Le cancer du colon  

Le cancer du colon  

Histologie 

On distingue 4 tuniques :
Une séreuse, constituée par le péritoine viscéral entourant la surface libre du colon, principalement au niveau des zones fixes. On distingue un mésothélium ainsi qu’une couche sous séreuse de tissu conjonctif lâche pouvant être riche en tissu adipeux, notamment au niveau des appendices épiploïques.
Une musculeuse, divisée en une composante superficielle longitudinale incomplète formant les bandelettes antérieures et postérieures, elles même reliées par des faisceaux longitudinaux, et une composante profonde circulaire. Elle est constituée de fibres musculaires lisses.
Une sous-muqueuse, constituée de tissu conjonctif lâche. Elle comprend l’essentiel de la vascularisation sanguine et lymphatique, ainsi que des cellules adipeuses, un plexus nerveux, et des follicules lymphatiques solitaires, concentrés principalement au niveau de l’appendice vermiculaire.
Une muqueuse, dépourvue de villosités, épousant la conformation externe régie par les plis semi-lunaires et les bosselures. Elle comporte un épithélium de revêtement cylindrique, composé majoritairement de cellules caliciformes, qui s’invagine dans la muqueuse en cryptes de Lieberkühn. Le chorion est riche en tissu lymphoïde, on y trouve de nombreux lymphocytes diffus et follicules lymphoïdes débordant vers la musculaire muqueuse.

Épidémiologie

En France, le cancer du colon est le troisième cancer en termes d’incidence, tout sexe confondu, juste derrière le cancer de la prostate et du sein. En 2010, 40 000 nouveaux cas ont été répertoriés, dont 53% chez les hommes. Les personnes âgées de plus de 50 ans représentent à elles-seules plus de 95% des nouveaux cas.Durant la période s’étalant de 2003 à 2007, le cancer colorectal a été responsable de la mort d’un peu plus de 16 000 français en moyenne par an. En 2010, 17 400 décès ont été estimés, classant ce cancer deuxième au niveau du taux de mortalité, juste derrière le cancer du poumon (28 700 décès), et devant le cancer du sein (11 500 décès).
Cependant, on note une diminution régulière des décès depuis les années 1980, témoignant d’une amélioration de la survie des patients.Des disparités régionales ont été mises en évidence, aussi bien chez l’homme que chez la femme. Les taux les plus élevés se retrouvent principalement dans le Nord-est (Nord-Pas-de-Calais, Alsace-Lorraine, Champagne-Ardenne), le Centre et le Limousin.
Les taux les plus faibles, quant à eux, se retrouvent dans les régions du Sud et l’Île de France.
En dehors de la France, on remarque que le cancer colorectal est le plus fréquent dans une dizaine de pays européens, incluant la République Tchèque, la Hongrie, la Slovaquie, le Danemark, la Norvège, l’Italie, les Pays-Bas, l’Allemagne,… Les taux d’incidence, aussi bien masculins que féminins, sont également comparables aux États-Unis et au Canada.

Génétique 

Malgré sa complexité, le cancer du colon est probablement l’un des cancers les mieux connus en termes de génétique. La FAP, ou polypose recto-colique familiale, et HNPCC, ou cancer héréditaire du côlon sans polypose, sont des maladies héréditaires réputées comme facteur de risque dans le développement de ce cancer. Les études portant sur la pathogénie de ces maladies ont permis de grandes découvertes dans la compréhension des bases moléculaires de la forme héréditaire du cancer, mais aussi de sa forme sporadique.
L’origine du cancer colorectal se situerait dans une cascade de mutations génétiques, menant progressivement à la désorganisation de la réplication locale des colonocytes. Le gène APC (adenomatous polyposis coli) est un gène suppresseur de tumeur. Lorsqu’il est muté, il ne peut plus jouer son rôle d’inhibiteur de la multiplication cellulaire, d’où l’apparition de polypes adénomateux sporadiques. Son rôle serait prépondérant dans ce phénomène, puisqu’il serait muté dans environ 50% des cas d’adénomes sporadiques.

