L’entreprise exerce son activité encadrée par son entourage et sous les conditions et contraintes imposées par le milieu dans lequel elle évolue. Toutes les fonctions qui existent au sein de l’entité doivent être en accord avec cet environnent et la situation. Parfois, il exige de l’entreprise des restructurations ou des remaniements. Ces derniers temps, contre financement de la part de l’Union Européenne et du FMI, certains pays membres de la même confédération ont été contraints d’adopter une politique de restriction très sévère à l’égard de la population. Pour Madagascar, il en a toujours été ainsi puisque notre pays dépend de ces aides extérieures. Dans les services publics, l’insuffisance du personnel et surtout l’incapacité de ces services à donner entière satisfaction au contribuable font partie des innombrables raisons qui font que notre pays soit encore à ce stade de développement. La pression est trop forte de tous les côtés que les répercutions se font même sentir dans le secteur privé. A cause de la crise (mondiale) et de ses effets prolongés, les entreprises privées sont tentées de suivre l’exemple donné par l’Etat.
Les contextes économique et politique actuels ont conduit à divers changements. La mondialisation et la modernité affecte la vie des entreprises sous tous les aspects. Elles doivent s’adapter aux transformations de l’environnement. La crise économique mondiale a amplifié ce phénomène et jusqu’ici, la meilleure solution trouvée est de remplacer l’Hommes par des machines et des robots. Les dirigeants des plus grosses compagnies sont choisis cette modalité afin de réduire encore et encore les coûts de production. Il s’agit du plus grand défi que chaque entité doit un jour affronter. Au moindre souci d’ordre économique, c’est à cette option que l’on pense le plus fréquemment : réduire le nombre du personnel.
LA PRESENTATION GENERALE DE L’ASSURANCE NY HAVANA
Abordant la notion de la compagnie d’assurance étudiée, il est essentiel d’apporter une brève définition de l’assurance. L’assurance est par définition, « un système qui permet de prémunir un individu, une association ou une entreprise contre les conséquences financières et économiques liées à la survenance d’un risque ».
En d’autres termes, l’assurance aussi est un moyen permettant l’indemnisation des dommages survenues aux biens et aux personnes grâce à la prise en charge d’un ensemble ou d’une partie de risque par l’assureur et à leur compensation moyennant le paiement d’une prime ou cotisation par l’assuré.
Il s’agit d’un produit sous forme d’un package de garantie commercialisé par les sociétés d’assurance, y compris notre zone d’étude l’Assurance NY HAVANA.
Le concept d’une compagnie d’assurances trouve sa réalité dans son historique et la notion qu’elle renferme. Il serait alors plus intéressant de l’évoquer rapidement pour mieux cerner son contour.
Identité et historique de l’Assurance Ny Havana
Depuis le début de XIXème siècle, Madagascar entrait dans la mise en œuvre de l’opération d’assurance. L’assurance Malagasy était née avant la nationalisation par la légalisation Française et était représentée par une agence dans le pays . A cette époque, les opérateurs n’étaient autres que les apporteurs d’affaires pour le compte des sociétés étrangères non installées sur place.
La date du 11 Octobre 1968 est marquée par la naissance de la première société d’assurance de droit Malagasy qui est « La Compagnie Malgache d’Assurance et de Réassurance : Ny HAVANA » constitué sous la forme de Société Anonyme. Elle fut créée à la volonté du gouvernement Malagasy de cette époque et avec une collaboration de lareprésentation et délégation des compagnies d’assurance étrangère opérant à Madagascar. Constituée sous forme de Société Anonyme au capital de 24.000.000 Ariary dont 50% sont détenus par les compagnies d’assurance étrangère, ses premières activités ont été entamé à Ambatomena, 30 Rue Jean Jaurès ou le siège social était situé et avait un personnel au nombre de 5 personnes.
L’ordonnance n°75-002 du 16 Juin 1975, portant sur la nationalisation du secteur des assurances fait de l’Etat Malagasy l’actionnaire majoritaire de la compagnie NY HAVANA dont il devient le détendeur des 50% du capital et le reste est apporté par des petits porteurs.
