Le bassin versant de la Vaigai-Periyar, unité régionale d’analyse spatiale et sociale des tanks

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Les systèmes contemporains chargés de la gestion des tanks

Au moment de l’indépendance (1947), l’état s’est engagé dans des programmes de grands travaux (barrages, canaux) et de promotion des systèmes d’irrigation modernes (puits). Les systèmes mineurs d’irrigation, dont font partie les tanks, étaient très représentés au Tamil Nadu (65%) mais jugés insuffisants en terme d’efficacité, ce qui a motivé des politiques volontaristes en matière de source d’irrigation alternatives. Même si l’on a alors relégué les tanks à un rôle secondaire, on a établi des modes de gestion différents suivant la taille des ayacuts de chaque tank. Le panchayat1 est responsable de la gestion des tanks ayant un ayacut inférieur à 40 ha, alors que le Public Works Department (PWD)2 est responsable de la maintenance et des réparations des canaux et des tanks qui irriguent des ayacuts supérieurs à 40 ha. La taille moyenne des ayacuts dans le Tamil Nadu est de 26 ha alors que 77% des tanks ont un ayacut inférieur à 40 ha, 22% entre 40 et 200 ha et seulement 1% plus de 200 ha (ces derniers irriguent toutefois 25% de la surface irriguée totale sous le commandement des tanks). On peut préciser que le rapport entre la surface inondée et la surface irriguée d’un tank est rarement supérieur à un, ce qui pose le problème déjà cité de l’emprise spatiale des tanks et de leur rentabilité. Concernant les system tanks, ils représentent 10% de l’ensemble des tanks. Un faible nombre d’entre eux ont des ayacuts inférieurs à 40 ha. Ils ont donc une emprise spatiale élevée et une fourniture en eau sensiblement moins élevée que les non system tanks (Vaidyanathan, 2001).

Calendrier cultural et types de cultures

Le contexte climatique étant le principal facteur limitant de l’agriculture, les paysans doivent, malgré les systèmes d’irrigation, accorder leurs activités à la variabilité des précipitations. On sait que si la pluviométrie de la période considérée est supérieure à la demi-ETP, on est en régime hydrique favorable pour le démarrage ou l’achèvement du cycle cultural d’une plante (Racine, 1995). La figure 5 nous indique que de telles périodes correspondent, selon les localités, à la fin de la mousson d’été et à la mousson d’hiver dans son ensemble. Dès lors, il n’est pas étonnant de constater que la principale saison culturale, appelée samba ou thaladi, s’étale des mois d’août-septembre (repiquage) à janvier-février (moisson). Ces différentes appellations sont le reflet du type de culture portée par la parcelle la saison précédente, appelée kuruvai/sornavari et s’étalant de mai à septembre. Si la culture pratiquée est du paddy, alors la saison suivante est appelée thaladi, si ce n’est pas le cas, on la nomme samba (Komoguchi, 1986). Durant la saison samba, certains agriculteurs emploient encore des variétés traditionnelles à cycle long de six ou sept mois, de meilleure qualité gustative et qui ont sur le marché un prix plus élevé. Les cultures en saison kuruvai sont très majoritairement des cultures pluviales (ragi, cholam, légumineuses) et succèdent à la saison navarai/kodai, de janvier-février à avril-mai, qui observe, par l’introduction des variétés hybrides à haut rendements et à cycle cultural court lors de la Révolution Verte, une augmentation des cultures rizicoles irriguées. La riziculture est, en effet, la principale culture irriguée, suivie par la canne à sucre. Tandis que la première permet deux, voire trois récoltes par an, la culture de la canne à sucre, plus rentable, s’étale sur une année. Contrairement à la situation en cultures pluviales, il n’y pas, sur les parcelles irriguées, de « cultures associées » (Racine, 1995). On est donc en présence d’un système de monoculture irriguée. Les cultures sous irrigation par tanks sont dominées par le riz, suivi de la canne à sucre, des légumes et du coton selon la disponibilité de sources alternatives d’eau et selon les sols (Balasubramanian et al., 2003). On peut enfin noter que les parcelles où la densité de puits est plus forte ont un plus fort degré de diversité de cultures ainsi qu’une plus grande intensité culturale. Cette diversification profite particulièrement aux cultures de rente (canne à sucre, cocotier, coton, banane) aux dépends des cultures vivrières. Les puits permettent donc à priori de réduire la vulnérabilité des agriculteurs face aux variations climatiques et aux aléas du marché.

