Télécharger le fichier pdf d’un mémoire de fin d’études
L’industrie
La prospérité actuelle du Luxembourg est issue d’une histoire d’industrialisation, de diversification industrielle et de désindustrialisation. À tour de rôle, ces trois processus ont contribué à la richesse du pays. Les débuts de l’industrie luxembourgeoise sont dominés, vers le milieu du XIXe siècle, par la sidérurgie. Cette prédominance persistait jusqu’au choc pétrolier vers 1974/1975, qui a transformé les habitudes industrielles du Luxembourg et a encouragé une économie de services. La désindustrialisation est accélérée, en outre, par les besoins d’externaliser des services, ce qui implique le déplacement de certaines de ces activités vers des entreprises spécialisées du tertiaire. La diversification industrielle semble s’imposer enfin en tant qu’objectif permanent de politique économique. Ces deux phénomènes, la désindustrialisation et la diversification industrielle, ont déclenché un deuxième pôle industriel, qui comprend l’industrie de la chimie, du caoutchouc et des matières plastiques.
Le commerce
La situation géographique du Luxembourg s’avère idéale pour le commerce, surtout depuis le 1er janvier 1993, date à laquelle les frontières se sont effacées au profit du commerce. Les revendeurs de carburants, d’alcools et de tabac sont les premiers à avoir bénéficié de cette situation. Plus de 7 000 entreprises forment actuellement le commerce au Luxembourg, ce qui représente près d’un tiers de l’ensemble des entreprises du pays. Presque 36 000 personnes y trouvent du travail. Et le secteur se trouve en excellente santé. Pour preuve, en 2003, le commerce luxembourgeois a connu une hausse de son chiffre d’affaires de 10% par rapport à l’année précédente. Durant cette même période, le commerce automobile a connu une progression de 8,3%, le commerce de gros un accroissement de 8,2% et le commerce de détail a pu avancer de 4,4%.
Le secteur financier
Le Luxembourg s’est définitivement positionné sur le plan international par son savoir-faire financier avec le lancement du marché des euro-obligations dans les années 1960. La diversification ultérieure, notamment en matière d’obligations extérieures, d’obligations de réserves monétaires ou de dépôts auprès des banques centrales en Allemagne et en Suisse, s’est avérée primordiale pour l’ambition financière du pays. Récemment, l’Institut de recherche américain The Heritage Foundation a attribué au Luxembourg, dans une étude faite en collaboration avec le Wall Street Journal, la quatrième position au monde et la première en Europe pour ce qui est des pays à disposer d’une économie ouverte, favorable aux investisseurs. L’activité de conseil en gestion de trésorerie ou de fortune témoigne de l’esprit d’ouverture du Luxembourg quant à l’évolution de la place financière. L’essor réel des organismes de placement collectif (OPC) luxembourgeois date de 1983, quand le Luxembourg adopta une loi accordant aux OPC un statut fiscal propre et créa le régime des sociétés d’investissement à capital variable (SICAV). Plus récemment, par une législation de 2002, c’est la transposition en droit national de la troisième directive européenne sur les organismes de placement en valeurs mobilières qui a été le fait majeur de la croissance du secteur et qui fait que l’industrie des fonds continue à connaître des perspectives de développement très favorables.
Les acteurs des relations professionnelles au Luxembourg29
Une loi du 11 mai 193647 garantit la liberté d’association dans tous les domaines. Cette loi énonce tout d’abord en son article 1er : « La liberté d’association dans tous les domaines est garantie. Nul ne peut être contraint de faire partie d’une association ou de n’en pas faire partie ».
Cette même loi érige en infraction le fait de subordonner méchamment, dans le but de porter atteinte à la liberté d’association, la conclusion, l’exécution ou la continuation d’une relation de travail soit à l’affiliation, soit à la non affiliation du travailleur à une association. En effet, les articles 3 et 4 de ladite loi sont très clairs à ce sujet. Ainsi, l’article 3 énonce : « Sera puni d’un emprisonnement de huit jours à un mois et d’une amende de 51 à 500 francs ou d’une de ces peines seulement, celui qui, pour contraindre une personne déterminée à faire partie d’une association ou à n’en pas faire partie, aura usé à son égard de voies de fait, de violences ou de menaces ou lui aura fait craindre de perdre son emploi ou d’exposer à un dommage sa personne, sa famille ou sa fortune ». L’article 4 énonce ensuite : « Sera puni des mêmes peines quiconque aura méchamment, dans le but de porter atteinte à la liberté d’association, subordonné la conclusion, l’exécution, ou, même en respectant les préavis d’usage, la continuation d’un contrat de travail ou de services, soit à l’affiliation, soit à la non affiliation d’une ou de plusieurs personnes à une association ».
