Le besoin d’addiction, une échappatoire

Manifestations des addictions

Trouble des conduites alimentaires

Dans le roman de Selby Jr., on distingue de très nombreuses addictions qui sont difficiles à référencer ou à classer. La plus « commune » est la toxicomanie de Harry, Marion et Tyrone. Toutefois, l’auteur de Retour à Brooklyn a fait le choix de la traiter à travers le manque et non pleinement à travers ses manifestations directes. Selby Jr. souligne plus la dépendance des personnages par le manque de drogue que par leur consommation, cette addiction sera donc traitée dans ma quatrième partie La volonté mise à mal, page 90. Cependant, l’auteur ne nous laisse pas sur notre faim et c’est un personnage féminin, la mère de Harry, qui prendra le rôle de l’addict. Sara Goldfarb est ce qu’on pourrait appeler une boulimique de télévision, dans le sens où elle est dépendante de son téléviseur (cf sous-partie Les aléas du petit écran page 5) et dans le sens où elle mange énormément devant lui. Son addiction à la télévision ne passe pas inaperçue, de nombreux protagonistes le savent et ne s’en étonnent guère comme son fils Harry, « S’y a une camée d’la télé c’est bien la vieille » (RB 146), ou ses amis, dans le même cas qu’elle : « Elles s’assirent dans le living, dans la position stratégique qui leur permettait de garder un œil, et une oreille, sur la télévision » (RB 38). Sara mêle cette dépendance à une autre, la boulimie, qui est « la principale addiction alimentaire ».

Addiction au groupe

Le personnage de Fight Club se sert de multiples addictions pour s’évader de sa condition précaire au sein de la société mais elles ont un point commun : le groupe. Comme le souligne Freud, il existe des «addictions sans drogues». Le philosophe Albert Memmi déclare également : On peut être prisonnier du tabac, de l’alcool ou d’un médicament, mais aussi d’une institution, d’un amant, d’un enfant, de l’hôpital, d’une entreprise, d’une équipe de football, d’un système de valeurs, profanes ou religieuses, d’une divinité ou d’une patrie. À travers la diversité de ces dépendances, les mécanismes fondamentaux sont les mêmes.
Le narrateur n’est pas sous la coupe d’un toxique, il n’entre donc pas dans le DSM 4, mais il devient néanmoins addict à la communion du groupe. La dépendance première à laquelle le narrateur a affaire est saine, même vitale, le sommeil : « Il faut que je dorme un peu. Il faut que je dorme. Il faut que je m’endorme. » (FC 229). Ce rythme ternaire montre clairement le besoin du narrateur de trouver du repos. Le personnage de Chuck Palahniuk suivra une véritable cascade d’addictions afin de pallier ce manque de sommeil. Cette origine des dépendances est donc nécessaire à la survie psychologique et physique du narrateur. Alors que cette addiction au sommeil est sans danger immédiat, les suivantes le seront de moins en moins. En effet, le narrateur va se mettre sous la coupe de dépendances qui le dépassent et qui n’auront plus cet aspect sain et réparateur du sommeil.

Prise de pouvoir et redécouverte de la liberté

Élévation

La toxicomanie de Harry, Marion et Tyrone les amène dans un plan d’existence plein de quiétude et de force. Un nouveau monde sous la protection d’un Dieu aimant. La dédicace du roman de Selby Jr. évoque ce soutien : « Ce livre est dédié, avec amour, à Bobby, qui a trouvé son kilo de pure, la seule – la Foi en un Dieu d’Amour. » (RB 9).
L’addiction des personnages les amène à une croyance aveugle au toxique concerné et à une analogie entre Drogue et Amour. Comme un Saint-Christophe pour les protéger durant leur voyage, les protagonistes de Retour à Brooklyn croient en un soutien supérieur, une petite touche de chance spirituelle pour alimenter leur addiction. Les majuscules aux mots « Foi » et « Amour » montrent le respect et l’importance de ces valeurs dans le roman de l’auteur. Les protagonistes citent régulièrement cette présence protectrice : « Sahcrébondieu » (RB 46), « l’amour de Dieu » et « Sacrée » (RB 58), « Mon Dieu » (RB 81). Ces références peuvent paraître anodines mais devant leur profusion et la dédicace de l’auteur, on remarque que les voies qu’empruntent le groupe de Harry sont auréolées de lumière et de salvation. Ces voies ne seront pas si impénétrables. En effet, Harry et les autres protagonistes pourront s’envoler vers un monde meilleur.

