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Rรดles des protรฉines
โข La rรฉgion E (early) code pour huit protรฉines non structurales, ร savoir :
E1 : protรฉine responsable de la rรฉplication de lโADN viral,
E2 : avec 2 localisations
– une localisation nuclรฉaire, protรฉine responsable de lโactivation de la rรฉplication de lโADN viral en synergie avec E1, et de la rรฉpression de la transcription de E6 et E7
– une localisation cytoplasmique : protรฉine responsable dโune induction dโapoptose et dโinstabilitรฉs gรฉnomiques
E3 : cette protรฉine nโa pas de fonction connue,
E4 : protรฉine responsable de la maturation des virions ; elle facilite lโencapsidation du gรฉnome,
E5 : protรฉine responsable de la stimulation de la prolifรฉration cellulaire,
E6 et E7 : Ont un rรดle cruciale dans la prolifรฉration cellulaire et ร lโoncogenรจse.
E8 : cette protรฉine nโa pas de fonction connue ;
โข La rรฉgion L (late) : code pour les protรฉines de la capside L1 (protรฉine majeure) et L2 (protรฉine mineure) qui forment respectivement, la structure du virion et facilitent lโempaquetage du gรฉnome viral et sa maturation.
Cycle viral
Caractรฉrisรฉs par une spรฉcificitรฉ d’hรดte รฉtroite, les Papillomavirus prรฉsentent un tropisme pour les รฉpithรฉliums cutanรฉo-muqueux. Les cellules cibles des HPV sont les kรฉratinocytes prรฉsents dans les couches basales des รฉpithรฉliums et la progression du cycle de rรฉplication virale va sโeffectuer en parallรจle de la diffรฉrenciation de ces cellules รฉpidermiques (figure 5).
Koรฏlocytes: les cellules atypiques, prรฉsentant dans leur cytoplasme une cavitation pรฉrinuclรฉaire ou un halo, qui traduisent les changements cytopathologiques liรฉs ร lโinfection HPV.
A la suite de microlรฉsions, les HPV pรฉnรจtrent les รฉpithรฉliums et infectent ces cellules basales qui sont le siรจge du renouvellement permanent de lโรฉpithรฉlium.
Aprรจs internalisation du virus au sein de la cellule, lโADN viral est transportรฉ jusquโau noyau oรน il est maintenu sous forme dโรฉpisome (ADN circulaire extra chromosomique). Le virus ne possรฉdant pas les enzymes nรฉcessaires, la rรฉplication de son ADN est dรฉpendante des enzymes de la cellule hรดte.
Au niveau des couches basales de lโรฉpithรฉlium, la multiplication du gรฉnome viral dans sa forme รฉpisomale va se faire de maniรจre limitรฉe ร raison de 50 ร 100 copies par cellules [59].
Lors de lโascension des cellules vers la couche superficielle de lโรฉpiderme, la rรฉplication virale sโintensifie. Cette phase dโamplification conduit ร la rรฉplication du gรฉnome viral de 1000 ร 10 000 copies par cellule ainsi quโร une forte expression des protรฉines prรฉcoces. Les promoteurs des gรจnes tardifs sont activรฉs dans les couches superficielles de lโรฉpithรฉlium et conduisent ร lโexpression des protรฉines L1 et L2 de la capside permettant lโencapsidation du gรฉnome du virus et la formation de nouveaux virions. Les HPV ont un cycle non lytique et les virions matures sont donc libรฉrรฉs dans le milieu extรฉrieur au cours de la desquamation des couches superficielles รฉpithรฉliales.
Les virions libรฉrรฉs vont pouvoir se propager au sein dโun mรชme รฉpithรฉlium ou รชtre transmis ร un autre individu par contact direct. La libรฉration de virions dรฉfinit une infection productive. La production virale varie selon la nature de lโรฉpithรฉlium infectรฉ. Elle est trรจs importante dans les verrues plantaires et est variable dans les lรฉsions du col utรฉrin, selon que lโinfection est clinique, infra-clinique ou latente.