Bref, l’article 2 de cette loi instaure une liberté d’adhésion totale et une liberté de retrait tout aussi totale. La loi impose simplement une condition tant pour l’adhésion que pour le retrait, à savoir le respect du règlement de l’association d’adhésion ou de retrait. L’article 2 affirme davantage encore le principe d’adhésion et celui de retrait puisqu’il va considérer comme non écrite et donc inexistante toute disposition du règlement de l’association qui irait à l’encontre des libertés d’adhésion et de retrait. Le droit de ne pas s’affilier à une association quelconque est quant à lui régi, rappelons-le, par l’article 1er de la même loi qui dispose en son second alinéa : « Nul ne peut être contraint de faire partie d’une association ou de n’en pas faire partie ».
Il importe de se pencher sur la définition de l’organisation syndicale avant de voir en quoi pareille organisation peut exercer son action.
Afin d’éviter toute méprise sur le sens des mots, il s’agit bien ici de la représentativité dans un secteur considéré comme important de l’économie.
La reconnaissance des organisations syndicales et la problématique de leur personnalité juridique
Ce formalisme décrit au point précédent reconnaît l’existence légale d’une association sans but lucratif, mais dans le cas d’un syndicat institué sous cette forme, donne aussi à ce dernier la personnalité juridique lui permettant d’agir en justice. Selon une jurisprudence constante du Conseil d’Etat, la qualité de personne morale est refusée en droit luxembourgeois aux groupements non constitués dans une des formes prévues par la loi. Avant l’entrée en vigueur de la loi du 21 avril 1928 sur les associations sans but lucratif et les établissements d’utilité publique, le bénéfice de la personnalité civile ne pouvait être conféré à des groupements constitués dans un but autre que celui de réaliser des gains matériels que par une loi spéciale.
La loi du 21 avril 1928 a reconnu à de tels groupements la personnalité civile lorsqu’ils répondent aux conditions qu’elle définit. Il en résulte qu’une organisation syndicale qui n’a pas opté pour cette forme sociale, n’a pas le droit d’ester en justice, même pour la défense d’intérêts légalement reconnus de leurs adhérents.63
Il convient toutefois de noter que la loi du 12 juin 1965 concernant les conventions collectives de travail a conféré aux organisations syndicales parties à une convention collective de travail capacité d’ester en justice pour toutes les actions qui naissaient de cette convention en faveur de leurs membres. L’article 21 de la loi du 30 juin 2004 a confirmé cette disposition. L’article L. 162-13. du code du travail a fait de même. Dans un arrêt du 14 juillet 198764, le Conseil d’Etat explique qu’en accordant le droit d’agir en justice dans un cas déterminé à des organisations syndicales qui, bien que reconnues par la loi, n’ont pas été constituées dans la forme prévue pour les associations sans but lucratif, le législateur a décidé implicitement, mais nécessairement, qu’en l’absence de textes spéciaux, les organisations syndicales n’ont pas qualité pour ester en justice, même pour la défense d’intérêts légalement reconnus de leurs adhérents. Il en résulte que les syndicats non dotés de la personnalité juridique n’ont pas, à défaut d’un texte de loi exprès, qualité pour exercer des actions en vue d’assurer la protection des droits naissant de la loi du 18 mai 1979 sur les délégations du personnel au profit de leurs adhérents.
