Le benchmarking

BENCHMARKING

DEFINITION

Benchmarking vient du mot « benchmark », mot utilisé par les géomètres, qui désigne un repère servant de point de référence pour des comparaisons de direction et d’élévation [17]. Connu sous les expressions françaises : « étalonnages concurrentiels », « parangonnages », « analyse comparative », « étalonnages industriels» [17] [16], le Benchmarking peut être défini comme étant une méthode de comparaison de la performance d’une firme par rapport à ceux des meilleurs compétiteurs nationaux ou internationaux. Les facteurs typiques à mesurer sont la qualité, le temps et le coût. Sous un angle opérationnel, c’est la recherche au niveau mondial des méthodes les plus performantes pour une activité ou un processus donné, d’aller les étudier et de les adapter ensuite à sa propre entreprise afin de s’assurer une supériorité. Il existe de nombreuses définitions du Benchmarking données par des spécialistes et dans certaines œuvres écrites. Citons-en une, celle donnée par l’ex-président de la société XEROX, DAVID T.KEARNS :« Le Benchmarking est un processus continu et systématique d’évaluation des produits, des services et des méthodes par rapport à ceux des concurrents les plus sérieux et des entreprises reconnues comme leaders ou chefs de file » [16]. Commentons les mots et expressions clés de cette définition :

● Processus continu : Les méthodes et techniques évoluent très vite dans le cadre de la mondialisation des marchés, d’où la nécessité de mettre à jour constamment l’amélioration des qualités des produits et services [16].
● Systématique : Pour déterminer facilement la bonne pratique chez les leaders, pour uniformiser l’analyse, on doit adapter une méthode bien structurée et bien organisée c’està-dire procéder étape par étape; et l’existence des moyens est nécessaire [16].
● Evaluation : C’est la notion de mesure et de comparaison des éléments du processus par rapport à ceux des entreprises meilleures. Elle consiste aussi à faire ressortir les différences et les écarts observés et enfin à valoriser les progrès ou efforts réalisés[16].
● Produits, services et méthodes : Le Benchmarking peut être appliqué à tous les angles de vues dans l’entreprise telle que les produits, services de base qui devraient toujours satisfaire les besoins des clients; ainsi qu’au processus et technologie de fabrication de ces produits ou a leur mise en vente(ou distribution), voire aux systèmes et méthodes de gestions [6].
● Entreprise reconnues comme leaders : La méthode du Benchmarking ne s’applique pas forcément dans le cas d’une entreprise appartenant au même secteur d’activité (concurrents directs) mais également avec des entreprises d’un autre secteur mais dont la performance est reconnue .

Le Benchmarking est une technique utilisée dès la fin de la deuxième guerre mondiale au Japon. Il fut pratiqué pour la première fois aux Etats Unis, au début des années 80, par la firme XEROX comme outil de management et d’amélioration d’efficacité. XEROX a développé cette méthode comme outil d’aide à la décision concernant un grand investissement qui servait à rénover la gestion de stock[17]. Il s’est alors intéressé aux « meilleures pratiques de la concurrence », mais aussi sur la pratique des entreprises appartenant à d’autres secteurs d’activités sur le sujet concerné. Grâce à son efficacité, la méthode employée a été formalisée et reconnue par la suite. Beaucoup d’autres entreprises, à savoir, FORD, IBM, KODAK et MOTOROLA, utilisaient eux aussi le Benchmarking afin d’améliorer leur performance.

Pour une entreprise, Il consiste à observer l’environnement, à rechercher la bonne pratique et à s’inspirer de ce que font les « leaders »qui se positionnent sur le marché afin d’améliorer leur performance interne. En d’autres termes, c’est une action qui consiste à confronter son expérience à celle des autres et de faire ressortir ensuite les différences et les écarts observés, en identifiant les causes et en validant les progrès réalisés. A travers ce principe, on peut comprendre comment et pourquoi certaines entreprises sont plus avancées que d’autres. Le Benchmarking vise à améliorer la performance interne, la qualité de ses produits et services ainsi que de se mettre au même niveau que ses concurrents les plus performants, voire les dépasser. Grâce aux informations stratégiques, la méthode du Benchmarking permet de garder un avantage décisif sur ses concurrents [22].