Lโinfection virale productive se traduit par un effet cytopathogรจne caractรฉristique, la koรฏlocytose. Dans certains cas, le virus peut rester ร lโรฉtat latent dans les cellules basales de lโรฉpithรฉlium, son gรฉnome persistant soit sous forme รฉpisomale, soit intรฉgrรฉ au gรฉnome cellulaire. Dans cet รฉtat de latence, les protรฉines tardives ne sont pas exprimรฉes et il nโy a donc plus de production de virions. Le gรฉnome se retrouve sous forme รฉpisomale dans les condylomes et les lรฉsions de bas grade, mais majoritairement sous forme intรฉgrรฉe au gรฉnome cellulaire dans les lรฉsions de haut grade et dans les cancers [20].
Pathogรฉnicitรฉ
La localisation clinique des lรฉsions dues ร HPV dรฉpend de lโaffinitรฉ du gรฉnotype en cause pour lโรฉpithรฉlium cutanรฉ ou muqueux. Ainsi on classe les diffรฉrentes lรฉsions en deux grands groupes : les lรฉsions cutanรฉes et les lรฉsions muqueuses.
Lรฉsions cutanรฉes
Les lรฉsions cutanรฉes ร HPV se manifestent le plus souvent sous forme de verrues qui sont des excroissances bรฉnignes de la peau formรฉes par prolifรฉration intense des cellules du derme. Les verrues peuvent prendre des aspects morphologiques variรฉs : verrues plantaires, vulgaires, filiformes, planes. Elles se localisent principalement sur les extrรฉmitรฉs du corps et sur le visage. Ce sont les gรฉnotypes 1 ร 4 qui sont souvent associรฉs ร ces lรฉsions. Les verrues sont trรจs contagieuses car les squames รฉpidermiques infectรฉes sont dissรฉminรฉes dans lโenvironnement. La transmission des lรฉsions peut se faire chez un mรชme sujet par auto- inoculation ou ร dโautres sujets par contact direct ou indirect (sols des piscines pour les verrues plantaires). La frรฉquence de ces verrues cutanรฉes est environ de 10% dans la population gรฉnรฉrale avec une atteinte surtout des enfants et des adultes jeunes. Le pic de frรฉquence est situรฉ entre 10 et 14 ans [27].
Lโรฉpidermodysplasie verruciforme est une maladie rare caractรฉrisรฉe par une infection chronique ร HPV. Cette maladie se manifeste par des lรฉsions cutanรฉes diffuses ร type de verrues planes et de macules rouge brun dissรฉminรฉes qui peuvent se transformer en cancers cutanรฉs, sur les parties du corps exposรฉes au soleil. Une vingtaine de gรฉnotypes sont impliquรฉs dont HPV-5, 8, 17 et 20, frรฉquemment associรฉs au processus nรฉoplasique.
Le rรดle exacte des HPV par rapport ร lโaction des rayons ultra-violet (UV) nโest pas trรจs clair : pour certains, HPV ne jouerait que le rรดle de cofacteur [54]. Le pouvoir oncogรจne de certains HPV associรฉs ร des facteurs carcinogรจnes (UV, rayons X, arsenic) est aussi mis en cause dans des cancers basocellulaires ou dans des cancers รฉpidermoides.
Lรฉsions des muqueuses ano-gรฉnitales
Environ 45 gรฉnotypes infectent les muqueuses ano-gรฉnitales. Certains dโentre eux, les HPV-BR, sont des agents de prolifรฉrations bรฉnignes (condylomes) alors quโenviron quinze autres sont associรฉs au dรฉveloppement des lรฉsions prรฉcancรฉreuses des cancers du col de lโutรฉrus.