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Chapitre 1  
Le colon et le cancer du Colon  
1. Le colon  
1.1. Anatomie
1.2. Histologie
1.3. Physiologie
1.4. Microbiologie
2. Le cancer du colon  
2.1. Épidémiologie
2.2. Évolution du cancer
2.2.1. Initiation
2.2.2. Promotion
2.2.3. Progression
2.3. Pathogénie du cancer colorectal
2.3.1. Histologie
2.3.2. Génétique
2.4. Facteurs de risque
2.4.1. Age, sexe
2.4.2. Prédispositions génétiques
2.4.3. Maladies inflammatoires
2.4.4. Mode de vie
2.5. Rôle de l’inflammation dans l’initiation ou la promotion du cancer du colon
2.6. Diagnostique du cancer colorectal
2.6.1. Dépistage organisé
2.6.2. Méthodes diagnostiques
2.7. Classification des tumeurs colorectales
2.8. Traitement
2.9. Nutrition et cancer : actualités
2.9.1. Aliments riches en fibres
2.9.2. Viande rouge et grasse
2.9.3. Alcool
2.9.4. Calcium
Acides gras Omega 3  
1. Définition  
2. Sources alimentaires  
2.1. Produits de la mer
2.1.1. Végétaux
2.1.2. Poissons gras
2.2. Végétaux terrestres
3. Synthèse et besoins de l’organisme  
3.1. Métabolisme des AGPI
3.2. Synthèse d’éicosanoïdes
4. Acides gras Omega 3 et cancer du colon  
4.1. Études épidémiologiques
4.2. Modèles d’études précliniques
4.3. Études précliniques
4.4. Études cliniques
4.5. Mode d’action potentiel
4.5.1. Diminution du taux d’acides biliaires secondaires
4.5.2. Induction de l’apoptose
4.5.3. Modification de la composition membranaire
4.5.4. Modulation du taux de COX-2
Chapitre 2 : Méta-analyse  
Élaboration du protocole expérimental  
1. Formulation de la problématique  
2. Variables  
2.1. Les animaux utilisés
2.2. Conditions d’élevage
2.3. Carcinogènes
2.4. Acides gras Omega 3
2.5. Critères de jugement
3. Protocole  
3.1. Recherche des articles en lien avec notre problématique
3.1.1. Recherches sur Pubmed
3.1.2. Système de la boule de neige
3.1.3. Google Scholar
3.2. Sélection des articles utilisables
3.2.1. Sélection sur le titre et le résumé
3.2.2. Sélection sur l’article en entier
3.3. Extraction des données
3.4. Statistiques
3.4.1. Logiciels utilisés
3.4.2. Critères de jugement, types de données calculées et utilisées
3.4.3. Analyses
Caractéristiques des articles  
1. Études incluses dans la méta-analyse  
1.1. Bommareddy 2006
1.2. Coleman 2002
1.3. Davidson 2004
1.4. Dommels 2003
1.5. Dwivedi 2003
1.6. Dwivedi 2005
1.7. Dwivedi 2011
1.8. Jenab 1996
1.9. Kim 2003
1.10. Kohno 2002
1.11. Kohno, janvier 2004
1.12. Kohno, avril 2004
1.13. Kohno 2006
1.14. Minoura 1988
1.15. Moreira 2009
1.16. Narisawa 1991
1.17. Narisawa 1994
1.18. Nelson 1988
1.19. Onogi, juin 1996
1.20. Onogi, septembre 1996
1.21. Paulsen 1998
1.22. Reddy 1986
1.23. Reddy 1988
1.24. Reddy 1991
1.25. Sarotra 2010
1.26. Serraino 1992
1.27. Van Beelen 2009
1.28. Williams 2007
2. Études exclues de la méta-analyse  
2.1. Chang 1998
2.2. Deschner 1990
2.3. Hendrickse 1995
2.4. Hirose 1990
2.5. Hong 2002
2.6. Kenar 2008
2.7. Kohno 2000
2.8. Koohestani 1998
2.9. Latham 1999
2.10. Lindner 1991
2.11. Reddy 2001
2.12. Reddy 2005
2.13. Paulsen 1998
2.14. Takahashi
1.1.1. Takahashi 1993
1.1.2. Takahashi 1994
1.1.3. Takahashi, juillet 1997