Toucher le fond pour être sauvé

Le but ultime de toutes les addictions des personnages de Palahniuk est d’être sauvé, d’être libéré de cette société qui les emprisonne et qui les prive d’élévation. Que ce soit avec les groupes de soutien, avec le Fight Club ou avec le Projet Chaos, les personnages croient qu’en touchant le fond, ils pourront être sauvés : « Plus vous tombez bas, plus haut vous pourrez voler. Plus vous vous échappez loin, plus Dieu veut vous rattraper. » (FC 204). Cette volonté de retrouver une liberté depuis longtemps perdue se fait progressivement. Le narrateur tombe petit à petit au fond du gouffre pour mieux pouvoir renaître de ses cendres.
Comme pour Retour à Brooklyn, le bénéfice premier que tire le narrateur est une sorte de quiétude, voire de désinvolture; loin des doutes et des peurs que la société engendre : « Rien n’était résolu quand le combat était fini, mais plus rien n’avait d’importance. » (FC 75). Le Fight Club devient un microcosme où des hommes se rencontrent pour se libérer et se débarrasser des inquiétudes du macrocosme qu’est la société. Il symbolise leur lieu de vie et quand les combats sont finis, leur seule préoccupation est d’y retourner.

Leurres et faux-semblants, entre rêve et fantasme

Sous les projecteurs

Le monde du rêve et par conséquent du faux-semblant est très largement traité dans Retour à Brooklyn. L’addiction des personnages les amène à imaginer une autre réalité où leurs souhaits seraient exaucés. La drogue devient le moyen pour les protagonistes de Hubert Selby Jr. de concrétiser leurs fantasmes par le biais de la dépendance. Le paradoxe souligné ici est que cette dernière feint son contraire, l’indépendance, pour perpétuer son œuvre : « Ils s’étaient tous tus, soudain, pour écouter parler de rêve. Chacun se disant à sa façon qu’il n’avait besoin de personne pour rêver, que cette merde de première y suffisait parfaitement. » (RB 32). Le rêve se substitue à la réalité concrète et permet ainsi aux personnages de connaître un monde fantasmagorique. Sara Goldfarb est la première intéressée par ce travestissement. Du fait de l’absence de réponse quant à sa participation à la télévision, elle va se transporter dans une autre dimension où son rêve télévisuel sera concrétisé. Être une star est un des engouements majeurs de l’Américain : « La star fait rêver. Elle est l’objet d’un véritable culte. ». Sara rêve d’être reconnue, d’entrer dans une légende et pour y parvenir, elle se crée une réalité providentielle. Pour Marie-Christine Pauwels, cette quête de reconnaissance est « une mutation du Rêve initial » : « Passer à la télé, être son propre héros, devenir une star, fût-elle de papier : on assiste là […] à un détournement du mythe américain selon lequel tout un chacun peut réussir dans la société et devenir quelqu’un grâce à ses qualités intrinsèques et son sens de l’effort. »