๏ง Les verrues ano-gรฉnitales ou condylomes
Lorsque les muqueuses gรฉnitales sont atteintes, l’infection peut engendrer des verrues gรฉnitales bรฉnignes, aussi appelรฉes condylomes. Ces condylomes sont localisรฉs ร diffรฉrents niveaux des organes gรฉnitaux masculins ou fรฉminins, parfois รฉgalement au niveau de la rรฉgion pรฉri anale. Ainsi, on peut retrouver des condylomes au niveau vaginal ou vulvaire chez les femmes ou du pรฉnis chez les hommes. Leur forme peut รชtre variรฉe, les plus connus รฉtant les condylomes acuminรฉs appelรฉs aussi ยซ crรชte de coq ยป. Ce nom provient de leur aspect charnu, hรฉrissรฉ de petites verrucositรฉs kรฉratosiques rappelant une forme de chou-fleur. Les condylomes peuvent aussi รชtre papuleux, souvent associรฉs aux condylomes acuminรฉs, ou plans et dans ce dernier cas souvent invisibles ร lโลil nu. Un condylome gรฉant de la rรฉgion anogรฉnitale appelรฉ tumeur de Buschke-Loewenstein peut se dรฉvelopper, de maniรจre assez rare, par lโaction de HPV-6 ou 11 [45]. Les condylomes sont dus ร lโinfection par des HPV-BR. Ce sont les HPV-6 et 11 qui sont retrouvรฉs dans 90% des condylomes acuminรฉs [60].
Lโincidence annuelle des condylomes anogรฉnitaux est trรจs รฉlevรฉe et en augmentation dans les pays dรฉveloppรฉs, en particulier chez les jeunes filles de 16 ร 25 ans.
Le risque de contamination aprรจs contact sexuel est รฉlevรฉ (infectiositรฉ estimรฉe ร 85%). Lโinfection peut rester longtemps asymptomatique, les premiรจres lรฉsions survenant des mois voire des annรฉes aprรจs le contact [2].
๏ง Les nรฉoplasies intraรฉpithรฉliales
Contrairement aux condylomes, ces lรฉsions sont invisibles ร lโลil nu ; ce sont des anomalies cellulaires dรฉtectables par cytologie ou histologie. Une proportion de ces lรฉsions se manifeste sous la forme de lรฉsions intra-รฉpithรฉliales de bas grade du col de lโutรฉrus, provoquรฉes tant par des HPV-BR (10 ร 15%) que par des HPV-HR (85 ร 90%). Moins frรฉquemment, des lรฉsions de haut grade seront diagnostiquรฉes, dont une partie รฉvoluera vers un cancer du col de lโutรฉrus [63]. Les lรฉsions de haut grade et les cancers du col sont principalement dus ร des types HPV-HR. Les HPV provoquent รฉgalement des lรฉsions prรฉcancรฉreuses de la vulve, du vagin et de lโanus chez la femme.
Lรฉsions des muqueuses extragรฉnitales
On a pu mettre en รฉvidence les HPV dans toutes les muqueuses anogรฉnitales (vagin, vulve, pรฉnis, canal anal) mais aussi dans pratiquement tous les organes contenant des รฉpithรฉliums muqueux : muqueuse buccale, muqueuse du larynx, de la trachรฉe, des sinus, muqueuse conjonctivale, bronchique, oesophagienneโฆ [75]
Cancers causรฉs par les HPV ร tropisme muqueux
Le cancer du col de lโutรฉrus est le plus frรฉquent des cancers associรฉs aux HPV. Dโautres cancers touchant la sphรจre ano-gรฉnitale ou la sphรจre Oto-Rhino-Laryngologique (ORL) peuvent รฉgalement rรฉsulter du pouvoir oncogรจne des HPV [97].
Le nombre de cancers associรฉs aux HPV, chez lโhomme et la femme, survenus dans le monde en 2002 est de 587 430 [62; 71].
Rรฉpartition en Afrique Subsaharienne
Chaque annรฉe en Afrique subsaharienne, le cancer du col est diagnostiquรฉ chez 34,8 femmes sur 100 000, et 22,5 sur 100 000 meurent de cette maladie. Ces chiffres sont ร comparer ร 6,6 diagnostics et 2,5 dรฉcรจs par 100 000 femmes en Amรฉrique du Nord. Ces diffรฉrences dramatiques peuvent s’expliquer par le manque d’accรจs ร un dรฉpistage efficace et le manque de services de dรฉtection prรฉcoce et de traitement (https://www.iarc.fr/fr/media-centre/pr/2013/pdfs/pr223_F.pdf consultรฉ le 20/12/2016).