Les impacts sociaux liés aux changements récents des systèmes agricolesa

La diminution des stocks d’eau et la mainmise d’une minorité de propriétaires sur les stocks disponibles ont provoqué l’émergence d’un marché de l’eau. Bien que l’activité reste informelle et qu’il n’y ait pas de données précises disponibles, le volume des transactions semble très important et devient comparable aux volumes d’autres marchés agricoles (Janakarajan, 2002). La plupart des transactions s’effectuent entre paysans d’un même ayacut afin de faciliter le transport de la ressource. Les modes de paiement varient selon les propriétaires de puits, soit en argent, soit en reversant une partie de la production. Les règles des marchés officiels s’appliquent ici selon l’offre et la demande : les prix fluctuent dans une fourchette qui peut varier selon la saison, le moment dans le cycle cultural, et la source d’approvisionnement énergétique des pompes utilisées. Des prix trop élevés décourageront les acheteurs alors que des prix trop bas ne seront pas intéressants pour le vendeur. Cette privatisation pose des questions éthiques sur le devenir de cette ressource considérée comme un bien public. Elle est aussi significative d’un changement de valeur ; c’est, en effet, l’accès à l’eau qui est aujourd’hui synonyme de prospérité, alors que pendant très longtemps, l’accès à la terre était central. La terre reste cependant le support nécessaire à la pratique de l’agriculture mais rare dans une région fortement peuplée ; elle a un prix en tant que facteur de production (Landy, 1994).

Le bassin versant de la Vaigai-Periyar, unité régionale d’analyse spatiale et sociale des tanks

L’approche systémique utilisée s’organise autour de la possibilité d’articuler à plusieurs échelles les éléments et les informations tirées de l’analyse. Il convient donc d’abord de s’attarder sur l’unité fondamentale des systèmes hydrologiques continentaux, le bassin versant. Les réponses sociales, par le biais des pratiques ou de l’organisation communautaire, se sont dans un premier temps astreintes aux conditions environnementales avant que la technique n’ait pu, dans un second temps, les en détacher partiellement et inégalement. Nous entendons par là, la distinction qui existe entre les system tanks et les non-system tanks qui fait que les premiers sont moins dépendants des conditions in situ. L’apparition des puits est un autre exemple probant d’une technique dont l’efficacité et la durabilité sont fonctions des pratiques sociales. Les conditions climatiques qui règnent dans le bassin versant ont nécessité la mise en œuvre de systèmes d’irrigation. Parmi ceux-ci, les tanks sont les plus représentés. Ils ne sont cependant pas répartis de manière homogène; ce sont ces disparités qu’il conviendra d’abord d’analyser. Cette phase précédera l’étude respective des system tanks et des non-system tanks ; selon la qualité de leurs structures et selon la gestion organisée par les strates de la société. Nous verrons enfin l’évolution du lit des tanks, et les différents états de surface, sur une période d’environ 30 ans grâce aux images satellites, qui laissent entrevoir les dynamiques principales ainsi que les usages multiples, qui leur sont liés.