Méditation dirigée

Le narrateur de Fight Club utilise aussi la méditation pour s’échapper psychologiquement de la société dans laquelle il se trouve. Grâce à ses groupes de soutien, il parvient à s’évader dans une sorte de monde supérieur et laisse ses tracas derrière lui. Les méditations lui apportent donc la sérénité et la guérison de ses blessures mentales mais seulement s’il parvient à ouvrir les sept portes du palais, image allégorique des épreuves du quotidien : Nous fermons les yeux. C’était au tour de Chloe de nous conduire en méditation dirigée, et elle nous a menés en paroles au sommet dans le jardin de la sérénité. Chloe nous a menés en paroles au sommet de la colline jusqu’au palais des sept portes. A l’intérieur du palais se trouvaient sept portes, la porte verte, la porte jaune, la porte orange, et Chloe nous a menés, elle nous a convaincus en paroles d’ouvrir chaque porte, la porte bleue, la porte rouge, la porte blanche, et de découvrir ce qui se trouvait là. Les yeux fermés, nous avons imaginé notre douleur comme une boule de lumière guérisseuse qui flottait à l’entour de nos pieds avant de remonter jusqu’à nos genoux, notre taille, notre poitrine. Avec nos chakras qui s’ouvraient. Le chakra du cœur. Le chakra de la tête. Chloe nous a menés en paroles au creux des cavernes où nous avons retrouvé notre animal-totem. Le mien était un pingouin. (FC 24 et 25) .L’entrée de la méditation du narrateur introduit un certain mysticisme : l’ouverture des chakras introduit la religion hindoue, l’animal-totem nous fait plutôt penser au mysticisme indien et enfin, le jardin de la sérénité ressemble fortement au Jardin d’Éden. Nous avons vu que le personnage principal se sert de cette projection pour oublier sa douleur psychologique, mais il l’utilise également pour effacer sa souffrance physique. Quand Tyler lui met de la soude sur la main, il s’efforce « de ne pas même penser au mot douleur » (FC 106). Il imagine successivement une longue route à des kilomètres de lui, sa présence en Irlande, etc : Tu es en Irlande l’été, tu as quitté la fac, l’année est finie, et tu bois dans un pub près du château où, chaque jour que Dieu fait, des bus entiers de touristes anglais et américains débarquent pour venir embrasser la pierre de Blarney. (FC 107).

La volonté mise à mal

État de manque

La non ingestion de drogue provoque le manque chez le toxicomane : « Le dépendant éprouve une sensation désagréable de manque ou de sevrage quand il est privé de sa drogue. ». Les protagonistes de Retour à Brooklyn vont en faire la triste expérience. L’impudent Hubert Selby Jr. joue sur la force de volonté de ses personnages. En effet, Sara, Harry et Marion sont simultanément en manque de drogue et en manque de volonté. La drogue supplante leur détermination, ils n’ont plus qu’une volonté propre : nourrir leur addiction. Les trois personnages n’agissent plus que dans un sens, toute autre volonté est reléguée au profit de l’addiction. Retour à Brooklyn est un roman sur la velléité, l’auteur nous montre des personnages impuissants dont la volonté est faible et où les intentions sont furtives.
La volonté de Sara Goldfarb est mise à mal tout au long du roman, avant et après sa dépendance aux cachets. Elle doit d’abord suivre un régime draconien. La réussite de ce mode d’alimentation aurait signé la victoire de la volonté de Sara mais il en est autrement et elle choisit les pilules : «Sara, au bout de deux nuits, décida que ça suffisait déjà. Elle demanda à une dame amie le nom de son docteur et prit rendez-vous.» (RB 113). Pendant ces deux nuits, la protagoniste féminine ne peut s’empêcher de penser à de la nourriture : « dans de la crème, avec des oignons et des épices, hmmmmmm », « du saumon rouge comme tes cheveux, avec de la crème et un bagel », « des poulets qui voletaient dans sa chambre, par exemple, bien déplumés et rôtis, dorés, avec des petites boulettes de kasha » (RB 113).