Au Sรฉnรฉgal, le cancer du col est le cancer le plus frรฉquent chez la femme avec un taux dโincidence standardisรฉ de 34.7 pour 100 000 femmes/an et un taux de mortalitรฉ standardisรฉ de 25,5 pour 100 000 femmes/an [68]. Des รฉtudes de 2014 ont montrรฉ que plus de 3.2 millions de femmes รขgรฉes de plus de 15 ans seraient sous risque de dรฉvelopper le cancer du col (http://www.pasteur.sn/dmdocuments/JS2014Pr2S2.pdf consultรฉ le 15/12/2016)
Mode de transmission
La transmission sexuelle
C’est le premier mode de transmission des HPV. La transmission sexuelle des HPV est favorisรฉe par la forte charge virale prรฉsente au niveau des voies anogรฉnitales ร la phase productive de lโinfection, ce qui fait de lโinfection par les HPV muqueux gรฉnitaux la plus frรฉquente des IST. Les hommes sont รฉgalement infectรฉs au niveau du pรฉnis ou anal et sont donc des vecteurs majeurs des HPV gรฉnitaux [69, 23].
La transmission a lieu lors de relations sexuelles avec ou sans pรฉnรฉtration, y compris lors de pratiques orales.
Elle est favorisรฉe par :
โข Un nombre รฉlevรฉ de partenaires sexuels
โข La prรฉcocitรฉ des rapports
โข Les antรฉcรฉdents d’autres IST
Les HPV gรฉnitaux sont รฉgalement retrouvรฉs dans les poils pubiens et les sรฉcrรฉtions gรฉnitales. Les infections externes pouvant migrer secondairement au niveau du col, lโinfection est possible mรชme en lโabsence dโacte sexuel et de pรฉnรฉtration, et une lรฉsion au niveau du col doit faire rechercher une autre localisation au niveau de lโensemble du pรฉrinรฉe. Ceci explique รฉgalement les donnรฉes controversรฉes concernant la protection confรฉrรฉe par lโusage de prรฉservatifs, en particulier chez la femme [23, 49].
La transmission ancillaire ou horizontale
Elle se fait par l’intermรฉdiaire d’objets souillรฉs : vรชtements, sous-vรชtements en particulier, surfaces de contact… Ce type de transmission est possible mais reste rare.
La transmission mรจre-enfant ou verticale
Elle est essentiellement pรฉrinatale. Cette contamination n’est possible que si l’infection ร HPV est active chez la mรจre.
โข La transmission du HPV au cours de la grossesse n’est pas clairement รฉtablie.
โข Pendant l’accouchement, surtout par les voies naturelles, le taux moyen de transmission est de 7 %. Il est considรฉrablement augmentรฉ en cas d’infection par les sous-types oncogรจnes 16 et 18. Il atteint alors prรจs de 40 %.
โข Aprรจs l’accouchement, la transmission au nourrisson est possible par contact.
La transmission verticale, au moment de lโaccouchement, dโun HPV 6 ou 11, ร partir de lรฉsions gรฉnitales ou de condylomes maternels ร forte charge virale, peut รชtre ร lโorigine dโune papillomatose laryngรฉe juvรฉnile responsable de dรฉtresse respiratoire ou de papillomatose rรฉcurrente.
Dโautres HPV, dont certains HPV-HR comme HPV 16, peuvent รฉgalement รชtre transmis. Lโinfection est en gรฉnรฉral transitoire, mais peut persister jusquโร deux ans chez lโenfant [51]. Elle est parfois associรฉe ร la survenue dโun cancer oropharyngรฉ.
Histoire naturelle de lโinfection ร HPV
Lโinfection ร HPV est extrรชmement frรฉquente, banale, survenant lors du dรฉbut de lโactivitรฉ sexuelle et est le plus souvent transitoire. Chez les femmes nโayant eu quโun seul partenaire sexuel masculin, on estime que le taux dโincidence cumulรฉe ร un an dโinfection initiale ร HPV est de 28,5% (IC ร 95%: 20,6โ38,6 %) pour atteindre prรจs de 50% aprรจs trois ans [100].