|
Table des matières
Introduction
De la science politique à la sociologie des relations professionnelles
L’étude des relations professionnelles au Luxembourg : un vide à combler
La recherche « dialogue social » de l’Institut des sciences du travail (IST) de l’Université catholique de Louvain (UCL)
Les travaux dans le cadre du réseau EURES (European employment services) 24
L’Observatoire des relations professionnelles et de l’emploi (ORPE), devenu l’Observatoire national des relations de travail et de l’emploi
Le projet européen de recherche portant sur l’établissement d’un modèle européen de relations collectives et industrielles de l’Instituto
Complutense de estudios internacionales de Madrid
Le projet du Fonds national de la recherche (FNR) « LUXMODEL : Vers un approfondissement du modèle luxembourgeois de relations professionnelles » 26
L’unité de recherche REPREM au CEPS/INSTEAD
Le plan de la thèse
Chapitre 1er : Le Luxembourg et les relations professionnelles : un panorama général et descriptif en guise d’introduction à la problématique
Introduction
1.1. Le Grand-Duché de Luxembourg : bref portrait historique et socio- économique
1.1.1. Données géographiques générales
1.1.2. Données historiques générales
1.1.3. Données politiques générales
Le pouvoir législatif
Le pouvoir exécutif
Le pouvoir judiciaire
1.1.4. La population du Luxembourg
1.1.5. Données générales sur l’emploi et l’économie
L’emploi
L’industrie
Le commerce
Le secteur financier
1.2. Les acteurs des relations professionnelles au Luxembourg
1.2.1. Un bref historique des relations professionnelles
Les organisations syndicales
Les organisations patronales
Les chambres professionnelles
Le Gouvernement
1.3. Les conditions de base du fonctionnement des relations professionnelles
1.3.1. Les libertés d’association et d’action des individus
La liberté d’association syndicale, la Constitution et la loi
Les prolongements de la liberté d’association syndicale
1.3.2. La liberté d’association individuelle dans les organisations syndicales
Le droit d’adhérer aux organisations syndicales
Le contenu du droit d’adhésion aux organisations syndicales
Les libertés d’association et d’action des organisations syndicales
La définition légale de l’organisation syndicale
1.3.3. La question de la représentativité des organisations syndicales
La situation ancienne
La nouvelle situation
La reconnaissance de la représentativité des organisations syndicales
1.3.4. Statut, reconnaissance et personnalité juridique
Le statut juridique des organisations syndicales et la procédure de leur reconnaissance
La reconnaissance des organisations syndicales et la problématique de leur personnalité juridique
1.3.5. Les membres des organisations syndicales
Les membres des organisations syndicales interprofessionnelles
Les membres des organisations syndicales de la fonction publique
1.3.6. L’organisation interne des organisations syndicales
L’organisation interne
La liberté de constituer des fédérations et des confédérations syndicales
1.3.7. La liberté d’entreprendre des organisations syndicales
La couverture des conventions collectives
La situation dans la fonction publique
Le droit de grève
1.3.8. La protection de la liberté des organisations syndicales
La protection contre des comportements antisyndicaux
La protection face aux employeurs
L’Office national de conciliation
1.3.9. La liberté d’association des organisations d’employeurs
Chapitre 2 : Le Luxembourg et les relations professionnelles : les institutions tripartites au cœur d’un modèle de dialogue social ?
Introduction
2.1. La genèse des institutions tripartites
2.2. Les institutions des relations professionnelles
2.2.1. Le Conseil économique et social
2.2.2. Le Comité de conjoncture
2.2.3. La Commission nationale de l’emploi
2.2.4. Le Comité de coordination tripartite
2.2.5. Le Comité du travail féminin
2.2.6. Le Comité permanent de l’emploi
2.2.7. L’Observatoire des relations professionnelles et de l’emploi
2.2.8. Le Comité permanent du travail et de l’emploi et l’instance de médiation tripartite
Dispositions diverses
2.3. Les articulations
2.4. Les activités du dialogue social
2.5. Le sens des mots relatifs aux relations professionnelles
2.6. Le Conseil économique et social
2.6.1. La réforme de 1985
L’intégration de la conférence tripartite générale
Les relations entre le Conseil économique et social et le Comité de coordination tripartite