Lutter contre soi-même

Un des problèmes majeurs dans Fight Club réside dans la question de volonté. En effet, le narrateur, par sa volonté inconsciente, invente un personnage atypique du nom de Tyler à qui il rêve de ressembler : J’aime tout de Tyler Durden, son courage et son intelligence. Son cran. Tyler est drôle, il est plein de charme, de conviction, d’indépendance, et les hommes le regardent avec respect et déférence, et ils attendent de lui qu’il change leur monde. Tyler est capable et libre, et moi, je ne le suis pas. (FC 247)
Le désir et la volonté d’être quelqu’un d’autre sont tellement enfouis que le narrateur ne se rendra pas compte toute de suite que sa création dépend de lui et voit ainsi Tyler comme un être à part entière. Le problème est donc d’avoir la volonté de défaire ce qu’on a autrefois voulu. Le narrateur est fragilisé par le fait que la volonté de Tyler a autant gagné en puissance. Palahniuk nous présente dans son roman un véritable duel de volonté entre un pygmalion dépossédé de son individualité propre et sa statue, profitant du sommeil de son créateur pour chercher à émanciper l’homme par la destruction de sa société, comme si lui-même cherchait à passer d’un être passif à un être actif.
Lors de sa création, pendant le sommeil du narrateur sur une plage, Tyler va créer une main géante avec les ombres de plusieurs rondins plantés dans le sable. Cette création annonce le symbole de la mainmise de Tyler sur le narrateur. Profitant du sommeil de ce dernier, il va s’emparer de l’individualité de son créateur à l’aide de cette main sinistre et terrifiante si bien que le narrateur, en se réveillant, se demandera : « Si je pouvais m’éveiller en un lieu différent, à un moment différent, pourrais-je m’éveiller différemment, comme individu? » (FC 43). Cette mainmise de Tyler est différemment exprimée dans le film de David Fincher. Elle ôte tout symbolisme au profit d’un visuel plus logique. Fincher fait apparaître progressivement Tyler au narrateur par un système d’images subliminales puis finalement, le lui fait rencontrer dans un avion.

De la littérature au cinéma : entre style d’écriture et choix de réalisation

Entre bouleversement de l’écriture et respect de la réalisation

Hubert Selby Jr. connaît bien Brooklyn puisqu’il y est né en 1928. Il écrit en 1964 Last Exit to Brooklyn mais ce livre porte mal son nom car il s’arrête une nouvelle fois dans sa ville avec Requiem for a Dream en 1978. Dans ce dernier, l’auteur transcrit de manière inquiétante les modes de communication des jeunes de l’époque et avec cela, bouleverse les codes de l’écriture. Le meilleur exemple est la façon dont les personnages appellent leur drogue : « la merde » (RB 29). Le niveau de langue dans l’ouvrage de Selby Jr. est très familier et les fautes d’orthographe pour transcrire les dialogues sont multiples : « pourquoi fauty », « et pis », « je m’ahpelle », « moah » (RB 12), « mannaie », « j’vais pah », « T’as toujours tant d’choses importantes qu’le monte va s’égrouler si tout est pas réklé d’la veille » (RB 13). Au commencement de la lecture, cette familiarisation de l’écriture est une barrière mais une fois surmontée, le lecteur se plaît à s’imaginer les personnages se parler dans une langue si anachronique et si actuelle. En effet, de nos jours, les jeunes ne parlent plus comme cela mais ils ont inventé aussi un langage à eux dont de nombreux adeptes des belles lettres se plaignent. L’écriture de Hubert Selby Jr. est finalement aussi écorchée que les protagonistes et que la ville elle-même. On distingue également l’écart des générations à travers le style d’écriture des phrases du jeune fils et celles de sa mère. Cependant, même cette dernière n’échappe pas à quelques familiarités. On remarque également dans les dialogues un style proche de l’indirect libre. En effet, les dialogues des personnages se succèdent sans verbes de parole, sans tirets et sans annonces du locuteur. On peut parler de « dialogue inclus » : « une autre manière d’insérer le dialogue dans le discours du narrateur consiste à l’y inclure purement et simplement, sans passage à la ligne, parfois même sans guillemets ni tiret ».