1.1.4. Takahashi, octobre 1997
3. Bilan des données recueillies  
3.1. Critères de jugement
3.2. Animaux
3.3. Régimes alimentaires
3.4. Acides gras Omega 3
3.5. Carcinogènes
Résultats  
1. Vérification du biais de publication  
1.1. Utilisation des Funnel plot
1.2. Correction du biais de publication
2. Méta-analyse globale utilisant un effet fixe  
3. Méta-analyse globale utilisant un modèle aléatoire  
3.1. Critère de jugement incidence tumorale
3.2. Critère de jugement multiplicité tumorale
3.3. Critère de jugement ACF
3.4. Critère de jugement cryptes aberrantes
3.5. Critère de jugement gros ACF
3.6. Conclusion sur les résultats de la méta-analyse globale en modèle aléatoire
4. Méta-analyses en sous-groupes, modèle aléatoire
4.1. Variable « carcinogène »
4.1.1. Nature du carcinogène
4.1.2. Dose totale de carcinogène administrée
4.1.3. Voie d’administration
4.2. Variable « animal »
4.2.1. Sexe
4.2.2. Lignée
4.3. Conditions d’élevage
4.3.1. Variable « durée totale de l’expérience »
4.3.2. Variable « Composition en matière grasse de l’aliment »
4.4. Acide gras Omega 3
4.4.1. Variable « type d’acide gras Omega 3 utilisé »
4.4.2. Teneur en acide gras Omega 3 de l’aliment
4.4.3. Période de distribution de l’acide gras Omega 3
4.4.4. Durée totale de distribution d’acide gras Omega 3
4.5. Conclusion sur les analyses en sous-groupe réalisées
4.6. Complément d’analyses
4.6.1. Dans le sous-groupe « 30mg », analyse selon la durée totale de l’expérience
4.6.2. Dans le sous-groupe « 10-20% », analyse selon le type d’acide gras Omega 3 utilisé
4.6.3. Dans le sous-groupe « (Av, p, AP) ou (P, Ap) », analyse selon la durée totale de l’expérience
4.7. Conclusion sur l’ensemble des analyses
Discussion  
1. Évaluation de la technique d’analyse de données utilisée  
1.1. Biais de publication
1.2. Répartition des données et loi normale
1.3. Homogénéité/hétérogénéité
1.4. Analyses en sous-groupes
1.5. Interactions entre les facteurs de variabilité
1.6. Utilisations de plusieurs études issues du même article
1.7. Interprétation des résultats non-significatifs
2. Application des résultats obtenus  
2.1. Extrapolation des résultats de méta-analyses à l’espèce humaine
2.1.1. Induction de la cancérogénèse chez les rongeurs
2.1.2. Critères de jugement
2.1.3. Lignée/ souche des animaux utilisées
2.1.4. Régime alimentaire
2.1.5. Conclusion sur l’extrapolation des résultats
2.2. Comparaison des propriétés chimio-protectrices des acides gras Omega 3 à d’autres substances évaluées chez les rongeurs
2.2.1. Stade d’administration
2.2.2. Modes de distribution/consommation potentiels des Omega 3
2.2.3. Choix d’une source d’acide gras Omega 3 pour la chimioprévention du cancer du côlon chez l’homme
Conclusion générale
Conclusion personnelle
Bibliographie
Annexes  
1. Synthèse des éicosanoïdes  
1.1. Synthèse des prostanoïdes à partir de l’acide arachidonique
1.2. Synthèse des leucotriènes à partir de l’acide arachidonique
2. Mécanismes d’action, rôle physiologique  
2.1. Prostanoïdes
2.1.1. La prostacycline (PGI2)
2.1.2. Thromboxanes
2.1.3. Prostaglandines

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