L’inscription des tanks à l’intérieur du bassin versant

Le bassin versant Vaigai-Periyar draine une aire de 7393 km² à travers 13 taluks1. Les deux cours d’eau qui le constituent, le Periyar et la Vaigai, confluent à l’amont du lac de retenue créé par le barrage Vaigai, pour s’écouler ensuite en direction de l’est et se jeter dans le golfe du Bengale au niveau de la ville de Ramanathapuram.
Le profil longitudinal de la Vaigai-Periyar, dans la zone étudiée, se divise en trois sections de pente différenciées (cf. figure 7). Le premier tronçon de 50 km présente la pente la plus forte, 0.32%. C’est la portion du talweg occupée par le Periyar jusqu’à sa jonction avec la Vaigai avant le lac de retenue du même nom. Elle correspond à la partie du bassin versant dans laquelle l’irrigation par tank est minoritaire, voire marginale, comparée à l’irrigation par puits et par canaux. Les puits sont en effet nombreux dans cette partie en raison de la présence de sols limoneux et argileux très épais et bien drainés, d’une topographie avantageuse (zone de piémont des Southern Ghats) ainsi que d’une pluviométrie mieux répartie dans l’année que dans le reste du bassin.
Le bassin versant de la Vaigai-Periyar, unité régionale d’analyse spatiale et sociale des tanks tronçon, du 50ème au 150ème kilomètre accuse une pente de 0.18%. Il s’étire de la confluence des deux cours d’eau jusqu’à 15 kilomètres après Madurai, et comprend le lac de retenue du barrage de la Vaigai. C’est dans cette portion que l’on trouve la majorité des canaux connectés à la Vaigai et drainant ses eaux en direction des system tanks. La pente encore importante permet des débits probablement élevés et une fourniture en eau régulière du fait de la proximité du barrage. Ces facteurs sont donc propices à l’alimentation des canaux. La dernière portion, de pente plus modeste, 0.1%, s’étire jusqu’à l’embouchure bordant le golfe du Bengale. Les 30 derniers kilomètres accusent toutefois une pente quasiment nulle et correspond au paléo-delta de la Vaigai. C’est dans ce tronçon final que les non-system tanks sont les plus nombreux. Ceci peut s’expliquer par le débit sans doute plus faible du cours d’eau en raison de l’utilisation de ses eaux en amont, et donc d’une fourniture plus incertaine. Au niveau climatique, le bassin versant bénéficie des deux moussons : celle du NE contribue à environ 45% du total annuel tandis que la mousson d’été y participe à hauteur de 30% par des averses qui alimentent l’amont montagneux. La tête de bassin reçoit en moyenne une plus grande quantité de précipitations que le reste, en raison de la période des mango showers plus arrosée, et d’une mousson d’été plus active.
Les conditions climatiques de son bassin sont toutefois loin d’être favorables à la formation d’un cours d’eau pérenne. Ainsi, avant la diversion du flot du Periyar, la Vaigai avait pendant une ou deux semaines de très fortes crues qui étaient vite évacuées, et se réduisait à un misérable filet d’eau le reste de l’année (Adiceam, 1966). Depuis la contribution du Periyar, elle a un débit plus considérable et plus soutenu.

La distribution des systèmes d’irrigation et des principales cultures agricoles (cf. figure 9)

Environ 40 % des terres cultivables du bassin versant sont irriguées. Parmi elles, les tanks en irriguent 50% (dont un quart par les system tanks), les puits 30%, et les canaux 20%. La proportion des surfaces cultivables irriguées par quelque source que ce soit est plus faible dans la section supérieure que dans la partie médiane, mais plus élevée que dans la partie inférieure du bassin (cf. figure 9). Toutefois, il n’apparaît pas de corrélation évidente entre un quelconque système d’irrigation et une forte proportion de terres irriguées. Certains facteurs endogènes et locaux jouent donc un rôle dans ces différenciations territoriales. Un examen, plus détaillé, révèle néanmoins que le secteur aval dans lequel l’irrigation est effectuée uniquement sous le commandement d’un tank, est généralement associé à des taux d’irrigation plus faibles.
Quant à la disponibilité des sources d’irrigation, le bassin observe une division tripartite. Les eaux souterraines sont la principale source dans la section supérieure, alors que l’irrigation par tank y est négligeable. Les principaux systèmes d’irrigation sont présents dans la section médiane avec toutefois une omniprésence marquée des canaux et des puits alors que l’irrigation dans la partie aval se fait entièrement par tanks.
Les cartes combinant les systèmes d’irrigation, et les types de cultures, font apparaître que les taluks dans lesquels l’irrigation par tanks est prépondérante, sont ceux où la riziculture est majoritaire. Cette association détermine une rupture, assez nette, de la domination de la riziculture, entre le tiers supérieur, et le reste du bassin versant.
A contrario, l’irrigation par puits n’est pas corrélée de manière significative aux cultures de rente (canne à sucre, cocotiers, coton, arbres fruitiers, etc.), en dehors de la section supérieure qui confirme la règle ; les puits sont ici très majoritaires et la proportion des cultures de rente est de l’ordre des 20%. Notons que le district de Ramanathapuram se dégage des autres du fait d’un taux important de cultures de rente, alors que l’irrigation des terres cultivables est faible et que les tanks sont la principale source d’irrigation. Nous verrons que les facteurs édaphiques liés à une forte capacité de rétention favorisent la diversification des cultures et en particulier la présence de certaines cultures de rente. Ceci laisse à penser que les stratégies paysannes se soient ici adaptées aux potentialités physiques, et plus récemment, au marché.
Les zones de tanks sont globalement associées à la monoculture de paddy irrigué. De fait, les zones irriguées par d’autres systèmes que les tanks, ou par plusieurs systèmes à la fois, présentent une diversification des cultures plus grande. Là où cela ne se vérifie pas, c’est que d’autres facteurs, comme les sols ou les stratégies individuelles par exemple, permettent cette diversification. Tel est le cas pour les taluks de Manamadurai et de Ramanathapuram qui présentent des taux important de culture de rentes et des taux d’irrigation par tanks parmi les plus forts.
En conclusion, la présence d’une culture est liée à la disponibilité de l’eau, disponibilité naturelle ou organisée, qui est elle-même dépendante non seulement des capacités du milieu mais aussi des choix de société, des capacités et possibilités individuelles (capital financier, culturel) et de l’altruisme communautaire (actions collectives).

