La conception des questions
2.2 L’analyse de régression ordinale
2.2.1 Les variables explicatives significatives
2.2.1.1 La fréquence de longs voyages
2.2.1.2 Le nombre de pays asiatiques visités
2.2.2 Les variables explicatives non-significatives
2.2.2.1 La fréquence de vacances
2.2.2.2 Le nombre de zones géographiques visitées
2.2.2.3 Le nombre de visite en Chine
Conclusion
Chapitre 10 Le rapport à l’altérité
Introduction
1. Le rapport à l’altérité, de quoi s’agit-il ?
1.1 Le rapport à l’altérité dans le contexte du tourisme
1.2 La construction du rapport à l’altérité
1.2.1 La perception du dosage d’altérité de la destination
1.2.2 La connaissance sur la destination
1.2.3 Le savoir-faire touristique dans la pratique de la destination
2 Le rapport à l’altérité et le choix du mode d’organisation du voyage
2.1 La conception des questions
2.2 Le résultat du test de la consistance
2.3 L’analyse de régression ordinale
2.3.1 Les variables explicatives significatives
2.3.1.1 La perception du dosage de l’altérité chinoise
2.3.1.2 La recherche de l’information
2.3.1.3 Le niveau de la langue anglaise
2.3.2 Les variables explicatives non-significatives
2.3.2.1 L’adaptabilité au nouvel environnement
2.3.2.2 Le technique au voyage
2.3.2.3 Le niveau de la langue chinoise
Conclusion
Conclusion de la troisième partie
Conclusion générale
Bibliographie
Table des tableaux
Table des graphiques
Table des cartes
Table des figures
Table des illustrations
Annexe 1
Annexe 2
Annexe 3

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