De maniรจre plus gรฉnรฉrale, on estime que le taux dโincidence cumulรฉe des infections ร HPV ร 25 ans est de lโordre de 80%. Si lโutilisation de prรฉservatifs permet de diminuer le risque dโinfection ร HPV, cette protection est incomplรจte
[101]. Aprรจs sโรชtre contaminรฉe, la majoritรฉ des femmes vont se dรฉbarrasser de lโinfection en huit ร dix mois et ne dรฉvelopperont jamais de lรฉsion cervicale [18โ 36]. Lโinfection ร HPV va persister uniquement chez une minoritรฉ dโentre elles [36โ10] et cโest principalement la persistance de lโinfection ร HPV-HR qui expose la patiente au risque de CIN 2-3 et de cancer infiltrant du col de lโutรฉrus
[81]. Ainsi, dans la population fรฉminine, la prรฉvalence de lโinfection ร HPV est รฉlevรฉe. Elle est maximale avant 30 ans avec prรจs de 30% des femmes infectรฉes et dรฉcroรฎt ensuite avec lโรขge [42]. De la mรชme maniรจre, la prรฉvalence de lโinfection ร HPV-HR est maximale avant 30 ans. Chez les femmes de 20 ร 24 ans et de 24 ร 29 ans, elle est respectivement de 13 et 17% et chute ensuite ร 2,5โ3,9% aprรจs 30 ans [13,38].
Mรฉcanisme de carcinogenรจse
La cancรฉrisation nรฉcessite l’intรฉgration de l’ADN viral des HPV-HR au gรฉnome de la cellule hรดte ainsi que l’expression de gรจnes viraux spรฉcifiques.
L’intรฉgration du gรฉnome des HPV dans celui de la cellule hรดte est une รฉtape cruciale, propre aux HPV-HR. Dans le cas de lรฉsions รฉvoluant vers un cancer, le gรฉnome dโHPV passe le plus souvent dโune forme รฉpisomale ร une forme linรฉaire intรฉgrรฉe dans lโADN de la cellule รฉpithรฉliale hรดte [58]. Lors de cette intรฉgration du gรฉnome de HPV, les gรจnes codant pour les protรฉines E6 et E7 sont toujours conservรฉs et fonctionnels, tandis que la plupart des autres sรฉquences virales codantes sont dรฉlitรฉes ou non fonctionnelles. En particulier, l’inactivation de la protรฉine E2 (absence d’expression, protรฉine tronquรฉe), qui est un rรฉpresseur transcriptionnel des protรฉines E6 et E7, est ร lโorigine de la dรฉrรฉgulation de lโexpression de ces 2 protรฉines. Cette intรฉgration est un รฉvรฉnement ยซ terminal ยป dans le cycle de ces virus, car une fois leur gรฉnome intรฉgrรฉ, la multiplication virale ne peut plus avoir lieu (http://biologie.ens-lyon.fr : Oncogรฉnรจse mรฉdiรฉe par les papillomavirus. Janvier 2009 consultรฉ le 17/12/2016)
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Table des matiรจres
INTRODUCTION
PREMIERE PARTIE : RAPPELS BIBLIOGRAPHIQUES
CHAPITRE 1 : GENERALITES SUR L’INFECTION A HPV
1. Historique
2. Caractรฉristiques des HPV
2.1. Taxonomie
2.2. Classification
2.2.1. Classification basรฉe sur le tropisme
2.2.2. Classification basรฉe sur le potentiel oncogรจne
2.3. Structure gรฉnรฉrale
2.3.1. Organisation gรฉnomique
2.3.2. Rรดles des protรฉines
3. Cycle viral
4. Pathogรฉnicitรฉ
4.1. Lรฉsions cutanรฉes
4.2. Lรฉsions des muqueuses ano-gรฉnitales
4.3. Lรฉsions des muqueuses extragรฉnitales
4.4. Cancers causรฉs par les HPV ร tropisme muqueux