Avec son conseil d’administration, c’est une société anonyme qui, formée par les propriétaires de ses actions, est régie par les textes législatifs en vigueur notamment la loi N° 2003-036 du 30 Janvier 2004 sur les sociétés commerciales avec le décret d’application et par les présents statuts. Cependant, NY HAVANA a continué à être régie par le droit commercial en gardant son statut de société anonyme.
APPROCHE THEORIQUE
Les pratiques concernant la valorisation des entreprises ont fortement évolué depuis ces dernières décennies. L’approche de la valorisation de l’entreprise, uniquement basée sur ses actifs financiers, ne répond plus aux besoins de l’économie moderne dans laquelle les facteurs de croissance sont de plus en plus liés aux actifs immatériels.
En effet, dans l’économie du XXIème siècle, les entreprises qui souhaitent rester compétitives devront investir massivement dans leurs actifs immatériels : de la gestion de la recherche et développement (R&D) à la reconnaissance de la marque par les clients. Parmi ces actifs immatériels, le Capital Humain constitue l’élément clé du « capital immatériel » .
Les fondements théoriques du concept de capital humain
L’investissement en capital humain est aujourd’hui l’un des grands thèmes de la politique publique dans les pays développés. Il semble pouvoir apporter des solutions à plusieurs problèmes auxquels les décideurs politiques ont été confrontés au cours des dernières décennies, à savoir le ralentissement de la croissance économique dans la plupart des pays occidentaux depuis 1973, la montée du chômage et la polarisation des revenus. L’accumulation de capital humain permettrait en effet des gains de productivité favorables à la croissance et à l’emploi.
Le concept du capital humain trouve sa source dans la théorie économique du capital humain, développée par le prix Nobel d’économie, Gary S. Becker, notamment dans son ouvrage paru en 1964 : « Human Capital ». Plutôt que définir précisément le capital humain, l’auteur s’attache à étudier les investissements en capital humain. Il est cependant possible d’emprunter à Guillemin et Moule (1993), la définition qu’ils ont tirée des travaux de Becker : « Le capital humain est constitué par l’ensemble des capacités créatrices, productives du travailleur, capacités prises au sens large puisqu’elles incluent son savoir-faire technique, son expérience, ses connaissances générales… Le capital humain est donc considéré comme un stock qu’il convient de constituer, agrandir, utiliser, faire fructifier. Celui ci à la particularité par rapport à un capital normal d’être consubstantiel de l’individu et donc non vendable en tant que stock. » .
La théorie du Capital Humain d’Adam SMITH dans La Recherche sur la nature et les causes de la richesse des nations (1776) suppose que les individus peuvent améliorer leur productivité par des actes volontaires d’investissement dans l’éducation ou la formation. Les écarts de revenus du travail traduisent alors le fait que les individus ne font pas (pour des raisons diverses sur lesquelles nous reviendrons) les mêmes investissements, en formation par exemple.
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Table des matières
INTRODUCTION
PARTIE I – METHODOLOGIES
Chapitre 1 – Méthodologie de recherche
Section 1 – Présentation générale de l’entreprise
Section 2 – Approche théorique et limite de l’études
Chapitre II – Méthodologie d’approche
Section 1- Technique de collecte des données
Section 2- Méthode de traitement des données
PARTIE II – RESULTATS
Chapitre I- Fonctionnement des Ressources Humaines NY HAVANA
Section 1- Politique de la planification des Ressources Humaines
Chapitre II – La performance de la NY HAVANA
Section 1- Politique de la performance de NY HAVANA
Section 2- La performance humaine
PARTIE III – DISCUSSION ET PROPOSITION DE SOLUTIONS
Chapitre I – Analyse de la Gestion des Ressources Humaines de NY HAVANA
Section 1- Analyse interne de l’entreprise
Section 2- Diagnostic de l’organisation externe
Chapitre II- Proposition de solutions et validation des hypothèses
Section 1- Proposition de solutions
Section 2- Validation des hypothèses
CONCLUSION GENERALE
BIBLIOGRAPHIE
ANNEXES