Hypnotic, pitiless and told brilliantly

Ces mots choisis par Bret Easton Ellis, écrivain controversé et contestataire, pour qualifier le roman de Chuck Palahniuk sont révélateurs d’un texte très prometteur, bouleversant les genres. Le côté hypnotique tient dans le déroulement du récit. En effet, Fight Club a beau être construit en trente chapitres bien distincts, la chronologie n’est pas respectée. S’il n’est pas si difficile de se retrouver dans le fil du récit, celui-ci est malgré tout déstructuré. Le roman commence par la fin, on échappe donc à un incipit traditionnel.
Le chapitre un fonctionne avec le chapitre trente, ils sont complémentaires. Entre les deux, la chronologie du récit se déroule plus ou moins correctement, on observe néanmoins des analepses et des prolepses. La construction du récit est à l’image du mode de pensée du narrateur autodiégétique : perturbé, incomplet, débridé. On remarque ainsi le rejet des valeurs humanistes : « le texte est incapable de produire un sens cohérent, on passe à une contestation du « sujet connaissant » qui fonde les valeurs de l’humanisme occidental ».
Ces valeurs humanistes propre au roman tel que « de la cohérence et de la vérité, du sujet et de l’altérité » n’ont pas leur place dans le roman de Palahniuk. En effet, l’incohérence de la construction du récit amène à tromper le lecteur sur la réelle identité de Tyler qui n’est d’autre que le narrateur lui-même, ainsi sujet et altérité sont étroitement mêlés. Une autre image de cette dénaturation du roman est dans les verbes de paroles, il n’y en a qu’un le plus souvent : le verbe dire ou « say » : « Tyler m’a dit : Surprends-moi. J’ai dit que je n’avais jamais frappé personne. Tyler a dit : Alors pique une furie, mec. J’ai dit : ferme les yeux. Tyler a dit non. » (FC 74). La répétition à outrance de ce verbe évoque à la fois la simplicité du style d’écriture, à l’opposé de la construction du récit, mais aussi un reflet des personnages du roman qui ne sont plus capables de parler autrement, en murmurant, en répondant, en demandant, en criant, etc.

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Table des matières

Introduction
I/ Un monde vain, une société en pleine crise
A. Une société de consommation 
1/ Les aléas du petit écran
2/ La vie sur catalogue
3/ La dictature de l’achat
B. Une génération en proie au doute
1/ Tempus fugit
2/ La mort aux trousses
3/ Angoisse et divertissement
C. Des relations familiales difficiles
1/ Des contrastes génératifs
2/ Une génération d’hommes élevés par des femmes
3/ L’absence du père
D. Quand Je est un autre, des personnages aliénés
1/ Le petit Chaperon Rouge a vieilli
2/ Un problème d’individualisation : la schizophrénie
3/ La nouvelle caverne de Platon
II/ Le besoin d’addiction, une échappatoire
A. Manifestations des addictions 
1/ Trouble des conduites alimentaires
2/ Addiction au groupe
3/ Profession addictive et achats compulsifs
B. « L’antihéros, ou l’inquiétant aboutissement de la condition humaine » 
1/ Le nouveau Machiavel
2/ L’initiation par le double narcissique
3/ Les sentiers de la perdition
C. Relations amoureuses, moteurs et freins du processus 
1/ Marion ou la Passion
2/ Marla ou la Possession
3/ Sophie ou l’Obsession
D. Le sexe, un fil conducteur 
1/ Un mode de substitution
2/ Le sexe par procuration
3/ La dégradation par le sexe, un miroir de la société
III/ La grande évasion, vers une réalité au goût de paradis
A. Prise de pouvoir et redécouverte de la liberté 
1/ Élévation
2/ Toucher le fond pour être sauvé
3/ Désir de déification
B. Le meilleur des mondes 
1/ Amour, gloire et beauté
2/ L’égalité des chances
3/ Ghost Island
C. Leurres et faux semblants, entre rêve et fantasme 
1/ Sous les projecteurs
2/ Méditation dirigée
3/ L’évasion par le rêve
IV/ Une fuite impossible, des retombées fatales
A. La volonté mise à mal 
1/ État de manque
2/ Lutter contre soi même
3/ Résistance et collaboration
B. Perturbation des pulsions humaines 
1/ No man’s land
2/ Chaos, confusion, savon
3/ Labyrinthe des pulsions
C. Rechute définitive et prises de consciences
1/ Une voie sans issue
2/ Service psychiatrique
3/ Le dernier acte
D. De la littérature au cinéma : entre style d’écriture et choix de réalisation 
1/ Entre bouleversement de l’écriture et respect de la réalisation
2/ Hypnotic, pitiless and told brilliantly
3/ Un produit sans étiquette
Conclusion 
Bibliographie 

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