TYPOLOGIE DE L’INFORMATION

Dans un processus de Benchmarking, l’information est très importante. Il existe plusieurs types d’informations qui sont les suivantes : les informations de type texte ou structurées, les informations floues, l’expertise de l’entreprise, les activités. Les informations textes et floues sont très importantes car elles représentent presque la majorité des informations nécessaires. On désigne par informations de type texte, les informations qui ont une structure bien définie ; entrent dans cette catégorie les bases et les banques de données (interne ou externe), les brevets, les normes, les contraintes environnementales. Contrairement à ces types d’informations, ceux qui n’ont pas encore été validées, qui n’ont pas nécessairement un support, qui sont collectées de bouche à oreille, sont classées dans le type flou. Ces dernières nécessitent une démarche plus complexe dans leurs recueils. Lorsque les informations du type flou sont validées et justifiées, elles sont plus récentes que les autres types, et donc, d’une importance majeure. Lors des foires et salons, les produits de l’entreprise sont confrontés aux utilisateurs et aux concurrents. C’est alors que l’importance capitale de l’information floue est la plus marquée. Chaque fois que l’occasion se présente, il faut toujours s’impliquer dans le collecte de ce type d’information .

LES SOURCES D’INFORMATIONS

Les sources d’informations sont très importantes car il faut récupérer le maximum possible d’informations. En interne, ce sont celles qui assurent la communication entre les services de l’entreprise. Tous les participants du projet de Benchmarking devront être mobilisés à l’intérêt du partage d’informations (échange d’informations). Il s’agit des bibliothèques internes, l’intranet, le réseau local. En externe, il y ales clubs(une communauté ou association d’entreprises qui veulent partager divers types d’informations, dans le but principal de contribuer à développer les attitudes, la culture et les actions du Benchmarking. Les objectifs principaux sont: la création de réseau d’entreprise, la mise en place d’une base de données des meilleurs pratiques, l’animation de groupe d’intérêt commun. Il y a également la presse et les livres. C’est le cas de la veille technologique et de l’analyse concurrentielle. Toutes les sources d’informations sont à considérer : les revues techniques comme les revues spécialisées, les salons et expositions, les foires. Enfin l’internet qui est la source d’informations la plus moderne. Internet détient presque toutes les informations qui existent au monde. Malheureusement, on ne retrouve pas d’un seul coup l’information voulue; les résultats d’une recherche peuvent être trop volumineux, donc elle demande beaucoup de temps pour trier et filtrer les informations nécessaires.

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Table des matières

INTRODUCTION
METHODOLOGIE
CHAPITRE I : BENCHMARKING
I .1. DEFINITION
I .2.TYPES DE BENCHMARKING
I .3.TYPOLOGIE DE L’INFORMATION
I.4.LES SOURCES D’INFORMATIONS
I.5. LES ETAPES D’UN PROJET DE BENCHMARKING
CHAPITRE II : MONTAGE DE PROJET
II. 1. DEFINITION ET NOTION SUR LE PROJET
II .2. ANALYSE DE LA SITUATION
II.3. PHASES ET ACTIVITES D’UN PROJET
II .4. DOCUMENTS D’UN PROJET
II.5. METHODE DU CADRE LOGIQUE (MCL)
CHAPITRE III : EVALUATION ECONOMIQUE
III .1. DEPENSES D’INVESTISSEMENTS ET D’EXPLOITATIONS
III.2. SIMULATION DE RENTABILITE
RESULTATS
I.PAYS UTILISANT UN OBSERVATOIRE ET LES INDICATEURS EMPLOYES
II.OBJECTIFS DE L’OBSERVATOIRE
III.INFORMATIONS FOURNIES PAR L’OBSERVATOIRE
IV. ORGANIGRAMME DE L’OBSERVATOIRE
V.PROCESSUS DE TRAVAIL DE L’OBSERVATOIRE
VI. RESULTATS DE SIMULATION DU LOGICIEL DE BASE DE DONNEES
VII. CALCUL DE L’INVESTISSEMENT TOTAL
VIII. RENTABILITE DU PROJET
DISCUSSIONS
CONCLUSION
Bibliographie
Webographie
Annexes

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