CHAPITRE 2 : LE CANCER DU COL DE L’UTERUS
1. Le col de l’utรฉrus
1.1. Anatomie
1.2. Physiologie
2. Epidรฉmiologie du cancer du col
2.1. Prรฉvalence du cancer col de l’utรฉrus
2.1.1. Dans le monde
2.1.2. Rรฉpartition en Afrique Subsaharienne
2.2. Mode de transmission
2.2.1. La transmission sexuelle
2.2.2. La transmission ancillaire ou horizontale
2.2.3. La transmission mรจre-enfant ou verticale
3. Histoire naturelle de lโinfection ร HPV
4. Mรฉcanisme de carcinogenรจse
4.1. Rรดles des protรฉines E6/E7
4.1.1. La protรฉine E7
4.1.2. La protรฉine E6
4.2. Clairance virale
4.3. Facteurs de risques
5. Description des lรฉsions cancรฉreuses
5.1. Lรฉsions prรฉcancรฉreuses
5.2. Lรฉsions cancรฉreuses
6. Dรฉpistage
6.1. Objectifs et Intรฉrรชts
6.2. Types de test
7. Traitement du cancer du col utรฉrin
7.1. Chirurgie
7.2. Radiothรฉrapie
7.3. Associations radio-chirurgicales
7.4. Chimiothรฉrapie
8. Vaccination
8.1. Principe de la vaccination
8.2. Types de vaccin
CHAPITRE 3 : DIAGNOSTIC DES INFECTIONS
1. Prรฉlรจvements nรฉcessaires ร la dรฉtection des HPV
2. Techniques
2.1. Technique de dรฉpistage dite test HPV
2.1.1. La technique dโhybridation in-situ (ISH)
2.1.2. Les techniques de ยซย PCR consensusย ยป
2.2. Techniques de gรฉnotypage
2.2.1. Gรฉnotypage par sรฉquenรงage
2.2.2. Gรฉnotypage par sondes immobilisรฉes sur bandelettes
2.2.3. Gรฉnotypage par puce ร ADN
2.2.4. Technologie Luminexยฎ
2.2.5. PCR multiplex en temps rรฉel au SYBR Green.
2.2.6. Dรฉtection des ARNm : รฉvaluation de lโexpression des oncogรจnes
DEUXIEME PARTIE : TRAVAIL EXPERIMENTAL
CHAPITRE 1 : JUSTIFICATIF, OBJECTIF, CADRE D’ETUDE, TYPE D’ETUDE, POPULATION D’ETUDE.
1. Justificatif
2. Objectif de l’รฉtude
3. Cadre d’รฉtude
4. Type d’รฉtude
5. Population d’รฉtude et pรฉriode de l’รฉtude
5.1. Critรจres d’inclusion
5.2. Critรจres de non inclusion
CHAPITRE 2 : METHODOLOGIE
1. Prรฉlรจvements et prรฉtraitement des รฉchantillons
2. Matรฉriel utilisรฉ pour les tests molรฉculaires
3. Mรฉthodes molรฉculaires de typage des HPV
3.1. Extraction de lโADN
3.2. Technique de gรฉnotypage de l’Institut Curie
3.2.1 PCR en temps rรฉel amplifiant le gรจne GAPDH
3.2.2 PCR multiplex en temps rรฉel amplifiant les HPV-16,18 et 33
3.2.3 PCR consensus
3.2.4 Le Sรฉquenรงage
3.3. Gรฉnotypage par la technique AnyplexTM II HPV28 Detection
4. Analyse statistique des donnรฉes
CHAPITRE 3 : RESULTATS, COMMENTAIRE ET DISCUSSION
1. Rรฉsultats
1.1. Echantillonnage
1.2. Rรฉsultats de la PCR GAPDH
1.3. Rรฉsultats de la PCR consensus
1.4. Rรฉsultats de la PCR multiplex spรฉcifiques des HPV-16,18,33
1.5. Rรฉsultats du sรฉquenรงage
1.6. Rรฉsultats de la PCR multiplex par le Kit Anyplex
1.7. Performances du kit AnyplexTM II HPV28 Detection
1.8 Comparaison des caractรฉristiques opรฉrationnelles
2. Commentaires et Discussion
2.1. Rรฉsultats de la GAPDH
2.2. Rรฉsultats la technique Anyplex et la technique Curie
CONCLUSION
REFERENCES BIBLIOGRAPHIQUES
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