la gestion sociale et institutionnelle des tanks : entre tradition et modernité

D’après l’analyse des images Landsat MSS, 1049 tanks ont été détectés dans le bassin versant de la Vaigai-Periyar (sans la marge littorale). Les tailles s’échelonnent de moins d’un hectare (3200 m²) à 10 km² pour le plus grand d’entre eux, pour une moyenne de 27 ha. Ce mode d’irrigation est le plus important du bassin versant en termes de surfaces irriguées (40% des terres irriguées). Dans cette partie, 25 tanks ont été étudiés. Ils sont tous gérés par le Département des Travaux Publics (PWD), et irriguent donc, chacun, un ayacut de plus de 40ha. Une distinction a été établie entre les system tanks et les non-system tanks (cf. figure 14).

Les caractéristiques structurelles et fonctionnelles

On entend par « structurel » tous les éléments qui composent le tank lui-même et ceux dont son fonctionnement même dépendent (les digues, vannes, surplus, chenaux sont les principaux).
Ces éléments structurels ont tous, sur un plan fonctionnel, une importance primordiale. Ce sont parmi les variables qui comptent le plus pour établir le degré de performance. Un état général dégradé ne permet, ni d’optimiser un stockage proportionnel aux disponibilités, ni une utilisation maximale de la ressource à des fins agricoles. Les matériaux de construction utilisés, tel que la terre ou la brique, qui servent à la réalisation des digues et des vannes, connaissent un vieillissement naturel. Les actions mécaniques de la météorisation, les pressions exercées par les écoulements (augmentées durant les périodes de crues) ainsi que les dégradations d’origine anthropique, affectent la stabilité des structures maçonnées. Ceci est particulièrement vrai pour les digues : apparition de brèches du fait de la pression latérale des eaux stockées ; affaissements, en réponse aux passages répétés de trafic routier sur la crête des digues, qui servent souvent de voies de communication ; ou encore érosion hydrique prononcée. Ces phénomènes sont difficilement quantifiables, mais ils affectent dans tous les cas la performance globale du tank, autant au niveau du stockage que dans la restitution des eaux à l’ayacut.
À première vue, des différences notables existent entre les structures des deux types de tanks (cf. figure 13). On remarque que les non-system tanks n’ont pas de réseaux d’adduction en bon état. Cela signifie qu’ils sont, soit en voie de comblement, soit envahis par de la végétation spontanée, soit les deux à la fois. A l’opposé, six system tanks sur treize ont des réseaux en bon état général.

Les raisons politiques de la dégradation

Ces différences observées à plusieurs échelles sont une conséquence indirecte de la colonisation britannique et une des raisons de la dégradation structurelle de certains tanks. L’attribution de la gestion des plus grands tanks au PWD s’est maintenue après l’indépendance, pérennisant en partie le système instauré précédemment par l’administration britannique. Ce système s’appuyait sur une gestion centralisée des tanks, en excluant les communautés locales des prises de décisions. L’émergence du PWD a ensuite coïncidé avec une organisation tournée autour de deux objectifs, économiques et politiques (politique des grands travaux, financiarisation de l’agriculture), qui n’ont pas toujours montré des résultats satisfaisants, en particulier sur le plan environnemental (pression exacerbée sur la ressource et utilisation exponentielle d’intrants chimiques après les années 1960).
Les villages ont souvent perdu leur autonomie financière et leur sentiment de responsabilité vis-à-vis de la gestion des ressources en eau ; cela s’exprime aussi à travers le discours des villageois, qui voient dans l’état le seul responsable de la détérioration des tanks (Balasubramanian et al., 2003).