Les résultats de la réforme
2.6.2. La réforme de 2004
Une volonté d’affirmation
Une volonté d’affirmation par la Constitution
De nouvelles propositions réformatrices
La naissance d’une nouvelle loi
2.6.3. D’autres changements
2.6.4. Une synthèse des deux réformes
2.6.5. Le bilan de l’action
2.7. Le Comité de coordination tripartite
2.7.1. L’évolution légale
2.7.2. Une existence prorogée et confirmée
2.7.3. Quelques soucis pour l’approche tripartite
2.7.4. L’évolution après la crise
2.7.5. Synthèse
2.7.6. Le bilan
2.8. Une approche comparée entre les deux institutions
2.9. Le « modèle » luxembourgeois de relations professionnelles
2.9.1. Un « modèle »
2.9.2. Un modèle spécifique au Luxembourg ?
Chapitre 3 : La théorie consociative d’Arend LIJPHART : le cadre théorique de la recherche
Introduction
3.1. Les Etats-Providence de Gosta ESPING-ANDERSEN
3.1.1. La typologie des systèmes de protection sociale et de retraite
Le régime libéral
Le régime social-démocrate
Le régime corporatiste ou conservateur
3.1.2. Quelques éléments en relation avec le Luxembourg
3.2. Les théories sur le néocorporatisme
3.2.1. Du corporatisme au néocorporatisme
3.2.2. La notion de néocorporatisme, ses origines, ses définitions et ses applications
Les Luxembourgeois HIRSCH et ALLEGREZZA
3.2.3. Synthèse
Les aspects historiques
Les caractéristiques du néocorporatisme
Les connotations politiques du néocorporatisme
Les niveaux et les types de néocorporatisme
Les définitions du néocorporatisme
Une classification du néocorporatisme en degrés
3.2.4. L’approche originale de Janine GOETSCHY
3.2.5. Des développements plus récents concernant surtout les petits Etats : KATZENSTEIN, SCHMITTER et STREECK
3.3. La théorie consociative d’Arend LIJPHART
3.3.1. Arend LIJPHART
3.3.2. Genèse, caractéristiques et développements de la théorie consociative
1968
1969
Synthèse
1979
1982
1984
1985
1993
1997
1998
2002
Synthèse
3.4. La théorie consociative appliquée au cas du Luxembourg
3.4.1. La théorie consociative, les relations professionnelles et le cas du Luxembourg
3.4.2. La théorie consociative : des difficultés pour une recherche empirique
3.4.3. LIJPHART et les théories sur le néocorporatisme
Chapitre 4 : La théorie consociative revisitée et appliquée au Luxembourg : De la grande coalition au pacte social
Introduction
4.1. Grande coalition et pacte social : un rappel des définitions
4.2. Le Comité de coordination tripartite : une évolution légale et extra-légale visant l’instauration d’un pacte social permanent
4.2.1. L’évolution légale
4.2.2. Une existence prorogée et confirmée
4.2.3. Les soucis pour l’approche tripartite
4.2.4. L’évolution après la crise
4.2.5. Nouveaux développements et nouvelles compétences : les processus PAN et PNR
4.2.6. Le bilan
4.2.7. Synthèse
4.3. Le fondement du pacte social : proximité et complicité entre les pouvoirs publics et les partenaires sociaux aboutissant à des délégations de pouvoirs
4.3.1. Une proximité politique – syndicats
Des proximités évidentes
Une volonté de distanciation : la manifestation intersyndicale du 16 mai 2009
Vers un approfondissement de la distanciation sous l’effet de la crise ?
Des statuts très différents
Des proximités idéologiques évidentes mais en mutation
4.3.2. Une analyse du vocabulaire utilisé dans les rapports nationaux des PAN afin de désigner les attributions des partenaires sociaux
4.3.3. Les délégations de pouvoir du Gouvernement aux partenaires sociaux dans le cadre du processus « PAN »
Les services syndicaux cofinancés par les pouvoirs publics
ProActif au LCGB
Forum pour l’emploi au LCGB
A l’OGB-L
Synthèse
ProActif
Forum pour l’emploi
Objectif Plein Emploi
4.3.4. La Chambre des députés : le parent pauvre du pacte social ?
4.3.5. Une autre forme de délégation de pouvoir : les accords en matière de dialogue social interprofessionnel
4.3.6. Considérations
4.4. Crises et pannes pour le pacte social
4.4.1. Le Luxembourg, un Etat prospère devenu un Etat en crise ?
La prospérité au Luxembourg
L’accord tripartite du 28 avril 2006
La « panne » de prospérité constatée et diagnostiquée
Considérations
Les réactions à l’accord
Considérations
Les réactions par rapport au rôle du Comité de coordination tripartite
4.4.2. Un projet de loi contesté : le projet 5611 portant sur le maintien dans l’emploi, sur les mesures spéciales en matière de sécurité sociale et d’environnement
Le contenu du projet et le cœur de la contestation
Les réactions syndicales
Les réactions politiques
Les réactions quant au rôle du Comité de coordination tripartite
4.4.3. Synthèse
4.4.4. Crise et « grande coalition » : un renforcement sous la menace extérieure
4.5. Des cassures dans le pacte social
4.5.1. L’introduction du statut unique dans le secteur privé luxembourgeois
4.5.2. Les élections sociales de novembre 2008
Les résultats
Les conséquences et les enseignements des résultats électoraux
Les résultats des élections dans les entreprises
Une mutation dans le corporatisme luxembourgeois
4.5.3. Les résultats des élections législatives de 2004 et 2009
Conclusions sur le chapitre
Chapitre 5 : La théorie consociative revisitée et appliquée au Luxembourg : De l’autonomie des segments aux mondes idéologiques, familles spirituelles et piliers
De la proportionnalité à la représentation proportionnelle
Du veto de la minorité au consensus
Introduction
5.1. Autonomie segmentaire, piliers, mondes idéologiques et familles
spirituelles : un rappel des définitions
5.2. Piliers, mondes, familles : la réalité au Luxembourg
5.2.1. Des clivages toujours existants
5.2.2. Un récent exemple de l’affrontement entre mondes idéologiques et familles spirituelles : le débat sur l’euthanasie
5.3. La question de l’autonomie des « segments »
5.4. Une nouvelle nature pour les clivages : des mondes et familles au clivage frontaliers/résidents
5.4.1. La réalité régionale et internationale au Luxembourg
Les frontaliers
La formation professionnelle : un élément internationalisé sur le marché du travail
La problématique européenne du paiement du chômage
5.5. Les deux principes mineurs de la théorie de LIJPHART : la proportionnalité et le veto de la minorité
5.5.1. Proportionnalité et représentation proportionnelle : un rappel des définitions
Des représentations à deux niveaux : les élections sociales et le Comité de coordination tripartite
5.5.2. Veto de la minorité et consensus : un rappel des définitions
L’emploi du mot « veto »
D’autres formes de veto ?
Synthèse
Chapitre 6 : La théorie consociative revisitée et appliquée au Luxembourg : Un approfondissement du principe de l’autonomie des segments à la lumière de la réalité transfrontalière du Luxembourg
Introduction
6.1. Vers des « piliers » ou des « segments » du salariat ?
6.2. Vers des réformes inévitables ?
6.3. Les partenaires sociaux et les travailleurs frontaliers
6.3.1. Les organisations syndicales
Les services syndicaux d’initiative propre
Les services inhérents à l’activité syndicale
Les services non classiques
Activités syndicales et travailleurs frontaliers
Frontaliers, syndicats et élections sociales
L’Interrégionale syndicale des 3 frontières (IRS)
6.3.2. Les organisations patronales
6.3.3. Le rôle du réseau EURES
6.4. Une prise en charge des nouveaux segments du salariat luxembourgeois par la Grande Région est-elle possible ?
6.4.1. Les institutions de la Grande Région
Le Comité économique et social de la Grande Région
Synthèse
6.4.2. Les véritables compétences des institutions
Le Luxembourg
La Belgique
L’Allemagne
La France
Synthèse
6.4.3. Les réalisations concrètes dans la Grande Région
Des accords multilatéraux entre entités de la Grande Région
Des réalisations d’initiative européenne
Des initiatives propres à la Grande Région
Synthèse
6.4.4. Un renforcement de la construction sociale territoriale
6.4.5. Synthèse
Conclusions sur le chapitre
Conclusion
Conclusion sur les caractères du modèle luxembourgeois
Vérification ou infirmation de l’hypothèse consociative?
Les deux principes majeurs
La grande coalition / le pacte social
L’autonomie segmentaire / les piliers, mondes idéologiques et familles spirituelles
Les deux principes mineurs
La proportionnalité / la représentation proportionnelle
Le veto de la minorité / le consensus
La dimension corporatiste du modèle luxembourgeois
L’intérêt de la théorie consociative pour les relations professionnelles
L’avenir du « modèle » luxembourgeois
Bibliographie
Références
Télécharger le rapport complet