Les changements d’états de surfaces des lits des tanks

Les analyses diachroniques des états de surface du lit des tanks portent sur ceux ayant été détectés à partir des images satellites MSS. En raison des dates d’acquisition variées, les analyses portent successivement sur des portions du bassin versant.

La partie aval du bassin versant

La grande majorité des tanks de cette section sont des non-sytem tanks. Ils occupent le paléo-delta de la Vaigai sur lequel sont installés des vertisols (sols noirs), riches en montmorillonite. Malgré leurs propriétés chimiques favorables à l’agriculture (bonne capacité d’échange cationique des argiles), les propriétés gonflantes des argiles en font des sols difficiles à travailler (Duchaufour, 1997).
La caste des Maravars domine cette région, dont les cultures principales sont le paddy et le piment, accompagnés, mais dans une moindre mesure par le coton. Ce n’est pas une zone dans laquelle les puits sont très développés compte tenu de la présence de nombreux aquifères salins. Ramanathapuram est la ville principale, et les données pluviométriques qui lui sont associées permettront des comparaisons qualitatives et quantitatives.

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Table des matières

Introduction
Méthodologie
1. Les facettes sociales et physiques du monde rural indien
1.1 L’irrigation comme réponse sociale face à la contrainte climatique
1.1.1 Les caractéristiques climatiques du Tamil Nadu
1.1.2 La nécessité d’augmenter la disponibilité de l’eau par le biais des tanks
1.1.3 L’inscription spatiale et sociale des tanks
1.2 La société rurale indienne: structure et organisation
1.2.1 L’organisation sociale par caste
1.2.2 Les modes de gestion institutionnels des tanks
1.2.3 L’organisation du système agricole
1.3 Les problématiques émergentes
1.3.1 La diminution des stocks d’eau souterraines liée aux conditions d’exploitation
1.3.2 La dégradation des tanks
1.3.3 Les impacts sociaux liés aux changements récents des systèmes agricoles
2. Le bassin versant de la Vaigai-Periyar, unité régionale d’analyse spatiale et sociale des tanks
2.1 L’inscription des tanks à l’intérieur du bassin versant
2.1.1 Les données géographiques du cadre d’analyse
2.1.2 La distribution des systèmes d’irrigation et des principales cultures agricoles
2.1.3 Les tanks du bassin versant
2.2 La gestion sociale et institutionnelle des tanks : entre tradition et modernité
2.2.1 Les caractéristiques structurelles et fonctionnelles
2.2.2 Les gestionnaires de l’eau
2.2.3 L’implication des acteurs dans la gestion des tanks
2.2.4 Les raisons politiques de la dégradation
2.3 Les changements d’états de surfaces des lits des tanks
2.3.1 La partie aval du bassin versant
2.3.2 La section médiane et le paléo-delta de la Vaigai
2.3.3 Le secteur aval et la marge littorale du bassin versant
3. Des facteurs locaux, explicatifs de disparités territoriales
3.1 La modernisation agricole de la vallée du Cumbum
3.1.1 L’étude des dynamiques de surface par la télédétection
3.1.2 L’évolution des systèmes agraires
3.1.3 La dynamique sociale depuis la Révolution verte
3.2 Le sous-bassin de Sarugani
3.2.1 La zone mankalanatu
3.2.2 La zone karicalkatu
3.2.3 Comparaison des modes de gestion de la ressource entre la zone mankalanatu et karicalkatu
3.3 La multiplication des puits, et ses conséquences sociales et environnementales
3.3.1 Evolutions entre 1973 et 2001
3.3.2 L’organisation de la gestion des ressources
3.3.3 Les conséquences de la multiplication des puits
4. Discussion
4.1 Résultats
4.1.1 Comment expliquer les différences observées dans l‘agencement et la gestion des tanks au sein du bassin versant de la Vaigai ?
4.1.2 Quelles ont été les évolutions du paysage rural?
4.1.3 Quelles sont les dynamiques qui tendent à se développer dans le bassin versant de la Vaigai-Periyar ?
4.2 Les perspectives d’une gestion intégrée de l’eau et d’une agriculture durable
4.2.1 Le maintien des actions collectives
4.2.2 Une gestion qui intègre les différences territoriales et qui limite les conflits d’usage
4.2.3 La valorisation des produits du tank
4.2.4 Les possibilités d’optimiser les systèmes culturaux
4.3 Avantages et limites de la méthodologie employée
Conclusion
Annexes

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